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Etre payé au "mérite"


zouar

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Je m'immisce dans votre sujet intéressant, même si je n'ai pas tout lu.

Je (et tous les TR avec moi) viens de vivre une injustice (voir le sujet que j'ai ouvert), et je peux témoigner qu' AUCUN syndicat contacté n'a vraiment cherché à (nous) m'aider, même "les petits" (sauf en réconfort sur ce site via MP, et j'ai apprécié, mais pas comme représentants de leur syndicat).

Si je m'y attendais un peu de la part de l'unsa et il faut dire aussi un peu aussi du snuipp, j'aurais apprécié que les autres soit ne se rangent pas derrière l'avis l'Administration (à la façon de l'unsa et le snuipp) soit me recontactent et essaient de m'aider avant d'exiger que j'adhère. Ou plutôt, de ne pas le dire explicitement mais ne jamais me rappeler. Dommage, car j'aurais adhéré et probablement même participé activement.

Pourtant, les collègues représentant ces syndicats sont très sympathiques au demeurant mais, pour le coup, totalement inefficaces et manquant singulièrement d'empathie. Comme si ce n'était pas grave qu'une partie du personnel voit sa promotion Hors Classe considérablement retardée parce qu'on l'a privée de points que tous les autres ont eus, y compris ceux qui n'ont pas de classe.

J'avoue en avoir été très triste et, pour la première fois, je crois que je ne voterai pas aux prochaines élections professionnelles, même pour un "petit", car franchement, dans l'action, je n'ai pas vu la différence, que ce soit nationalement ou localement.

Et ne me dites pas qu'il me faudrait être à l'intérieur pour pouvoir les changer. Ils ne sont apparemment pas du tout à l'écoute des problématiques qui ne sont pas les leurs.

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Il y a 6 heures, Ollinwan a dit :

Je m'immisce dans votre sujet intéressant, même si je n'ai pas tout lu.

Je (et tous les TR avec moi) viens de vivre une injustice (voir le sujet que j'ai ouvert), et je peux témoigner qu' AUCUN syndicat contacté n'a vraiment cherché à (nous) m'aider, même "les petits" (sauf en réconfort sur ce site via MP, et j'ai apprécié, mais pas comme représentants de leur syndicat).

Si je m'y attendais un peu de la part de l'unsa et il faut dire aussi un peu aussi du snuipp, j'aurais apprécié que les autres soit ne se rangent pas derrière l'avis l'Administration (à la façon de l'unsa et le snuipp) soit me recontactent et essaient de m'aider avant d'exiger que j'adhère. Ou plutôt, de ne pas le dire explicitement mais ne jamais me rappeler. Dommage, car j'aurais adhéré et probablement même participé activement.

Pourtant, les collègues représentant ces syndicats sont très sympathiques au demeurant mais, pour le coup, totalement inefficaces et manquant singulièrement d'empathie. Comme si ce n'était pas grave qu'une partie du personnel voit sa promotion Hors Classe considérablement retardée parce qu'on l'a privée de points que tous les autres ont eus, y compris ceux qui n'ont pas de classe.

J'avoue en avoir été très triste et, pour la première fois, je crois que je ne voterai pas aux prochaines élections professionnelles, même pour un "petit", car franchement, dans l'action, je n'ai pas vu la différence, que ce soit nationalement ou localement.

Et ne me dites pas qu'il me faudrait être à l'intérieur pour pouvoir les changer. Ils ne sont apparemment pas du tout à l'écoute des problématiques qui ne sont pas les leurs.

il est où ce fil ?

Peut-être que les "petits" ne t'ont pas aidé car comme ils ne siègent pas ils ne peuvent rien faire ...

Et si j'ai bien compris tu estimes que les syndicats doivent être efficaces pour TE défendre mais sais-tu qu'en amont si les syndicats n'ont pas assez d'adhérents ils ne peuvent pas défendre les collègues correctement ? Pour peser dans des discussions il faut avoir en du poids , justement !

