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Collègues qui amènent leurs enfants dans l'école


laurence93

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Des enfants de collègues, j'en ai beaucoup rencontrés depuis toutes ces années.

Avant la rentrée, quand ils accompagnent leur maman fin août, lors des réunions du mercredi matin (jusqu'à l'an dernier, bientôt nous les verrons le mercredi après-midi), parfois du soir. De temps en temps pendant le temps scolaire, lorsque justement leur enseignant est absent, non remplacé. Jamais des malades, sauf une fois où la collègue n'avait aucune autre solution sous la main. Ils ne vont pas en récréation, pour éviter les accidents.

Vous savez, le coup de fil de l'école de nos enfants : le petit ou la petite a de la fièvre / a vomi / est tombé... et vous devez venir le chercher, ce que vous faites sur le champ. Deux cas : vous laissez en plan votre classe, et vous ne revenez pas, ou bien : vous laissez en plan votre classe et vous revenez avec le petit. En tant que directrice, je préfère que la collègue ne revienne pas, et plutôt qu'elle prenne cinq minutes pour prévoir du travail pour ses élèves qu'on répartira.

Nous avons une petite troupe d'enfants de collègues qu'on a attendus, quasi vus naître, célébrés, dont on a suivi les premiers pas, les premières dents, l'entrée à la maternelle, les varicelles, les paroles malheureuses de leurs instits, les cadeaux de fête des mères, les bons mots, les débuts d'activités sportives/ artistiques, l'entrée au CP, les devoirs et les méthodes de lecture..... Et plus tard, les appareils dentaires, le brevet, l'orientation, le bac, les concours, les chagrins d'amour...

Une petite troupe qui se connaît bien, se farcit l'école et pendant le temps des enfants, et pendant le temps des profs, joue sagement, dessine, découpe, connaît les bons coins de la BCD et les cachettes de notre jardin, puis aide à ranger des dossiers, à préparer des étiquettes, à couvrir des livres, déballer des cartons, et plus tard débat furieusement en salle des maitres sur telle question philosophique ou politique...

Bien sûr que c'est pénible d'être dérangés en réunion, mais il se trouve que, si je me souviens bien, ce n'est arrivé que très rarement (la fille de l'ancienne directrice qui faisait des avions en papier pendant un CE, pas top). Les enfants d'instits sont sages, savent s'occuper gentiment, supportent les bisous d'une armée d'adultes sans broncher....

J'ai envie de les remercier, en fait, tous ces petits, pour leur attitude. Pour leur patience. Pour avoir pu permettre à leurs mamans de venir travailler sans angoisse. Pour continuer d'aimer aller à l'école. La leur, la nôtre.

Tout ce dont j'ai horreur. Mes collègues (que j'apprécie beaucoup, par ailleurs en général) ne sont pas mes amis et je me fiche de la première dent de leur enfant. Vous pouvez penser que je ne suis pas sympathique et cela m'est complètement égal, mais moi, les parents gâteux devant leurs bambins, ou pire, les mamies qui nous apportent les photos du petit dernier, je fuis!

Pauvres de nous! Les salles de réunion n'ont pas vocation à être des garderies, et chacun doit se débrouiller.

Et ben...... je me dis que ça doit pas être facile pour toi tous les jours, de vivre avec d'autres êtres humains.....

et j'espère ne pas te croiser dans une équipe si tu as un tel état d'esprit.

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Des enfants de collègues, j'en ai beaucoup rencontrés depuis toutes ces années.

Avant la rentrée, quand ils accompagnent leur maman fin août, lors des réunions du mercredi matin (jusqu'à l'an dernier, bientôt nous les verrons le mercredi après-midi), parfois du soir. De temps en temps pendant le temps scolaire, lorsque justement leur enseignant est absent, non remplacé. Jamais des malades, sauf une fois où la collègue n'avait aucune autre solution sous la main. Ils ne vont pas en récréation, pour éviter les accidents.

