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Journée théorie du genre à l'école ?


Gianna

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Considérer qu'on peut voir dans le fascisme des racines socialistes sous prétexte que Mussolini était socialiste dans sa jeunesse est absurde.

Le fascisme ne reprend aucunement l'idéologie socialiste, de même que le nazisme dont les principales mesure économiques ont été de diminuer les salaires, d'interdire les grèves et les syndicats. Et ce qui font le lien entre l'étatisme des fascistes et des nazis et le socialisme font preuve d'une grande malhonnêteté intellectuelle car dans le socialisme, la puissance de l'état vient du peuple et l'état a pour charge essentielle la redistribution. Quelle redistribution dans ces régimes ?

Quant à la réponse faite à Nola à propos du fait que la socialisme est internationaliste, elle n'est guère convaincante. En effet, si certaines idéologies socialistes récusent l'idée de nation, c'est bel et bien par internationalisme. C'est même l'internationalisme poussé à son paroxysme.

Et pour rappel, voici la phrase qui t'a fait bondir, Argon :

Mais c'est la nouvelle arme de l'extrême-droite d'expliquer que Mussolini et Hitler étaient à la base des socialistes et que le socialisme et le communisme mènent de fait irrémédiablement au totalitarisme.

Tu remarqueras que jamais je n'ai nié le fait que ces deux dictateurs étaient dans leur jeunesse des socialistes. J'ai juste expliqué que l'extrême-droite (et les libéraux aussi) utilisaient ce fait pour dénoncer la dérive autoritaire du socialisme pour eux, irrémédiable. Ce qui est faux puisque les doctrines fasciste et nazie ne puisent rien dans le socialisme.

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Considérer qu'on peut voir dans le fascisme des racines socialistes sous prétexte que Mussolini était socialiste dans sa jeunesse est absurde.

Je suppose que ça dépend de ce qu'on entend par "racines", mais l'argument suggère au moins des racines historiques.

Cela dit, à supposer que tu aies raison, une fois encore, tu es le seul à énoncer cette absurdité.

dans le socialisme, la puissance de l'état vient du peuple et l'état a pour charge essentielle la redistribution.

Non. D'où tires-tu ça ? Il y a presque autant de définitions du socialisme que de théoriciens du socialisme mais, comme le nom l'indique, leur point commun est l'ambition d'abolir les inégalités sociales. Cela peut ou non passer par une voie démocratique mais, en URSS par exemple, la société parfaitement démocratique dans laquelle cette ambition est réalisée est dite communiste, le régime socialiste (le premier S de URSS !) correspondant à une phase de transition, imparfaite, dans laquelle la souveraineté du peuple peut être sacrifiée à la légitimité du projet. C'est particulièrement limpide dans les rapports de l'URSS avec ses satellites, avec la théorie de la "souveraineté limitée".

(d'autre part, l'ambition d'un régime socialiste à vocation un tant soit peu pérenne n'est pas la redistribution de richesses existantes, mais bien la mise en place des conditions de création de richesses suffisantes pour tous — mais c'est encore un autre débat)

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Considérer qu'on peut voir dans le fascisme des racines socialistes sous prétexte que Mussolini était socialiste dans sa jeunesse est absurde.

Je suppose que ça dépend de ce qu'on entend par "racines", mais l'argument suggère au moins des racines historiques.

Cela dit, à supposer que tu aies raison, une fois encore, tu es le seul à énoncer cette absurdité.

Et tu es le seul à considérer que c'est une absurdité. Mais j'imagine que parce que ça vient de toi, forcément, c'est une vérité inattaquable.

dans le socialisme, la puissance de l'état vient du peuple et l'état a pour charge essentielle la redistribution.

Non. D'où tires-tu ça ? Il y a presque autant de définitions du socialisme que de théoriciens du socialisme mais, comme le nom l'indique, leur point commun est l'ambition d'abolir les inégalités sociales. Cela peut ou non passer par une voie démocratique mais, en URSS par exemple, la société parfaitement démocratique dans laquelle cette ambition est réalisée est dite communiste, le régime socialiste (le premier S de URSS !) correspondant à une phase de transition, imparfaite, dans laquelle la souveraineté du peuple peut être sacrifiée à la légitimité du projet. C'est particulièrement limpide dans les rapports de l'URSS avec ses satellites, avec la théorie de la "souveraineté limitée".

