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Posté(e)

Des enfants de collègues, j'en ai beaucoup rencontrés depuis toutes ces années.

Avant la rentrée, quand ils accompagnent leur maman fin août, lors des réunions du mercredi matin (jusqu'à l'an dernier, bientôt nous les verrons le mercredi après-midi), parfois du soir. De temps en temps pendant le temps scolaire, lorsque justement leur enseignant est absent, non remplacé. Jamais des malades, sauf une fois où la collègue n'avait aucune autre solution sous la main. Ils ne vont pas en récréation, pour éviter les accidents.

Vous savez, le coup de fil de l'école de nos enfants : le petit ou la petite a de la fièvre / a vomi / est tombé... et vous devez venir le chercher, ce que vous faites sur le champ. Deux cas : vous laissez en plan votre classe, et vous ne revenez pas, ou bien : vous laissez en plan votre classe et vous revenez avec le petit. En tant que directrice, je préfère que la collègue ne revienne pas, et plutôt qu'elle prenne cinq minutes pour prévoir du travail pour ses élèves qu'on répartira.

Nous avons une petite troupe d'enfants de collègues qu'on a attendus, quasi vus naître, célébrés, dont on a suivi les premiers pas, les premières dents, l'entrée à la maternelle, les varicelles, les paroles malheureuses de leurs instits, les cadeaux de fête des mères, les bons mots, les débuts d'activités sportives/ artistiques, l'entrée au CP, les devoirs et les méthodes de lecture..... Et plus tard, les appareils dentaires, le brevet, l'orientation, le bac, les concours, les chagrins d'amour...

Une petite troupe qui se connaît bien, se farcit l'école et pendant le temps des enfants, et pendant le temps des profs, joue sagement, dessine, découpe, connaît les bons coins de la BCD et les cachettes de notre jardin, puis aide à ranger des dossiers, à préparer des étiquettes, à couvrir des livres, déballer des cartons, et plus tard débat furieusement en salle des maitres sur telle question philosophique ou politique...

Bien sûr que c'est pénible d'être dérangés en réunion, mais il se trouve que, si je me souviens bien, ce n'est arrivé que très rarement (la fille de l'ancienne directrice qui faisait des avions en papier pendant un CE, pas top). Les enfants d'instits sont sages, savent s'occuper gentiment, supportent les bisous d'une armée d'adultes sans broncher....

J'ai envie de les remercier, en fait, tous ces petits, pour leur attitude. Pour leur patience. Pour avoir pu permettre à leurs mamans de venir travailler sans angoisse. Pour continuer d'aimer aller à l'école. La leur, la nôtre.

Posté(e)

A en lire certains, je mesure la chance que j'ai d'avoir un directeur compréhensif ...

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Grain de café merci !

2 collègues avaient leurs enfants présents au CE hier soir. Ils jouaient dans une classe, calmement. Mes collègues ont réellement participé au CE, n'ont pas fait d'allers-retours.

Et si on me colle des réunions obligatoires le mercredi aprèm, ça sera avec mon fils aussi !

Cela fait partie du temps de travail obligatoire. Je ne comprends pas que le directeur puisse accepter cela en réunion ou autre. Que cela ne soit pas pratique, que tu sois contre les nouveaux rythmes, je le comprends parfaitement, mais là, c'est sur ton temps de travail. Faut faire comme tout le monde : se débrouiller !

Tu ne trouverais pas bizarre que la caissière de ton supermarché soit avec son fils de 8 mois sur les genoux ?! Que la banquière te réponde avec le biberon à la main ?!

Je ne comprends vraiment pas cet état d'esprit.

Bien sur, et le temps de travail obligatoire, c'est le mercredi matin, le mercredi après-midi, le samedi matin. J'attends qu'on nous colle des obligations le dimanche...

Ce soir, j'avais CE jusqu'à 20h30, mon chéri s'est organisé pour récupérer mon fils. Il le fait régulièrement. Mais le mercredi après-midi, ça lui est impossible. Je n'ai pas de famille responsable a proximité, et mon fils ayant 13 mois, je doute qu'on le prenne au centre de loisirs. Quand à appeler une Baby sitter que je ne connais pas, non merci, en dehors du coût que cela occasionne (3 francs six sous apparemment...), je n'ai pas confiance...