Vous savez, le coup de fil de l'école de nos enfants : le petit ou la petite a de la fièvre / a vomi / est tombé... et vous devez venir le chercher, ce que vous faites sur le champ. Deux cas : vous laissez en plan votre classe, et vous ne revenez pas, ou bien : vous laissez en plan votre classe et vous revenez avec le petit. En tant que directrice, je préfère que la collègue ne revienne pas, et plutôt qu'elle prenne cinq minutes pour prévoir du travail pour ses élèves qu'on répartira.

Nous avons une petite troupe d'enfants de collègues qu'on a attendus, quasi vus naître, célébrés, dont on a suivi les premiers pas, les premières dents, l'entrée à la maternelle, les varicelles, les paroles malheureuses de leurs instits, les cadeaux de fête des mères, les bons mots, les débuts d'activités sportives/ artistiques, l'entrée au CP, les devoirs et les méthodes de lecture..... Et plus tard, les appareils dentaires, le brevet, l'orientation, le bac, les concours, les chagrins d'amour...

Une petite troupe qui se connaît bien, se farcit l'école et pendant le temps des enfants, et pendant le temps des profs, joue sagement, dessine, découpe, connaît les bons coins de la BCD et les cachettes de notre jardin, puis aide à ranger des dossiers, à préparer des étiquettes, à couvrir des livres, déballer des cartons, et plus tard débat furieusement en salle des maitres sur telle question philosophique ou politique...

Bien sûr que c'est pénible d'être dérangés en réunion, mais il se trouve que, si je me souviens bien, ce n'est arrivé que très rarement (la fille de l'ancienne directrice qui faisait des avions en papier pendant un CE, pas top). Les enfants d'instits sont sages, savent s'occuper gentiment, supportent les bisous d'une armée d'adultes sans broncher....

J'ai envie de les remercier, en fait, tous ces petits, pour leur attitude. Pour leur patience. Pour avoir pu permettre à leurs mamans de venir travailler sans angoisse. Pour continuer d'aimer aller à l'école. La leur, la nôtre.

Tout ce dont j'ai horreur. Mes collègues (que j'apprécie beaucoup, par ailleurs en général) ne sont pas mes amis et je me fiche de la première dent de leur enfant. Vous pouvez penser que je ne suis pas sympathique et cela m'est complètement égal, mais moi, les parents gâteux devant leurs bambins, ou pire, les mamies qui nous apportent les photos du petit dernier, je fuis!

Pauvres de nous! Les salles de réunion n'ont pas vocation à être des garderies, et chacun doit se débrouiller.

Et ben...... je me dis que ça doit pas être facile pour toi tous les jours, de vivre avec d'autres êtres humains.....

et j'espère ne pas te croiser dans une équipe si tu as un tel état d'esprit.

Tu peux me croiser sans crainte, je n'ai jamais mordu personne. :)

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Des enfants de collègues, j'en ai beaucoup rencontrés depuis toutes ces années.

Avant la rentrée, quand ils accompagnent leur maman fin août, lors des réunions du mercredi matin (jusqu'à l'an dernier, bientôt nous les verrons le mercredi après-midi), parfois du soir. De temps en temps pendant le temps scolaire, lorsque justement leur enseignant est absent, non remplacé. Jamais des malades, sauf une fois où la collègue n'avait aucune autre solution sous la main. Ils ne vont pas en récréation, pour éviter les accidents.

Vous savez, le coup de fil de l'école de nos enfants : le petit ou la petite a de la fièvre / a vomi / est tombé... et vous devez venir le chercher, ce que vous faites sur le champ. Deux cas : vous laissez en plan votre classe, et vous ne revenez pas, ou bien : vous laissez en plan votre classe et vous revenez avec le petit. En tant que directrice, je préfère que la collègue ne revienne pas, et plutôt qu'elle prenne cinq minutes pour prévoir du travail pour ses élèves qu'on répartira.Nous avons une petite troupe d'enfants de collègues qu'on a attendus, quasi vus naître, célébrés, dont on a suivi les premiers pas, les premières dents, l'entrée à la maternelle, les varicelles, les paroles malheureuses de leurs instits, les cadeaux de fête des mères, les bons mots, les débuts d'activités sportives/ artistiques, l'entrée au CP, les devoirs et les méthodes de lecture..... Et plus tard, les appareils dentaires, le brevet, l'orientation, le bac, les concours, les chagrins d'amour...

