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Les actions contre la réforme des rythmes à la rentrée 2014


Zarko

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Je vous jure j'en entends de belles entre ceux qui n'ont fait qu'une grève et qui donnent des leçons à ceux qui se réveillent maintenant et ceux qui non-syndiqués tapent sur les syndicats en leur rejetant la faute . Oui j'ai une dent contre le snuipp qui n'a pas fait sion job MAIS avant tout j'ai une dent (et m^me plusieurs ) contre la majorité des collègues CONTRE cette réforme mais complètement anesthésiés et qui ont compté sur l'échec et la galère de ceux passés en 2013 pour s'en sortir ! La RAGE même ! Si les collègues avaient pousssé plus le snu aurait revu ses position avant . Là ils vont nous nous emmener dans une petite grévette comme d'hab' où tout sera mélangé . Oui le reste est important mais il fallait qu'on montre que ça ça ne passait pas !

De toute façon on a perdu le jour où l'annonce des possibilités de report a été annoncée . Ce jour là la mobilisation est retombée comme un soufflé et les collègues passés en 2013 on les a laissés tombés (sauf ceux qui comme nous se sont efforcés de relayer les infos sur les dysfonctionnements , les galères , les inégalités , les grèves ou mouvements de parents , mais nous avons été trop peu !)

Le gouverneMENT peut tranquillement passer aux autres réformes . Je le dis à mes collègues depuis le début : si ça ça passe le reste suivra ...

Je suis désespérée que des enseignants sensés ouvrir l'esprit des enfants se laissent endormir sans résistance .

Difficile d'en vouloir aux collègues, ils se sont tellement faits tromper, gruger, rouler,... que beaucoup n'espèrent plus rien.

Il ne faut surtout pas leur parler syndicats car la réponse est invariable : ils nous ont menti et mis dans cette galère.

Nous avons largement dépassé le stade de la colère, nous en sommes au stade de l'abandon. Ceux qui ont du courage et ceux qui le peuvent fuient. La majorité des autres se terrent. Il reste bien ici ou là quelques combattants ou quelques croyants illuminés par la sainte pédagogie, mais ils sont bien peu.

Alors jusqu'où va-t-on descendre? Là est la question.

Mais la descente continue.

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Un lien vers le replay de l'émission "C dans l'air" du 02/09/14 consacré à la "rentrée politique de l'école" dans laquelle s'exprimait notamment Christian Chevalier du Se-UNSA :

http://www.france5.fr/emissions/c-dans-l-air/videos/108348835?origin=ftv_diffusion

J'ignore comment qualifier exactement la défense de Mme Najat Vallaud-Belkacem par le responsable du Se-UNSA (à 20'10'' et surtout 1h03'30'').

Ne souhaitant pas être injurieux, je ne parlerais pas de complicité, je dirais plutôt

un bon toutou

Y avait-il des représentants des autres syndicats, des "enseignants d'en bas" ?

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Je vous jure j'en entends de belles entre ceux qui n'ont fait qu'une grève et qui donnent des leçons à ceux qui se réveillent maintenant et ceux qui non-syndiqués tapent sur les syndicats en leur rejetant la faute . Oui j'ai une dent contre le snuipp qui n'a pas fait sion job MAIS avant tout j'ai une dent (et m^me plusieurs ) contre la majorité des collègues CONTRE cette réforme mais complètement anesthésiés et qui ont compté sur l'échec et la galère de ceux passés en 2013 pour s'en sortir ! La RAGE même ! Si les collègues avaient pousssé plus le snu aurait revu ses position avant . Là ils vont nous nous emmener dans une petite grévette comme d'hab' où tout sera mélangé . Oui le reste est important mais il fallait qu'on montre que ça ça ne passait pas !

De toute façon on a perdu le jour où l'annonce des possibilités de report a été annoncée . Ce jour là la mobilisation est retombée comme un soufflé et les collègues passés en 2013 on les a laissés tombés (sauf ceux qui comme nous se sont efforcés de relayer les infos sur les dysfonctionnements , les galères , les inégalités , les grèves ou mouvements de parents , mais nous avons été trop peu !)

Le gouverneMENT peut tranquillement passer aux autres réformes . Je le dis à mes collègues depuis le début : si ça ça passe le reste suivra ...