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Jeanounette,

je crois que ce qu'il faut comprendre est le niveau de malaise actuel vis à vis des syndicats. Certes, à la base des personnes s'échinent, mais en terme de relation c'est compliqué. Des phrases telles que "C'est normal, vous débutez !", "C'est comme çà, nous n'y pouvons rien !", "Il y a des personnes qui ont encore plus de problèmes que vous !",... dites régulièrement font un mal fou, et quand, en plus, derrière, s'ajoute un mail vide de sens autre que celui de demander une cotisation, c'est dévastateur.

Je lis que les syndicats n'ont pas assez d'adhérents mais, tout comme le PS, beaucoup d'enseignants se disent : "Plus jamais je n'adhérerai tant ils m''ont trompé, plus jamais je ne ferai grève tant j'ai été bafoué dans mes revendications par ceux-là même qui devaient les porter." Aujourd'hui, beaucoup d'enseignants mettent les syndicats et l'administration (hiérarchie et gouvernements) sur un pied d'égalité dans la responsabilité de l'état actuel de notre profession. Jamais je n'avais vu un tel taux de défiance.
Mais cela fait aussi que nous trouvons de plus en plus de gens désabusés car ils voient bien qu'il n'existe aucune solution pour se dire : "Demain, cela va changer en mieux."

Alors, oui, je comprends ceux qui font des efforts quotidiens dans leur engagement syndical avec le sentiment de tout faire pour essayer de sauver ce qui peut l'être. Mais j'aimerais aussi que les syndicalistes changent leur façon de penser et cesse, comme je peux en lire souvent ici, de dire qu'ils ont raison, toujours raison sans essayer à un moment donné de prendre en compte le profond malaise qui règne dans notre profession ou de faire comme s'il n'existait pas parce que leur syndicat ne le voit pas. 

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Il y a 7 heures, Ollinwan a dit :

Je m'immisce dans votre sujet intéressant, même si je n'ai pas tout lu.

Je (et tous les TR avec moi) viens de vivre une injustice (voir le sujet que j'ai ouvert), et je peux témoigner qu' AUCUN syndicat contacté n'a vraiment cherché à (nous) m'aider, même "les petits" (sauf en réconfort sur ce site via MP, et j'ai apprécié, mais pas comme représentants de leur syndicat).

Si je m'y attendais un peu de la part de l'unsa et il faut dire aussi un peu aussi du snuipp, j'aurais apprécié que les autres soit ne se rangent pas derrière l'avis l'Administration (à la façon de l'unsa et le snuipp) soit me recontactent et essaient de m'aider avant d'exiger que j'adhère. Ou plutôt, de ne pas le dire explicitement mais ne jamais me rappeler. Dommage, car j'aurais adhéré et probablement même participé activement.

Pourtant, les collègues représentant ces syndicats sont très sympathiques au demeurant mais, pour le coup, totalement inefficaces et manquant singulièrement d'empathie. Comme si ce n'était pas grave qu'une partie du personnel voit sa promotion Hors Classe considérablement retardée parce qu'on l'a privée de points que tous les autres ont eus, y compris ceux qui n'ont pas de classe.

J'avoue en avoir été très triste et, pour la première fois, je crois que je ne voterai pas aux prochaines élections professionnelles, même pour un "petit", car franchement, dans l'action, je n'ai pas vu la différence, que ce soit nationalement ou localement.

Et ne me dites pas qu'il me faudrait être à l'intérieur pour pouvoir les changer. Ils ne sont apparemment pas du tout à l'écoute des problématiques qui ne sont pas les leurs.

Le snudi fo s'est toujours battu contre la HC et préfèrerait un échelon ou 2 supplémentaires pour tous. Régulièrement nous rappelons cette injustice dans les instances paritaires. Dernier compte rendu CAPD 94.

