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Posté(e)

Il faut aussi préciser que prendre la posture d'enseignant n'est pas toujours facile. En stage, j'avais une fâcheuse tendance à me considérer davantage comme étudiante que comme enseignante. Et forcément, l'autorité en prend un coup. Et donc la gestion de classe aussi.

Là, je suis PES, j'ai mon concours et c'est peut-être idiot, mais d'avoir ce fameux concours, je me sens bien plus légitime et bien plus à ma place. Et donc ça se passe bien mieux maintenant que quand j'étais encore étudiante préparant le concours.

C'est peut-être un point de vue à considérer (même si ça ne fait pas tout, on est d'accord).

Goëlette, l'école normale, ça fonctionnait comment exactement ? Il me semble que c'était plutôt pas mal comme entrée dans le métier. Une entrée façon PE2 m'avait l'air correct aussi.

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Ha! L'impression d'être un dinosaure!

J'ai passé le concours en candidat libre en 2000, j'ai donc zappé la PE1, je ne peux pas parler de cette formation là.

J'ai fait une PE 2: la plupart du temps à l'iufm. On avait deux stages en responsabilité de 3-4 semaines, des stages d'observation, des stages filés (on venait faire des séances spécifiques 1 fois par semaine).

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Soit dit en passant, elle n'a pas géré une partie de ma formation, je me suis débrouillée toute seule "comme une grande" mais savait répondre à mes questions quand j'en avais...

Ce qui n'était pas le cas de mes autres collègues qui faisaient aussi des décharges de direction.

Tout dépend du nombre de questions qu'a le M2 et de son degré d'efficacité quand il est face aux élèves.

Un directeur a énormément de travail, et la moindre des politesses que pourrait avoir l'administration (et ceux qui ont de l'influence sur les choix "finaux") à son égard, c'est de le décharger avec des personnes qui sont fonctionnelles dès le début !

J'ai été directrice et je t'assure que j'avais vraiment très peu de temps pour m'occuper de ce qui se passait dans ma classe quand je n'y étais pas.

J'ai heureusement eu la chance d'être déchargée par des titulaires à qui, après répartition des matières, je laissais entièrement carte blanche et qui se sont débrouillés seuls. On se voyait et se parlait comme avec le reste de l'équipe, pour échanger sur le fonctionnement de l'école et l'agrément.

Pour la classe proprement dite, on prenait une heure au moment des évaluations et des carnets et quelques minutes pour se fixer sur les rdv avec les familles et les cas particuliers.

Goëlette, l'école normale, ça fonctionnait comment exactement ? Il me semble que c'était plutôt pas mal comme entrée dans le métier. Une entrée façon PE2 m'avait l'air correct aussi.

Il y avait sans doute des choses améliorables, mais le principe était que, comme tu avais passé ton concours AVANT d'entrer à l'EN, tu pouvais te consacrer entièrement à ta formation pendant deux ans (voire trois ans, comme ça a été le cas un peu avant). Et on était payé : fonctionnaire stagiaire.

Je n'ai personnellement pas eu de mémoire (et autre c... qui prend du temps) à rendre pour la fin de la formation.

Je me souviens juste qu'on a eu un projet (style "classe de découverte") à monter avec des copains.

Et si on a eu une petite épreuve terminale destinée à nous classer pour les affectations, notre évaluation a essentiellement été faite en contrôle continu.

On avait des cours "français, maths, biologie, eps ...,", et d'autres sur la psychologie de l'enfant. Pas de cours de blabla pédago avec des noms ronflants, donnés par des gens n'ayant jamais mis les pieds dans une école primaire mais qui vous expliquent comment faire, comme à l'IUFM.

Je ne crois pas avoir eu de profs universitaires. Juste des profs de collège et des instituteurs détachés.

Une partie de notre temps était laissée libre, et soit on se trouvait un enseignant volontaire "lambda" et on était en observation chez lui (Mais ce n'était pas de la formation. On n'était pas une charge pour lui. On ne prenait pas la place d'un TRS. On voyait juste "la vraie vie de la classe", et on pouvait lui prendre des groupes. On lui rendait service.), soit on utilisait ce temps pour des recherches à la BCD de l'EN.

On avait régulièrement des stages en observation dans des écoles d'application, avec roulement, pour qu'on voit tous les niveaux.

A la fin de la première année on a eu un stage de trois semaines en responsabilité mais visité par un CPC et au moins un fois par semaine par un IMF et un prof d'école normale.

Lors de la deuxième année, on a eu deux stages en responsabilité : un autre de 3 semaines et le "terminal" de deux mois, vers "avril-mai".

J'ai le souvenir d'être sorti de ma formation complètement formée. Comme vous, j'ai appréhendé mon premier poste, pour toutes les raisons fonctionnelles, mais pas pour la peur de me retrouver devant des élèves.

Je n'assimile pas du tout la formation des PE2 à celle que j'ai eue pour toutes les raisons invoquées en haut : mémoire "blabla" à rendre, cours théoriques par des pseudos spécialistes, stages en responsabilité limités.