(d'autre part, l'ambition d'un régime socialiste à vocation un tant soit peu pérenne n'est pas la redistribution de richesses existantes, mais bien la mise en place des conditions de création de richesses suffisantes pour tous — mais c'est encore un autre débat)

L'URSS n'était pas communiste, ce n'est pas parce que tu te dis communiste que tu l'es. Le communisme passe par plusieurs étapes dont le socialisme et la dictature du prolétariat. A quelle moment l'URSS a-t-elle connu la dictature du prolétariat, dis-le moi, j'ai hâte de le savoir. Mais contrairement au fascisme, le stalinisme s'est lui bel et bien appuyé sur la doctrine socialiste, ce que je ne nie pas. Mais pour le fascisme, j'ai beau tourner l'histoire dans tous les sens, pas une once de socialisme dans ce régime, désolé.

Ton acharnement à salir le socialisme et à défendre les idées des libéraux et de l'extrême-droite est fascinante. Mais peut-être ai-je une nouvelle fois dépassé le point Godwin...

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Ton acharnement à salir le socialisme et à défendre les idées des libéraux et de l'extrême-droite est fascinante.

Comme souvent, tu t'écoutes parler, tu réponds à des commentaires qui n'existent que dans ta tête, et tu ne prends pas la peine de lire ce qui est effectivement écrit.

Peux-tu citer, dans ce fil ou dans n'importe quel autre, un seul commentaire de ma part qui vise à défendre les idées libérales (au sens économique, j'entends) ou a fortiori d'extrême-droite ?

Tu pourras probablement en trouver qui suggèrent que les multiples entorses aux libertés individuelles commises par le présent gouvernement français sont autant de pas, petits mais extrêmement dangereux, vers un régime totalitaire. Il suffit de considérer, encore aujourd'hui même, la proposition de réforme constitutionnelle visant à autoriser le gouvernement à faire à peu près n'importe quoi sur simple vote d'une lois d'urgence à la majorité simple — bon courage avec ça le jour où la bande à Le Pen tiendra l'Elysée et le Parlement : la gauche aura elle-même dynamité nos protections constitutionnelles.

Mais tout ce que tu en pourras en déduire, si tu les soutiens, c'est que je suis plus exigeant que toi en matière de droits de l'homme et plus farouchement opposé à toute dérive pré-fasciste (je n'ai pas peur des mots !), y compris de la part d'un gouvernement soi-disant de gauche.

L'URSS n'était pas communiste, ce n'est pas parce que tu te dis communiste que tu l'es.

Justement, ils ne ne disaient pas !

Pour autant : si, quand un régime politique revendique une appellation, cela suffit à la légitimer. Cela ne signifie aucunement que le terme en question est à prendre dans le même sens qu'ailleurs, et encore moins dans le sens dans lequel, toi, tu préfères l'employer — et il est vrai que les nouvelles acceptions relèvent de l'oxymore plus souvent qu'à leur tour — mais ça ne change rien à leur légitimité, et personne ne t'a fait arbitre suprême du vocabulaire politique.

Considérer qu'on peut voir dans le fascisme des racines socialistes sous prétexte que Mussolini était socialiste dans sa jeunesse est absurde.

(...) à supposer que tu aies raison, une fois encore, tu es le seul à énoncer cette absurdité

Et tu es le seul à considérer que c'est une absurdité.

Ben voyons. Je comprends mieux : d'un message à l'autre, tu ne te souviens plus de ce que tu as dit toi-même, même lorsqu'on prend la peine de le reprendre en citation... Pas facile d'avoir un échange un tant soit peu cohérent, dans ces conditions !

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À propos de lutte contre les clichés sexistes, voici la dernière campagne publicitaire de l'enseigne Super U :

Pour Noël, Super U envoie balader les stéréotypes sur les jouets (VIDEOS)

Pour la 3e année consécutive, l'enseigne Super U a décidé de proposer un catalogue de jouets pour Noël unisexe. Mais cette fois-ci, ils ont doublé cette initiative d'une publicité télévisée qui ne fait pas la joie de tout le monde.

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"Le papa lui, il va au travail et il gagne des sous", la nouvelle publicité télévisée de la coopérative des commerçants Système U ne laisse pas de place au doute sur les clichés contre lesquels elle part en guerre [...]

