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Excellent !!:D:yahoo:

 

 

 

À Jean-Baptiste Poquelin, dit Molière

Décor: un fronton d'école publique dont les murs s'écroulent ou se lézardent comme après un bombardement. La devise républicaine s'écaille et paraît presque effacée, le drapeau tricolore est en charpie. Contre un buste de Condorcet renversé on a posé un panneau: «À vendre.»

Sur un tableau noir dans une salle dévastée, la main espiègle d'un écolier ou d'un enseignant a noté: «Diafoirus m'a tuer...» et plus loin: «Ce cours sur Molière vous a été offert par Auchan et les magasins Leroy-Merlin.»...

Docteur Lussault (à la cantonade occupant fièrement l'espace central) — Je suis illustre géographe et pédagocrate médicastre passager, qui va de ville en ville, de province en province, de gouvernements en gouvernements, pour chercher d'illustres matières à ma capacité, pour trouver des élèves dignes de m'occuper, capables d'exercer les grands et beaux secrets que j'ai trouvés dans la pédagogie d'avant-garde et le new-management. Je dédaigne de m'amuser à ce menu fatras de dyslexies ordinaires, à ces bagatelles de dysorthographie, à ces incapacités à écrire une ligne de bon français. Ce ne sont que fièvrotes, vapeurs et migraines passagères.

Je suis un Réformateur-Docteur venu de l'université, comme il se voit à mon chapeau des plus noirs et des plus pointus qui soient.

Je veux des carences d'importance, de bonnes lacunes continues en histoire, avec des transports d'ignorance qui fassent bouillir le cerveau de l'Apprenant. Je veux aussi de bonnes insuffisances en calcul et dans toutes les sciences, du bon analphabétisme confirmé, de l'insuffisance criante, une impotence manifeste. C'est là que je me plais, c'est là que je triomphe ; et je voudrais, cher Apprenant, que vous eussiez toutes les maladies que je viens de dire, que vous fussiez abandonné de tous les professeurs, désespéré, à l'agonie, pour vous montrer l'excellence du spiralaire, du socle commun, des compétences ciblées, de la logique curriculaire, des évaluations sommatives et formatives, de la différentiation transdisciplinaire et enfin du pilotage.

Mais par-dessus tout, et s'agissant de l'enseignement de la grammaire, je tiens ma panacée: LE PRÉDICAT!

Les professeurs sont tous des ignorants. C'est le Prédicat qu'il faut promouvoir désormais.

(S'approchant d'un Apprenant à la mine déconfite qui sort des décombres)

Docteur Lussault. —De quoi souffrez-vous?

Apprenant. —Je suis illettré.

Docteur Lussault.—Excellent: le Prédicat!

Apprenant.—On ne m'a pas appri beaucoup de vocabulère

Docteur Lussault.—Le Prédicat!

Apprenant.—il me semble que je ne connaisé pas toute les conjugaison

Docteur Lussault.—Justement, le Prédicat!

Apprenant.—J'ait quelque foie des problèmes avec l'accord des participe...

Docteur Lussault.—Le Prédicat!

Apprenant.—Je ne fait pas bien la différence entre la cause et la conséquance.

Docteur Lussault.—Le Prédicat, vous dis-je!

Apprenant.—II me prend des envis de comprendre ce qu'est une proposition relative pour allongé ma phrase. Sans poussé jusqu'à la conjonctive, ce qui serait péché d'orgueil.

Docteur Lussault.—Le Prédicat , le Prédicat! Votre phrase doit demeurer aussi courte qu'il se pourra.

Apprenant.—Je confond très bien l'infinitif et le participe.

Docteur Lussault.—Si le latin était encore permis, ce qu'à Dieu ne plaise, car cette vieille vieillerie devra succomber pour alléger les programmes, je vous dirais dans le meilleur latin PRAEDICATUS EST SALVATOR! Le Prédicat va vous sauver!

Apprenant.—Il m'arrive d'avoir des difficultés à comprendre la première phrase d'un compte de Perrault?

Docteur Lussault.—Le Prédicat! Est-ce qu'au moins votre maître vous a tenu soigneusement dans l'ignorance de la conjugaison complète du Passé simple?

Apprenant.—Si fait, notre maître est excellant

Docteur Lussault.—Fort bien, il ne vous manque que le Prédicat vous dis-je!

Êtes-vous bien assuré de n'avoir subi aucun cours frontal de grammaire qui serait venu gâcher vos intuitions excellentes?

Apprenant.—Parfaitement, nous avons été tenus dans une ignorance presque totale de tout ce qui aurait pu nous éclairer

Docteur Lussault.—Fort bien, je vois que votre maître est moderne mais il ne vous manque que d'avoir goûté aux délices de la Prédication.

