Floredelouest Posté(e) 24 décembre 2017 Posté(e) 24 décembre 2017 Rien à voir avec le sujet, mais un merci spécial à Ronin et Montagny pour ces échanges instructifs et respectueux. Deux visions opposées, mais au moins, les échanges ne sont pas pollués par de sempiternelles invectives ou accusations gratuites, et nous permettent à nous, lecteurs lambdas, de mieux comprendre les positions des uns et des autres... ou pas, mais au moins on peut lire. Merci donc
Pimouss Posté(e) 28 décembre 2017 Posté(e) 28 décembre 2017 Le 03/12/2017 à 21:47, montagny a dit : toujours autant dans la nuance Goëllette.... La réflexion est venue des enseignants...échanger avec toi est vraiment impossible ! j'essaye mais tu es un cas trop lourd... Je serai plutôt de l avis de Goélette: j ai souffert des cc où le dirlot et ses "proches adjoints" animaient leurs idées pédagogiques. Très difficile d exposer des désaccords pour une methode ou des outils même avec une argumentation béton ( ex: idée déjà vécue dans une autre école...). Au départ je disais ok mais on se rend compte rapidement que toutes les méthodes ne conviennent ni à tous les enseignants ni à tous les élèves. Donc ça foire inexorablement avec la culpabilité d avoir fait quelque chose qui ne correspond pas à ma pratique. Et alors quand au bout de x temps on s est mis à reprendre l argumentation de départ sans même d auto analyse...que de perte de temps... Ce qui serait interessant en cc plutôt que d essayer d uniformiser une pédagogie unique serait d'essayer d uniformiser des réponses à des situations problèmes dans l école ( relation élèves ou parents). Parce que au final c est là qu il y a souci et ça éviterait pas mal de soucis au dirlot...
Goëllette Posté(e) 28 décembre 2017 Posté(e) 28 décembre 2017 Il y a 6 heures, pimouss690 a dit : Ce qui serait interessant en cc plutôt que d essayer d uniformiser une pédagogie unique serait d'essayer d uniformiser des réponses à des situations problèmes dans l école ( relation élèves ou parents). Parce que au final c est là qu il y a souci et ça éviterait pas mal de soucis au dirlot... Exactement !
ronin Posté(e) 28 décembre 2017 Posté(e) 28 décembre 2017 On est bien d'accord. En attendant, je ne vois toujours pas l'utilité du projet d'école.
montagny Posté(e) 28 décembre 2017 Auteur Posté(e) 28 décembre 2017 Il y a 8 heures, pimouss690 a dit : Ce qui serait interessant en cc plutôt que d essayer d uniformiser une pédagogie unique serait d'essayer d uniformiser des réponses à des situations problèmes dans l école ( relation élèves ou parents). Parce que au final c est là qu il y a souci et ça éviterait pas mal de soucis au dirlot... dans mon école on l'a fait et c'est vrai que ça marche ; bien qu'au début certaines étaient sur leurs ergots quand j'ai émis cette hypothèse...après maintes preuves ud bien fondé de la chose et l'appui de collègues c'est passé. Le CC dont j'ai parlé concerne une réelle problématique : les élèves du c2 ne se retrouvent pas bien entre les aides mémoires et les outils en passant d'un niveau à un autre. On a travaillé sur ces outils et on va faire un essai sur certaines compétences ou connaissances ; on verra....
jeanounette Posté(e) 23 janvier 2018 Posté(e) 23 janvier 2018 Je viens de participer à une formation syndicale avec des collègues du second degré, quand j'entends les collègues raconter leurs expériences avec leurs chefs d'établissement (copinage, intimidation et autres réjouissances) ça me conforte dans l'idée que je ne veux pas de chef dans les écoles. Bien sûr on va me rétorquer que tous les chefs ne sont pas comme ça. Oui, certes mais ce genre de témoignages je les ai déjà entendus de nombreuses fois en dehors du cercle syndical y compris dans la bouche de profs pas du tout politisés et même non syndiqués. Et quand un proviseur se permet en réunion de rentrée de dire qu'ici on est désormais une PME ...
Adan Posté(e) 23 janvier 2018 Posté(e) 23 janvier 2018 Le 23 décembre 2017 à 17:06, ronin a dit : Et bien nous ne serons pas d'accord, je pense tout l'inverse. Avec l'autonomie des collèges dans la réforme de 2016, on a jamais vu autant de conflits et de rancœurs. Tout à fait d accord et d'incompétents chefs d établissements user de leur pouvoir. Du coup le principe d'égalité est encore plus oublié face aux inégalités créées. Mais c est bien construit : chaque individu ne voit que son bout du nez sous le prétexte fallacieux de l'efficience, on vend l' école publique ... On. Ouys jette des débats pour nous occuper pendant que l'instruction publique, gratuite et obligatoire est vendue ...
ronin Posté(e) 23 janvier 2018 Posté(e) 23 janvier 2018 Et comme personne ne veut s'investir dans les syndicats, les politiques et les hauts-fonctionnaires ont la tâche facile, j'ai déjà donné quelques exemples faciles.
nonau Posté(e) 24 janvier 2018 Posté(e) 24 janvier 2018 Il y a 8 heures, ronin a dit : Et comme personne ne veut s'investir dans les syndicats, les politiques et les hauts-fonctionnaires ont la tâche facile, j'ai déjà donné quelques exemples faciles. Ou s'investissent et votent pour des syndicats qui vont dans ce sens...
montagny Posté(e) 24 janvier 2018 Auteur Posté(e) 24 janvier 2018 il y a une heure, nonau a dit : Ou s'investissent et votent pour des syndicats qui vont dans ce sens... ça s'appelle la démocratie....
nonau Posté(e) 24 janvier 2018 Posté(e) 24 janvier 2018 Une démocratie tronquée puisque la grande majorité des collègues qui votent ne connaissent même pas le programme des syndicats, surtout quand la veille d'un vote, l'unsa communique de façon calomnieuse en disant que FO et le FN c'est la même chose! Ces chers collègues qui découvrent quelques temps après les dures réalités des nouveaux rythmes scolaires, la farce PPCR ou l'illusion de l'inclusion. Mais continuons à scier la branche sur laquelle nous sommes assis en faisant confiance aux syndicats majoritaires, on constate chaque jour que nos conditions de travail se dégradent et que le niveau baisse. Malgré tout ces syndicats souhaitent continuer dans cette voie libérale qui nous conduit droit dans le mur au profit du privé.
Goëllette Posté(e) 24 janvier 2018 Posté(e) 24 janvier 2018 Ce qui serait important, c'est que la parole des enseignants de la base puisse être entendue, et ça, malheureusement, c'est rarement le cas, alors que la majorité d'entre eux n'est pas syndiquée voire ne vote pas car elle ne se reconnait dans aucun syndicat. Comme pour les élections "classiques", il est vital que le vote blanc soit reconnu afin que tout le monde se rende compte que ceux qui, actuellement, ne votent pas, se sentent malgré tout concernés par leur métier.
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