Une petite troupe qui se connaît bien, se farcit l'école et pendant le temps des enfants, et pendant le temps des profs, joue sagement, dessine, découpe, connaît les bons coins de la BCD et les cachettes de notre jardin, puis aide à ranger des dossiers, à préparer des étiquettes, à couvrir des livres, déballer des cartons, et plus tard débat furieusement en salle des maitres sur telle question philosophique ou politique...

Bien sûr que c'est pénible d'être dérangés en réunion, mais il se trouve que, si je me souviens bien, ce n'est arrivé que très rarement (la fille de l'ancienne directrice qui faisait des avions en papier pendant un CE, pas top). Les enfants d'instits sont sages, savent s'occuper gentiment, supportent les bisous d'une armée d'adultes sans broncher....

J'ai envie de les remercier, en fait, tous ces petits, pour leur attitude. Pour leur patience. Pour avoir pu permettre à leurs mamans de venir travailler sans angoisse. Pour continuer d'aimer aller à l'école. La leur, la nôtre.

Tout ce dont j'ai horreur. Mes collègues (que j'apprécie beaucoup, par ailleurs en général) ne sont pas mes amis et je me fiche de la première dent de leur enfant. Vous pouvez penser que je ne suis pas sympathique et cela m'est complètement égal, mais moi, les parents gâteux devant leurs bambins, ou pire, les mamies qui nous apportent les photos du petit dernier, je fuis!

Pauvres de nous! Les salles de réunion n'ont pas vocation à être des garderies, et chacun doit se débrouiller.

Curieusement, je peux comprendre.

Moi aussi, ça me saoûle quand on me montre quasi de force des photos du petit dernier ! Surtout quand je ne connais pas les personnes.

Mais là, j'évoque une ÉQUIPE, qui se connaît ou apprend à se connaître, se soutient dans les moments difficiles. Parce qu'on parle dans cette discussion des gosses, mais on ne parle pas de la maladie, de la mort, des séparations, qui sont juste la vie.

Alors oui, j'accepte d'autant mieux qu'une collègue amène son enfant un mercredi que je sais ce que c'est d'être enquiquinné, d'avoir des problèmes de garde, des problèmes avec son mec, et/ou avec sa banque, de n'avoir aucune famille sur place.

Parce que cette même collègue est aussi celle qui va me donner de bons conseils pour m'en sortir avec un élève compliqué, ou faire face avec moi à des parents vindicatifs, me consoler si je perds un proche ou partager avec moi un bon gâteau que j'aurais fait pour célébrer un événement heureux.

On a de la chance, on ne travaille que dans de petites structures, et la plupart du temps, ça se passe convenablement avec les collègues.

Dans l'ensemble, les collègues n'"abusent" pas. On n'a pas systématiquement une sorte de garderie à chaque réunion !

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Et pourquoi pas pour certaines fois une baby sitter "commune" pour partager les frais ? A gérer hors temps scolaire pour que les réunions se passent sereinement. Ça pourrait être parfois une solution

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Avant la rentrée, quand ils accompagnent leur maman fin août, lors des réunions du mercredi matin (jusqu'à l'an dernier, bientôt nous les verrons le mercredi après-midi), parfois du soir. De temps en temps pendant le temps scolaire, lorsque justement leur enseignant est absent, non remplacé. Jamais des malades, sauf une fois où la collègue n'avait aucune autre solution sous la main. Ils ne vont pas en récréation, pour éviter les accidents.

Vous savez, le coup de fil de l'école de nos enfants : le petit ou la petite a de la fièvre / a vomi / est tombé... et vous devez venir le chercher, ce que vous faites sur le champ. Deux cas : vous laissez en plan votre classe, et vous ne revenez pas, ou bien : vous laissez en plan votre classe et vous revenez avec le petit. En tant que directrice, je préfère que la collègue ne revienne pas, et plutôt qu'elle prenne cinq minutes pour prévoir du travail pour ses élèves qu'on répartira.Nous avons une petite troupe d'enfants de collègues qu'on a attendus, quasi vus naître, célébrés, dont on a suivi les premiers pas, les premières dents, l'entrée à la maternelle, les varicelles, les paroles malheureuses de leurs instits, les cadeaux de fête des mères, les bons mots, les débuts d'activités sportives/ artistiques, l'entrée au CP, les devoirs et les méthodes de lecture..... Et plus tard, les appareils dentaires, le brevet, l'orientation, le bac, les concours, les chagrins d'amour...