La suite ici : http://www.lavoixdunord.fr/france-monde/pour-noel-super-u-envoie-balader-les-stereotypes-sur-ia0b0n3238300?xtor=RSS-2

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À propos de lutte contre les clichés sexistes, voici la dernière campagne publicitaire de l'enseigne Super U :

En l'occurrence, je ne vois pas bien comment on peut parler de "lutte" contre les clichés" sexistes. Inverser un cliché sexiste, ce n'est pas "lutter contre les clichés", c'est remplacer un cliché sexiste par un cliché symétrique exactement aussi sexiste.

A l'extrême rigueur, il s'agit de "lutter contre" un type particulier de sexisme : il y a les méchants sexistes, qui prétendent dire aux femmes ce qu'elles doivent faire ou pas, dont les clichés sont malsains, forcément malsains et contre lesquels il convient de mobiliser toute la puissance de l'Etat et des médias réunis ; et il y a les gentils sexistes, qui savent mieux que les autres ce que les hommes doivent faire ou pas, des clichés desquels il faut vraiment être totalement dépourvu d'humour pour ne pas applaudir bien fort la mise en scène.

J'aime bien aussi la revendication d'un catalogue "sans préjugé"... pour en balancer un bien carré dès le plan suivant. C'est bien connu, les préjugés, c'est la concurrence : nous, on a des valeurs.

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À propos de lutte contre les clichés sexistes, voici la dernière campagne publicitaire de l'enseigne Super U :

En l'occurrence, je ne vois pas bien comment on peut parler de "lutte" contre les clichés" sexistes. Inverser un cliché sexiste, ce n'est pas "lutter contre les clichés", c'est remplacer un cliché sexiste par un cliché symétrique exactement aussi sexiste.

J'ai utilisé ces termes pour introduire un article qui parle d'une enseigne qui "part en guerre contre les clichés".

J'aime bien aussi la revendication d'un catalogue "sans préjugé"... pour en balancer un bien carré dès le plan suivant. C'est bien connu, les préjugés, c'est la concurrence : nous, on a des valeurs.

Les véritables préoccupations de ces enseignes "militantes" et de leurs actionnaires n'ont de toute façon probablement que peu de rapport avec les valeurs prônées dans leur réclame ; leur souci principal étant d'augmenter leur chiffre d'affaire d'une manière ou d'une autre, comme ici en jouant sur leur image de marque et en préparant le cerveau disponible du consommateur avec des images lénifiantes.

Mais justement, c'est en cela que cette publicité est intéressante : elle témoigne du fait que certains camelots considèrent désormais vendeur d'afficher ce type de positionnement, même en sachant qu'il provoquera aussi des réactions de rejet comme celles décrites dans l'article.

Modifié par prof désécol
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Les véritables préoccupations de ces enseignes "militantes" et de leurs actionnaires n'ont de toute façon probablement que peu de rapport avec les valeurs prônées dans leur réclame (...)

Mais justement, c'est en cela que cette publicité est intéressante : elle témoigne du fait que certains camelots considèrent désormais vendeur d'afficher ce type de positionnement

Yep. Et on peut sans doute rajouter, pour le même prix, celles de l'agence de comm' qui a conçu la campagne...

J'ai utilisé ces termes pour introduire un article qui parle d'une enseigne qui "part en guerre contre les clichés".

J'ai bien compris. C'est la pub que je commentais. Désolé si ce n'était pas clair.

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  • 3 mois plus tard...

Procès la semaine dernière à Tours et rendu du jugement le 19 mai.

http://sudeducation37.fr/spip.php?article12771

Procès JRE— Joué-lès-Tours : La cour de récréation au tribunal : “C’est pas moi, c’est les autres”

A l’issue du procès de D. Hassan et F. Belghoul (JRE) tenu ce jeudi au tribunal de Tours, force est de constater que les prévenues et les personnes citées à comparaitre reconnaissent pleinement leur implication et leur volonté de nuire à une enseignante et plus largement à l’école publique.

Mme. Hassan confirme son implication dans la vidéo accusatrice qui aurait été un “dernier recours” pour “faire pression” afin d’aider la mère du petit garçon impliqué dans les faits, alors que ces derniers n’étaient ni avérés ni vérifiés.

