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lecavalier

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COP21: dans une école parisienne, "le développement durable, ça se vit"

Des plantes et des arbres sur une vaste mosaïque bordant la cour. A ses pieds, une rangée de bacs de terre avec fleurs et légumes. En classe, un nichoir à insectes sur le rebord de la fenêtre. Dans cette école parisienne, les enfants des villes se préparent à la COP21. [...]

La suite ici :

http://france3-regions.francetvinfo.fr/paris-ile-de-france/cop21-dans-une-ecole-parisienne-le-developpement-durable-ca-se-vit-836517.html

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COP21: dans une école parisienne, "le développement durable, ça se vit"

Des plantes et des arbres sur une vaste mosaïque bordant la cour. A ses pieds, une rangée de bacs de terre avec fleurs et légumes. En classe, un nichoir à insectes sur le rebord de la fenêtre. Dans cette école parisienne, les enfants des villes se préparent à la COP21. [...]

La suite ici :

http://france3-regions.francetvinfo.fr/paris-ile-de-france/cop21-dans-une-ecole-parisienne-le-developpement-durable-ca-se-vit-836517.html

C'est super. Mais quelques remarques:

- Dans l'expression "développement durable", il y a opposition entre les termes. Le développement ne peut pas être durable dans un monde fini, et un mode de vie durable (transmissible aux générations à venir) exclut l'idée de développement tel que nous le pratiquons. Le "développement durable" a été le moyen utilisé par le système économique pour récupérer et surtout neutraliser la contestation écologiste. C'est une impasse à éviter. Le point de départ de l'écologie, de la lutte contre le réchauffement du climat, c'est bien la critique du développement et de la croissance.

- Trier et gérer les déchets, c'est inévitable dans notre contexte, évidemment, c'est une question d'hygiène. Mais l'écologie consiste plutôt à ne plus produire de déchets, c'est-à-dire à changer nos modes de production et de consommation. Et c'est ce dont il faudrait être conscient et discuter...

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J'ajouterai que c'est toujours positif de faire des actions d'éducation autour du tri des déchets, de la pollution, tout ça. C'est vrai que c'est mieux que rien du tout.

Mais l'écologie, ça ne peut pas se résumer à ça. Seule la législation pourra faire avancer les choses : de nouvelles lois, une nouvelle façon de distribuer les subventions (quand on sait que la ferme des 1000 vaches perçoit des subventions...!!).

Je ne suis pas contre le Do It Yourself, mais laisser croire que les changements viendront grâce à la bonne volonté des instit' ou parce qu'il y a un point traitant plus ou moins de l'environnement dans les programmes, c'est du mensonge. Le combat n'est pas dans nos classes.

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Sûr, le combat n'est pas dans nos classes, et Hollande, Valls et consorts ont déjà choisi leur côté, malgré tout le cinéma qu'ils nous font cette année. D'ailleurs, il y a un an, c'était le jour de la mort de Rémi Fraisse sur site du barrage de Sivens, barrage tellement indispensable aux agriculteurs productivistes de la FNSEA. ¨Être contre le changement climatique dans les salons des ministères, c'est bien, mais si tu as le malheur de remettre en cause par des actes les modèles économiques qui nous mènent au gouffre, tu risques un tir de flashball au visage ou une grenade dans le dos...

http://blogs.mediapart.fr/blog/jean-pierre-anselme/241015/remi-fraisse-notre-fils-mort-il-y-un

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A Sivens, l’émouvant hommage rendu à la mémoire de Rémi Fraisse

Des moments de recueillement ont été organisés dimanche 25 octobre, en hommage à Rémi Fraisse, jeune naturaliste tué par un gendarme voici un an à Sivens. Malgré l’interdiction de se rassembler sur le lieu de sa mort, plusieurs centaines de personnes ont pu se rendre sur l’ex Zad du Testet. Reportage.

http://www.reporterre.net/A-Sivens-l-emouvant-hommage-rendu-a-la-memoire-de-Remi-Fraisse

A Rémi Fraisse, notre fils mort il y a un an

http://www.lemonde.fr/idees/article/2015/10/22/a-remi-fraisse-notre-fils-mort-il-y-a-un-an_4794882_3232.html