Je suis désespérée que des enseignants sensés ouvrir l'esprit des enfants se laissent endormir sans résistance .

Tellement d'accord ...

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Je vous jure j'en entends de belles entre ceux qui n'ont fait qu'une grève et qui donnent des leçons à ceux qui se réveillent maintenant et ceux qui non-syndiqués tapent sur les syndicats en leur rejetant la faute . Oui j'ai une dent contre le snuipp qui n'a pas fait sion job MAIS avant tout j'ai une dent (et m^me plusieurs ) contre la majorité des collègues CONTRE cette réforme mais complètement anesthésiés et qui ont compté sur l'échec et la galère de ceux passés en 2013 pour s'en sortir ! La RAGE même ! Si les collègues avaient pousssé plus le snu aurait revu ses position avant . Là ils vont nous nous emmener dans une petite grévette comme d'hab' où tout sera mélangé . Oui le reste est important mais il fallait qu'on montre que ça ça ne passait pas !

De toute façon on a perdu le jour où l'annonce des possibilités de report a été annoncée . Ce jour là la mobilisation est retombée comme un soufflé et les collègues passés en 2013 on les a laissés tombés (sauf ceux qui comme nous se sont efforcés de relayer les infos sur les dysfonctionnements , les galères , les inégalités , les grèves ou mouvements de parents , mais nous avons été trop peu !)

Le gouverneMENT peut tranquillement passer aux autres réformes . Je le dis à mes collègues depuis le début : si ça ça passe le reste suivra ...

Je suis désespérée que des enseignants sensés ouvrir l'esprit des enfants se laissent endormir sans résistance .

Difficile d'en vouloir aux collègues, ils se sont tellement faits tromper, gruger, rouler,... que beaucoup n'espèrent plus rien.

Il ne faut surtout pas leur parler syndicats car la réponse est invariable : ils nous ont menti et mis dans cette galère.

Nous avons largement dépassé le stade de la colère, nous en sommes au stade de l'abandon. Ceux qui ont du courage et ceux qui le peuvent fuient. La majorité des autres se terrent. Il reste bien ici ou là quelques combattants ou quelques croyants illuminés par la sainte pédagogie, mais ils sont bien peu.

Alors jusqu'où va-t-on descendre? Là est la question.

Mais la descente continue.

Perso, je pensais vraiment que l'éviction de Peillon signerait la fin de la partie. Quand on remplace un ministre , on n'en met pas un autre qui fait la même chose en pire ! C'est une faute politique majeure et on ne sait pas où cela peut conduire...Bon déjà , un président qui n'a plus que 13% de satisfaits, c'est quand même révélateur...Et pour la première fois depuis son existence, le FN serait en tête aux présidentielles et gagnerait largement contre un PS. C

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N'oublions pas que les collègues ne sont pas dupes: ils ont bien remarqué que les mesures anti-syndicales sarkozistes (service minimum d'accueil, déclaration préalable de grève) ont été conservées par ce gouvernement. En cas de conflit dur entre les enseignants des écoles primaires et le gouvernement, beaucoup de collègues estiment, à tort ou à raison, que nous serons d'entrée en position de faiblesse. Plus les discours ambigus de Lebranchu jusqu'à la nomination de Valls sur un éventuel dégel du point d'indice (les promesses tiennent les enfants joyeux)...

La politique suivie est néo sarkoziste mais le discours gouvernemental est très habile.

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Un lien vers le replay de l'émission "C dans l'air" du 02/09/14 consacré à la "rentrée politique de l'école" dans laquelle s'exprimait notamment Christian Chevalier du Se-UNSA :

http://www.france5.fr/emissions/c-dans-l-air/videos/108348835?origin=ftv_diffusion

J'ignore comment qualifier exactement la défense de Mme Najat Vallaud-Belkacem par le responsable du Se-UNSA (à 20'10'' et surtout 1h03'30'').

Ne souhaitant pas être injurieux, je ne parlerais pas de complicité, je dirais plutôt

un bon toutou

Y avait-il des représentants des autres syndicats, des "enseignants d'en bas" ?

Il s'agit de l'émission "C dans l'air", pas de "Question pour un champion".

C'est un métier de taper toute l'année sur la Fonction publique ; tu ne voudrais quand même pas que Calvi invite d'autres intervenants que ses chiens de garde habituels ?