Vos horaires de cours disciplinaires ont-ils bien au moins été amputés de quelques heures: l'amputation horaire fait merveilleusement profiter ce qui reste du corps amputé, d'un sang plus généreux et plus épais: c'est une saignée améliorée qui permet de retrancher les humeurs superflues...

Apprenant.—Assurément! Nous avon perdu deux années d'enseignement du français sur l'ensemble du collège et tous les apprenants se sente le cœur bien plus léger... Certains se plaignent sans raison valable d'être demeuré dans l'ignorance de leur langue maternel.

Docteur Lussault.—L'ignorance est le début de la sagesse et il convient de la préserver quelque peu pour entraver des progrès insolents qui pourraient porter ombrage à vos camarades apprenants et contrarier le principe mérieudique et aristotélicien de l'égalité parfaite. Il faut maintenir vierge de toute connaissance par trop substantielle votre magnifique innocence.

Les cartes mentales et surtout les tâches complexes viendront tout pallier le moment venu. Mobilisant vos ressources internes et vos ressources externes, elles vous permettront de construire en groupe (ce point est cardinal) des compétences fondamentales mais surtout soclées et cyclées.

Dès lors l'autonomie vous sera acquise et toute frontalité perverse vous aura été épargnée.

Mais dites-moi est-il bien constant que votre maître à l'école ne vous a pas jadis entretenu d'un sujet barbare dont il convient de ne pas avoir été mêlé?

Apprenant.—Lequel, grand Docteur?

Docteur Lussault.—Vous n'avez pas ouï parler du complément d'objet direct, cet ustensile satanique d'un autre âge inventé pour semer le chaos et la confusion cognitive?

Apprenant.—Je ne crois pas avoir reçu de mon maître le moindre compliment...

Docteur Lussault.— Complément, vous dis-je et non compliment, petit drôle! Auriez-vous quelque carence phonologique néfaste induite par un apprentissage de la lecture à départ non global? Ou quelque déficit d'attention dû à un abus caractérisé de cours frontal trop explicite?

Apprenant.—Je n'es pas étudiait le moindre compliment.

Docteur Lussault.—Bien! Vous avez donc été entièrement épargné par ces pratiques périmées et pernicieuses.

Apprenant.—Toutefois... je le disé, je peine parfois sur les accort et... et sur l'ortographe

Docteur Lussault.—Le Prédicat! Je te l'ai dit.

Apprenant.—Il me s'emble parfoit qu'on maintient un voile d'ignorence devant mes yeux.

Docteur Lussault.—Le Prédicat.

Apprenant.—L'apétit de lire ne me viens pas toujours.

Docteur Lussault.—Il viendra en même temps que les lumières du Prédicat. Par le moyen du Prédicat toutes les portes de l'esprit te seront enfin ouvertes et ta réussite ne sera plus différée que de quelques années supplémentaires. Tu peux désormais compter sur toi-même car tu seras ton meilleur instructeur. Enfin débarrassé de l'accessoire, imagine quel sera ton parcours!

Apprenant—Mais justement, il m'arrive de manqué d'imagination dans mes travaux d'écriture depuis que nous sommes entré dans l'œuvre de Kev Adams.

Docteur Lussault.—Par tous les diables! J'ignore tout de ce Kev Adams, mais je juge qu'il doit s'agir d'un auteur bien poussiéreux et trop littéraire relevant d'une tradition académique obsolète. Demandez à lire le mode d'emploi de quelque W-C chimique pour être en prise sur le monde réel et valider des compétences à réinvestir. Un mode d'emploi est un texte comme un autre pour apprendre à maîtriser le discours!

Mais par-dessus tout, il vous faudra identifier partout les Prédicats!

Vous n'échapperez pas au Prédicat. Car le Prédicat est au fondement des choses de la phrase et comme nous avons refondé l'École, il convient de refonder la phrase sur des bases démocratiques simplifiées.

Apprenant—Mais ma mère voudrai aussi que je possède la deuxième personne de la conjugaison du passez-simple et quelques autres que notre maître juge trop rare pour nous être enseigné.

Docteur Lussault.—Votre mère est subtile mais vous met en l'esprit des idées spécieuses et élitistes qui vont contre la philosophie des programmes, la démocratie, l'égalité, la bienveillance et la libéralisation des flux de la connaissance.

Une dernière fois: c'est le Prédicat qu'il vous faut.

Apprenant.—Je vous suit obligez, monsieur, des bonté que vous avait pour moi. Je c'est a présant qu'il me faux du Prédikat.

Docteur Lussault.—Adieu. Je suis fâché de vous quitter si tôt; mais il faut que je me trouve à une grande Réforme qui doit se faire maintenant pour le lycée. La Ministre et tous mes pairs à triple rang d'hermine m'attendent avec les plus grands scientifiques de l'éducation.

