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Programme de Fillon pour l'école


Pierrot33

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Le 01/03/2017 à 18:55, bidulbuk a dit :

avec ça par contre, je suis bien d'accord !! ;) 

La finance, ce n'est pas qu'EUX, c'est NOUS tous qui faisons des choix de consommation qui vont dans le sens des multinationales. Et nous sommes des millions. Que dis-je ? Des milliards.

Notre argent fructifie et nourrit des sociétés financières. Quand on allume la lumière, quand on prend un crédit, quand on achète une bagnole, quand on fait le plein d'essence, quand on achète quoique ce soit chez Amazon ou la Fnac, quand on va au supermarché acheter de la marque distributeur, du Danone, du Nestlé ou du Colgate, quand on achète le dernier smartphone, quand on place notre argent sur une assurance vie aussi petite soit-elle, quand on regarde la publicité, quand on paye pour voir un match de foot, quand on va au ciné, on est partie prenante de ce monde tout-puissant de la finance. Ce pouvoir, c'est NOUS qui le leur donnons, par nos comportements. 

Pour changer ce monde de la finance, changeons déjà nos modes de consommation et même nos modes de vie. Consommons moins et mieux, local, frugal.

Je sais, pas très glamour, mais le changement ne viendra pas d'en haut, mais de chaque citoyen.

PS : Ne t'inquiète pas que MLP, millionnaire et même multi-millionnaire par son père, a des assurances vie bien fournies et qu'à ce titre elle est une grosse actionnaire. Sans compter sa petite collection de napoléons qu'elle affectionne particulièrement. Bien sûr elle ne paye pas l'ISF. Le monde de la finance, elle y est enfoncée jusqu'au cou. Sa prouesse est de faire croire qu'elle est du côté des "petits".

Merci... c est ce que je pense aussi et ça me fait du bien de le lire ...

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Il y a 11 heures, majo22 a dit :

D accord avec ça aussi. Une question d éducation  (des parents). Je milite pour des allocations familiales conditionnées à une conférence parentale ou ateliers parentaux obligatoires ANNUELS qui aborderaient les thèmes fondamentaux tels que l alimentation des enfants, les besoins en sommeil, la gestion des écrans...etc.

Je suis fondamentalement contre. Moi même bénéficiaire des allocations je ne supporterai pas qu on me sermonne sur mes choix. 

Et il faut également arrêter dans la culpabilisation des parents. Plusieurs parents mettent leurs petits de 2 ans au lit à 21h pour un réveil à 06h30 parce qu ils n ont pas le choix avec leurs horaires. Tout le monde ne finit pas à 16h...

Les écrans c est devenu le grand diable alors que je trouve que l utilisation est plus raisonnée pour les enfants d aujourd : les tablettes notamment permettent le choix de programmes intéressants,  pas de pub, role plus actif que devant la tele.Alors que nous génération précédente on.passait des matinées entières devant le club dorothee. 

Ce qui est dangereux n est pas tant les écrans mais le fait que les enfants ne soient pas initiés à d autres formes de stimulations comme la manipulation par exemple. C est devenu le truc à la mode de crier au loup pour les écrans alors que 95% des adultes sont dépendants du net.

Bien sûr que des parents font n importe quoi sur le sommeil, l accès à internet sans filtre,  chips aux repas.  Mais franchement c est une minorité absolue qui ne se préoccupe pas du bien être de ses enfants.

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Ancienne "travailleur social", je peux dire que tout ce que l'on imposera sera contre productif (un peu comme nos anim péda quand on ne choisit pas les thèmes). Je pense en revanche, que des choses peuvent-être proposées, encouragées et qu'elles peuvent fonctionner si elles sont réellement attractives, pertinentes, en lien avec les demandes, non infantilisantes (toujours un peu comme nos anim péda ceci-dit).

Les parents que l'on souhaite le plus toucher ne seront pas là, mais bon...

Il me semble aussi que le vrai pari serait de ne pas "abandonner" ces enfants dont les parents peuvent être déficients ou ne peuvent pas faire autrement au regard de leur emploi du temps, de leurs contraintes. Mais le système aujourd'hui ne le permet pas: les foyers, les familles d'accueil, l'école, les structures d'éducation populaire ne bénéficient ni des finances, ni des réformes qui permettraient d'être efficace. Le choix de notre société n'est pas celui là et  preuve en est toute l'éloge que l'on fait sur le bénévolat pour faire survivre ou créer certains dispositifs (cf le programme Macron par exemple), là où il faudrait des professionnels rémunérés convenablement et respectés.

De plus, pour ce qui concerne les parents, ils (nous ?) sont eux mêmes le résultat d'un manque d'éducation lié à ces choix de société et comme nos représentants se positionnent dans le "j'ai droit".