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De toute façon on a perdu le jour où l'annonce des possibilités de report a été annoncée . Ce jour là la mobilisation est retombée comme un soufflé et les collègues passés en 2013 on les a laissés tombés

Tellement d'accord ...

100% d'accord... Nous on a essayé de se défendre mais seuls, c'était peine perdu. En effet, ceux pour qui c'était reporté n'ont pas (et on peut le comprendre au fond) bougé. Ils avaient bien le temps...et n'étaient pas dans la galère...

Mais c'était passé pour nous. Une fois passé à paris, le reste allait suivre forcément.

En septembre 2013, il aurait fallu que même ceux pour qui c'était reporté, nous aident à dire non.

J'ai fait toutes les gréves sur le sujet alors je ne me sens pas en faute mais je pense encore avec amertume que si toute la France avait tenu bon, on en serait peut-être pas là...

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Et je remets la lettre de directeurs d'école parisiens de la rentrée dernière. Cette année , c'est pire dans certaines villes ou dpts..

Lettre des directeurs et directrices du VIe au maire de Paris

publié le 26 septembre 2013

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puce.gif Aux Directeurs et Directrices des écoles publiques de Paris,

puce.gif L’ensemble des Directeurs et Directrices des écoles élémentaires publiques du VIè arrondissment de Paris vous font part de la lettre qu’ils transmettent ce jour à Monsieur le Maire de Paris.

TRANSMIS A M. L’INSPECTEUR D’ACADEMIE 1ER DEGRE, SOUS COUVERT DE Mme L’INSPECTRICE DE L’EDUCATION NATIONALE DU 5è/6è, A M. LE MAIRE DU VIè, A Mmes et Mrs LES DIRECTEURS DES ECOLES PARISIENNES, AUX REPRESENTANTS DES PERSONNELS, A LA FCPE, A LA PEEP.

Monsieur Le Maire de Paris

La mise en œuvre du projet territorial, dans son incohérence, produit au quotidien ses effets dévastateurs ; un projet territorial taillé à la hache, dans la précipitation, sourd à toutes les alertes des professionnels de l’enseignement et de toutes les sensibilités. Aujourd’hui, il est urgent d’établir un premier constat que nul ne peut nier : les élèves perdent leurs repères spatiaux-temporels.

Repères temporels :

Monsieur Le Maire de Paris, vous êtes-vous rendu compte qu’il n’y a aucun jour de classe dont l’heure de sortie n’est identique à celle de la veille ?!!! Nous sommes bien dans une absence totale de rythme scolaire, insupportable pour les enfants comme pour les adultes. Si les repères temporels assurent à l’enfant la permanence, la régularité, la stabilité, cette arythmie radicale est donc contraire à tous les principes les plus élémentaires de la construction de l’enfant.
Pour aggraver l’échec annoncé du projet territorial, vous avez fait fi de la spécificité parisienne : l’exiguïté des locaux scolaires. Croyez-vous honnêtement que nos élèves se reposent lorsque dans le temps de l’ARE, ils seront hébergés voire parqués une heure et demie dans des lieux de fortune. Le projet territorial a produit son effet nocif majeur : un surcroît de fatigue pour des enfants déboussolés, atomisés ; en cela, il produit les effets inverses à ceux escomptés.
Tout discours sur le temps de l’enfant qui oblitère la notion de l’espace de l’enfant est de facto inachevé.

Repères spatiaux

Avez-vous pensé à tous ces enseignants chargés de la transmission des savoirs, troublés, heurtés au fond d’eux-mêmes, lorsqu’ils doivent à la hâte quitter cette classe, leur classe, celle de leurs élèves, à quinze heures, la laisser à des animateurs qui, par manque d’espace, vont investir leurs classes ? Dans leur salle de classe, dans ce même lieu où quelques instants plus tôt, ils y enseignaient. Ils s’en vont errer, je ne sais où, à la recherche d’un endroit où préparer leur classe du lendemain.

Il me semble que ce projet territorial participe à la destruction de cette fameuse clôture symbolique qui permettait encore à la classe de garder son identité en la transformant en certains moments de la journée en un superbe lieu d’animation, un lieu de loisirs. Quoi de scandaleux à cela me direz-vous ; l’élève et l’enfant ne font-ils pas qu’un, n’est-ce pas ?