Je comprends vos soucis. N'empêche que c'est le lot de toutes les femmes qui travaillent. Demandons des augmentations de salaire au lieu de pratiquer le système D et de compter sur la bienveillance des collègues.

Toutes les femmes qui travaillent ne se voient pas imposer des jours et heures de travail en dehors de leurs heures habituelles.

Mon compagnon travaille en bureau et a régulièrement dans l'openspace les enfants de certains collègues, parce que l'instit est malade ou en grève. Donc oui, ça arrive à d'autres...

Ah merci pour la bonne solution ! :happy: attendons les augmentations massives de salaire !

Et en attendant le miracle ? Je paye 12 euros de l'heure *4 heures une baby sitter pour mes 3 heures de réanimation pédagogiques imposées par l'inspectrice et mon temps de trajet ?

Tu peux m'expliquer le lien entre un enfant et un chien ? Je ne le vois pas ? :idontno:

Et j'ai des amies, merci ! Mais qui bossent aussi ! :sorcerer:

Je te trouve suffisante et bornée, sur ce sujet comme pour d'autres...

Posté(e)
Et j'adorais aller avec mon père à son boulot quand il venait nous chercher à 18h à la fin de l'étude et qu'on devait y retourner parce qu'il n'avait pas fini.... On y retrouvait souvent d'ailleurs des enfants de ses collègues :lol:

Il m'est aussi arrivée enfant de nombreuses fois de rester au bureau de mon père / ma mère 1h ou 2 parce que personne ne pouvait nous surveiller à ce moment là..

Et je suis persuadée que c'est arrivée à ma banquière et à ma caissière d'être dans l'obligation de garder leur enfant au travail exceptionnellement (par sur leurs genoux, bien sur, mais dans la p'tite salle derrière...

Posté(e)

Des enfants de collègues, j'en ai beaucoup rencontrés depuis toutes ces années.

Avant la rentrée, quand ils accompagnent leur maman fin août, lors des réunions du mercredi matin (jusqu'à l'an dernier, bientôt nous les verrons le mercredi après-midi), parfois du soir. De temps en temps pendant le temps scolaire, lorsque justement leur enseignant est absent, non remplacé. Jamais des malades, sauf une fois où la collègue n'avait aucune autre solution sous la main. Ils ne vont pas en récréation, pour éviter les accidents.

Vous savez, le coup de fil de l'école de nos enfants : le petit ou la petite a de la fièvre / a vomi / est tombé... et vous devez venir le chercher, ce que vous faites sur le champ. Deux cas : vous laissez en plan votre classe, et vous ne revenez pas, ou bien : vous laissez en plan votre classe et vous revenez avec le petit. En tant que directrice, je préfère que la collègue ne revienne pas, et plutôt qu'elle prenne cinq minutes pour prévoir du travail pour ses élèves qu'on répartira.

Nous avons une petite troupe d'enfants de collègues qu'on a attendus, quasi vus naître, célébrés, dont on a suivi les premiers pas, les premières dents, l'entrée à la maternelle, les varicelles, les paroles malheureuses de leurs instits, les cadeaux de fête des mères, les bons mots, les débuts d'activités sportives/ artistiques, l'entrée au CP, les devoirs et les méthodes de lecture..... Et plus tard, les appareils dentaires, le brevet, l'orientation, le bac, les concours, les chagrins d'amour...

Une petite troupe qui se connaît bien, se farcit l'école et pendant le temps des enfants, et pendant le temps des profs, joue sagement, dessine, découpe, connaît les bons coins de la BCD et les cachettes de notre jardin, puis aide à ranger des dossiers, à préparer des étiquettes, à couvrir des livres, déballer des cartons, et plus tard débat furieusement en salle des maitres sur telle question philosophique ou politique...

Bien sûr que c'est pénible d'être dérangés en réunion, mais il se trouve que, si je me souviens bien, ce n'est arrivé que très rarement (la fille de l'ancienne directrice qui faisait des avions en papier pendant un CE, pas top). Les enfants d'instits sont sages, savent s'occuper gentiment, supportent les bisous d'une armée d'adultes sans broncher....

J'ai envie de les remercier, en fait, tous ces petits, pour leur attitude. Pour leur patience. Pour avoir pu permettre à leurs mamans de venir travailler sans angoisse. Pour continuer d'aimer aller à l'école. La leur, la nôtre.

bravo !