(Quand je suis partie en stage de direction, il y a quelques années, j'ai été remplacée par ... deux PE2, dont c'était le stage terminal, donc qui ont été titularisés sans jamais avoir fait la classe seul ! :noelblush: )

Pour ce qui est de la formation qui me semblerait être judicieuse pour mes nouveaux collègues (sans rentrer dans l'économie faite sur leur "non paie" du fait qu'ils ne sont plus "fonctionnaires-stagiaires"), il me semble très important qu'elle porte essentiellement sur les fondamentaux : orthographe, grammaire, ..., car la baisse continue des programmes depuis plusieurs décennies a fait que les jeunes "mastérisés" maîtrisent parfois mal les matières qu'ils seront chargés ensuite d'enseigner à leurs élèves.

Il faudrait aussi une solide formation en droit et en droit de la Fonction Publique, pour pouvoir mieux comprendre la "maison" dans laquelle ils vont entrer.

Et évidemment, il faudrait en finir avec les cours magistraux de blabla culpabilisant tellement éloigné de la réalité du terrain !

Ça, c'est possible quand on a plusieurs années de formation, pas quand on doit apprendre un métier si difficile en un an !

Posté(e)

Je vous trouve bien dur avec les PES. Je l'étais l'année dernière, on m'a affecté en CE1 à 29 élèves dans une école non ZEP mais ayant un public de ZEP. Heureusement que j'avais des collègues bienveillants pour m'aider et me soutenir car il ne fallait pas compter sur la hiérarchie pour le moindre soutien.

Tous les PES n'ont pas eu de supers postes, non. Plusieurs copines aux Mureaux, la PES de mon école en CM2.... Après si le PES fait mal son travail, bien sur qu'il faut lui en parler et ne pas faire l'autruche. Mais on nous en a beaucoup demandé (deux fiches de prep' par jour, etc...) en ayant plus aucune formation après la Toussaint. Donc je ne nous considèrent pas du tout comme privilégié, loin de là.

Posté(e)

LC sans formation, j'ai été dans une classe de zep zone violence pendant 6 mois. Bizarrement, je remplacais une BD qui n'avait pas voulu rester sur le poste....bref des belles conditions de début ! J'étais totalement larguée, j'en etais plus que cste et je culpabilisais pour ces élèves qui n'avient pas une seule année à perdre ( pas de papa/maman pour rattrapper le coup)....et je m'en suis pris plein la tête ! Bref je sais ce que c'est que d'etre balancée sur le terrain...

A l'époque, on avait 3 x 3 semaines de stage.....et on "prenait" la place de personne puisque du coup les titulaires pouvaient aller en stage aussi....

1er stage ; c'etait pas terrible.....ben heureusement, je ne les avais que 3 semaines donc pas trop dé dégats ( la classe eatit hyper dfficile meme). On n'avait pas de classe interdite....donc j'ai fait 3 semaines de CP.

Entre nos moments de pratique, on avait de la formation.....apres, moi pour la maternelle, je dois surtout bcp à EDP et internet...

Bref, on prenait pas les postes des autres, on touchait un peu à tous les niveaux....

Anecdote sur la premiere années des PES.

On prévoit es classes, on dispatche les élèves dont un en voie de reconnaissance de handicap....

Je devais donc passer de PS à MS....et suivre l'élève en question 'alors qu'il m'en avait fait baver pendant l'année, mais j'avais vu le prorès et j'etais prête à rester un repère qui....Les listes étaient prêtes.....et moi pas prête du tout à reprendre les PS ( pour des raisons d'organisation et d'entente avec certains collègues....).

3 jours avant la sortie, on nous dit : pas de PS pour les PES.....

Et puis c'etait injuste car la mise en place de la classe s'est faite par une T1 qui a eu le classe les premiers mois, le temps que la PES se forment bref une fois la classe lancée par une débutante, elle a du la laisser à une plus que debutante...

AH oui bizarrement, cette année la PES a eu le droit de prendre des PS ouf.....et elle est tellement douée qu'on oublie qu'elle est pES.

Posté(e)

Pour ma part, quand je dis que les PES sont privilégiés, c'est dans le sens où ils ont LEUR classe, pendant une année (je n'ai jamais eu ça, et donc forcément je les envie et oui, je suis jalouse)

Par contre, je suis bien contente de ne pas avoir leur formation, car il me semble qu'elle est assez maigre, et qu'on leur demande beaucoup de choses. Là pour le coup ils ne sont pas privilégiés...