Mme Belghoul se voit bien attribuée la paternité de la vidéo, réalisée par son cameraman mais se défausse sur celui-ci pour sa mise en ligne, mise en ligne à laquelle d’ailleurs elle ne s’est jamais opposée par la suite. Elle se défausse aussi sur Frédéric Augis, alors en campagne électorale à Joué-lès-Tours, dont des tracts identifiés à ses couleurs entretenaient un climat nauséabond et propagandiste sur un hypothétique (et dévoyé) enseignement de la théorie du genre dans les écoles de la ville.

Ce dernier confirme ses propos de campagne, notamment dans des réponses faites à des habitants dans divers courriers sur la question du genre à l’école et notamment dans les établissements de Joué-lès-Tours, raison pour laquelle il ne mettait pas ses propres enfants dans les écoles primaires publiques de la ville.

A aucun moment les prévenues, ni l’actuel maire de Joué-lès-Tours, n’ont essayé de plaider l’erreur ni n’ont exprimé un quelconque regret vis-à-vis de l’enseignante qui s’est retrouvée sous leurs accusations totalement par hasard. Rappelons qu’aucune plainte n’a été déposée par les parents des enfants qui auraient été concernés par les faits.

Lors de ce procès fleuve (plus de six heures), les contradictions ont été patentes dans les postures et positions des prévenues, comme du témoin cité à comparaître.

Cerise sur le gâteau, au fil des débats, on apprend ou nous fait croire que les enquêteurs se seraient trompés de petite fille impliquée dans les faits, que le cameraman, serait clandestin et réfugié en Tunisie, que Mme Belghoul, ne déclarant aucun revenu, vivrait d’amour et d’eau fraiche et qu’un problème de maitrise grammaticale serait à l’origine d’une “abominable” confusion : il eut fallu relater les faits au conditionnel plutôt qu’au présent de narration.

Le verdict sera rendu le 19 mai.

SUD éducation 37

le 24 mars2016

 

 

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Ah mais être enseignante n'empêche pas d'être imbécile aussi... Espérons que le jugement mette un terme à ses délires conspirationnistes et que la collegue y trouve une forme de justice.

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  • 1 mois plus tard...

:yahoo: Et voilà, ça, c'est fait, j'imagine que ça fera passer l'envie de diffamer des enseignant-e-s à quelques-un-e-s (c'est moi qui fait ressortir les meilleurs passages du communiqué) ...

http://sudeducation37.fr/

Verdict du procès des JRE : la diffamation reconnue

Le jugement rendu le 19 mai par le tribunal correctionnel de Tours reconnaît la diffamation dont a été victime notre collègue de l’école Blotterie (Joué-lès-Tours) au printemps 2014, accusée d’attouchements, dans une vidéo publiée par l’association JRE (Journées de Retrait de l’Ecole) sur son site. 

Les représentantes de l’association JRE sont reconnues coupables de diffamation et de complicité de diffamation. Mmes Hassan et Belghoul sont condamnées respectivement à des peines d’amende de 4 000 et 5 000 euros.

Ce jugement s’accompagne d’une peine supplémentaire, à savoir la publication du dit-jugement, à leurs frais, dans la Nouvelle République, Le Monde et le Figaro.

Au titre civil, Mmes Hassan et Belghoul sont également condamnées à verser solidairement 12 000 euros de dommages et intérêts ainsi que 1 000 euros chacune au titre de l’article 475.1 du code de procédure pénale. 

Le tribunal reconnaît que les propos tenus par Mme Hassan dans la vidéo, avec l’aide de Mme Belghoul, avaient bien un caractère diffamatoire et rejette l’exception de bonne foi. A ce titre, la présidente du tribunal a insisté sur le fait que les propos ont été tenus sans aucune prudence, sans aucune mesure, et sans la moindre vérification. A été dénoncée aussi l’analogie faite avec la théorie du genre.

SUD éducation 37 se félicite de ce jugement exemplaire qui, par les peines prononcées, reconnait la souffrance professionnelle ainsi que le lourd préjudice tant professionnel que personnel subit par notre collègue injustement diffamée. SUD éducation 37 dénonce les attaques qui se multiplient envers les enseignants, émanant de groupes qui remettent en cause l’école publique et laïque et l’égalité des droits.

Sud éducation 37, seul, a soutenu la collègue incriminée et ce dès le premier jour de l’affaire. Nous nous réjouissons que la collègue, et que tous les collègues face à de telles situations, puissent continuer à enseigner sereinement.

Tours, le 19 mai 2016.

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