Une petite troupe qui se connaît bien, se farcit l'école et pendant le temps des enfants, et pendant le temps des profs, joue sagement, dessine, découpe, connaît les bons coins de la BCD et les cachettes de notre jardin, puis aide à ranger des dossiers, à préparer des étiquettes, à couvrir des livres, déballer des cartons, et plus tard débat furieusement en salle des maitres sur telle question philosophique ou politique...

Bien sûr que c'est pénible d'être dérangés en réunion, mais il se trouve que, si je me souviens bien, ce n'est arrivé que très rarement (la fille de l'ancienne directrice qui faisait des avions en papier pendant un CE, pas top). Les enfants d'instits sont sages, savent s'occuper gentiment, supportent les bisous d'une armée d'adultes sans broncher....

J'ai envie de les remercier, en fait, tous ces petits, pour leur attitude. Pour leur patience. Pour avoir pu permettre à leurs mamans de venir travailler sans angoisse. Pour continuer d'aimer aller à l'école. La leur, la nôtre.

Tout ce dont j'ai horreur. Mes collègues (que j'apprécie beaucoup, par ailleurs en général) ne sont pas mes amis et je me fiche de la première dent de leur enfant. Vous pouvez penser que je ne suis pas sympathique et cela m'est complètement égal, mais moi, les parents gâteux devant leurs bambins, ou pire, les mamies qui nous apportent les photos du petit dernier, je fuis!

Pauvres de nous! Les salles de réunion n'ont pas vocation à être des garderies, et chacun doit se débrouiller.

Curieusement, je peux comprendre.

Moi aussi, ça me saoûle quand on me montre quasi de force des photos du petit dernier ! Surtout quand je ne connais pas les personnes.

Mais là, j'évoque une ÉQUIPE, qui se connaît ou apprend à se connaître, se soutient dans les moments difficiles. Parce qu'on parle dans cette discussion des gosses, mais on ne parle pas de la maladie, de la mort, des séparations, qui sont juste la vie.

Alors oui, j'accepte d'autant mieux qu'une collègue amène son enfant un mercredi que je sais ce que c'est d'être enquiquinné, d'avoir des problèmes de garde, des problèmes avec son mec, et/ou avec sa banque, de n'avoir aucune famille sur place.

Parce que cette même collègue est aussi celle qui va me donner de bons conseils pour m'en sortir avec un élève compliqué, ou faire face avec moi à des parents vindicatifs, me consoler si je perds un proche ou partager avec moi un bon gâteau que j'aurais fait pour célébrer un événement heureux.

On a de la chance, on ne travaille que dans de petites structures, et la plupart du temps, ça se passe convenablement avec les collègues.

Dans l'ensemble, les collègues n'"abusent" pas. On n'a pas systématiquement une sorte de garderie à chaque réunion !

Entièrement d'accord avec toi, mais le problème est que certaines abusent et ne cherchent pas de solution. Je le dis parce que je l'ai vécu.

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Et pourquoi pas pour certaines fois une baby sitter "commune" pour partager les frais ? A gérer hors temps scolaire pour que les réunions se passent sereinement. Ça pourrait être parfois une solution

Cela implique que tout le monde habite à courte distance mais c'est une belle idée.

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Avant la rentrée, quand ils accompagnent leur maman fin août, lors des réunions du mercredi matin (jusqu'à l'an dernier, bientôt nous les verrons le mercredi après-midi), parfois du soir. De temps en temps pendant le temps scolaire, lorsque justement leur enseignant est absent, non remplacé. Jamais des malades, sauf une fois où la collègue n'avait aucune autre solution sous la main. Ils ne vont pas en récréation, pour éviter les accidents.