Je dois aviser d'un traitement de choc, attendu que mes prédécesseurs médicastres, pourtant tous habiles docteurs, étaient ignorants des tout derniers progrès de la science pédagogique et ont laissé un champ de ruines cognitives. Je m'en vais vous «piloter de la performance» et générer partout des «processus opérationnels.»!

Je dois guérir tout ce monde par la promotion de nouvelles idées de management à la pointe et surtout... (à part) servir mon pompeux galimatias pour couvrir et dissimuler à la vue des parents les substantielles économies que je fais faire...

Mais, n'oubliez pas: Le Prédicat, le Prédicat, c'est un marchepied, je l'ai dit!

http://www.lefigaro.fr/vox/societe/2017/01/16/31003-20170116ARTFIG00288-grammaire-simplifiee-a-l-absurde-le-predicat-vous-dis-je-le-predicat.php

 

 

 

Posté(e)
Il y a 1 heure, Zarko a dit :

Mais par-dessus tout, et s'agissant de l'enseignement de la grammaire, je tiens ma panacée: LE PRÉDICAT!

Mais que diable allait-il faire dans cette grammaire ?

 

 

 

 

:cry:

 

Posté(e)
Il y a 21 heures, ronin a dit :

Pourquoi lorsque l'on critique un point parmi des milliers d'autres dans ce métier ou dans une politique on est accusé de critiquer toute l'EN, tous les enseignants ? si je critique le prédicat, je suis de droite ? si je critique ceux de 2008, je suis un gauchiste ? On ne peut pas apporter un regard critique et exigeant sans être accusé de cracher dans la soupe ?

C'est une façon de parler, j'ai manqué de précision. Mais la grammaire, l’orthographe, sont des points qui "font le buzz". On s'acharne sur ce que tout le monde maitrise pour "vendre", du moins c'est ce que ces articles me font éprouver, qui ne parlent que des CC et pas du reste.

Posté(e)
Il y a 5 heures, Zarko a dit :

On râle surtout contre ceux qui pilotent l'EN et sûrement pas contre ses forces vives, c'est à dire nous ! :)

Si pour toi, c'est plus simple, ma foi, fais-le, tu as ta liberté pédagogique !...mais il faudrait vraiment prouver que c'est plus simple et explicite !  D'ailleurs, peu de manuels vont s'y risquer ..

Mais je ne dis pas que c'est "plus simple", à la fin. Je dis qu'en faire moins en entrant moins dans les détails permet de gagner du temps pour autre chose, et que entrer dans ce détail peut être reporté d'une année sans sonner le glas de la scolarité de l'élève lambda.

Par contre, je suis irritée c'est vrai par cette façon d'exiger des preuves. Des preuves d'où, de qui ? Le fait que tant d'élèves arrivent au collège en n'ayant pas les bases depuis des années, ce n'est pas une preuve suffisante de la nécessité de faire autrement ? et qu'on ne me dise pas que c'était mieux avant, avant la majorité des élèves n'accédait pas au collège.

Quand on cite un article "pour" ces changements, on exige des preuves. Quand tu cites un article contre, ça semble être évident. Mais l'évidence, pour moi, c'est que nos élèves ne réussissent pas autant qu'ils le devraient. Si ils réussissaient si bien, on ne changerait rien, et là on en a des preuves avec les 1 000 enquêtes qu'ils se plaisent à faire passer.

Quand à la liberté pédagogique... il me semble qu'il s'agit d'enseigner avec les méthodes que l'on souhaite le programme, pas que ça signifie qu'on peut faire ce qu'on veut. Bon je ne jette la pierre à personne, je ne suis pas ien, par contre je ne pense pas qu'on puisse dire que la liberté pédagogique autorise de faire ce qu'on veut. Sinon demain moi je ne fais plus ni sport ni anglais.

Posté(e)

Sauf que je pense que tu ne peux refuser de faire qq chose mais qu'on ne t'en voudra jamais si tu en fais plus que demander! 

On le fait tous d'ailleurs d'en faire plus, car quand tu bosses sur un projet, ou en classe verte etc... tu te penches parfois sur des thèmes plus en profondeur pas forcément au programme.

jai un élève qui passe la division à virgule sans aucun pb, je vais pas lui dire ben non, ne fais pas....

 

bon moi brigheli je peux pas, je supporte pas. Il mange dans certaines soupes que je déteste.

