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Nouveau statut des directeurs?


nonau

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C'est rigolo cette demande de "statuts particuliers" alors que nos salaires sont gelés depuis des lustres. Vive le "chacun pour sa pomme !"

A

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Plusieurs réflexions :

- Un nouveau statut ne signifie pas forcément que le directeur sera supérieur hiérarchique.

- Le texte en question, sauf erreur d'interprétation, parle d'emploi d'enseignants fonctionnaires d'Etat, donc il n'est pas question de municipalisation de l'école.

Si je suis entièrement d'accord avec toi sur le second point, sur le premier point mon avis diverge non pas dans le fait que ce soit inenvisageable mais sur le fait que ça simplifierait bien des choses et ce pourrait être source d'économies substantielles. En effet, un directeur supérieur hiérarchique pourrait se retrouver comme un principal et noter le collègue de manière administrative, donc les inspections pédagogiques pourraient se raréfier tout en respectant la loi puisque note administrative. Donc moins d'IEN, moins de CPC, moins de secrétaires de circo, moins de beaucoup de choses... mais beaucoup d'économies en postes ETP et en dépenses structurelles.

Voici pourquoi je suis pour la réécriture du 89-122 mais contre le statut...

Je précise que c'est bien un avis personnel que j'assume pleinement.

Sans vouloir t'offenser, je ne vois pas bien en quoi le fait que les directeurs évaluent les enseignants impacterait le nombre de postes de CPC . Ils les formeraient aussi? Les missions des CPC sont larges

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Plusieurs réflexions :

- Un nouveau statut ne signifie pas forcément que le directeur sera supérieur hiérarchique.

- Le texte en question, sauf erreur d'interprétation, parle d'emploi d'enseignants fonctionnaires d'Etat, donc il n'est pas question de municipalisation de l'école.

Si je suis entièrement d'accord avec toi sur le second point, sur le premier point mon avis diverge non pas dans le fait que ce soit inenvisageable mais sur le fait que ça simplifierait bien des choses et ce pourrait être source d'économies substantielles. En effet, un directeur supérieur hiérarchique pourrait se retrouver comme un principal et noter le collègue de manière administrative, donc les inspections pédagogiques pourraient se raréfier tout en respectant la loi puisque note administrative. Donc moins d'IEN, moins de CPC, moins de secrétaires de circo, moins de beaucoup de choses... mais beaucoup d'économies en postes ETP et en dépenses structurelles.

Voici pourquoi je suis pour la réécriture du 89-122 mais contre le statut...

Je précise que c'est bien un avis personnel que j'assume pleinement.

Je me doute que tu n'es pas d'accord ;) .

Cela dit, mon message n'était pas du tout idéologique.

D'autre part, un statut n'est pas forcément hiérarchique et n'implique pas nécessairement que le directeur note ses adjoints.

Le principal de collège ou le proviseur de lycée ne le fait pas lui-même. Il évalue juste le rayonnement.

Actuellement, le "non statut" des directeurs est, à la limite, bien plus dangereux, et certains d'entre eux ne se gênent pas pour influer sur le jugement de l'IEN quand il inspecte ses adjoints.

Quand j'étais directrice, l'IEN passait toujours dans mon bureau avant une inspection de collègue, ou m'interrogeait, mine de rien, lors d'une rencontre la précédant.

Et je ne parle pas de l'autoritarisme de certains qui existe déjà !

Je crois que la réécriture du décret de 89 est un minimum, afin de permettre de bien définir, pour chaque acte quotidien, à qui la tâche ou la décision appartient, entre autre.

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Plusieurs réflexions :

- Un nouveau statut ne signifie pas forcément que le directeur sera supérieur hiérarchique.

- Le texte en question, sauf erreur d'interprétation, parle d'emploi d'enseignants fonctionnaires d'Etat, donc il n'est pas question de municipalisation de l'école.