Vous savez, le coup de fil de l'école de nos enfants : le petit ou la petite a de la fièvre / a vomi / est tombé... et vous devez venir le chercher, ce que vous faites sur le champ. Deux cas : vous laissez en plan votre classe, et vous ne revenez pas, ou bien : vous laissez en plan votre classe et vous revenez avec le petit. En tant que directrice, je préfère que la collègue ne revienne pas, et plutôt qu'elle prenne cinq minutes pour prévoir du travail pour ses élèves qu'on répartira.

Nous avons une petite troupe d'enfants de collègues qu'on a attendus, quasi vus naître, célébrés, dont on a suivi les premiers pas, les premières dents, l'entrée à la maternelle, les varicelles, les paroles malheureuses de leurs instits, les cadeaux de fête des mères, les bons mots, les débuts d'activités sportives/ artistiques, l'entrée au CP, les devoirs et les méthodes de lecture..... Et plus tard, les appareils dentaires, le brevet, l'orientation, le bac, les concours, les chagrins d'amour...

Une petite troupe qui se connaît bien, se farcit l'école et pendant le temps des enfants, et pendant le temps des profs, joue sagement, dessine, découpe, connaît les bons coins de la BCD et les cachettes de notre jardin, puis aide à ranger des dossiers, à préparer des étiquettes, à couvrir des livres, déballer des cartons, et plus tard débat furieusement en salle des maitres sur telle question philosophique ou politique...

Bien sûr que c'est pénible d'être dérangés en réunion, mais il se trouve que, si je me souviens bien, ce n'est arrivé que très rarement (la fille de l'ancienne directrice qui faisait des avions en papier pendant un CE, pas top). Les enfants d'instits sont sages, savent s'occuper gentiment, supportent les bisous d'une armée d'adultes sans broncher....

J'ai envie de les remercier, en fait, tous ces petits, pour leur attitude. Pour leur patience. Pour avoir pu permettre à leurs mamans de venir travailler sans angoisse. Pour continuer d'aimer aller à l'école. La leur, la nôtre.

Tout ce dont j'ai horreur. Mes collègues (que j'apprécie beaucoup, par ailleurs en général) ne sont pas mes amis et je me fiche de la première dent de leur enfant. Vous pouvez penser que je ne suis pas sympathique et cela m'est complètement égal, mais moi, les parents gâteux devant leurs bambins, ou pire, les mamies qui nous apportent les photos du petit dernier, je fuis!

Pauvres de nous! Les salles de réunion n'ont pas vocation à être des garderies, et chacun doit se débrouiller.

Et ben...... je me dis que ça doit pas être facile pour toi tous les jours, de vivre avec d'autres êtres humains.....

et j'espère ne pas te croiser dans une équipe si tu as un tel état d'esprit.

Détrompe-toi:

"On ne peut pas dire d’un homme (d'une femme) qui n’aime pas les enfants et les chiens qu’il soit foncièrement mauvais !" W.C Fields

:tongue:

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Avant la rentrée, quand ils accompagnent leur maman fin août, lors des réunions du mercredi matin (jusqu'à l'an dernier, bientôt nous les verrons le mercredi après-midi), parfois du soir. De temps en temps pendant le temps scolaire, lorsque justement leur enseignant est absent, non remplacé. Jamais des malades, sauf une fois où la collègue n'avait aucune autre solution sous la main. Ils ne vont pas en récréation, pour éviter les accidents.

Vous savez, le coup de fil de l'école de nos enfants : le petit ou la petite a de la fièvre / a vomi / est tombé... et vous devez venir le chercher, ce que vous faites sur le champ. Deux cas : vous laissez en plan votre classe, et vous ne revenez pas, ou bien : vous laissez en plan votre classe et vous revenez avec le petit. En tant que directrice, je préfère que la collègue ne revienne pas, et plutôt qu'elle prenne cinq minutes pour prévoir du travail pour ses élèves qu'on répartira.Nous avons une petite troupe d'enfants de collègues qu'on a attendus, quasi vus naître, célébrés, dont on a suivi les premiers pas, les premières dents, l'entrée à la maternelle, les varicelles, les paroles malheureuses de leurs instits, les cadeaux de fête des mères, les bons mots, les débuts d'activités sportives/ artistiques, l'entrée au CP, les devoirs et les méthodes de lecture..... Et plus tard, les appareils dentaires, le brevet, l'orientation, le bac, les concours, les chagrins d'amour...

