cyrille1 Posté(e) 10 septembre 2014 Posté(e) 10 septembre 2014 Je me suis ennuyé en le lisant. Le thème ne m'a pas plu, il y a des chapitres que j'ai trouvé inutiles. Et les sauts dans le temps m'ont beaucoup dérangé. Je l'ai vendu à peine lu, ce qui est très rare chez moi.
Mimipouce Posté(e) 10 septembre 2014 Posté(e) 10 septembre 2014 J'ai du mal à finir Un instant dans le vent
Mirobolande Posté(e) 10 septembre 2014 Posté(e) 10 septembre 2014 Je viens d'entamer "En finir avec Eddy Bellegueule", premier roman d'Edouard Louis. Coup de poing.
joelafrite Posté(e) 11 septembre 2014 Posté(e) 11 septembre 2014 Je viens d'entamer "En finir avec Eddy Bellegueule", premier roman d'Edouard Louis. Coup de poing. C'est le mot Un livre controversé, on aime ou on déteste, pour ma part la description qu'il fait de son milieu d'origine, j'ai trouvé cela hallucinant.
Mirobolande Posté(e) 11 septembre 2014 Posté(e) 11 septembre 2014 Je suis persuadée qu'il n'a pas exagéré et que ce genre de milieu existe. J'en ai connu des bribes autour de moi. Des gens démunis, il en existe plus qu'on ne pense. Et ils transmettent parfois juste ce qu'ils ont appris, c'est-à-dire parfois pas grand chose... Après, cette "étrangeté": ce qui m'a interpellé aussi est qu'il est différente ET homosexuel. aurait-il pu être différent sans etre (l'accent circonflexe fait la grève) homosexuel? Dans ce cas-là il aurait été accepté d'emblée, se serait-il remis en question?
Mirobolande Posté(e) 11 septembre 2014 Posté(e) 11 septembre 2014 Ah bon, il était dans le comas? Un excès de vodka?
joelafrite Posté(e) 11 septembre 2014 Posté(e) 11 septembre 2014 Je suis persuadée qu'il n'a pas exagéré et que ce genre de milieu existe. J'en ai connu des bribes autour de moi. Des gens démunis, il en existe plus qu'on ne pense. Et ils transmettent parfois juste ce qu'ils ont appris, c'est-à-dire parfois pas grand chose... Après, cette "étrangeté": ce qui m'a interpellé aussi est qu'il est différente ET homosexuel. aurait-il pu être différent sans etre (l'accent circonflexe fait la grève) homosexuel? Dans ce cas-là il aurait été accepté d'emblée, se serait-il remis en question? Je pense qu'il a un peu exagéré, il a "soigné" la façon de raconter, disons. Sa famille et les gens de son village ont très mal vécu la sortie du livre. Son père l'a renié. Sa mère l'a interpellé au cours d'une réunion publique, genre "Comment peux-tu raconter tout cela sur nous ?" Il l'a ensuite prise à part, lui expliquant qu'il s'agit d'un roman, etc Certaines anecdotes sont difficiles à croire, tout de même (as-tu terminé le livre ?) MAIS en sortant du côté anecdotique le rendu global est je pense très réaliste. Mon ex-beau frère était de cette région, il me racontait des trucs pas croyables parfois ! Edouard Louis a beaucoup lu Bourdieu aussi, ça se voit (et il le revendique). J'ai beaucoup aimé les pages dans lesquelles il explique que sa mère lui parle de "ses erreurs", lui sait que le destin de sa mère était tracé d'avance, j'ai trouvé ça très touchant. Aurait-il été différent sans être homosexuel, aurait-il été accepté je ne sais pas, mais ce qu'il raconte de son homosexualité ne m'a pas surpris plus que ça. Même dans mon collège stéphanois, l'homosexuel morflait ... Je pense que c'est partout pareil. Dans son cas il est tombé sur deux petits c*nnards qui le tabassaient plus parce qu'il ne pouvait pas se défendre que parce qu'il était homosexuel. Ce ne sont pas les pages qui m'ont le plus intéressé.
Mirobolande Posté(e) 11 septembre 2014 Posté(e) 11 septembre 2014 Oui j'ai lu le livre en entier. Ca n'existe pas que dans le Nord...J'ai deux ex-belles-soeurs assez gratinées. Aucune perspective d'avenir, un frère incestueux, une soeur "mère célibataire de mère en fille, 5 enfants de 5 pères différents...Ah non, 4 pères, il y avait des jumeaux dans le lot. Tu dis que sa mère l'a interpellé en lui demandant comment il avait pu raconter tout ça à tout le monde? et non pas "pourquoi as-tu raconté des choses fausses sur nous?" L'impression d'une telle non-communication dans cette famille que de toute façon il ne pouvait rien échanger avec eux. La télé qui hurle, 'jai vu ça dans maintes familles. Les gosses dont on cloue le bec, aussi. Par contre, pourquoi avoir raconté? Etait-ce une nécessité pour lui, une manière de rompre aussi...Violent, de toute façon. L'homosexualité: c'est elle qui lui fait prendre conscience très tôt qu'il est hors norme. Or il est évident que ce n'est pas seulement au niveau de sa sexualité qu'il est "hors de sa famille".
