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gifflée par une élève...


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Bonjour,

Je suis très étonné que l'on porte plainte contre un enfant, sachant ce qu'elle a vécu.

L'IEN répond ce qu'il répond, il aurait pu se montrer plus compatissant, mais on parle d'un enfant de 7,8 ans, battu & violé, on s'attend à quoi?

On s'attend à ce que notre institution nous protège. On s'attend à ce que tous les enfants puissent venir à l'école en sécurité.

Or, comme ce n'est pas le cas et qu'il faut que la situation cesse, notre collègue doit faire un choix pour se protéger. Il ne reste que la plainte.

C'est lamentable, certes. Alors que proposes-tu d'autre ?

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Bonjour,

Je suis très étonné que l'on porte plainte contre un enfant, sachant ce qu'elle a vécu.

L'IEN répond ce qu'il répond, il aurait pu se montrer plus compatissant, mais on parle d'un enfant de 7,8 ans, battu & violé, on s'attend à quoi?

Je suis (mal) payé pour enseigner(trop) point barre.

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Bonjour,

Je suis très étonné que l'on porte plainte contre un enfant, sachant ce qu'elle a vécu.

L'IEN répond ce qu'il répond, il aurait pu se montrer plus compatissant, mais on parle d'un enfant de 7,8 ans, battu & violé, on s'attend à quoi?

- On ne s'attend pas à ce qu'elle aille en prison, ni à ce qu'elle paie une amende, ni même à ce qu'elle soit "punie", de quelque manière que ce soit :

la police des mineurs, les juges pour enfants savent très bien qu'il s'agit d'une enfant, et d'une enfant victime qui plus est, c'est même leur métier de veiller à ce que toutes les chances puissent lui être données de retrouver une place légitime dans la société.

- On s'attend à ce que la situation que vit cette enfant soit évaluée à sa juste valeur (et la plainte est un élément important qui permettra de l'apprécier) et que des aménagements adaptés soient mis en place pour qu'elle soit prise en charge à la mesure de ses besoins.

- On s'attend donc à ce qu'elle soit mieux protégée (ceci incluant également une protection contre elle-même) qu'elle ne l'est actuellement.

Il faut quand même se dire que tout ce qu'il était possible de faire pour elle hormis la plainte a déjà été fait, et n'a visiblement pas suffit à ce qu'elle soit prise en charge correctement ; ne pas porter plainte reviendrait donc à accepter la situation actuelle. La plainte dans ce cas est un acte responsable, le seul qu'il semble en tout cas possible de faire.

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Si on va dans le profil de Whenwe, on s'aperçoit que bien qu'inscrit depuis 2 ans, il a écrit ... 1 message, et c'est sur ce sujet précis. Bizarre.

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Ok, cette élève a vécu des choses difficiles mais ce n'est pas une raison pour accepter son attitude... Ce n'est pas lui rendre service. Laisser faire donnerait le message aux autres que l'on peut insulter ou taper la maîtresse ou un autre adulte de l'école sans problème!!!

L'attitude de l'IEN me sidère mais, bon, plus rien ne me surprend dans notre chère EN.

Il fait vraiment que quelque chose soit fait pour aider cette élève mais pas au détriment des autres élèves ni des adultes de l'école.

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Marre de la lâcheté de notre système, marre d'avoir des boulets dans nos classes qui n'ont rien à y faire. Tant pis si je choque, m'en fous !

Ce n'est pas choquant, c'est ce qu'on voit depuis trop longtemps dans les classes.

On ne donne pas de moyens au spécialisé d'accueillir dignement ces enfants à besoins particuliers. Voilà la vérité.

En attendant, ils sont intégrés. Parfois, ça se passe bien, et tant mieux pour tout le monde.

L'intégration a un grand intérêt d'accord, mais avec du personnel en nombre suffisant autour, capable de sortir l'élève et faire autre chose avec lui en cas de débordements qui foutent la classe en l'air. Mais au lieu de ça, non. PE en souffrance, élèves aussi.

Je sais de quoi je parle, je l'ai vécu avec un élève de CE1 qui a foutu ma classe en l'air jusqu'en janvier. C'est allé si loin (pétage de plombs pour ma part, dépôt de plaintes des parents car leur enfant n'était pas en sécurité) que ledit élève a eu une place en hôpital de jour. Mais il a fallu monter au ministère pour être entendu. Vous trouvez ça nbormal, vous?

Et peu à peu, il s'est restructuré, apaisé, autant qu'il a été possible. Il a été réintégré au compte goutte ......

Je suis sûrement pessimiste à force d'en avoir vu, mais le politiques actuelles et futures ne présagent rien de bon en terme d'accueil adapté pour ces enfants-là.

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Marre de la lâcheté de notre système, marre d'avoir des boulets dans nos classes qui n'ont rien à y faire. Tant pis si je choque, m'en fous !