Une petite troupe qui se connaît bien, se farcit l'école et pendant le temps des enfants, et pendant le temps des profs, joue sagement, dessine, découpe, connaît les bons coins de la BCD et les cachettes de notre jardin, puis aide à ranger des dossiers, à préparer des étiquettes, à couvrir des livres, déballer des cartons, et plus tard débat furieusement en salle des maitres sur telle question philosophique ou politique...

Bien sûr que c'est pénible d'être dérangés en réunion, mais il se trouve que, si je me souviens bien, ce n'est arrivé que très rarement (la fille de l'ancienne directrice qui faisait des avions en papier pendant un CE, pas top). Les enfants d'instits sont sages, savent s'occuper gentiment, supportent les bisous d'une armée d'adultes sans broncher....

J'ai envie de les remercier, en fait, tous ces petits, pour leur attitude. Pour leur patience. Pour avoir pu permettre à leurs mamans de venir travailler sans angoisse. Pour continuer d'aimer aller à l'école. La leur, la nôtre.

Tout ce dont j'ai horreur. Mes collègues (que j'apprécie beaucoup, par ailleurs en général) ne sont pas mes amis et je me fiche de la première dent de leur enfant. Vous pouvez penser que je ne suis pas sympathique et cela m'est complètement égal, mais moi, les parents gâteux devant leurs bambins, ou pire, les mamies qui nous apportent les photos du petit dernier, je fuis!

Pauvres de nous! Les salles de réunion n'ont pas vocation à être des garderies, et chacun doit se débrouiller.

Curieusement, je peux comprendre.

Moi aussi, ça me saoûle quand on me montre quasi de force des photos du petit dernier ! Surtout quand je ne connais pas les personnes.

Mais là, j'évoque une ÉQUIPE, qui se connaît ou apprend à se connaître, se soutient dans les moments difficiles. Parce qu'on parle dans cette discussion des gosses, mais on ne parle pas de la maladie, de la mort, des séparations, qui sont juste la vie.

Alors oui, j'accepte d'autant mieux qu'une collègue amène son enfant un mercredi que je sais ce que c'est d'être enquiquinné, d'avoir des problèmes de garde, des problèmes avec son mec, et/ou avec sa banque, de n'avoir aucune famille sur place.

Parce que cette même collègue est aussi celle qui va me donner de bons conseils pour m'en sortir avec un élève compliqué, ou faire face avec moi à des parents vindicatifs, me consoler si je perds un proche ou partager avec moi un bon gâteau que j'aurais fait pour célébrer un événement heureux.

On a de la chance, on ne travaille que dans de petites structures, et la plupart du temps, ça se passe convenablement avec les collègues.

Dans l'ensemble, les collègues n'"abusent" pas. On n'a pas systématiquement une sorte de garderie à chaque réunion !

Entièrement d'accord avec toi, mais le problème est que certaines abusent et ne cherchent pas de solution. Je le dis parce que je l'ai vécu.

ah mais bien sûr, on parle pas de ceux qui abusent, on est, je pense, tous d'accord sur le fait de dire que çà ne doit pas devenir une habitude et un abus.

On parle que si une collègue vient te voir, qu'elle est dans la panade ce jour-là, qu'elle n'a pas d'autre solution, tu lui dirais non? Tu ne l'aiderais pas?

Franchement, à lire tes messages, tu n'as pas l'air d'avoir du tout une bonne relation avec tes collègues, vous vous dites bonjour, et puis basta?

; c'est ce que j'aime aussi dans ce métier: échanger avec les autres, ne pas s'arrêter au fait que juste, nous sommes des enseignants dans une même école, on se voit toute la journée, je trouve juste dommage de n'avoir rien à partager de plus qu'une simple relation froide de boulot...

Je peux te dire qu'en arrivant sur mon poste actuel, il y a 8 ans, il y avait encore une maternelle à 3 classes séparée de l'élémentaire, et bien bonjour l'ambiance...L'inspection m'avait dit: "bon courage, vous faites votre boulot, et vous rentrez chez vous direct"...