Si je suis entièrement d'accord avec toi sur le second point, sur le premier point mon avis diverge non pas dans le fait que ce soit inenvisageable mais sur le fait que ça simplifierait bien des choses et ce pourrait être source d'économies substantielles. En effet, un directeur supérieur hiérarchique pourrait se retrouver comme un principal et noter le collègue de manière administrative, donc les inspections pédagogiques pourraient se raréfier tout en respectant la loi puisque note administrative. Donc moins d'IEN, moins de CPC, moins de secrétaires de circo, moins de beaucoup de choses... mais beaucoup d'économies en postes ETP et en dépenses structurelles.

Voici pourquoi je suis pour la réécriture du 89-122 mais contre le statut...

Je précise que c'est bien un avis personnel que j'assume pleinement.

Le gouvernement précédent avait ce type de projet dans les cartons et on peut imaginer que les cartons sont restés au ministère. On va aller certainement vers ça et ce n'est peut-être pas une mauvaise chose à condition que ce soit bien fait. La difficulté vient des départements très ruraux où chaque petit village a son école avec une ou deux classes. Il y aura des regroupements à faire, ils sont parfois déjà amorcés avec les communautés de communes et la gestion des animateurs pour les TAP. Dans ce cas, soit on crée des écoles plus importantes (15 à 20 classes) sur le principe des collèges, soit on garde les écoles existantes avec un directeur qui chapeaute les différentes structures avec l'inconvénient d'être loin du terrain et des difficultés de chacun. La première solution est évidemment la plus raisonnable économiquement mais aussi la meilleure sur un plan pédagogique. En gros, on en vient à mon idée de base : notre système est totalement planté, il faut raser et enfin reconstruire...

Quand à la crainte du chefaillon, il suffit d'aller voir ce qui se passe en collège. Le chef d'établissement ne fait pas peur à grand monde et il sert bien souvent de défouloir pour les profs. Il représente l'institution, donc quand on n'est pas d'accord avec l'institution on tape en priorité sur le représentant qu'on a sous la main c'est à dire le chef d'établissement.

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Le gouvernement précédent avait ce type de projet dans les cartons et on peut imaginer que les cartons sont restés au ministère. On va aller certainement vers ça et ce n'est peut-être pas une mauvaise chose à condition que ce soit bien fait. La difficulté vient des départements très ruraux où chaque petit village a son école avec une ou deux classes. Il y aura des regroupements à faire, ils sont parfois déjà amorcés avec les communautés de communes et la gestion des animateurs pour les TAP. Dans ce cas, soit on crée des écoles plus importantes (15 à 20 classes) sur le principe des collèges, soit on garde les écoles existantes avec un directeur qui chapeaute les différentes structures avec l'inconvénient d'être loin du terrain et des difficultés de chacun. La première solution est évidemment la plus raisonnable économiquement mais aussi la meilleure sur un plan pédagogique. En gros, on en vient à mon idée de base : notre système est totalement planté, il faut raser et enfin reconstruire...

Quand à la crainte du chefaillon, il suffit d'aller voir ce qui se passe en collège. Le chef d'établissement ne fait pas peur à grand monde et il sert bien souvent de défouloir pour les profs. Il représente l'institution, donc quand on n'est pas d'accord avec l'institution on tape en priorité sur le représentant qu'on a sous la main c'est à dire le chef d'établissement.

Il y a du vrai mais on peut s'interroger quant à l'utilité de créer des super-structures alors que des petites écoles fonctionnent très bien ! Je reste persuadé que l'objectif est bien de désengager l'ETAT conformément aux directives européennes libérales et social-démocrates soutenues par l'UMP et le PS. Puis il faudrait arrêter de regarder son petit nombril ou son pré-carré ou encore imaginer que de tels changements vont améliorer nos conditions de travail et le niveau des élèves...On dirait que les jeunes PE se sont fait laver le cerveau ou qu'ils n'ont pas conscience des enjeux...