Posté(e)
, SURTOUT À 50 EUROS DE L'HEURE Biscottinne!!!

ou la la, bien entendu Mamancannelle, pas à 50 euros de l'heure, je gagne la même chose que toi hein ... j'avais fait exprès de mettre un montant abhérant pour justement dire "ah bah oui, bien entendu, à partir d'un certain prix, c'est niet..." ça m'apprendra à faire du 10ème degré :)

Cette discussion est source de vives discussions, c'est dommage que certains messages aient tourné à l'agressivité et à l'attaque... On a tous les mêmes galères non?
Est-ce qu'on est tous d'accord pour dire que ça ne nous enchante pas d'amener nos enfants (surtout les petits) en réunion ou dans notre classe? que ce soit pour eux, pour nous, les collègues ou nos élèves??
Je crois que quelqu'un l'a déjà dit, mais franchement, si on compense nous même les manques de notre administration et le peu de considération qu'ils ont pour nous, si on ns demande de faire des réunions à pas d'heure mais que notre salaire ne nous permet pas de payer une nounou... et bah il faut dire STOOOOPPP!! Et on ne vient pas! Demande d'autorisation d'absence et basta. Faut arrêter de se faire prendre pour des andouilles.
Quelqu'un d'autre l'a dit aussi, mais je suis ce type de directrice qui préfère que ses collègues ne viennent pas si leur petit est malade/sans centre de loisir/dont l'école est fermée etc : et donc répartir leurs élèves, galérer toute la journée. Et je préfère soutenir dvt l'IEN leur absence à une réunion institutionelle (un mercredi après midi de consultation des programmes) plutôt que les laisser venir avec leur(s) loulou(s) qui seraient bien mieux à jouer à la maison. Et je ne me vois pas non plus imposer une heure de réunion (un CM, un conseil d'école) alors qu'un collègue me dit qu'à cette heure là, il est en galère grave de garde d'enfant
Je considère que c'est de cette manière que je respecte mes collègues.
Et je suis aussi ce type de directrice qui, si on lui demandait, n'oserait pas imposer un "non"... mais qui angoisserait toute la journée qu'il n'arrive rien...
Et bien sûr, on sait tous que il y a parfois des situations extrêmes, exceptionnelles, ce n'est pas de celles-là dont on parle ou bien entendu chacun agira de manière humaine :)
Posté(e)

Merci pour ce message graindecafé... Je pense que la plupart des parents qui bossent peuvent rencontrer des galères de garde... De mon côté, il m'est arrivé d'emmener un de mes enfants en classe quand il y avait grève dans la sienne. C'était cela ou moi-même je faisais grève. Avec accord de la direction (que j'aurais extorqué peut-être???).

Sinon, pour toutes les réunions, je paie une baby-sitter (j'ai 4 enfants, donc je ne vais pas les emmener tous...), et ça me coûte très cher. Donc désormais, je ne fais plus exactement que le temps imparti, si la réunion ou l'animation péda s'éternise, je pars exactement à l'heure...

Posté(e)

alors on est bien d'accord, moi, je parlais de situations exceptionnelles aussi.Ce n'est pas parce qu'on dit oui une fois, que le collègue va imposer son enfant à chaque fois.

Comme Graindecafé, on est plusieurs instits de la même génération, avec des enfants du même âge, et çà nous est juste naturel de devoir aider un collègue qui en a besoin sur le tas, exceptionnellement.

Moi aussi j'ai des souvenirs d'avoir été des fois au boulot de ma mère pour quelques heures, d'avoir attendu le bus pour le collège dans les ateliers municipaux avec mon père le temps qu'il arrive.

Finalement je me dis que j'ai eu et que j'ai encore de la chance d'avoir cotoyé des personnes ouvertes.

on est tous d'accord pour dire que çà ne plait à personne de faire comme çà, qu'on préfèrerait faire autrement, mais si on n'a pas le choix, je suis contente de trouver des personnes qui puissent m'aider.

J'espère vraiment que tout le monde pense comme çà, que dans un cas exceptionnel, tout le monde accepterait, non?

Posté(e)

Des fois je me dis que certains enfants ça leur ferait du bien justement d'aller au boulot de leurs parents pour voir ce que c'est le travail... et voir que l'argent de leurs parents qu'ils gaspillent par leur exigences d'enfant roi, il ne tombe pas du ciel et que leurs parents de tuent à la tache pour les satisfaire....