Ce n'est pas choquant, c'est ce qu'on voit depuis trop longtemps dans les classes.

On ne donne pas de moyens au spécialisé d'accueillir dignement ces enfants à besoins particuliers. Voilà la vérité.

En attendant, ils sont intégrés. Parfois, ça se passe bien, et tant mieux pour tout le monde.

L'intégration a un grand intérêt d'accord, mais avec du personnel en nombre suffisant autour, capable de sortir l'élève et faire autre chose avec lui en cas de débordements qui foutent la classe en l'air. Mais au lieu de ça, non. PE en souffrance, élèves aussi.

Je sais de quoi je parle, je l'ai vécu avec un élève de CE1 qui a foutu ma classe en l'air jusqu'en janvier. C'est allé si loin (pétage de plombs pour ma part, dépôt de plaintes des parents car leur enfant n'était pas en sécurité) que ledit élève a eu une place en hôpital de jour. Mais il a fallu monter au ministère pour être entendu. Vous trouvez ça nbormal, vous?

Et peu à peu, il s'est restructuré, apaisé, autant qu'il a été possible. Il a été réintégré au compte goutte ......

Je suis sûrement pessimiste à force d'en avoir vu, mais le politiques actuelles et futures ne présagent rien de bon en terme d'accueil adapté pour ces enfants-là.

C'est même pire que ça!

J'avais un élève perturbateur qui avait une avs. D'après l'équipe éducative, je n'avais pas le droit de demander à l'avs de le sortir se calmer, il faisait partie de MA classe. Ordre que je n'ai pas suivi, faut pas pousser !

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En attendant, ils sont intégrés. Parfois, ça se passe bien, et tant mieux pour tout le monde.

Mais ce n'est pas "en attendant". C'est devenu la norme, et il y a même des collègues qui militent pour (voir certains sujets sur ces forums).

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En attendant, ils sont intégrés. Parfois, ça se passe bien, et tant mieux pour tout le monde.

Mais ce n'est pas "en attendant". C'est devenu la norme, et il y a même des collègues qui militent pour (voir certains sujets sur ces forums).

Mon "en attendant" n'est que purement formel .....

Il ne signifie pas qu'on peut attendre quoi que ce soit dans le sens d'un accueil dans le spé.

Ca fait belle lurette qu'on n'attend plus rien.

Et je sais parfaitement qu'il y a des collègues qui militent pour l'intégration. Ce qui me met hors de moi.

Dans le 93, on a des classes blindées à 30, et on est noyés sous l'afflux de gamins allophones.

J'ai croisé des collègues qui trouvent ça normal (alors que vu le contexte ici, l'ouverture massive de CLIN serait logique) !!!!

Il y a même des anims là dessus: comment révolutionner le fonctionnement de sa classe pour dérouler le tapis rouge à cet afflux d'allophones.

Et tout ça bien sûr au détriment du groupe classe.

Voilà, ça en dit long sur le ras le bol qui m'envahit de jour en jour.

Ca fait plus de 30 ans qu'on nivelle l'école par le bas.

C'est évident que ces classes baignées de gamins allophones retardent considérablement la progression des autres.

Et qu'on ne me fasse pas croire qu'à 30 par classe, la sacro-sainte "pédagogie différenciée" fonctionne comme sur des roulettes.

Et même avec toute la bonne volonté et toute l'énergie possible, comment fonctionner comme ça à fond de train 10 mois d'affilée?

Je ne sais pas jusqu'où on va encore aller comme ça, mais je plains les "bons" élèves qui restent dans le circuit école publique, tout ce qu'ils ont à subir.

Et je sais de quoi je parle, ici on baigne dans ce bordel.

Et en tous cas, si je choque, moi aussi je m'en fiche. On en bave trop, rien ne va dans le bon sens.

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Que voulez-vous, il faut accueillir, scolariser, donner un logement, la couverture maladie, un emploi... à toute la misère du monde. Et tant pis si ça met en péril tout le système.

Et non, je ne suis pas pro-fn, je constate simplement que la réalité sociale de ce pays, nous en sommes les spectateurs privilégiés, tout comme les hospitaliers, les policiers ou les pompiers...

C'est très justement dit.

Et je ne suis pas pro fn non plus .... L'élève "de base", qui suit en classe, qui ne pose pas de souci particulier ..... et bien, il a intérêt à continuer ainsi puisqu'on finit vraiment par ne plus avoir le temps de s'occuper de lui, à force d'être happés par les innombrables situations à problèmes qui nous bouffent notre énergie et notre temps.

D'année en année, à force d'avoir des profils et n'importe quels niveaux au sein d'une même classe, on n'a plus d'"unité" de groupe classe".

C'est réel, ici on le vit très durement.

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