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Une directrice d'école poignardée ...


--anonyme--

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On aura sans doute conseillé à cette pauvre collègue de porter plainte en son nom propre, et d'en appeler à l'Autonome pour poursuivre l'agresseur...

Ces faits se multiplient, et que fait-on? Je veux dire, Nous autres enseignants, va t-on longtemps rester sans réactions face à ces actes inadmissibles?

Où est donc passé notre esprit de solidarité? Notre force c'était notre UNION, force est de constater qu'hélas chacun a perdu cette volonté...

Il faudrait que TOUS les enseignants de ce pays cessent de travailler à chaque agressions violentes! Il faudra une autre tragédie comme celle d'Albi pour qu'on tape du poing sur la table!

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http://www.metronews.fr/paris/directrice-d-ecole-poignardee-a-paris-le-pere-d-un-eleve-mis-en-examen-et-ecroue/mobv!j6xq9O9wdvw/

[...] Après l'avoir poignardée à trois reprises, le trentenaire lui a volé sa carte bancaire, en a exigé le code et a pris la fuite, avant d'être interpellé un peu plus tard dans le quartier. [...] Toutefois, les investigations et les interrogatoires en garde à vue n'ont pour l'instant pas permis de démontrer que l'agression était directement liée au vol. [...] la directrice avait déjà déposé une main courante contre lui, se sentant menacée.

[...] Le suspect est également connu des services de police et de la justice. En 2011, il avait été condamné à 4 ans de prison dont 18 mois de sursis et mise à l'épreuve pour violence avec arme. Incarcéré, il était ressorti en 2014 mais avait de nouveau été condamné pour conduite en état d'ébriété en septembre, à 4 mois de prison ferme. Sa dernière sortie de prison remonte à décembre 2014. [...]

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  • 10 mois plus tard...

Les agressions d'enseignants se multiplient :

http://www.sudouest.fr/2016/01/09/un-collegien-menace-un-prof-de-sport-2237754-1391.php

La Rochelle : vêtu d'une djellaba, un collégien menace un enseignant avec un couteau

Éric Chauveau

Le décryptage du geste de menace commis avec un couteau, vendredi matin, par un collégien de cinquième du collège rochelais Fabre-d'Églantine - établissement d'environ 700 élèves situé dans le quartier d'habitat social de Villeneuve-les-Salines - à l'encontre de son professeur d'éducation physique, est du ressort d'un psychologue.

Mais plusieurs paramètres font d'ores et déjà penser à une attitude mimétique au regard, peut-être, de l'événement survenu jeudi matin, devant un commissariat parisien, dans le quartier de Barbès. Les spécialistes de l'enfance détermineront aussi la maturité de ce collégien et son sentiment de frustration vis-à-vis de l'institution scolaire.

L'enfant, âgé de 12 ans, issu d'une famille nombreuse modeste et très fragilisée connue des services sociaux, ne devait pas être à l'école ce matin-là, du fait d'une exclusion de l'établissement.

"Le professeur s'est protégé avec une table de ping-pong"

Mais à 9 heures, le collégien exclu entrait avec deux autres élèves au sein du gymnase pour le cours de gym.

« Nous sommes entrés tous les trois, indiquait, vendredi, en fin d'après-midi, un autre élève de cinquième. C'est alors qu'il a mis une djellaba blanche. Il a mis aussi des tissus pour masquer son visage. Puis, il est allé vers le professeur et l'a menacé avec un couteau. Le professeur s'est protégé avec une table de ping-pong [la table, sur roulettes, était sans doute pliée. NDLR]. J'ai crié “Au secours !” et les élèves, une vingtaine, qui étaient là sont partis. C'est cela que j'ai dit à la police tout à l'heure. » D'autres collégiens ont aussi été entendus.

Une prière musulmane ?

Ce qui est dit, aussi, c'est que le jeune agresseur a fui du gymnase. La police, rapidement sur place, est parvenue à l'interpeller non loin de l'établissement. La procureure de la République de La Rochelle, Isabelle Pagenelle, indique que le collégien fait l'objet d'une convocation devant le juge des enfants pour répondre de son acte de violence.

L'enquête de la brigade des mineurs du commissariat de La Rochelle devra, elle, déterminer si le collégien, avant de menacer l'enseignant, a fait une prière musulmane comme cela est rapporté par différents élèves et parents, que ce soit directement ou via les réseaux sociaux.

http://www.huffingtonpost.fr/2016/01/11/juif-agresse-marseille-marseille-enseignant-ecole_n_8953880.html

Un enseignant juif agressé à la machette près d'une école à Marseille

Rédaction du HuffPost avec AFP

MARSEILLE - C'est la deuxième fois en moins de deux mois qu'un enseignant d'une école juive est agressé à Marseille, en pleine rue.

L'agresseur, un adolescent de nationalité turque et d'origine kurde qui aura 16 ans la semaine prochaine, a dit avoir agi "au nom d'Allah" et de "Daech" au moment de son interpellation, a déclaré le procureur de la République, Brice Robin. Il est inconnu des services de renseignement.

L'adolescent a frappé par derrière l'enseignant juif qui portait une kippa, le blessant à l'épaule et au bras avec une machette qu'il a laissée sur place, avant de s'enfuir, puis d'être arrêté. Il portait également un couteau avec une lame en céramique qu'il destinait "aux policiers qu'il comptait agresser".