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COMMUNIQUÉ SNUDI-FO DU 2 JUILLET 2014
Le SNUDI-FO n’acceptera pas que les directeurs soient les supplétifs des municipalités
GROUPE DE TRAVAIL SUR LA DIRECTION D’ÉCOLE
jeudi 3 juillet 2014

Sous couvert de « simplification des tâches des directeurs d’écoles » le ministre de l’Education Nationale a convoqué un premier groupe de travail le 27 juin. A l’issue de cette réunion le SNUDI-FO a décidé de s’adresser au ministre (cf courrier ci-joint) pour lui faire part de ses observations et revendications sur plusieurs aspects du projet ministériel, qui en fait de simplification, aboutit à un alourdissement des tâches des directeurs.

Néanmoins, pour le SNUDI-FO, il apparaît clairement que le ministre inscrit la prétendue « simplification des tâches de directeurs » dans le cadre de la territorialisation de l’école et la réforme des rythmes scolaires, aboutissant à une dégradation des conditions de travail des directeurs et à une remise en cause de leurs garanties statutaires de fonctionnaire d’État.

Ainsi, le ministère annonce la publication d’une nouvelle version de « base élève » qui permettrait « l’édition des listes des élèves qui fréquentent la restauration scolaire ou les activités péri scolaires ». Or, l’établissement de telles listes pour des activités hors temps scolaires, comme leur utilisation relèvent de la responsabilité exclusive de la mairie.

Dans ces conditions, la prétendue « mise à disposition » de ces listes pour les directeurs aboutit de fait à confier à nos collègues, la gestion des élèves sur des temps relevant des prérogatives des mairies. Sous couvert de simplification, il s’agit donc ni plus ni moins de transformer les directeurs en supplétif des mairies en dehors de leur statut de fonctionnaire d’État.

Dans le même temps, alors que le SNUDI-FO revendique l’amélioration du régime de décharge pour les directeurs, ceux-ci vont en fait voir leurs quotités de décharges diminuer puisqu’elles sont données en jours. Or avec la réforme des rythmes scolaires, plusieurs journées dans la semaine sont amputées d’un quart d’heure, d’une demi-heure, voire plus. Dans les faits, cela se traduira par une diminution du temps de décharge des directeurs.

Enfin le SNUDI-FO déplore que le ministère n’ait à aucun moment envisagé une quelconque revalorisation des indemnités et bonifications liées à la fonction de d’enseignant du 1er degré, directeur d’école, ce que revendique notre syndicat.

Dans ces conditions, le SNUDI-FO met en garde le ministre de l’Éducation Nationale sur le fait qu’il serait bien inspiré de ne pas en rajouter en transformant les directeurs en supplétifs des municipalités.

Le SNUDI-FO rappelle qu’au contraire le ministre a un devoir de protection de ses agents (art 11 du statut général de la fonction publique) qui s’applique tout particulièrement à nombre de directeurs soumis aujourd’hui à la pression de certains maires qui n’hésitent pas à les convoquer ou à demander leur mutation pour divergence de vue sur le PEDT.

Il rappelle d’ailleurs que seuls les supérieurs hiérarchiques de l’administration ont le pouvoir de convoquer les directeurs fonctionnaires d’État, et ce dans le cadre des obligations de service réglementaire (décharges de service ou 108 h annualisées)

Dans une situation marquée par l’exaspération des personnels en butte à la réforme des rythmes scolaires, au blocage des salaires, à la loi de refondation, au pacte de responsabilité, à la réforme territoriale, le SNUDI-FO considère que l’urgence maintenant est de répondre aux revendications des personnels, à commencer par celles des directeurs.

Montreuil, le 2 juillet 2014

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Groupe de travail sur " la simplification des tâches des directeurs d’écoles"
LE SNUDI-FO S’ADRESSE AU MINISTRE
mercredi 2 juillet 2014

Vous avez convoqué dans le cadre de la loi de Refondation de l’école un groupe de travail sur « la simplification des tâches des directeurs d’écoles » le 27 juin.

