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Etre payé au "mérite"


zouar

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Je me suis peut-être mal exprimée mais tu ne cautionnes pas le fait que des délégués du personnel refusent, par exemple, d'accompagner chez le DASEN un directeur d'école inquiété ... car ils sont contre sa fonction ? :blink:

Pour le coup, ce n'est pas simplement ne pas être en phase avec ses convictions ...

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il y a 4 minutes, Goëllette a dit :

Je me suis peut-être mal exprimée mais tu cautionnes le fait que des délégués du personnel refusent, par exemple, d'accompagner chez le DASEN un directeur d'école inquiété ... car ils sont contre sa fonction ? :blink:

 

Tu peux préciser ?

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Il y a 13 heures, jeanounette a dit :

il est où ce fil ?

Peut-être que les "petits" ne t'ont pas aidé car comme ils ne siègent pas ils ne peuvent rien faire ...

Et si j'ai bien compris tu estimes que les syndicats doivent être efficaces pour TE défendre mais sais-tu qu'en amont si les syndicats n'ont pas assez d'adhérents ils ne peuvent pas défendre les collègues correctement ? Pour peser dans des discussions il faut avoir en du poids , justement !

Le voilà.

Lis bien, car je ne demandais pas à ce qu'on ME défende, à la base, mais qu'on défende tous les TR.

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il y a 24 minutes, Ollinwan a dit :

Le voilà.

Lis bien, car je ne demandais pas à ce qu'on ME défende, à la base, mais qu'on défende tous les TR.

Désolée tu as raison j'avais loupé la parenthèse . C'est que j'ai trop l'habitude d'entendre des trucs dans le genre "les syndicats n'ont rien fait quand j'avais un poste pourri" !

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Ce n'est pas mon cas. Et c'est bien plus grave qu'un problème d'affectation au mouvement.

J'ai même essayé de devancer le problème en alertant les syndicats avant, afin que TOUS les TR puissent avoir ces points, mais au départ, ils ont nié le problème (pour eux, pas de problème, on allait avoir les points), puis au pied du mur, ils se sont rangés à l'explication de l'Administration, lésant ainsi tous les TR, sans chercher à se renseigner sur la légalité de l'affaire.

Ensuite, j'ai essayé de les recontacter pour qu'ils m'aident dans MON recours, vu que celui-ci doit être individuel, mais je n'ai pas reçu davantage d'aide. Et toujours pas de dénonciation à tous les collègues de l'injustice (je l'apprends encore à ceux que je rencontre), comme si c'était normal que les TR soient privés de points que tous les autres enseignants travaillant ou étant rattachés en REP ont eu, même ceux qui ne prennent jamais de classe. Comme si nous étions inférieurs et qu'ils le cautionnaient.

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il y a 38 minutes, jeanounette a dit :

Désolée tu as raison j'avais loupé la parenthèse . C'est que j'ai trop l'habitude d'entendre des trucs dans le genre "les syndicats n'ont rien fait quand j'avais un poste pourri" !

Je me permets de dire que oui, je l'entends de temps en temps dans la vie réelle mais qu'heureusement je ne le lis pas si souvent que ça sur ce forum.

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il y a 4 minutes, Nao a dit :

Je me permets de dire que oui, je l'entends de temps en temps dans la vie réelle mais qu'heureusement je ne le lis pas si souvent que ça sur ce forum.

Tu as raison de le faire remarquer , je ne pensais pas à gens du forum mais à des collègues autour de moi .

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Il y a 8 heures, jeanounette a dit :

Tu peux préciser ?

J'ai connu un directeur ayant eu des problèmes avec son équipe (qui refusait de respecter des textes, si je me souviens bien), l'amenant à être convoqué à l'IA et qui s'est vu refuser l'accompagnement par un représentant Sud au prétexte que son syndicat militait pour la direction collégiale, donc ne reconnaissait pas la légitimité de la fonction de directeur.

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Il y a 11 heures, jeanounette a dit :

Tu as raison de le faire remarquer , je ne pensais pas à gens du forum mais à des collègues autour de moi .

Dans notre monde actuel, et dans notre profession en particulier, beaucoup aimerait simplement être entendus. Et personne ne les entend. L'administration écrase de plus en plus et lorsqu'ils se tournent vers ceux qui devraient les écouter, ils ont le sentiment que ce n'est pas mieux.

Lorsque je parle de l'importance de la médecine du travail, c'est un élément vital. Ce que je sens, ce que j'entends aujourd'hui est de plus en plus l'expression du dégoût et personne ne l'entend. Et, oui, malheureusement, avant que les gens réussissent à se relier à nouveau les uns aux autres dans notre société où tout est fait pour les séparer, il est indispensable de passer par une écoute individuelle. Et nous nous éloignons totalement de cela dans chaque syndicat. Cela participe aussi au rejet.

