zimboum61 Posté(e) 28 juillet 2014 Posté(e) 28 juillet 2014 Moi aussi j'essaie de cibler au mieux ma problématique autour de la tâche complexe en histoire. J'ai lu pas mal de choses sur ce qu'est "apprendre" et sur l'évaluation par compétence. Ce que je ne réussis pas encore à argumenter, c'est de justifier la raison de ce choix et surtout d'appuyer ce choix sur une évaluation diagnostique objective. As-tu déjà réfléchi à cela ? Et pourquoi plus en histoire que dans un autre domaine disciplinaire ? Pas mal de questions encore à élucider !!!
puce18 Posté(e) 28 juillet 2014 Posté(e) 28 juillet 2014 Pour moi, les situations complexes ne peuvent être présentées aux élèves 3/4 fois dans l'année. Pourquoi ce choix? L'enseignement de l'histoire est encore trop souvent magistral et les élèves ne sont pas acteurs de leurs apprentissages. L'histoire est une discipline "vivante" tout comme les sciences. Les situations complexes mettent les élèves en difficultés, ils doivent trouver des "procédés" pour résoudre un problème et construire un savoir en binôme/ trinôme (dans mon cas). Contre-argument: l'étude de doc pratiqué dans les classes: le "problème" de cette pratique c'est que l'élève ne voit qu'un seul aspect dans son document et les autres aspects sont traités par des camarades. Même s'il y a une mise en commun, l'élève n'est pas entièrement acteur de son apprentissage. Or, pour apprendre l'élève doit être acteur. Les situations complexes ont pour avantage d'évaluer par compétences, et de développer l'autonomie, la prise d'initiative chez les élèves. Cependant, les situations complexes sont une forme d'apprentissage en histoire, le récit à toute sa place également ou encore la pédagogie inversée à l'aide de capsules qui permet de partir sur des bases communes pour une nouvelle séquence. Voilà, où j'en suis !
Sandrine973 Posté(e) 29 juillet 2014 Posté(e) 29 juillet 2014 Bonjour, Je viens de lire vos échanges et je mets à votre profit mes recherches. Moi, suis sur les sciences, voilà ce que j'ai sur les situations complexes. Extrait issu de « Enseigner les sciences, comment faire ? » Wynne HARLEN p89 Il existe des indications montrant que les idées originelles demeurent et interfèrent avec un apprentissage ultérieur. mais cela ne veut pas dire qu'il faille inculquer aux jeunes élèves des idées scientifiques complexes. Il est bcp plus important que les éè acquièrent très vite le réflexe de réfléchir à leurs idées Ils doivent : avoir une idée de ce à quoi ils doivent parvenir pour pouvoir évaluer leurs progrès. Se rendre compte du changement de leurs idées connaître la façon d'apprendre avoir une idée de ce à quoi ils doivent parvenir pour pouvoir évaluer leurs progrès. Se rendre compte du changement de leurs idées connaître la façon d'apprendre Regardez aussi l'article sur PIAGET concernant la maturation spontanée de l'esprit http://www.fondation-lamap.org/fr/topic/12494 Bon courage!
puce18 Posté(e) 31 juillet 2014 Posté(e) 31 juillet 2014 Que pensez-vous de ma problématique (j'ai tout le cycle 3 à la rentrée ): En quoi, les tâches complexes, en histoire, permettent-elles aux élèves de développer leur autonomie et leur capacité à prendre des initiatives, tout en construisant leur savoir dans une situation de réussite? Voilà !
emyjouss Posté(e) 31 juillet 2014 Posté(e) 31 juillet 2014 Plusieurs questions : - qu'entends-tu par situation de réussite ? Comment cela va-t-il se matérialiser dans ta mise en oeuvre ? - quels seront tes indicateurs pour évaluer l'autonomie et la capacité à prendre des initiatives ? Est-ce que ce sera suffisamment objectif ? - As-tu pensé à tes hypothèses ?
keira92 Posté(e) 31 juillet 2014 Posté(e) 31 juillet 2014 Que pensez-vous de ma problématique (j'ai tout le cycle 3 à la rentrée ): En quoi, les tâches complexes, en histoire, permettent-elles aux élèves de développer leur autonomie et leur capacité à prendre des initiatives, tout en construisant leur savoir dans une situation de réussite? Voilà ! Grâce à toi, Puce, je me suis penchée sur "qu'est ce qu'une tâche complexe ?" des pistes de réflexion ici http://ien-stdenis5.ac-reunion.fr/fileadmin/user_upload/st-denis5/peda/Domaines/Socle/tache_complexe.pdf (tu connais sûrement) Contre-argument: l'étude de doc pratiqué dans les classes: le "problème" de cette pratique c'est que l'élève ne voit qu'un seul aspect dans son document et les autres aspects sont traités par des camarades. Même s'il y a une mise en commun, l'élève n'est pas entièrement acteur de son apprentissage. Or, pour apprendre l'élève doit être acteur. Je me pose la question: comment vas-tu gérer cela avec tes 3 niveaux ? ils vont tous étudier les mêmes documents ?
