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PES au bord de la démission


Sushikat

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Disons que ce genre de situation m'agace, d'autant que dans mon école aussi on a des enfants violents, qui frappent y compris les adultes et qui pourrissent des classes. Et quand on demande de l'aide on a droit aux même idioties du genre "valorisez-le" ou mieux encore "il est petit, ça va s'arranger"...

Quand on se retrouve à bloquer un gamin en pleine crise sur un banc, les deux bras dans le dos pour ne pas qu'il frappe ou se fasse du mal, le tout devant les autres, on se demande vraiment comment l'institution peut accepter qu'on en arrive là... Et personne ne s'alarme.. Et personne ne pense à la collègue qui craque... Juste nous, les gens de terrain à qui des gens déconnectés se permettent de donner des conseils imbéciles...

Tu as raison, mais en début de carrière , j'ai arraché le maillot d'un élève en voulant l'empêcher d"en frapper un autre. Ce n'est pas nouveau, mais on doit être soutenus, c'est certain.

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Disons que ce genre de situation m'agace, d'autant que dans mon école aussi on a des enfants violents, qui frappent y compris les adultes et qui pourrissent des classes. Et quand on demande de l'aide on a droit aux même idioties du genre "valorisez-le" ou mieux encore "il est petit, ça va s'arranger"...

Quand on se retrouve à bloquer un gamin en pleine crise sur un banc, les deux bras dans le dos pour ne pas qu'il frappe ou se fasse du mal, le tout devant les autres, on se demande vraiment comment l'institution peut accepter qu'on en arrive là... Et personne ne s'alarme.. Et personne ne pense à la collègue qui craque... Juste nous, les gens de terrain à qui des gens déconnectés se permettent de donner des conseils imbéciles...

Et pire (voir d'autres sujets de ce type, dans la rubrique ASH, notamment), il y a des collègues pour approuver ces inclusions à tout va et à nier les effets néfastes sur les autres élèves et les collègues.

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Tout à fait, en plus des gamins très durs, notre école accueille aussi des petits autistes, qui hurlent tout le temps qu'ils sont là. L'école ne leur apporte rien, et les autres élèves vivent dans les hurlements et le stress consécutif de la maîtresse.

Le plus drôle c'est quand ces même gamins sont maintenus en maternelle, pour cause de manque de place en établissement spécialisé. Qui n'a jamais vu un petit autiste de 8 ans, encore en grande section, foncer comme un fou au milieu des petits ne sait pas ce que c'est...

C'est l'horreur!

attention, danger, les mamans d'autistes vont dire que leur enfant fait des progrès dans une classe normale, ce qui est ss doute vrai, mais les autres? On les sacrifie?

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Tout à fait, en plus des gamins très durs, notre école accueille aussi des petits autistes, qui hurlent tout le temps qu'ils sont là. L'école ne leur apporte rien, et les autres élèves vivent dans les hurlements et le stress consécutif de la maîtresse.

Le plus drôle c'est quand ces même gamins sont maintenus en maternelle, pour cause de manque de place en établissement spécialisé. Qui n'a jamais vu un petit autiste de 8 ans, encore en grande section, foncer comme un fou au milieu des petits ne sait pas ce que c'est...

C'est l'horreur!

attention, danger, les mamans d'autistes vont dire que leur enfant fait des progrès dans une classe normale, ce qui est ss doute vrai, mais les autres? On les sacrifie?

Et encore, ce n'est absolument pas certain pour les "progrès"...il faut arrêter avec cette morale bien-pensante totalement stupide...Un enfant autiste, selon son comportement, peut "flinguer" une classe et une enseignante... :unsure:

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Mais les parents mettent du temps à admettre la profondeur de l'autisme de leur enfant.

Et comme ça arrange l'Etat qu'ils insistent pour que leur petit reste dans le circuit classique, tout n'est pas fait pour qu'il soit accueilli de la façon optimum à son confort et à santé.

C'est lui le plus à plaindre, en définitive.