Les directeurs sont confrontés au quotidien à une charge de travail sans cesse croissante dans les écoles. Pourtant vos propositions, en portant sur « l’amélioration des fonctionnalités de base élèves », « le lancement d’expérimentation de nouvelles applications » ainsi que « la dématérialisation du projet d’organisation de la semaine scolaire » dans le cadre des décrets Peillon/Hamon, n’améliorent en rien leur situation, bien au contraire.

Ainsi la nouvelle version annoncée de base élèves permettrait « l’édition des listes des élèves qui fréquentent la restauration scolaire ou les activités péri scolaires ». Or, l’établissement de telles listes, comme leur utilisation relèvent de la responsabilité exclusive de la mairie. Proposer aux directeurs d’en disposer ne peut qu’inciter à les transformer en supplétifs des mairies en dehors de leur statut de fonctionnaire d’Etat.

La gestion et la responsabilité du temps qui sépare le temps scolaire du temps périscolaire dans le cadre des nouveaux rythmes scolaires n’incombent pas aux directeurs d’école de l’Éducation nationale mais aux mairies. Leur seule responsabilité de fonctionnaire d’État porte sur l’organisation du temps scolaire conformément au décret de 89. Ce principe doit être respecté.

D’autre part, le lancement d’une nouvelle expérimentation, ne peut que générer une charge de travail supplémentaire pour les directeurs, contradictoire à l’objectif de simplification affiché.

Monsieur le Ministre, pour Force Ouvrière, les directeurs n’ont pas besoin de voir leur statut de fonctionnaire d’État remis en cause et leur dépendance à l’égard de la collectivité territoriale aggravée. Ils ont besoin que leur régime de décharges soit amélioré de manière conséquente, ainsi que leurs indemnités. La gestion des écoles au quotidien impose que soit mis en œuvre un plan de recrutement d’aides administratives dans un corps de la Fonction publique pour chaque directeur.

Dans cet objectif, il est urgent de leur retirer les tâches dont la responsabilité ne leur incombe pas statutairement : PPMS, DUER, Clef OTP, tableau des grévistes … , l’évaluation des EVS et parfois même des personnels communaux (ATSEM) ainsi que la délivrance d’attestations de formation pour les EVS pour éviter à l’administration des condamnations aux prud’hommes.

Le directeur n’est ni supérieur hiérarchique, ni personnel d’autorité.

Les réunions doivent être organisées sur le temps de service et faire l’objet d’ordres de mission avec des délais raisonnables et non le jour pour le lendemain. Les directeurs ne sont pas à la disposition des mairies mais au service du bon fonctionnement de l’école.

La dématérialisation généralisée des documents (Lettre du ministre aux parents d‘élèves, évaluation CE2 …), que vous voulez poursuivre, implique l’impression des documents administratifs sur les crédits des écoles qui sont pourtant réservés aux élèves. Il faut mettre fin à ce transfert de charges inacceptable sur les crédits des écoles et qui fait peser sur les directeurs une responsabilité inadmissible.

Enfin, si la réforme des rythmes scolaires instaure des journées de longueur différente, elle ne peut avoir pour conséquence d’amputer les décharges de service des directeurs. En effet, une journée de décharge placée le lundi ou le mardi ou un autre jour de la semaine ouvrirait droit à un temps de décharge différent, souvent inférieur à la norme de 6 heures quotidiennes, ce qui n’est pas envisageable.

Dans l’attente, veuillez agréer l’expression de ma parfaite considération.

Norbert Trichard
Secrétaire général

Montreuil, le 30 juin

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- Un nouveau statut ne signifie pas forcément que le directeur sera supérieur hiérarchique.

- Le texte en question, sauf erreur d'interprétation, parle d'emploi d'enseignants fonctionnaires d'Etat, donc il n'est pas question de municipalisation de l'école.