 

 

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Une minorité absolue ?? Je ne pense pas non. Regarde les journaux et tu verras dans les faits divers tous les jours des enfants qui vivent des choses démentes au sein de leur famille. Au cours de ma petite carrière, j ai eu des enfants battus, des enfants qui ont faim (oui oui qui chipent des choses à l école pour manger en douce, maigres comme un clou ), des enfants avec parents alcooliques, des enfants abusés... ( et pourtant je ne suis pas du tout en REP). Ce n est PAS minime, c est juste pas exposé. 

Combien  d enfants ont la télé dans la chambre ou s endorment avec une tablette ? Je ne suis pas contre les écrans, j'ai dis "gestion des écrans", ce qui pour moi veut dire usage raisonné avec limites.. 

A l inverse, il y a des enfants tellement choyés qu ils ne supportent pas les frustrations et n entrent pas dans l effort. L éducation des jeunes ne s improvise pas à 100%, un minimums d information  parentales ne va pas tuer la liberté d éduquer comme bon te semble. 

Edit : cela s appelle la prévention.

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il y a 18 minutes, chableu a dit :

Ancienne "travailleur social", je peux dire que tout ce que l'on imposera sera contre productif (un peu comme nos anim péda quand on ne choisit pas les thèmes). Je pense en revanche, que des choses peuvent-être proposées, encouragées et qu'elles peuvent fonctionner si elles sont réellement attractives, pertinentes, en lien avec les demandes, non infantilisantes (toujours un peu comme nos anim péda ceci-dit).

Les parents que l'on souhaite le plus toucher ne seront pas là, mais bon...

Il me semble aussi que le vrai pari serait de ne pas "abandonner" ces enfants dont les parents peuvent être déficients ou ne peuvent pas faire autrement au regard de leur emploi du temps, de leurs contraintes. Mais le système aujourd'hui ne le permet pas: les foyers, les familles d'accueil, l'école, les structures d'éducation populaire ne bénéficient ni des finances, ni des réformes qui permettraient d'être efficace. Le choix de notre société n'est pas celui là et  preuve en est toute l'éloge que l'on fait sur le bénévolat pour faire survivre ou créer certains dispositifs (cf le programme Macron par exemple), là où il faudrait des professionnels rémunérés convenablement et respectés.

De plus, pour ce qui concerne les parents, ils (nous ?) sont eux mêmes le résultat d'un manque d'éducation lié à ces choix de société et comme nos représentants se positionnent dans le "j'ai droit".

 

 

Je pense que si ces séances d informations parentales etaient  obligatoires pour percevoir les aides de la politique familiale de l État, l absentéisme serait minime.

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Ce n'est pas une question de présence physique, c'est une question d'investissement personnel. J'ai vu des séances obligatoires sur ces thèmes et d'autres liées à une présence volontaire et cela fait toute la différence !!!

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L'accès non sécurisé à internet n'a rien à voir avec le profil socio-économique des familles: je vais pousser fort l'exemple: l'élève issu d'un milieu aisé aura probablement plus accès à ces sites que l'élève en rep avec une famille salafiste qui rejette tous les écrans .

La prévention est nécessaire pour TOUTES les familles. Par exemple, des familles "bourgeoises" sont tombées des nues quand je leur ai appris que leurs enfants pouvaient communiquer avec d'autres personnes via les consoles de jeu.

Je réagissais au lien allocations familiales/présence obligatoire pour "éduquer les parents". Comme s'il y avait un lien de fait.

Et je persiste: certes en rep, il y a des profils plus fragiles mais c'est une minorité. Et j'ai connu des écoles très "aisées" où des enfants ne vivaient pas du tout des choses sympas. La seule différence, c'est que les parents soucieux du "bien paraître" sont bien rodés à  ne rien laisser paraître. 

Et je rebondis sur une dernière chose: nous avons une vision très ethnocentrée du fonctionnement d'une famille traditionnelle. Dans certaines cultures, c'est différent. On ne comprend pas toujours mais c'est ainsi. Tant que l'enfant n'est pas en danger, l'éducation est à la charge des parents, c'est aussi ça la liberté individuelle. 

 

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Il y a 2 heures, pimouss690 a dit :

Je suis fondamentalement contre. Moi même bénéficiaire des allocations je ne supporterai pas qu on me sermonne sur mes choix. 

Et il faut également arrêter dans la culpabilisation des parents. Plusieurs parents mettent leurs petits de 2 ans au lit à 21h pour un réveil à 06h30 parce qu ils n ont pas le choix avec leurs horaires. Tout le monde ne finit pas à 16h...

Les écrans c est devenu le grand diable alors que je trouve que l utilisation est plus raisonnée pour les enfants d aujourd : les tablettes notamment permettent le choix de programmes intéressants,  pas de pub, role plus actif que devant la tele.Alors que nous génération précédente on.passait des matinées entières devant le club dorothee. 