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Et pour l'enseignement spécialisé, il faut des enseignants formés, solides et volontaires ! Sinon, le risque de craquage est énorme.

Je trouvais ça bien le principe de l'école inclusive. J'en reviens cette année. Je suis en fractionné ASH cette année et je craque (en arrêt depuis plus de 3 semaines). Et je me rends bien compte que certains élèves, même en petits groupes adaptés, restent ingérables. Alors en classe ordinaire au milieu de 25/30 autres...

Bref, il y aurait des choses à revoir dans cette institution ainsi que dans l'approche du handicap et l'accueil des élèves avec troubles du comportement.

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Disons que ce genre de situation m'agace, d'autant que dans mon école aussi on a des enfants violents, qui frappent y compris les adultes et qui pourrissent des classes. Et quand on demande de l'aide on a droit aux même idioties du genre "valorisez-le" ou mieux encore "il est petit, ça va s'arranger"...

Quand on se retrouve à bloquer un gamin en pleine crise sur un banc, les deux bras dans le dos pour ne pas qu'il frappe ou se fasse du mal, le tout devant les autres, on se demande vraiment comment l'institution peut accepter qu'on en arrive là... Et personne ne s'alarme.. Et personne ne pense à la collègue qui craque... Juste nous, les gens de terrain à qui des gens déconnectés se permettent de donner des conseils imbéciles...

Et pire (voir d'autres sujets de ce type, dans la rubrique ASH, notamment), il y a des collègues pour approuver ces inclusions à tout va et à nier les effets néfastes sur les autres élèves et les collègues.

+1

Tu as raison de le dire haut et fort : l'inclusion est pure fumisterie, et NUIT aux classes ordinaires.

Qu'on ouvre des postes en ASH pour celles et ceux qui ont l'énergie de gérer de tels gamins, et qu'on foute la paix aux collègues qui luttent déjà chaque jour pour maintenir leur classe, vu les effectifs

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Disons que ce genre de situation m'agace, d'autant que dans mon école aussi on a des enfants violents, qui frappent y compris les adultes et qui pourrissent des classes. Et quand on demande de l'aide on a droit aux même idioties du genre "valorisez-le" ou mieux encore "il est petit, ça va s'arranger"...

Quand on se retrouve à bloquer un gamin en pleine crise sur un banc, les deux bras dans le dos pour ne pas qu'il frappe ou se fasse du mal, le tout devant les autres, on se demande vraiment comment l'institution peut accepter qu'on en arrive là... Et personne ne s'alarme.. Et personne ne pense à la collègue qui craque... Juste nous, les gens de terrain à qui des gens déconnectés se permettent de donner des conseils imbéciles...

Et pire (voir d'autres sujets de ce type, dans la rubrique ASH, notamment), il y a des collègues pour approuver ces inclusions à tout va et à nier les effets néfastes sur les autres élèves et les collègues.

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Tu as raison de le dire haut et fort : l'inclusion est pure fumisterie, et NUIT aux classes ordinaires.

Qu'on ouvre des postes en ASH pour celles et ceux qui ont l'énergie de gérer de tels gamins, et qu'on foute la paix aux collègues qui luttent déjà chaque jour pour maintenir leur classe, vu les effectifs

Pour avoir été en clis, l'inclusion n'est pas une fumisterie. Cela a permis a une de mes élève de faire des sciences, de l'histoire et de l'anglais, donc du coup d'aller en segpa par la suite. J'en envoyé un autre au sport avec les cm2, ça lui faisait du bien car il avait une motricté plus développé que ceux de ma classe. J'en envoyé une, de temps en temps, lire avec les cp, ça n'a jamais posé de problème...

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Quand on se retrouve à bloquer un gamin en pleine crise sur un banc, les deux bras dans le dos pour ne pas qu'il frappe ou se fasse du mal, le tout devant les autres, on se demande vraiment comment l'institution peut accepter qu'on en arrive là... Et personne ne s'alarme.. Et personne ne pense à la collègue qui craque... Juste nous, les gens de terrain à qui des gens déconnectés se permettent de donner des conseils imbéciles...