Entre ceux qui s'écoutent parler et ceux qui n'écoutent pas, il ne reste plus beaucoup de solutions, ni au niveau administratif, ni au niveau syndical.   

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Il y a 6 heures, ColdTurkey a dit :

Dans notre monde actuel, et dans notre profession en particulier, beaucoup aimerait simplement être entendus. Et personne ne les entend. L'administration écrase de plus en plus et lorsqu'ils se tournent vers ceux qui devraient les écouter, ils ont le sentiment que ce n'est pas mieux.

Lorsque je parle de l'importance de la médecine du travail, c'est un élément vital. Ce que je sens, ce que j'entends aujourd'hui est de plus en plus l'expression du dégoût et personne ne l'entend. Et, oui, malheureusement, avant que les gens réussissent à se relier à nouveau les uns aux autres dans notre société où tout est fait pour les séparer, il est indispensable de passer par une écoute individuelle. Et nous nous éloignons totalement de cela dans chaque syndicat. Cela participe aussi au rejet.

Entre ceux qui s'écoutent parler et ceux qui n'écoutent pas, il ne reste plus beaucoup de solutions, ni au niveau administratif, ni au niveau syndical.   

ce que je ressens moi plutôt c'est que les collègues voudraient être soutenus , défendus bec et ongles par les syndicats mais qu'il ne leur vient pas à l'esprit d'adhérer ou de militer . Je peux comprendre que certains , anciennement syndiqués aient été déçus ou aient eu l'impression de ne pas être écoutés mais je parle pour la majorité des autres collègues (jamais syndiqués ) qui , on dirait , considèrent les syndicats comme des entités à part (alors que les syndicats c'est NOUS ) qui leur doivent un service . Et encore une fois , il n'y a pas de syndicat parfait , mais chacun peut je pense , trouver celui avec lequel il se sent le plus en phase . Le tous d'accord , tous sur la même ligne ça n'existe pas (je ne suis pas tjs d'accord avec tout dans mon syndicat , je suppose que c'est pareil pour tout le monde ) .

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Il y a 7 heures, ColdTurkey a dit :

Dans notre monde actuel, et dans notre profession en particulier, beaucoup aimerait simplement être entendus. Et personne ne les entend. L'administration écrase de plus en plus et lorsqu'ils se tournent vers ceux qui devraient les écouter, ils ont le sentiment que ce n'est pas mieux.

Lorsque je parle de l'importance de la médecine du travail, c'est un élément vital. Ce que je sens, ce que j'entends aujourd'hui est de plus en plus l'expression du dégoût et personne ne l'entend. Et, oui, malheureusement, avant que les gens réussissent à se relier à nouveau les uns aux autres dans notre société où tout est fait pour les séparer, il est indispensable de passer par une écoute individuelle. Et nous nous éloignons totalement de cela dans chaque syndicat. Cela participe aussi au rejet.

Entre ceux qui s'écoutent parler et ceux qui n'écoutent pas, il ne reste plus beaucoup de solutions, ni au niveau administratif, ni au niveau syndical.   

 

Campagne FO sur la médecine du travail

 

http://snudifo31.com/IMG/pdf/2016-09-08_FLASH_INFO_MEDECINE_DE_PREVENTION.pdf

 

 

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J'ai compris ce que chacun pensait. je dis qui si les syndicats et leurs représentants, comme les politiques, a un moment ne changent pas leur façon de faire et ne tente pas de renouer le dialogue, rien ne se passera. Il est certain que cela arrange les majoritaires qui préfèrent garder le pouvoir quitte à ne plus être représentatifs.

Je sais qu'ici et là certains défendent de bonnes causes (comme ci-dessus). Mais cela ne répond pas à la question : pourquoi majoritairement ne fait-on plus confiance aux syndicats ? Nous pouvons nous rejeter la balle les uns sur les autres, cela ne réglera pas le problème. C'est donc bien du côté syndical de retrouver les mots et de redonner du sens. Si l'inverse est attendu, une prise de conscience, une syndicalisation spontanée ou autre, l'échec est certain. Mais là encore, je me demande s'il y a une réelle volonté de soutenir le syndicalisme de la part de certains, en particulier politique, et non pas de tout faire pour le mettre de côté afin de tuer toute opposition.  Mais il est vrai aussi que les années passées ont laissé des traces : certains syndicats oeuvrent-ils pour nous défendre ou contre nous ? Et pour beaucoup, l'amalgame entre tous les syndicats entraîne un rejet de tous sans distinction.

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