 

http://snudifo94.free.fr/capd 01062016.pdf

 

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Peut-être, mais elle existe, et ses membres ne refusent pas leur promotion, donc tant qu'elle existe, pourquoi cautionner qu'une partie importante des enseignants (les TR) soit lésée en ne bénéficiant pas des points REP et REP+ alors qu'elle y est rattachée et y travaille régulièrement ?

Parce que c'est ça qui s'est passé cette année et que dénonce Olliwan.

Et d'ailleurs, si je trouve ton compte-rendu de CAPD effectivement très fourni, je n'y vois rien concernant les TR et les points REP. Les ont-ils eus dans ton département ou bien, ici aussi, on les en a privés en catimini ?

 

 

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il y a une heure, ColdTurkey a dit :

je crois que ce qu'il faut comprendre est le niveau de malaise actuel vis à vis des syndicats. Certes, à la base des personnes s'échinent, mais en terme de relation c'est compliqué. Des phrases telles que "C'est normal, vous débutez !", "C'est comme çà, nous n'y pouvons rien !", "Il y a des personnes qui ont encore plus de problèmes que vous !",... dites régulièrement font un mal fou, et quand, en plus, derrière, s'ajoute un mail vide de sens autre que celui de demander une cotisation, c'est dévastateur.

Je lis que les syndicats n'ont pas assez d'adhérents mais, tout comme le PS, beaucoup d'enseignants se disent : "Plus jamais je n'adhérerai tant ils m''ont trompé, plus jamais je ne ferai grève tant j'ai été bafoué dans mes revendications par ceux-là même qui devaient les porter." Aujourd'hui, beaucoup d'enseignants mettent les syndicats et l'administration (hiérarchie et gouvernements) sur un pied d'égalité dans la responsabilité de l'état actuel de notre profession. Jamais je n'avais vu un tel taux de défiance.
Mais cela fait aussi que nous trouvons de plus en plus de gens désabusés car ils voient bien qu'il n'existe aucune solution pour se dire : "Demain, cela va changer en mieux."

C'est exactement ça.

J'entends autour de moi et lis ici des situations (dont celle du collègue, évoquée plus haut) qui pourraient tout à fait être défendues au niveau national puis au moins dénoncées publiquement localement, ou alors qui le sont une année puis plus celle d'après (parfois, on se rend compte à qui ça a bénéficié), je pense notamment au mouvement (priorités données une année puis plus jamais, postes fléchés, défléchés, bonification de perte de poste, ...)

Et pendant ce temps, régulièrement, je reçois des mails pour des revendications (ou des victoires face à l'administration) n'ayant rien à voir avec la réalité du terrain ni les demandes de la base et qui, parfois, mettent les collègues dans la difficulté s'ils acceptent. Là je pense à la guerre contre l'APC, mais il y a eu auparavant Base Elèves.

Mais pourquoi les représentants de la base acceptent-ils de relayer cela alors qu'ils ne peuvent pas ignorer ce que je dénonce ? Comment peuvent-ils ne pas rappeler des collègues lésés ou leur faire la morale ?

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il y a une heure, ColdTurkey a dit :

Jeanounette,

je crois que ce qu'il faut comprendre est le niveau de malaise actuel vis à vis des syndicats. Certes, à la base des personnes s'échinent, mais en terme de relation c'est compliqué. Des phrases telles que "C'est normal, vous débutez !", "C'est comme çà, nous n'y pouvons rien !", "Il y a des personnes qui ont encore plus de problèmes que vous !",... dites régulièrement font un mal fou, et quand, en plus, derrière, s'ajoute un mail vide de sens autre que celui de demander une cotisation, c'est dévastateur.

Je lis que les syndicats n'ont pas assez d'adhérents mais, tout comme le PS, beaucoup d'enseignants se disent : "Plus jamais je n'adhérerai tant ils m''ont trompé, plus jamais je ne ferai grève tant j'ai été bafoué dans mes revendications par ceux-là même qui devaient les porter." Aujourd'hui, beaucoup d'enseignants mettent les syndicats et l'administration (hiérarchie et gouvernements) sur un pied d'égalité dans la responsabilité de l'état actuel de notre profession. Jamais je n'avais vu un tel taux de défiance.
Mais cela fait aussi que nous trouvons de plus en plus de gens désabusés car ils voient bien qu'il n'existe aucune solution pour se dire : "Demain, cela va changer en mieux."