Et pire (voir d'autres sujets de ce type, dans la rubrique ASH, notamment), il y a des collègues pour approuver ces inclusions à tout va et à nier les effets néfastes sur les autres élèves et les collègues.

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Tu as raison de le dire haut et fort : l'inclusion est pure fumisterie, et NUIT aux classes ordinaires.

Qu'on ouvre des postes en ASH pour celles et ceux qui ont l'énergie de gérer de tels gamins, et qu'on foute la paix aux collègues qui luttent déjà chaque jour pour maintenir leur classe, vu les effectifs

Pour avoir été en clis, l'inclusion n'est pas une fumisterie. Cela a permis a une de mes élève de faire des sciences, de l'histoire et de l'anglais, donc du coup d'aller en segpa par la suite. J'en envoyé un autre au sport avec les cm2, ça lui faisait du bien car il avait une motricté plus développé que ceux de ma classe. J'en envoyé une, de temps en temps, lire avec les cp, ça n'a jamais posé de problème...

Je te crois sur parole.

On n'a pas dû fréquenter les mêmes écoles alors.

Pour mon expérience: Seine Saint Denis, classes surchargées, profs pas remplacés donc régulièrement des élèves répartis ce qui monte facilement les effectifs à 35.

Beaucoup de problèmes de comportement chez beaucoup d'élèves des classes ordinaires.

Rajoutez à cela les desiderata des IEN qui exigent en plus les inclusions des Clis de l'école.

Mélangez le tout.

Bon appétit.

:fear:

Il ne faut pas généraliser.

Ton vécu dans ce domaine.

Et le mien aussi, extrêmement perturbant pour le bon fonctionnement des classes.

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Bonsoir à tous,

Cela fait plusieurs mois que je suis inscrite sur ce forum, que je lis vos messages sans jamais avoir moi-même posté. Et je ne pensais pas que mon premier message serait sur ce post…

Je suis PES depuis la rentrée et plus les semaines avancent plus je pense à la démission.

J’ai été affectée en MS dans une école en ZEP et je suis confrontée au cas d’un élève très difficile. Comme je suis débutante et seule dans la classe (pas d’ATSEM) la situation devient pour moi ingérable.

C’est un petit garçon qui a un comportement très violent, il frappe ses petits camarades à longueur de journée, il mord, pousse dans les escaliers, donne des gifles… Dernièrement il s’est mis à étrangler… Il n’écoute pas les consignes et ne fait que les activités qu’il a envie de faire.

Il crie beaucoup aussi (notamment pour répéter en boucle un mot).

Dès la première semaine il a commencé à frapper sans que les punitions (l’isoler qlq minutes) n’aient d’effets. La décision a été prise de l’isoler des moments de regroupement pour le bon déroulement des rituels. Il a donc un siège à côté de moi et ne s’assoit pas sur les bancs avec les autres enfants. Idem pour les moments où on se déplace, il doit rester avec moi devant et me tenir la main sans quoi il frappe l’enfant avec lequel il est rangé et comme on doit descendre un escalier, cela représentait un risque trop important ( j’ai déjà du rattraper un enfant in extremis car il l’avait poussé dans le dos alors que nous étions en haut des escaliers…)

Mes collègues m’ont conseillé de faire preuve de plus d’autorité, de faire les gros yeux et de crier et de le punir systématiquement à chaque « coup ». J’ai écouté les conseils et ait adapté mon comportement en conséquence. Ça n’a eu aucun effet. Il continue d’être violent et de n’en faire qu’à sa tête. Les punitions ont même l’effet contraire, cela exacerbe sa violence. Si je le punis en l’envoyant s’assoir sur un siège à part, dans un premier temps il va rester dans le périmètre du siège et détruire ou renverser tout ce qui se trouve à sa portée (classeurs, pots de peinture …) puis au bout d’une minute il va se lever et se balader dans la classe, aller dans les coins jeux pour tout renverser. Je suis donc obligée d’interrompre toutes les 15 secondes ce que je suis en train de faire pour le rattraper (imaginez ce que cela donne lorsque cette situation arrive en plein regroupement). Je ne peux d’ailleurs mettre aucun affichage à hauteur d’enfant puisque sinon il va au mieux les crayonner ou au pire les arracher. Idem pour le poste de musique, quand je ne l’utilise pas il faut systématiquement que je le débranche et que je mette les CD hors de sa portée…