puce18 Posté(e) 31 juillet 2014 Posté(e) 31 juillet 2014 Présenter des tâches complexes, nous fait obligatoirement différencier le travail. Au départ, tout le monde a "la même problématique". Les élèves doivent répondre au sujet. Moi, j'avais testé qu'ils devaient faire visiter la ville de Nîmes à un émissaire et lui dire pourquoi il devait s'installer dans cette ville. J'ai des élèves qui m'ont fait des "plaquettes touristiques" pour vendre la ville de Nîmes avec tout ses atouts romains ! Pour les élèves qui bloquent (moi, les groupes), je prépare des fiches aides (3 niveaux différents) pour les guider. Les élèves ont adoré, et les connaissances ont vraiment bien été ancrées. Ils construisent vraiment leur savoir. C'est ça que je veux développer: on peut leur proposer ce genre de travail, ils sont capables de réussir, même les élèves en difficultés ! Le plus difficile pour moi est de ne pas intervenir, les laisser ramer au départ....
keira92 Posté(e) 1 août 2014 Posté(e) 1 août 2014 Je me répète, Puce, mais franchement c'est intéressant ta façon de travailler. Sur quels livres ou documents t'appuies-tu ? Pour commencer ton observation peut-être devrais-tu démarrer par un questionnaire à distribuer aux élèves, en tout début d'année, afin de savoir ce qu'ils font devant une tâche complexe ? Je ne sais pas quoi faire, je cherche dans mon cahier de cycle, je prends le manuel, je vais sur Internet, je demande à mon binôme, je... ce qui te permettrait d'avoir un point de départ. Tu pourrais le redonner plus tard en déc puis en mars afin de voir si leur attitude s'est modifiée, s'ils ont ajouté d'autres éléments.
puce18 Posté(e) 1 août 2014 Posté(e) 1 août 2014 Alors, je m'appuie sur aucun livre, aucun document.....J'ai tout crée ...j'avais mis le corpus de document dans un didapage, avec des petites vidées d'une minute. Les élèves doivent "choisir, sélectionner" les informations importantes pour répondre à la "tâche complexe". Je pense que je vais modifier la problématique car je veux montrer que les tâches complexes sont une méthode d'apprentissage en histoire au C3 et que les élèves réinvestissent des compétences acquises tout au long de leur scolarité. De plus, la différenciation permet à tous les élèves d'être en réussite (du moins, je le pense), chacun valide des compétences à son niveau. 2
frédidounet Posté(e) 2 août 2014 Posté(e) 2 août 2014 Je me lance moi aussi cette année dans l'aventure, je suis encore en recherche pour ma problématique, mais de manière générale elle devrait ressembler à cela: 1)" En quoi, la dictée mise en place sous forme d'ateliers négociatifs permet- elle à des élèves de CE2 d'améliorer leurs compétences orthographiques?" Ce qui me chagrine un peu c'est que je vais travailler sous forme d'ateliers de négociations mais pas forcément que sur la dictée précisemment: du coup je voulais éviter de parler de "dictée" ( qui est un sujet un peu "tiraillé" par tous les auteurs)et je me demandais si cette formulation était possible? 2)"En quoi les ateliers négociatifs lors d'activités orthographiques permettent-ils à des élèves de CE2 d'améliorer leurs compétences? ( sous entendu les compétences orthographiques, mais est ce que cela se comprend ainsi ou alors comment le formuler autrement???)! Merci à ceux qui répondront pour m'aider
missnina Posté(e) 2 août 2014 Posté(e) 2 août 2014 en quoi les ateliers de négociations graphiques permettent-ils aux élèves d'améliorer leur compétences dans les champs de l'orthographe lexicale/grammaticale ( à mon avis il faut choisir)?
keira92 Posté(e) 3 août 2014 Posté(e) 3 août 2014 en quoi les ateliers de négociations graphiques permettent-ils aux élèves d'améliorer leur compétences dans les champs de l'orthographe lexicale/grammaticale ( à mon avis il faut choisir)? Hello Frédidounet Ou "en quoi les ateliers de négociations graphiques permettent-ils aux élèves d'améliorer leurs compétences en orthographe ? (je ne choisirai pas: plus de champs ouverts, mais ce n'est que mon avis) Par quoi vas-tu commencer ? Quelles compétences veux-tu améliorer ? comment vas-tu évaluer leurs progrès ? cela te permettra de construire tes hypothèses.
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