Liste de ce que nous devrions refuser de faire maintenant

[ablette]

Retour au sujet: oui arrêtons les activités gratuites pour démontrer aux décideurs, aux éditorialistes assassins et journaleux poussifs, aux parents et jaloux (corporatistes/égoïstes/fainéants) que nous ne sommes pas payés pour des tas d'heures au bénéfice des élèves ou de leurs parents et que le système ne tient que par notre dévouement...une fois la démonstration faite par un gros bordel médiatique, ils serontt contraints d'admettre enfin qu'ils nous ont pris pour des c.... trop longtemps et que c'est fini.

Pourquoi ne pas stopper ensemble tout ce qui n'est pas indispensable et visible pendant ne serait-ce qu'une année ? Vous imaginez l'impact économique d'une année sans classes de découverte ? C'est nous qui les portons à bout de bras ces classes.

Vous trouvez normal d'entendre que les instituteurs parisiens sont tranquilles lorsque les professeurs d'art, d'eps ou de musique interviennent dans leur classe, qu'ils peuvent aller faire leur courrier ou boire le café ?

(Je précise que je ne travaille pas à Paris.) Est-ce un argument fondé ? Pour moi, c'est du dénigrement.

M. Ferry est tout de même un philosophe ancien ministe de l'Education ! Il connaît le métier. Il sait quel travail nous fournissons. Il pense réellement que les instituteurs parisiens vont faire leur courrier ou boire le café pendant ces heures ? A mon avis, il ne le pense pas. Pourquoi manipuler les auditeurs et peut-être justement les plus humbles ?

Et cette action, de stopper tout ce qui n'est pas indispensable une année (nous nous mettrions d'accord sur le contenu) nous pourrions la mener sans les syndicats, nous enseignants de base, sans "juridiquement" être attaquables et sans perte de salaire. Nous pourrions collecter toutes ces petites phrases des uns et des autres, les transmettre aux parents et je vous assure que nous aurions leur appui.

Matelot, tu dis certainement avec plus d'efficacité ce que j'essaie d'exprimer.

[auléric]

j'aimerais qu'on nous permette de globaliser vraiment les 108h parce que comme beaucoup , je ne me vois pas dire stop aux EE , aux rendez-vous parents, aux conseils maitres ou cycle ou enfin on peut se poser faire un blian sur nos élèves, nos soucis , nous organiser autrement qu'entre 2 portes. mais devoir en plus de ces heures (déjà au quota en ce moment) comment je décompte les réunions "spéciales NT1" , les anims etc .... qui vont faire déborder des 108h puisque on a encore des conseils à faire dans l'année.

[Themis75]

(Je précise que je ne travaille pas à Paris.) Est-ce un argument fondé ? Pour moi, c'est du dénigrement.

M. Ferry est tout de même un philosophe ancien ministe de l'Education ! Il connaît le métier. Il sait quel travail nous fournissons. Il pense réellement que les instituteurs parisiens vont faire leur courrier ou boire le café pendant ces heures ? A mon avis, il ne le pense pas. Pourquoi manipuler les auditeurs et peut-être justement les plus humbles ?

Et cette action, de stopper tout ce qui n'est pas indispensable une année (nous nous mettrions d'accord sur le contenu) nous pourrions la mener sans les syndicats, nous enseignants de base, sans "juridiquement" être attaquables et sans perte de salaire. Nous pourrions collecter toutes ces petites phrases des uns et des autres, les transmettre aux parents et je vous assure que nous aurions leur appui.

Matelot, tu dis certainement avec plus d'efficacité ce que j'essaie d'exprimer.

En effet, moi aussi j'ai bondi quand j'ai entendu ça. Pour avoir bossé à Paris, pendant ces heures là, on dédouble des classes et l'année dernière, mon inspectice nous demandait des comptes là-dessus. Alors oui, c'est un grand privilège, ça aide énormément, mais non pendant ce temps là on ne boit pas le café et on ne corrige pas nos cahiers (bon j'avoue, une fois j'ai fait une équipe éducative pendant une heure de PVP )

La tournure que tout cela prend ne me plait pas du tout, perso je ne me sens plus bien dans ce métier, je suis bien contente d'avoir pris les devants pour commencer ma reconversion!

Bon courage à vous!