Enfin ceci est un autre débat :lol:

Posté(e)

Des enfants de collègues, j'en ai beaucoup rencontrés depuis toutes ces années.

Avant la rentrée, quand ils accompagnent leur maman fin août, lors des réunions du mercredi matin (jusqu'à l'an dernier, bientôt nous les verrons le mercredi après-midi), parfois du soir. De temps en temps pendant le temps scolaire, lorsque justement leur enseignant est absent, non remplacé. Jamais des malades, sauf une fois où la collègue n'avait aucune autre solution sous la main. Ils ne vont pas en récréation, pour éviter les accidents.

Vous savez, le coup de fil de l'école de nos enfants : le petit ou la petite a de la fièvre / a vomi / est tombé... et vous devez venir le chercher, ce que vous faites sur le champ. Deux cas : vous laissez en plan votre classe, et vous ne revenez pas, ou bien : vous laissez en plan votre classe et vous revenez avec le petit. En tant que directrice, je préfère que la collègue ne revienne pas, et plutôt qu'elle prenne cinq minutes pour prévoir du travail pour ses élèves qu'on répartira.

Nous avons une petite troupe d'enfants de collègues qu'on a attendus, quasi vus naître, célébrés, dont on a suivi les premiers pas, les premières dents, l'entrée à la maternelle, les varicelles, les paroles malheureuses de leurs instits, les cadeaux de fête des mères, les bons mots, les débuts d'activités sportives/ artistiques, l'entrée au CP, les devoirs et les méthodes de lecture..... Et plus tard, les appareils dentaires, le brevet, l'orientation, le bac, les concours, les chagrins d'amour...

Une petite troupe qui se connaît bien, se farcit l'école et pendant le temps des enfants, et pendant le temps des profs, joue sagement, dessine, découpe, connaît les bons coins de la BCD et les cachettes de notre jardin, puis aide à ranger des dossiers, à préparer des étiquettes, à couvrir des livres, déballer des cartons, et plus tard débat furieusement en salle des maitres sur telle question philosophique ou politique...

Bien sûr que c'est pénible d'être dérangés en réunion, mais il se trouve que, si je me souviens bien, ce n'est arrivé que très rarement (la fille de l'ancienne directrice qui faisait des avions en papier pendant un CE, pas top). Les enfants d'instits sont sages, savent s'occuper gentiment, supportent les bisous d'une armée d'adultes sans broncher....

J'ai envie de les remercier, en fait, tous ces petits, pour leur attitude. Pour leur patience. Pour avoir pu permettre à leurs mamans de venir travailler sans angoisse. Pour continuer d'aimer aller à l'école. La leur, la nôtre.

Tout ce dont j'ai horreur. Mes collègues (que j'apprécie beaucoup, par ailleurs en général) ne sont pas mes amis et je me fiche de la première dent de leur enfant. Vous pouvez penser que je ne suis pas sympathique et cela m'est complètement égal, mais moi, les parents gâteux devant leurs bambins, ou pire, les mamies qui nous apportent les photos du petit dernier, je fuis!

Pauvres de nous! Les salles de réunion n'ont pas vocation à être des garderies, et chacun doit se débrouiller.

Posté(e)

Moi aussi j'emmène mes enfants en réunion ... Pas le choix. On est tous les 2 PE. Au début, 2 villes différentes, pas de voitures ni l'un ni l'autre, quand zozo a été à l'école de son papa, il faisait les réunions avec lui, je ne pouvais pas aller le récupérer. Ensuite j'ai ahcangé pour enseigner dans la même ville, au début, dans deux écoles différentes on s'arrangeait pour caler nos réunions à des jours différents. maintenant j'interviens dans son école, réunions ensemble : zozo reste avec nous : il fait ses devoirs, joue dans la classe. Pour le moment, pour la petite, on a encore nounou mais quand on n'aura plus de nounou on fera pareil.