Si je suis entièrement d'accord avec toi sur le second point, sur le premier point mon avis diverge non pas dans le fait que ce soit inenvisageable mais sur le fait que ça simplifierait bien des choses et ce pourrait être source d'économies substantielles. En effet, un directeur supérieur hiérarchique pourrait se retrouver comme un principal et noter le collègue de manière administrative, donc les inspections pédagogiques pourraient se raréfier tout en respectant la loi puisque note administrative. Donc moins d'IEN, moins de CPC, moins de secrétaires de circo, moins de beaucoup de choses... mais beaucoup d'économies en postes ETP et en dépenses structurelles.

Voici pourquoi je suis pour la réécriture du 89-122 mais contre le statut...

Je précise que c'est bien un avis personnel que j'assume pleinement.

Je me doute que tu n'es pas d'accord ;) .

Cela dit, mon message n'était pas du tout idéologique.

D'autre part, un statut n'est pas forcément hiérarchique et n'implique pas nécessairement que le directeur note ses adjoints.

Le principal de collège ou le proviseur de lycée ne le fait pas lui-même. Il évalue juste le rayonnement.

Actuellement, le "non statut" des directeurs est, à la limite, bien plus dangereux, et certains d'entre eux ne se gênent pas pour influer sur le jugement de l'IEN quand il inspecte ses adjoints.

Quand j'étais directrice, l'IEN passait toujours dans mon bureau avant une inspection de collègue, ou m'interrogeait, mine de rien, lors d'une rencontre la précédant.

Et je ne parle pas de l'autoritarisme de certains qui existe déjà !

Je crois que la réécriture du décret de 89 est un minimum, afin de permettre de bien définir, pour chaque acte quotidien, à qui la tâche ou la décision appartient, entre autre.

Encore une fausse information : chaque année le principale note les profs : c'est la note administrative...

Ils évaluent le rayonnement du collègue, son investissement dans l'établissement, voire, et je ne suis pas sûre, sa ponctualité. C'est tout.

Certainement pas sa pédagogie.

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- Un nouveau statut ne signifie pas forcément que le directeur sera supérieur hiérarchique.

- Le texte en question, sauf erreur d'interprétation, parle d'emploi d'enseignants fonctionnaires d'Etat, donc il n'est pas question de municipalisation de l'école.

Si je suis entièrement d'accord avec toi sur le second point, sur le premier point mon avis diverge non pas dans le fait que ce soit inenvisageable mais sur le fait que ça simplifierait bien des choses et ce pourrait être source d'économies substantielles. En effet, un directeur supérieur hiérarchique pourrait se retrouver comme un principal et noter le collègue de manière administrative, donc les inspections pédagogiques pourraient se raréfier tout en respectant la loi puisque note administrative. Donc moins d'IEN, moins de CPC, moins de secrétaires de circo, moins de beaucoup de choses... mais beaucoup d'économies en postes ETP et en dépenses structurelles.

Voici pourquoi je suis pour la réécriture du 89-122 mais contre le statut...

Je précise que c'est bien un avis personnel que j'assume pleinement.

Le gouvernement précédent avait ce type de projet dans les cartons et on peut imaginer que les cartons sont restés au ministère. On va aller certainement vers ça et ce n'est peut-être pas une mauvaise chose à condition que ce soit bien fait. La difficulté vient des départements très ruraux où chaque petit village a son école avec une ou deux classes. Il y aura des regroupements à faire, ils sont parfois déjà amorcés avec les communautés de communes et la gestion des animateurs pour les TAP. Dans ce cas, soit on crée des écoles plus importantes (15 à 20 classes) sur le principe des collèges, soit on garde les écoles existantes avec un directeur qui chapeaute les différentes structures avec l'inconvénient d'être loin du terrain et des difficultés de chacun. La première solution est évidemment la plus raisonnable économiquement mais aussi la meilleure sur un plan pédagogique. En gros, on en vient à mon idée de base : notre système est totalement planté, il faut raser et enfin reconstruire...

Quand à la crainte du chefaillon, il suffit d'aller voir ce qui se passe en collège. Le chef d'établissement ne fait pas peur à grand monde et il sert bien souvent de défouloir pour les profs. Il représente l'institution, donc quand on n'est pas d'accord avec l'institution on tape en priorité sur le représentant qu'on a sous la main c'est à dire le chef d'établissement.