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Tribune
COP 21 : le gouvernement sourd aux demandes de la société civile La silence du gouvernement face aux demandes de 130 organisations compromet les conditions dans lesquelles des dizaines de milliers de représentants de la société civile mondiale vont participer à la Conférence climat dans quelques semaines.

http://www.liberation.fr/debats/2015/10/22/cop-21-le-gouvernement-sourd-aux-demandes-de-la-societe-civile_1408121

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Sur le réchauffement climatique, la BD "Saison brune" est vraiment très bien (faut avoir le moral, car l'auteur est lucide) :

http://www.editions-delcourt.fr/special/saisonbrune/

saison%20brune_0.jpg

Le titre de l'album fait référence à cette cinquième saison qualifiée de "brune" dans le Montana, période d'indécision entre l'hiver et le printemps.

Dans Saison brune, Philippe Squarzoni tisse un récit inédit, qui entremêle analyses scientifiques et interviews de spécialistes, considérations personnelles et hommages au cinéma, enquête politique et essai engagé.

Le livre est découpé en six chapitres. Les trois premiers sont précédés de trois interludes portant sur les commencements d'une oeuvre. Les trois derniers sont suivis de trois interludes sur les fins.

Les deux premiers chapitres sont consacrés aux aspects scientifiques du réchauffement : le fonctionnement du climat, la description de l'effet de serre, l'augmentation des gaz à effet de serre dans l'atmosphère durant l'époque moderne. Mais aussi l'expertise menée par le GIEC, l'attribution du réchauffement aux activités humaines, les différents scénarios d'augmentation des températures à venir, les risques d'effets de seuil, les risques de rétroactions positives.

Dans les deux chapitres suivants, Philippe Squarzoni alterne entre l'examen des conséquences à venir du réchauffement climatique (fonte des glaciers, montée des eaux, multiplication des tempêtes, risques de sécheresse dans certaines régions...) et les questionnements du narrateur et de sa compagne face à cette situation inédite. Que faire à un niveau individuel ? Que faire quand ce qui est en cause est la production d'énergie, l'industrie, les transports, le bâtiment, l'agriculture ? Par où, par quoi commencer ? Nécessaire mais dérisoire, sans proportion par rapport à l'ampleur de ce qu'il faudrait accomplir, le niveau individuel semble largement insuffisant.

Dans les deux derniers chapitres, Squarzoni élargit son questionnement et examine les possibilités de réduction des émissions et les différents scénarios énergétiques qui s'offrent à nos sociétés (énergies renouvelables, nucléaire, progrès technologiques, maîtrise de l'énergie...).

Entre les insuffisances des unes, et les faux espoirs des autres, il décrit une alternative possible qui permettrait d'éviter les conséquences les plus graves du réchauffement climatique. Et les choix politiques, les modèles de société, que ces scénarios impliquent. Une porte s'ouvre. Saurons-nous la franchir ?

Saurons-nous inventer une civilisation plus sobre capable de prendre en compte les questions écologiques ? Nos sociétés sauront-elles éviter les conséquences les plus graves du réchauffement climatique, tout en préservant la liberté et la démocratie ?

Dans un album chargé de nostalgie, qui est probablement le plus personnel de ses livres politiques, Philippe Squarzoni livre un essai qui donne à espérer, mais reste très pessimiste sur la réalisation de cet espoir au vu de la nature de la crise, de l'ampleur des changements à accomplir, et du fonctionnement de nos sociétés.

Et sur le site de Reporterre, cette vidéo :

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J'ai bien l'impression que le sujet n'intéresse pas beaucoup les foules :closedeyes:.

Tout comme les élections qui approchent...

A quoi est-ce dû ? Est-ce que les gens se disent qu'ils n'y peuvent rien ou que les écolos exagèrent les problèmes liés au réchauffement climatique ? Que ce n'est pas la priorité dans l'ampleur des problèmes qu'ils rencontrent ? Ou parce qu'ils se disent qu'ils n'y connaissent rien et qu'ils ne sont donc pas en mesure d'exprimer un avis ?

J'aimerais bien avoir les points de vue de celles et ceux qui ont lu ce sujet sans y répondre :).

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Je pense que nous sommes tellement attachés à notre confort, au consumérisme et au capitalisme qu'il n'y a aucune chance que la COP puisse être efficace.

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