Il a répété "avoir agi au nom de Daech", a-t-il ajouté, lors d'une conférence de presse, précisant que cette revendication avait eu lieu au moment de son interpellation et non de l'agression. Pour le procureur, "il s'agit à l'évidence d'une agression à caractère antisémite" avec une "forme de préméditation". "Selon la victime, l'intention de son agresseur était de le tuer", a ajouté le procureur. [...]

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http://www.huffingtonpost.fr/2016/01/11/juif-agresse-marseille-marseille-enseignant-ecole_n_8953880.html

Un enseignant juif agressé à la machette près d'une école à Marseille

Rédaction du HuffPost avec AFP

MARSEILLE - C'est la deuxième fois en moins de deux mois qu'un enseignant d'une école juive est agressé à Marseille, en pleine rue.

L'agresseur, un adolescent de nationalité turque et d'origine kurde qui aura 16 ans la semaine prochaine, a dit avoir agi "au nom d'Allah" et de "Daech" au moment de son interpellation, a déclaré le procureur de la République, Brice Robin. Il est inconnu des services de renseignement.

L'adolescent a frappé par derrière l'enseignant juif qui portait une kippa, le blessant à l'épaule et au bras avec une machette qu'il a laissée sur place, avant de s'enfuir, puis d'être arrêté. Il portait également un couteau avec une lame en céramique qu'il destinait "aux policiers qu'il comptait agresser".

Il a répété "avoir agi au nom de Daech", a-t-il ajouté, lors d'une conférence de presse, précisant que cette revendication avait eu lieu au moment de son interpellation et non de l'agression. Pour le procureur, "il s'agit à l'évidence d'une agression à caractère antisémite" avec une "forme de préméditation". "Selon la victime, l'intention de son agresseur était de le tuer", a ajouté le procureur. [...]

Dans ce cas précis, il n'a apparemment pas été poignardé parce qu'il est enseignant, mais parce qu'il est juif .... :idontno:

Et en conséquence de cette agression, on demande maintenant aux juifs de se faire discrets ...

Ca me sidère :fear::fear::fear:

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En même temps, je ne me souviens pas que les juifs étaient aussi "voyants" autrefois (avant et après la seconde guerre mondiale), ce qui ne les empêchaient pas d'être quand même aussi juifs.

Il n'y avait que les ultra-orthodoxes et encore, dans des lieux très particuliers.

Il y a également eu pour eux une radicalisation générale de leur pratique.

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En même temps, je ne me souviens pas que les juifs étaient aussi "voyants" autrefois (avant et après la seconde guerre mondiale), ce qui ne les empêchaient pas d'être quand même aussi juifs.

Il n'y avait que les ultra-orthodoxes et encore, dans des lieux très particuliers.

Il y a également eu pour eux une radicalisation générale de leur pratique.

:ohmy::ohmy:

Même réaction que Kiwi ...

Dans ce cas, il faudrait demander à toutes les religions, d'enlever tout signe distinctif .... ??

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Pourquoi pas?

Je me souviens des mamans, musulmanes pratiquantes et toutes douces, de ma première école tête nue ou avec juste un foulard qui étaient horrifiées quand elles ont commencé à voir les voiles intégraux. C'est sur ce thème qu'elles ont commencé à échanger avec nous/ laïcité.

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Il faut lire un peu, s'ouvrir au monde... si pour vous mettre une kippa est un signe de radicalisation, c'est qu'il y a certaines choses que vous n'avez pas compris ?

Si on fait une analogie de votre discours, les femmes en mini-jupe qui se font violer l'ont bien cherché, c'est ça ? Après tout, pourquoi mettre une mini-jupe, une kippa ? Cela ne fait qu'attirer l'attention ?????

Je suis assez consternée de lire ça, ici.

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En même temps, je ne me souviens pas que les juifs étaient aussi "voyants" autrefois (avant et après la seconde guerre mondiale), ce qui ne les empêchaient pas d'être quand même aussi juifs.

Il n'y avait que les ultra-orthodoxes et encore, dans des lieux très particuliers.

Il y a également eu pour eux une radicalisation générale de leur pratique.

:ohmy::ohmy:

Même réaction que Kiwi ...

Dans ce cas, il faudrait demander à toutes les religions, d'enlever tout signe distinctif .... ??

Vous n'avez pas compris ce que j'écris : on s'insurge contre le responsable qui a conseillé de ne pas porter sa kippa pour garder sa vie alors que, dans un passé assez récent, avant et après la seconde guerre mondiale, peu de juifs (pourtant pratiquants) portaient la kippa pour les hommes et le foulard ou la perruque pour les femmes mariées.

C'est donc qu'il est possible d'être un juif assumé et pratiquant sans avoir à le prouver à tous, donc qu'il n'y a rien d'horrible à recommander de ne pas porter la kippa en ville et qu'on ne renie pas sa religion dans ce cas.

On est juste prudent.

J'ai toujours eu, personnellement, des amis juifs pratiquants, je suis même allée chez eux, et je ne me souviens pas d'avoir vu le père avec une kippa en dehors des cérémonies religieuses et la mère ne portait pas de perruque ni de foulard.

Je pense (et je l'ai lu) qu'effectivement, c'est une certaine radicalisation de cette religion qui a amené de plus en plus de fidèles "lambda" à porter en permanence ces signes distinctifs et à scolariser leurs enfants à part.

Certainement à mesure que la situation au proche orient se dégradait.

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