Alors, oui, je comprends ceux qui font des efforts quotidiens dans leur engagement syndical avec le sentiment de tout faire pour essayer de sauver ce qui peut l'être. Mais j'aimerais aussi que les syndicalistes changent leur façon de penser et cesse, comme je peux en lire souvent ici, de dire qu'ils ont raison, toujours raison sans essayer à un moment donné de prendre en compte le profond malaise qui règne dans notre profession ou de faire comme s'il n'existait pas parce que leur syndicat ne le voit pas. 

Désolée mais quand je lis la presse des petits syndicats (SUD CGT FO) je trouve que le malaise de la profession est bien pris en compte . Le problème c'est que les collègues ne jurent que par le Snu et le SE qui eux sont trahis par leur national qui jouent un double jeu et du coup ont trahi les personnels et leurs adhérents . Les collègues ne lisent pas cette presse là pour la plupart

Je ne vois pas d'autres moyens que la lutte syndicale pour remporter des victoires .

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J'avais deviné ! :D

Pour parler de Sud, dont je respecte toujours et partage parfois les idées, dans certains (tous ?) départements dans lesquels ils ont des élus en CAPD, ils ne publient aucune liste (même anonyme) de résultats de quoi que ce soit (mouvement, promos,...), n'appellent pas les collègues à l'issue des réunions, font rarement des compte-rendus et, quand ils envoient des mails, c'est généralement pour des actions politiques pas toujours en rapport avec notre profession. Ils ont pourtant des personnes déchargées de classe.

De plus, ils n'aident pas forcément les collègues qui en font la demande, parce que, leur répondent-ils, ils sont "contre" (la fonction de directeur, la promotion à la hors classe, ...).

Donc explique-moi, dans ces conditions, quel est l'intérêt d'avoir des délégués du personnel Sud ?

(Si tu es déléguée toi-même, peut-être agis-tu autrement et tant mieux, mais comprends les collègues.)

Ou alors je n'ai pas compris la fonction de délégué du personnel, qui n'est pas de défendre les collègues de la base et faire remonter leurs revendications auprès de l'Administration.

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je ne suis pas déléguée du personnel , nous n'avons pas d'élus .

Je ne sais pas comment fonctionne chaque syndicat Sud au niveau de la publication des listes , chaque syndicta est indépendant .

Quant au refus d'aider les collègues sur des sujets à propos desquels on est contre , ça me parait cohérent . Dernier exemple en date les collègues du  second degré hurlent parce que nous avons soutenu la suppression de la prime aux heures sup' dans le second degré . Nous l'avons soutenu car nous sommes contre les heures supplémentaires qui pallient de façon nocive aux manques de postes et de créations de postes . Cette prime encourageait les collègues à faire des heures sup'.

Oui parfois il faut savoir être en phase avec ses convictions même si il y a un risque de ne pas se faire "aimer" des collègues .

 

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il y a 55 minutes, jeanounette a dit :

je ne suis pas déléguée du personnel , nous n'avons pas d'élus .

Je ne sais pas comment fonctionne chaque syndicat Sud au niveau de la publication des listes , chaque syndicta est indépendant .

Quant au refus d'aider les collègues sur des sujets à propos desquels on est contre , ça me parait cohérent . Dernier exemple en date les collègues du  second degré hurlent parce que nous avons soutenu la suppression de la prime aux heures sup' dans le second degré . Nous l'avons soutenue car nous sommes contre les heures supplémentaires qui pallient de façon nocive aux manques de postes et de créations de postes . Cette prime encourageait les collègues à faire des heures sup'.

Oui parfois il faut savoir être en phase avec ses convictions même si il y a un risque de ne pas se faire "aimer" des collègues .

 

 

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