Ben je peux te dire que la sale ambiance, çà m'a pesé (heureusement que les atsem étaient là).

Je suis contente que la plupart soit devenus mes amis, je trouve que çà ajoute une autre dimension, humaine, à notre boulot. On n'est pas obligé de tous s'aimer, de tous avoir des affinités, on ne s'extasie pas devant les dents de nos enfants, je te rassure. Mais on sait que si on a un problème, on peut toujours compter les uns sur les autres.

çà devrait être comme çà dans toutes les écoles: bon là, je rêve, je sais :sweatingbullets::bleh:

çà me peine juste de voir que ce n'est pas comme çà pour tout le monde, je trouve çà triste au final...

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Je suis moi-même venue à l'école avec mon bébé de 10 semaines à la fin de mon congé maternité. Il restait la dernière semaine de classe avant les vacances. L'IEN m'a accordé de laisser le TR sur ma classe pour que je puisse reprendre la main sur la direction. Bébé était dans son cosy dans mon bureau, je l'ai pris avec moi en réunion de directeurs, aucune remarque de l'IEN. C'était ça ou le doc m'accordait une semaine d'arrêt maladie aux frais de l'Etat, alors que là, l'Etat m'a payée à faire mon boulot correctement.

Cela arrive que mes collègues viennent avec leurs enfants à l'école si réunion, quand ils n'ont pas trouvé de solution. Cela reste exceptionnel.

Mais : je n'autorise rien. Mes collègues m'en informent, je ne dis ni oui, ni non.

On parle sans cesse des responsabilités du directeur dans ce cas-là, en cas d'accident.

Mais je ne vois pas comment on pourrait nous mettre en tort : les enseignants qui amènent leurs enfants sont les 1ers responsables. Que se passe-t-il si le directeur dit non et que l'enseignant vient quand même avec ses enfants ? Le directeur ferme-t-il la porte au nez des enfants ? Les pousse-t-il dehors ? Vous les directeurs qui refusez, faites-vous signer quoique ce soit à vos adjoints ?

Ce sont de vraies questions, point d'ironie. :)

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Beaucoup de choses ont été dites et pour ma part , je retiendrai 2 interventions , celle de Dada

Je fais partie des "obtus" qui disent non, ceux qui me connaissent savent ce qu'est ma vie et non, je ne trouve pas normal d'emmener son enfant à l'école. A titre exceptionnel bien entendu j'ai dit oui à ma collègue mère célibataire sans famille proche, j'ai aussi demandé à mon mari de garder sa fille quelque fois parce qu'elle n'a pas les moyens de prendre une baby-sitter.

Je dis bien exceptionnellement oui, mais à chaque fois et bien non désolée, j'ai longtemps travaillé dans le privé, je n'ai jamais vu un collègue venir avec son enfant....

Es-tu si obtue que tu le dis?

:wink:

Disons que plus ça va plus je le deviens et puis tout dépend aussi de la personne qui se trouve face à soi ;)

Tu connais le dicton hein " chassez le naturel il revient au galop...."

parce que je comprends tout à fait son inquiétude par rapport à notre responsabilité et que moi aussi je préfère que sur le temps de classe , la collègue (et oui on est une école 100% féminine ) ou l'atsem rentre s'occuper de son enfant plutôt que de laisser un enfant malade au contact des autres sinon on n'est pas crédible auprès de nos parents d'élèves quand on leur dit de venir chercher leur enfant. Après sur les temps de réunion, c'est autre chose, on a une collègue (maman seule) qui est venue quelques fois à l'école avec sa fille sur les temps de concertation quand on les faisait après l'école ,la garderie fermant plus tôt. J'ai toujours accepté et elle n'a pas jamais abusé .Une autre a amené son fils collégien l'année dernière , il est resté en BCD , pas de soucis..

J'ai connu en début de carrière une instit qui venait avec son bébé tous les après-midis :ohmy: le bébé était dans son landau et après la sieste de ses petits, elle passait son temps à empêcher ses élèves (des PS) de toucher à son bébé :scratch: la directrice a fini par intervenir au bout de 15 jours :sweatingbullets:

Au passage, j'adore ton dicton, Dada :tongue: !!