Posté(e)
Citation

Il n'y a pas que le prédicat pour semer la confusion et la discorde.
Pour Jean-Rémi GIRARD, vice-président national du SNALC, l'apparition du complément de phrase dans les nouveaux programmes de primaire et de 6e est une «perte de sens pour les enfants. On oublie les relations logiques : cause, conséquence, but. Cette grammaire purement syntaxique ne s'intéresse qu'à ce qui s'enlève ou se déplace. Elle n'est pas fondée sur le sens des éléments de la phrase».
Loys BONOD (La Vie Moderne - http://www.laviemoderne.net/), professeur de lettres, s'inquiète d'une baisse de niveau : «Les compléments circonstanciels ne sont plus abordés qu'à partir de la 5e en 2016 alors qu'on pouvait voir les plus simples dès le CE1 en 1995.»
Les terminologies sont «beaucoup trop instables en grammaire», conclut Jean-Rémi GIRARD.

Philippe Lussault

Philippe Lussau

Philippe Lussault

Médecin dermatologue

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Médecin dermatologue

Médecin dermatologue

Posté(e)

N'en déplaise aux prédicateurs...:)

 

Citation

 

INTERVIEW - Pour le linguiste français Alain Bentolila, derrière cette notion grammaticale « se cache une idéologie épouvantable ».

Alain Bentolila est un linguiste français, professeur à l'université Paris Descartes. Il a participé à l'écriture des programmes scolaires en 2008.

LE FIGARO. - Que pensez-vous de cette querelle autour de la notion de «prédicat»?

Alain BENTOLILA. - L'introduction du prédicat dans les petites classes n'a aucun sens. Le prédicat est une notion de théorie classique aristotélicienne. J'enseigne cette notion à mes étudiants de master 2. L'homme est le seul animal vivant à «dire des choses à propos de». Voilà ce qu'est le prédicat. Votre pensée prend le pouvoir sur votre perception comme lorsque vous ites «le chou a mangé la chèvre» ou «la terre est bleue comme une orange». Avec le prédicat, vous entrez dans la poésie, l'image. C'est une notion philosophique formidable pour mes étudiants mais, pour des enfants, ça n'a aucun intérêt. C'est une erreur fondamentale. La grammaire met en scène ce que vous voulez dire pour l'autre. On doit commencer par décrypter la mise en scène. Le ...d

 

Posté(e)
Le 17/01/2017 à 17:57, Nyméria a dit :

Ha et donc Brighelli on peut le croire plus que les autres personnalités citées dans ce topic ? C'est rassurant de voir que certains peuvent encore être crus sans "devoir le prouver". Ou bien lui on peut le croire parce qu'il pense comme toi ?

 

Brighelli est prof de lettres et il a enseigné au collège. Donc a priori il est mieux placé pour parler du prédicat que des profs de Sciences de l'Educ.

D'ailleurs il n'est pas le seul prof de lettres à s'être opposé à cette usine  gaz (je pense à V. Marchais qui de mémoire a tenté aussi de faire entendre à l'époque sa voix mais je me trompe peut-être). Bref oui je préfère écouter des profs de lettres quand ils parlent du prédicat que de me ranger à l'avis de pédagogues qui n'ont pas vu un enfant de moins de 16 ans dans toute leur carrière.

 

Posté(e)

 

Ah ben si en plus Loys Bonod, JR Girard et A. Bentolila sont d'accord ite missa :D

Posté(e)

Bon alors, mettons qu'on oublie le prédicat et qu'on fait encore les CC et les CO comme avant, parce que décidément, ça crispe beaucoup de monde.

Qu'en est-il du reste ? Si je trouve qu'on fait beaucoup de bruit inutile autour de ça, c'est parce que j'ai vraiment le sentiment qu'on parle de ce que tout le monde connait, parce que ça fait le buzz. Après tout on a aussi enlevé la proposition relative, quand même bien utile pour accorder et pour le sens, mais ça manifestement ça ne gène personne.

Donc qu'un élève ne sache pas reconnaitre un COS et ça hurle au scandale partout dans la presse, par contre qu'il ne sache pas dire que dans "le chat regarde l'oiseau qui chante" "qui" est le chat, ça ne semble choquer personne. Je n'ai rien lu dans la presse "grand public" à ce sujet.

Prédicat est juste un terme ajouté, il n'y a quand même pas de quoi fouetter un chat. Je retrouve un peu les mêmes attitudes que pour la "réforme" de l'orthographe. Un ^ et trois mots changés et ça y est, à lire la presse on dirait qu'on va faire des dictées en langage sms, le niveau des élèves va chuter, ça va être une catastrophe etc etc...

 

Posté(e)
Il y a 1 heure, Nyméria a dit :

  qu'un élève [...] ne sache pas dire que dans "le chat regarde l'oiseau qui chante" "qui" est le chat, ça ne semble choquer personne.

C'est d'autant moins choquant que le pronom "qui" remplace l'oiseau et pas le chat dans cette phrase.

Posté(e)
Il y a 14 heures, prof désécol a dit :

C'est d'autant moins choquant que le pronom "qui" remplace l'oiseau et pas le chat dans cette phrase.

:D

 

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