J’ai appelé à l’aide une conseillère pédagogique qui est venue me voir en septembre, elle m’a dit de le valoriser autant que possible, de lui donner des responsabilités et pour éviter qu’il ne frappe d’autres élèves pendant les activités de le tenir par la main tout le temps et de rester à côté de lui pendant les punitions.

J’ai essayé d’appliquer ces conseils. Je l’ai félicité pour toutes les choses positives qu’il faisait et à chaque fois qu’il était calme. Ça ne l’a jamais empêché de frapper même pas 5 minutes après… Je lui ai donné des responsabilités notamment au moment du rangement. Mais il frappait les enfants qui ne rangeaient comme il le voulait. Pour ce qui est de le tenir par la main tout le temps et de rester à côté de lui pendant les punitions c’est tout simplement impossible du fait que je n’ai pas d’ATSEM avec moi et que j’ai 25 autres enfants à gérer.

Lorsque la même conseillère est venue me voir pour la seconde fois en octobre je lui ai expliqué que malgré ses conseils les choses n’avaient pas évolué. Elle m’a simplement dit de nouveau de le tenir par la main toute la journée quitte à ce qu’il ne participe à aucun atelier de la journée !!! Je lui ai répondu que pour cela il faudrait déjà qu’il accepte de me donner la main et que dans le cas d’une punition il se débattait avec force et refuser systématiquement de donner la main. Elle m’a juste dit « alors dans ce cas il faut le laisser se calmer et ne pas le contraindre à donner la main de force ». Me voilà bien avancée.

J’ai demandé de l’aide auprès d’une MF qui m’a simplement dit que le fait de ne pas avoir d’ATSEM rendait les choses compliquées et qu’effectivement si j’avais eu une ATSEM l’ambiance dans la classe serait tout autre. Elle a admis que c’était difficile de gérer cet enfant et en même temps les 25 autres enfants toute seule mais ne m’a pas donné de conseils pratiques pour y remédier.

La situation se dégrade de semaine en semaine. Je suis en ZEP dans une classe assez énergique on va dire et les autres enfants voient très bien que je n’ai aucune autorité sur cet enfant. Du coup ils sont complétement entraînés à faire des bêtises eux aussi. C’est un effet boule de neige. Pourquoi eux devraient écouter les consignes et respecter les règles alors que lui a le droit de frapper, ne pas respecter les punitions, ne pas venir au coin regroupement etc… Je n’arrive plus à avoir d’autorité sur la classe.

Dans une classe si agitée, aucun apprentissage n’est possible. Et c’est épuisant pour moi. Je passe mes journées à crier. Du matin à la fin de l’après-midi. Je ne peux pas faire tourner mes ateliers correctement, mes ateliers dirigés ne le sont jamais vraiment puisque je dois m’interrompre toutes les 30 secondes.

Sa violence s’est encore un peu plus accrue, dans les dernières semaines, il a cassé les lunettes d’un enfant. Il a aussi cassé la dent d’un autre. Il a voulu l’étrangler et a appuyé si fort avec son pouce qu’il lui a déchaussé une dent de lait, le gamin avait du sang plein la bouche. C’est arrivé en fin d’après midi, il avait été terrible toute la journée, j’étais si épuisée que lorsque j’ai vu ça, j’en tremblais et j’ai en avais les larmes aux yeux.