Sinon, pour la formation PE1/PE2 (je crois que j'ai fait partie de l'avant-dernière vague) :

- en PE1, on avait 3 stages de 2 semaines, d'observation, dans les 3 cycles, avec mise en place d'une séquence (on était 1 ou 2 par classe)

- en PE2, on avait 1 stage filé, un jour par semaine pendant toute l'année, dans un cycle, et 2 stages de 3 semaines en responsabilité, dans les 2 autres cycles. C'était pas mal car on voyait un peu tout. Et avant chaque stage (SF, SR), on avait 1 ou 2 jours d'observation dans la même classe d'une autre école (par exemple si mon stage était en CP/CE1, j'allais dans un CP/CE1). Nous avions 1 mémoire à rendre, + différents travaux à rendre dans les différentes matières (en gros, une séquence avec fiches de prép, déroulement et bilan) : en anglais, physique/chimie, EPS, maths, arts visuels, TICE, histoire/géo. En gros, une grosse année au niveau boulot, mais je trouvais qu'on avait quand même une bonne formation (même si plusieurs choses à oublier), et de bons moments de pratique. Alors bien sûr pour certains formateurs qui te sortaient des choses à mettre en place dans la classe, c'était pas possible car ils n'avaient jamais mis les pieds dans une classe, mais dans l'ensemble c'était chouette. Ah, et j'oubliais... pendant le stage filé : 3 visites (par 3 personnes différentes), et 1 visite pendant chaque stage en responsabilité. Et c'était toujours mieux quand c'était un IMF qui venait, plutôt qu'un prof d'IUFM. Logique, ils étaient sur le terrain et donnaient des billes pour t'en sortir

Posté(e)

Je vois vos discussions et je retrouve mon école... directrice déchargée par une M2... en grosse difficulté

L'équipe n'est pas cool avec elle (se foutent constamment de sa tronche les 3 autres jours... ) j'en suis mal à l'aise.Mais en même temps, elle est certes tétue et n'écoute pas les conseils donnés par les CPC, les collègues... et pense que son bac +5 lui ouvre toutes les portes...et n''est pas du tout investie (genre elle part de l'école pour manger chez elle le midi, puis part à 16h30... j'ai jamais réussi ça en 5 ans de métier...)

Bref des fautes tant de son coté que de celle de l'équipe (dans laquelle je suis depuis novembre et ce jusqu'en fin d'année).

Là où ça me choque c'est quand l'ien vient inspecter une collègue et qu'elle dit à la directrice d'écrire une lettre pour dire ses griefs envers la m2 pour que cela soit dans son dossier... moi ça me choque car certes les directeurs ne sont pas des formateurs, ils ne sont pas non plus évaluateurs... d'autant plus dans ce genre de situation où il a un problème de personne avant un problème de compétence...

Posté(e)

Ce ne seraient pas plutôt aux visiteurs officiels (conseillers péda, formateurs...) à écrire cette fameuse lettre? CE n'est pas à la directrice de s'engager, elle n'est pas responsable de cette M2! C'est comme si elle se mettait à écrire une lettre sur l'une ou l'autre de ses collègues!

Par contre, cette M2 a le droit de rentrer chez elle le midi et de partir à l'heure, je ne vois pas en quoi le fait de respecter les horaires de l'école serait un index de motivation et d'investissement.

En ce qui me concerne, mes bibliothèques sont chez moi, pas dans les classes que j'ai pu fréquenter, et je ne vois pas pourquoi je perdrais du temps à l'école si mon boulot de préparation m'attends chez moi! Et le midi, pour certains, c'est sacré, on a besoin d'une coupure, de paix, de silence pour rebondir l'après-midi! :)

Posté(e)

Y a partir à 16h30 et partir à 16h30 ...

Quand on voit la M2 dans une de mes écoles, partir à 16h30 pile, déjà en manteau alors qu'il reste des gamins en classe, qui part sans ranger la classe, sans un au revoir, sans parler au collègue de ce qui a été fait pour qu'il y ait quand même un suivi des gamins ...

Posté(e)

Ce ne seraient pas plutôt aux visiteurs officiels (conseillers péda, formateurs...) à écrire cette fameuse lettre? CE n'est pas à la directrice de s'engager, elle n'est pas responsable de cette M2! C'est comme si elle se mettait à écrire une lettre sur l'une ou l'autre de ses collègues!

Par contre, cette M2 a le droit de rentrer chez elle le midi et de partir à l'heure, je ne vois pas en quoi le fait de respecter les horaires de l'école serait un index de motivation et d'investissement.

En ce qui me concerne, mes bibliothèques sont chez moi, pas dans les classes que j'ai pu fréquenter, et je ne vois pas pourquoi je perdrais du temps à l'école si mon boulot de préparation m'attends chez moi! Et le midi, pour certains, c'est sacré, on a besoin d'une coupure, de paix, de silence pour rebondir l'après-midi! :)

Pareil pour moi ! j'ai la chance d'habiter très près de mon école et je ne travaille que chez moi. Je sais qu'on cause derrière mon dos à ce sujet, mais cela m'est complètement égal.

Posté(e)

"Pareil pour moi ! j'ai la chance d'habiter très près de mon école et je ne travaille que chez moi. Je sais qu'on cause derrière mon dos à ce sujet, mais cela m'est complètement égal. "

Pour ma part je reste souvent très tard dans les écoles 19h- 20h parce que j'ai pas envie de trimballer des cahiers en élém ou parce que je dois me fabriquer mon matos en mater ou pour d'autres raisons. Du coup on cause aussi derrière mon dos genre elle n'a pas de vie ..... :D:D sauf que rentrée à la maison je ne fais plus rien ........

Posté(e)

En même temps, encore heureux qu'une fois rentrée du boulot à 20h, tu n'aies plus rien à faire...

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