L’indifférenciation des lieux est signe de confusion pour l’enfant. Non, les activités périscolaires malgré toute leur pertinence, la qualité qu’elles pourraient donner à voir ne seront jamais de l’ordre des activités scolaires : elles concernent l’enfant, pas l’élève ; elles ne sont pas de même nature, même si elles sont complémentaires. Non pas qu’il faille construire une dichotomie obtuse entre l’école et les activités périscolaires, mais parce qu’il faut bien que les élèves construisent leur propre représentation de la classe, comme le lieu symbolique, sacré diront certains, celui de la transmission des savoirs. En oblitérant cette évidence, car quelle représentation de ce lieu chargé de symbole les élèves peuvent-ils se faire aujourd’hui ?!, on ne peut que troubler la représentation de la classe pour l’élève et participer à sa perte d’identité.

Oui, le projet territorial est générateur de confusion, de perte de repères spatiaux-temporels pour l’enfant qui parfois ne comprend plus trop ce que veut dire "aller à l’école".


puce.gif Il serait tellement facile de montrer du doigt et de porter le discrédit sur celles et ceux qui s’inquiètent aujourd’hui de tous ces bouleversements stériles. Mais que l’on ne s’y trompe pas, l’opposition au changement n’est pas synonyme d’immobilisme et le changement n’est pas en soi synonyme de progrès : le changement pour le changement n’est que vacuité.

Les directeurs d’école parisiens sont bien placés pour entendre toutes les voix, de celles et ceux qui s’étonnent, qui sont troublés, heurtés et ne comprennent pas comment nous en sommes arrivés à un tel degré de non-sens.

Ne pas vous le dire, ne pas vous le crier jusqu’à ce que vous finissiez par l’entendre, serait pour nous une faute encore plus grave ; pour nous qui assurons l’éducation des enfants et en assumons la fière responsabilité.

Les Directeurs et Directrices des écoles élémentaires du VIè arrondissement de Paris.

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Un lien vers le replay de l'émission "C dans l'air" du 02/09/14 consacré à la "rentrée politique de l'école" dans laquelle s'exprimait notamment Christian Chevalier du Se-UNSA :

http://www.france5.fr/emissions/c-dans-l-air/videos/108348835?origin=ftv_diffusion

J'ignore comment qualifier exactement la défense de Mme Najat Vallaud-Belkacem par le responsable du Se-UNSA (à 20'10'' et surtout 1h03'30'').

Ne souhaitant pas être injurieux, je ne parlerais pas de complicité, je dirais plutôt

un bon toutou

Y avait-il des représentants des autres syndicats, des "enseignants d'en bas" ?

Il s'agit de l'émission "C dans l'air", pas de "Question pour un champion".

C'est un métier de taper toute l'année sur la Fonction publique ; tu ne voudrais quand même pas que Calvi invite d'autres intervenants que ses chiens de garde habituels ?

Pourtant, j'aime cette émission. Il n'y a que lorsqu'ils parlent de politique et de l'enseignement qu'ils débloquent !

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De toute façon on a perdu le jour où l'annonce des possibilités de report a été annoncée . Ce jour là la mobilisation est retombée comme un soufflé et les collègues passés en 2013 on les a laissés tombés

Tellement d'accord ...

100% d'accord... Nous on a essayé de se défendre mais seuls, c'était peine perdu. En effet, ceux pour qui c'était reporté n'ont pas (et on peut le comprendre au fond) bougé. Ils avaient bien le temps...et n'étaient pas dans la galère...

Mais c'était passé pour nous. Une fois passé à paris, le reste allait suivre forcément.

En septembre 2013, il aurait fallu que même ceux pour qui c'était reporté, nous aident à dire non.

J'ai fait toutes les gréves sur le sujet alors je ne me sens pas en faute mais je pense encore avec amertume que si toute la France avait tenu bon, on en serait peut-être pas là...

Pas si sûr.

Si mes souvenirs sont exacts, la possibilité de report était désapprouvée et redoutée par Peillon.

Le fait que 82% de communes dont Lyon, dirigée par un socialiste, refusent le dispositif était un sacré camouflet pour la réforme.

Dans le contexte actuel d'extrême fragilité du gouvernement face aux élus locaux et députés socialistes contestataires, le machin aurait probablement été repoussé aux calendes grecques.

Modifié par prof désécol
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