La directrice refuse de réunir une équipe éducative. Pour elle c’est juste un enfant qui a besoin d’un peu plus d’attention que les autres. Tout ce qui a été mis en place c’est une réunion avec la maman qui n’a débouché sur aucune solution concrète pour cet enfant (ni pour moi du coup…). Pour la question de l’ATSEM, pour elle c’est un non-problème, on peut très bien se débrouiller sans (sous-entendu si je n’y arrive pas c’est que je suis une incapable…). Il est aussi pour elle hors de question que cet enfant ait une AVS.

Bien que nous soyons en ZEP, il n’y a pas de RASED donc pas de maitre G. Je ne peux donc pas obtenir d’aide de ce côté-là non plus.

Je n’ai aucune aide avec cet enfant, et je ne vois pas le bout du tunnel.

Mes journées sont un véritable enfer, je passe mon temps à crier sans effet. Je ne prends aucun plaisir à venir à l’école. Je n’arrive plus à dormir la nuit, et le peu de temps où j’arrive à dormir je fais des cauchemars sur l’école. Je me lève épuisée et j’ai des crises d’angoisse sur le chemin de l’aller.

La semaine dernière j’ai eu un étourdissement en classe. Heureusement c’était la fin de l’après-midi et j’ai réussi tant bien que mal à finir la journée. Le lendemain je suis allée voir mon médecin et je me suis effondrée en larmes dans son bureau. Je suis en arrêt jusqu’aux vacances et il m’a prescrit des anxiolytiques pour que je puisse me détendre et dormir un peu.

Je ne souhaite pas continuer ainsi mais je ne sais plus vers qui me tourner…

Pour en revenir au problème qu'expose Aurélie qui me révulse au plus haut point : déjà bravo d'avoir pu te confier au forum, à défaut de résoudre ton problème, ça te permet au moins de vider ton sac et ça fait du bien.

PES comme toi, donc avec les mêmes scrupules et doutes que toi, mais j'ai l'âge que j'ai et je suis aguerrie et je ne me laisse pas faire : ni par les parents, ni par l'institution. Il faut que tu te battes, je sais, c'est facile à dire…. mais tu ne peux pas continuer sur ce rythme-là, avec cet enfant qui te pourrie la vie et celle des autres élèves dans la classe. J'ai comme l'impression que tu subis un bizutage en bonne et dûe forme de la part du reste de l'équipe…. sympa la classe de MS sans ATSEM et avec un élève qui semble relever de l'ITEP en prime !!! c'est vraiment scandaleux de refiler ce genre de poste à une PES…. Bref…. coup de gueule !

Dans un premier temps, ce que je ferais, vu que la directrice ne bouge pas et ne souhaite pas réunir d'équipe éducative :

- courrier circonstancié à l'IEN (du factuel rien que du factuel) : n'oublie pas de mentionner tes craintes par rapport à la sécurité des élèves, en général, ils sont très pointilleux sur ce point. Tu peux éventuellement mettre la directrice en copie, ça la fera peut-être réagir un peu.

- Dans un deuxième temps, si rien ne bouge (mais ça m'étonnerait), tu fais une IP : information préoccupante pour cet élève. Il est visiblement en souffrance et n'a pas toute sa place dans une structure banale.

- Dans un troisième temps : obliger l'équipe (sous le couvert de l'IEN puisqu'on suppose qu'il aura réagi au courrier) à se réunir pour trouver une solution temporaire d'emploi du temps aménagé pour cet enfant afin que tu ne sois pas la seule à te le "coltiner" : y'a pas de raison ! un enfant si problématique dans une école, ce n'est pas que le problème de l'enseignante qui l'a en charge : c'est le problème de TOUTE L'ECOLE !

- Enfin : tu saisis le CHSCT de ton académie ( comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail ) et tu leur detailles ce que tu subis au quotidien.

voila les conseils d'une débutante qui valent ce qu'ils valent, je te souhaite plein de courage et profite bien de ton arrêt sans états d'âme pour te requinquer.

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