Au début même zozo allait en réunion de directeur avec son papa car je ne pouvais pas aller le chercher. Notre inspectrice n'a jamais rien dit (au contraire c'était la mascotte) et idem pour les animations pédagogique. Quand il est devenu trop vieux pour aller à la crèche (et dieu sait que la directrice de crèche a été cool avec nous et l'a pris bien au delà de l'âge "légal") il a fait les anim' avec nous : étant sans voiture, pas possible de le déposer au centre de loisirs(de toute façon il ouvrait après le début des anims quand c'était le mercredi matin). C'est ça ou un de nous deux est absent : coin paumé, peu de nounous dispo pour une demi-journée par ça par là, pas de famille proche pour le garder et désolé, pas d'ami ou de connaissance pouvant garder les enfants. Alors quoi faire ?

Pourquoi toi, et pas les autres?

Cela ne doit pas devenir la norme.

Posté(e)

Des enfants de collègues, j'en ai beaucoup rencontrés depuis toutes ces années.

Avant la rentrée, quand ils accompagnent leur maman fin août, lors des réunions du mercredi matin (jusqu'à l'an dernier, bientôt nous les verrons le mercredi après-midi), parfois du soir. De temps en temps pendant le temps scolaire, lorsque justement leur enseignant est absent, non remplacé. Jamais des malades, sauf une fois où la collègue n'avait aucune autre solution sous la main. Ils ne vont pas en récréation, pour éviter les accidents.

Vous savez, le coup de fil de l'école de nos enfants : le petit ou la petite a de la fièvre / a vomi / est tombé... et vous devez venir le chercher, ce que vous faites sur le champ. Deux cas : vous laissez en plan votre classe, et vous ne revenez pas, ou bien : vous laissez en plan votre classe et vous revenez avec le petit. En tant que directrice, je préfère que la collègue ne revienne pas, et plutôt qu'elle prenne cinq minutes pour prévoir du travail pour ses élèves qu'on répartira.

Nous avons une petite troupe d'enfants de collègues qu'on a attendus, quasi vus naître, célébrés, dont on a suivi les premiers pas, les premières dents, l'entrée à la maternelle, les varicelles, les paroles malheureuses de leurs instits, les cadeaux de fête des mères, les bons mots, les débuts d'activités sportives/ artistiques, l'entrée au CP, les devoirs et les méthodes de lecture..... Et plus tard, les appareils dentaires, le brevet, l'orientation, le bac, les concours, les chagrins d'amour...

Une petite troupe qui se connaît bien, se farcit l'école et pendant le temps des enfants, et pendant le temps des profs, joue sagement, dessine, découpe, connaît les bons coins de la BCD et les cachettes de notre jardin, puis aide à ranger des dossiers, à préparer des étiquettes, à couvrir des livres, déballer des cartons, et plus tard débat furieusement en salle des maitres sur telle question philosophique ou politique...

Bien sûr que c'est pénible d'être dérangés en réunion, mais il se trouve que, si je me souviens bien, ce n'est arrivé que très rarement (la fille de l'ancienne directrice qui faisait des avions en papier pendant un CE, pas top). Les enfants d'instits sont sages, savent s'occuper gentiment, supportent les bisous d'une armée d'adultes sans broncher....

J'ai envie de les remercier, en fait, tous ces petits, pour leur attitude. Pour leur patience. Pour avoir pu permettre à leurs mamans de venir travailler sans angoisse. Pour continuer d'aimer aller à l'école. La leur, la nôtre.

Tout ce dont j'ai horreur. Mes collègues (que j'apprécie beaucoup, par ailleurs en général) ne sont pas mes amis et je me fiche de la première dent de leur enfant. Vous pouvez penser que je ne suis pas sympathique et cela m'est complètement égal, mais moi, les parents gâteux devant leurs bambins, ou pire, les mamies qui nous apportent les photos du petit dernier, je fuis!

Pauvres de nous! Les salles de réunion n'ont pas vocation à être des garderies, et chacun doit se débrouiller.

C'est là qu'il y a sûrement une différence : Certains de mes collègues sont des ami(e)s.

On se voit en dehors du boulot le week-end, on part parfois en week-end ou en vacances ensemble. Je connais les enfants, le/la conjoint de chacun d'eux, les parents de certains. Je vois grandir leur(s) enfant(s) comme ils voient grandir le mien.

Fille d'instit, j'ai passé du temps dans l'école de ma maman plus jeune. Je n'en garde pas du tout un mauvais souvenir.

J'ai souvenirs de soirée pour installer la kermesse ou décorer la salle des fêtes pour un spectacle, de joyeuses cavalcades dans le pré qui servait de cour de récré aux enfants de Maternelle ...

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