Ce qui est dangereux n est pas tant les écrans mais le fait que les enfants ne soient pas initiés à d autres formes de stimulations comme la manipulation par exemple. C est devenu le truc à la mode de crier au loup pour les écrans alors que 95% des adultes sont dépendants du net.

Bien sûr que des parents font n importe quoi sur le sommeil, l accès à internet sans filtre,  chips aux repas.  Mais franchement c est une minorité absolue qui ne se préoccupe pas du bien être de ses enfants.

Juste pour préciser. Certes, on regardait le club dorothée mais c'était sur des horaires réduits. Maintenant, c'est toute la journée (et la nuit, j'ai souvenir d'une maman qui mettait son fils depuis tout bébé devant la télé la nuit pour qu'il se tienne tranquille, le résultat sur le gamin n'est pas des plus joyeux...) que les dessins animés sont accessibles, sur la télé, sur la tablette, sur le téléphone. Je vois avec horreur des mamans mettre une vidéo sur le téléphone le temps de faire 2 arrêts de tram à des petits bouts de moins d'1 an !!!

Certes, on a le choix mais il n'y a plus d'horaires réservés aux enfants comme c'était le cas avant.

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Les PMI sont des relais qui pourraient être puissants, pour peu que leurs personnels soient en quantité suffisante.

Juste parce que je suis mère de jumelles, une SF de la PMI m'a débarquée dessus sans prévenir un jour. Elle a vérifié que nous survivions (prends le comme tu veux...) , et... m'a donné des informations qui ont été précieuses! (le droit à une aide qui m'était utile... dès le lendemain).

Mais elle et ses collègues ne peuvent pas le faire pour tout le monde, elles doivent "choisir leurs combats", par ex.

Il y a la revue que l'on reçoit de la CAF qui transmet des informations aussi. Lorsque mes enfants étaient petits, c'était centré sur le "non" parental, qu'il faut oser et assumer; numéro après numéro, il était décliné pour les différentes tranches d'âge d'enfants.

 

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[HS on]

Je n'ai pas trop aimé qu'elle vérifie que la chambre était ok et que j'arrivais à changer un bébé. Je ne suis pas une fée du logis, et l'appartement n'était pas au top. Mais elle était elle-même 2 fois mère de jumeaux, ça m'a aidée à comprendre sa démarche professionnelle. Et la possibilité d'une travailleuse familiale a été une bénédiction, ça a fini de faire passer la pilule. On avait une enfant malade, et besoin de faire garder l'autre en dehors d'une zone contaminante lors des nombreux rdv médicaux pour pouvoir être à 2 parents aux rdv: pas le chu (un vrai nid à maladies) ni la halte garderie (pour laquelle la bien portante était trop jeune, de toute façon, au début). Tous nos amis travaillaient. Bref, la travailleuse familiale était une chance, et en plus, on est tombé sur une perle, avec qui nous sommes restés en contact 15 ans.

Pour ce qui est de l'infantilisation , avec en prime des discours contradictoires, j'ai eu à la maternité pour mon 3ème. J'ai fui à la maison avec mon bébé sous le bras! ;)

[HS off]

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Entre sermonner sur les choix et vérifier que l'argent du contribuable perçu est utilisé aux fins pour lesquelles il a été versé, il y a un monde !

Il y a 4 heures, chableu a dit :

 

De plus, pour ce qui concerne les parents, ils (nous ?) sont eux mêmes le résultat d'un manque d'éducation lié à ces choix de société et comme nos représentants se positionnent dans le "j'ai droit".

 

C'est ça, mais on continue avec la même façon de procéder : "Pauvre petit, ce n'est pas sa faute, compensons les manques de la maison sans rien exiger des parents, demandons à l'école de régler tous les problèmes."

 

Il y a 4 heures, majo22 a dit :

Une minorité absolue ?? Je ne pense pas non. Regarde les journaux et tu verras dans les faits divers tous les jours des enfants qui vivent des choses démentes au sein de leur famille. Au cours de ma petite carrière, j ai eu des enfants battus, des enfants qui ont faim (oui oui qui chipent des choses à l école pour manger en douce, maigres comme un clou ), des enfants avec parents alcooliques, des enfants abusés... ( et pourtant je ne suis pas du tout en REP). Ce n est PAS minime, c est juste pas exposé. 

Combien  d enfants ont la télé dans la chambre ou s endorment avec une tablette ? Je ne suis pas contre les écrans, j'ai dis "gestion des écrans", ce qui pour moi veut dire usage raisonné avec limites.. 

A l inverse, il y a des enfants tellement choyés qu ils ne supportent pas les frustrations et n entrent pas dans l effort.

C'est exactement ça !

Ce qu'on trouvait au début de ma carrière uniquement dans les milieux défavorisés s'est répandu dans la majorité des foyers (avec des excuses savantes), y compris dans de plus en plus de familles d'enseignants et classes intellectuelles supérieures.

 

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