ximixt Posté(e) 14 septembre 2014 Posté(e) 14 septembre 2014 J'ai terminé deux témoignages: -la souffrance et la grâce de Danielle et René Sirven: une réflexion très intéressante sur la peine de mort à travers le suivi d'un condamné à mort: Réagissant à une information transmise par des amis abolitionnistes, Danièle et René Sirven s'engagent en 2003 à écrire à deux condamnés à mort aux Etats-Unis et à soutenir le financement de leur défense. Mais le hasard va les mener bien au-delà de cette mission. A l'occasion d'un voyage à Houston, ils vont rencontrer l'un de ces prisonniers dans le couloir de la mort texan : Rickey Lynn Lewis est noir, pauvre et déficient mental. Il clame son innocence, et les "adopte" tout de suite comme parents de coeur. Dès lors leur vie bascule, bouleversée par cette relation intense avec un être brisé, mais animé d'une foi indestructible. Décidés à témoigner de l'horreur d'une justice transformée en machine à tuer, soutenus par Robert Badinter, ils accompagnent Rickey jusqu'à son exécution, le 9 avril 2013. Leur récit de ce cheminement est profondément imprégné d'une spiritualité de la relation, fondée sur l'éminente dignité de tout être humain. "Il nous fait passer, écrit dans sa préface Marie Balmary, de la suppression totale de liberté, même celle de vivre, à une souveraineté que nul ne peut ravir à celui qui y accède". -les oies des neiges de William Fiennes: un beau témoignage sur le bonheur d’être en vie: Gravement malade alors qu'encore étudiant, ballotté entre hôpitaux et longues périodes de convalescence dans la maison familiale, William Fiennes retrouve par hasard dans une bibliothèque un livre de son enfance : L'Oie des neiges. Et ce sera pour lui l'amorce d'une renaissance...Chaque été, les oies des neiges nidifient dans l'Arctique canadien. Et chaque automne elles migrent par millions vers le sud des États-Unis et le golfe du Mexique. Avant de refaire au printemps suivant le voyage en sens inverse. Pourquoi de tels périples, longs de près de cinq mille kilomètres, dont beaucoup ne reviennent pas ? Quels signes mystérieux leur indiquent qu'il faut partir ? Quelle force les pousse deux fois par an à quitter un lieu pour un autre, une maison pour une autre ?Autant de questions qui le fascinent, l'interpellent. Et voilà, pour s'échapper de la prison de la maladie, qu'il entreprend de faire à son tour ce voyage, à leur suite...
celin Posté(e) 14 septembre 2014 Posté(e) 14 septembre 2014 Quelqu'un aurait lu de René Manzor "Celui dont le nom n'est plus"? C'est un polar.
Tigrounette Posté(e) 14 septembre 2014 Posté(e) 14 septembre 2014 ALors moi je viens de terminer Central Park de Musso et j'ai A-DO-RE !!! je le recommande vivement si vous ne l'avez pas encore lu !!!! Maintenant place au Liseur de 6h27.
titecoccinelle Posté(e) 17 septembre 2014 Posté(e) 17 septembre 2014 J'ai lu Les enfants des Justes de Christian Signol. En 1942, dans le département de la Dordogne, la ligne de démarcation croise le cours de l’Isle. La ferme des Laborie est à deux pas de la rivière et Virgile, n’écoutant que son cœur, ne refuse jamais sa barque à ceux qui tentent de passer en zone libre. Lorsqu’on propose à Virgile et à Victoria qui n’ont jamais pu avoir d’enfants, de cacher Sarah et Elie, deux gamins juifs perdus dans la tourmente, ils accueillent les petits réfugiés comme un don du ciel. Au fil des jours, malgré les trahisons, les dénonciations, les contrôles incessants, la Résistance s’organise dans le Périgord jusqu’aux reflux des troupes allemandes dans le sang et la terreur. Je vais commencer ce soir N'oublier jamais de Michel Bussi. « Ca va mademoiselle ? répéta-t-il.Elle tourna vers lui. Il avança. Les herbes hautes montaient jusqu’à mi-jambe et il se fit la réflexion que la fille n’avait peut-être pas aperçu la prothèse fixée à sa jambe gauche. Il se trouvait maintenant face à elle. Dix mètres. La fille s’était encore approchée du précipice, le dos offert au vide.Elle avait beaucoup pleuré, mais la fontaine semblait tarie. La maquillage autour de ses yeux avait coulé, puis séché. Jamal eut du mal à ordonner les signes contradictoires qui se bousculaient dans sa tête.Le danger. L’urgence. »Il court vite, Jamal, très vite. A cause de sa prothèse à la jambe et autres coups du sort, il a un destin à rattraper et l’ambition de devenir le premier handicapé à réaliser l’une des courses d’endurance les plus ardues du monde, l’Ultra-Trail du Mont-Blanc. Parti s’entraîner, ce matin de février, sur la plus haute falaise d’Europe, il a d’abord remarqué l’écharpe rouge accrochée à une clôture ; puis la vision d’une femme, incroyablement belle, les yeux rivés aux siens, prête à sauter dans le vide. Ils sont seuls. Le temps est suspendu. Ultime recours, Jamal lui tend l’écharpe, mais la femme bascule.Quelques secondes plus tard, sur les galets glacés de la plage déserte, Jamal trouve le corps inerte de l’inconnue, un filet de sang qui s’échappe du crâne. A son cou, l’écharpe rouge.Ceci est la version de Jamal.La vraie ?
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