On vit bien mieux dans les petites écoles que dans les usines à gaz de gros établissements... que ce soit pour les enfants, les parents ou les enseignants...

Quant au chéfaillon des collèges, je n'ai pas la même perception que toi. peut-être que je suis au courant de trop de dossiers...

Jeune, j'ai bossé dans une petite commune avec classe unique, le maire faisait le maxi pour l'école mais la commune étant totalement fauché, on faisait avec... rien. Avant ça j'ai bossé dans une structure 12 classes avec une belle BCD, un peu de matériel pour les sciences, les arts plastiques et ça te permet d'engager des activités intéressantes avec beaucoup plus de facilités. Evidemment, on va me dire qu'on fait aussi du très bon boulot dans les classes uniques. Heureusement que c'est le cas mais, généralement, tout y est plus compliqué et demande un engagement que beaucoup d'enseignants n'ont plus,lassés qu'ils sont d'etre pris pour des jambons.

Depuis 15 ans que je bosse dans le 2nd degré, je peux t'assurer que les chefs d'établissement du 2nd degré, comme les IEN, ont le pouvoir qu'on leur accorde. Lorsque l'équipe de profs en face est soudée, ils ne s'amusent pas tous les jours...

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- Le texte en question, sauf erreur d'interprétation, parle d'emploi d'enseignants fonctionnaires d'Etat, donc il n'est pas question de municipalisation de l'école.

Si je suis entièrement d'accord avec toi sur le second point, sur le premier point mon avis diverge non pas dans le fait que ce soit inenvisageable mais sur le fait que ça simplifierait bien des choses et ce pourrait être source d'économies substantielles. En effet, un directeur supérieur hiérarchique pourrait se retrouver comme un principal et noter le collègue de manière administrative, donc les inspections pédagogiques pourraient se raréfier tout en respectant la loi puisque note administrative. Donc moins d'IEN, moins de CPC, moins de secrétaires de circo, moins de beaucoup de choses... mais beaucoup d'économies en postes ETP et en dépenses structurelles.

Voici pourquoi je suis pour la réécriture du 89-122 mais contre le statut...

Je précise que c'est bien un avis personnel que j'assume pleinement.

Le gouvernement précédent avait ce type de projet dans les cartons et on peut imaginer que les cartons sont restés au ministère. On va aller certainement vers ça et ce n'est peut-être pas une mauvaise chose à condition que ce soit bien fait. La difficulté vient des départements très ruraux où chaque petit village a son école avec une ou deux classes. Il y aura des regroupements à faire, ils sont parfois déjà amorcés avec les communautés de communes et la gestion des animateurs pour les TAP. Dans ce cas, soit on crée des écoles plus importantes (15 à 20 classes) sur le principe des collèges, soit on garde les écoles existantes avec un directeur qui chapeaute les différentes structures avec l'inconvénient d'être loin du terrain et des difficultés de chacun. La première solution est évidemment la plus raisonnable économiquement mais aussi la meilleure sur un plan pédagogique. En gros, on en vient à mon idée de base : notre système est totalement planté, il faut raser et enfin reconstruire...

Quand à la crainte du chefaillon, il suffit d'aller voir ce qui se passe en collège. Le chef d'établissement ne fait pas peur à grand monde et il sert bien souvent de défouloir pour les profs. Il représente l'institution, donc quand on n'est pas d'accord avec l'institution on tape en priorité sur le représentant qu'on a sous la main c'est à dire le chef d'établissement.

D'accord, aussi à titre personnel, avec Dajta et Sarri. C'est effectivement ce qui est dans les cartons. Mais moi, contrairement à Sarri, je ne pense pas que ce soit une bonne chose.

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Pour info, j'ai bossé dans des grosses écoles (entre 8 et 13 classes) et il y avait... rien. Tout cela dépend des communes.

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