Des enfants de collègues, j'en ai beaucoup rencontrés depuis toutes ces années.

Avant la rentrée, quand ils accompagnent leur maman fin août, lors des réunions du mercredi matin (jusqu'à l'an dernier, bientôt nous les verrons le mercredi après-midi), parfois du soir. De temps en temps pendant le temps scolaire, lorsque justement leur enseignant est absent, non remplacé. Jamais des malades, sauf une fois où la collègue n'avait aucune autre solution sous la main. Ils ne vont pas en récréation, pour éviter les accidents.

Vous savez, le coup de fil de l'école de nos enfants : le petit ou la petite a de la fièvre / a vomi / est tombé... et vous devez venir le chercher, ce que vous faites sur le champ. Deux cas : vous laissez en plan votre classe, et vous ne revenez pas, ou bien : vous laissez en plan votre classe et vous revenez avec le petit. En tant que directrice, je préfère que la collègue ne revienne pas, et plutôt qu'elle prenne cinq minutes pour prévoir du travail pour ses élèves qu'on répartira.

Nous avons une petite troupe d'enfants de collègues qu'on a attendus, quasi vus naître, célébrés, dont on a suivi les premiers pas, les premières dents, l'entrée à la maternelle, les varicelles, les paroles malheureuses de leurs instits, les cadeaux de fête des mères, les bons mots, les débuts d'activités sportives/ artistiques, l'entrée au CP, les devoirs et les méthodes de lecture..... Et plus tard, les appareils dentaires, le brevet, l'orientation, le bac, les concours, les chagrins d'amour...

Une petite troupe qui se connaît bien, se farcit l'école et pendant le temps des enfants, et pendant le temps des profs, joue sagement, dessine, découpe, connaît les bons coins de la BCD et les cachettes de notre jardin, puis aide à ranger des dossiers, à préparer des étiquettes, à couvrir des livres, déballer des cartons, et plus tard débat furieusement en salle des maitres sur telle question philosophique ou politique...

Bien sûr que c'est pénible d'être dérangés en réunion, mais il se trouve que, si je me souviens bien, ce n'est arrivé que très rarement (la fille de l'ancienne directrice qui faisait des avions en papier pendant un CE, pas top). Les enfants d'instits sont sages, savent s'occuper gentiment, supportent les bisous d'une armée d'adultes sans broncher....

J'ai envie de les remercier, en fait, tous ces petits, pour leur attitude. Pour leur patience. Pour avoir pu permettre à leurs mamans de venir travailler sans angoisse. Pour continuer d'aimer aller à l'école. La leur, la nôtre.

Tout ce dont j'ai horreur. Mes collègues (que j'apprécie beaucoup, par ailleurs en général) ne sont pas mes amis et je me fiche de la première dent de leur enfant. Vous pouvez penser que je ne suis pas sympathique et cela m'est complètement égal, mais moi, les parents gâteux devant leurs bambins, ou pire, les mamies qui nous apportent les photos du petit dernier, je fuis!

Pauvres de nous! Les salles de réunion n'ont pas vocation à être des garderies, et chacun doit se débrouiller.

Katarina, j'aurai du mal aussi à t'avoir comme collègue, certes on n'est pas obligé d'être ami avec ses collègues mais un peu d'humanité et d'empathie permettent de mettre de l'huile dans les rouages ;) pour certains ça va passer pour le dernier film vu au ciné, pour d'autres par les photos du petit dernier mais passer quelques moments à parler d'autre chose que de "machin qui n'arrive pas à dénombrer" ou de "machine qui a poussé sa copine" ça permet une certaine convivialité, des sourires bref ça met une bonne ambiance ...

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Je préfère une collègue présente avec son gosse à une collègue absente pour garde d'enfant. D'autant qu'en ce qui me concerne -en maternelle- les gamins adorent ça quand l'enfant d'une instit vient à l'école.

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Ah mais moi si mon enfant est malade je reste à la maison c'est clair même si mes élèves seraient ravis aussi ( et surement rarement aussi calmes ) mais là c'est mon enfant d'abord et ce n'est pas mon problème si pas de remplaçant....

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