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Faire respecter ses droits, sa personne et sa fonction


André Jorge

Messages recommandés

Il y a 9 heures, Goëllette a dit :

D'accord.

 

Enfin une famille inquiétée et un élève changé d'école !

faut voir la suite

 

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Il y a 11 heures, Mirobolande a dit :

 

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[...] par un élève de 18 ans scolarisé au sein de l'établissement [...]

[...] Le jeune homme, évincé du cours de sport à la suite d'une altercation, avait été envoyé dans le bureau du proviseur adjoint. Le choix avait alors été fait de ne pas pérenniser le programme Action mixte de remobilisation grâce auquel il pouvait toujours être scolarisé malgré des antécédents. Enervé, ce dernier est sorti de l'établissement avant de revenir muni d'un bâton et de se diriger vers le gymnase. [...]

Scolariser un individu majeur qui n'a plus rien à faire là...

... ou comment donner le bâton pour se faire battre.

:closedeyes:

 

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TÉMOIGNAGES. Montpellier : De la maternelle à la primaire, l'isolement des enseignants face à leur hiérarchie

Tout d'abord, il y a Marion (nom d'emprunt). À 35 ans, elle est directrice d'école entre Montpellier et Béziers et ne travaille pourtant pas dans un quartier ou une banlieue difficile. Elle aime son travail mais n'arrive plus à supporter les petites agressions quotidiennes. Son métier devient pesant. "Des parents prennent l'habitude de hurler sur les enseignants pour un jouet confisqué et beaucoup de parents placent la parole de leurs enfants au dessus de la parole des enseignants". Elle n'est pas épargnée par ses propres élèves d'école primaire.

Je me suis fait cracher dans l'oeil par un enfant de 10 ans. Marion
 

Il y a aussi Olivier (nom d'emprunt), 39 ans. Il est instituteur en CM2 avec des classes de 30 élèves dans un petit village près de Béziers. Alors qu'il exerce depuis 16 ans, il a vu les conditions de travail se dégrader. "Les parents ne donnent plus de crédit à ce que je dis, je me fais hurler dessus devant les élèves par des parents pour des lunettes perdues". Il rajoute : "Je ne tiens plus au courant ma hiérarchie car je sais qu'il ne se passera rien". [...]

La suite ici.

 

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"Devenu banal" parce que beaucoup de collègues sont trop incultes et ne connaissent que leurs devoirs. Ils ne sont au courant de rien, d'aucune loi, d'aucune réglementation... Il y a encore des collègues qui me demandent ce quest une fiche RSST ou qui n'ont jamais entendu parler de l'article 11 de la protection fonctionnelle. Ils ne savent rien sur la médecine de prévention ou la procédure pour un accident du travail. D'ailleurs je me demande sils connaissent. 

Ils ne faut pas s'étonner ensuite que les CHSCT disparaissent au 1er janvier 2020 ou que la médecine de prévention soit à genoux. 

"Devenu banal" ensuite parce que l'institution culpabilise et donc empêche de manière insidieuse toute procédure ...Pas bon pour PPCR de faire trop de vagues. Voilà à quoi sert PPCR...!

Les politiques avec laide des syndicats majoritaires, ont organisé cette situation:

Loi de 1989 créant les conseils d'école avec l'entrée des parents devenus désormais clients et non plus usagés.

Avec le discours systématique qui pointe les enseignants comme des incapables (tests PIsa, harcèlement, montée du terrorisme, 100 000 d'écrocheurs...)

L'effet cocktail atteint son paroxysme avec les injonctions paradoxales de la hiérarchie, l'inculture sur la réglementation des enseignants, les conditions de travail désastreuses, une paupérisation indigne de la profession et...une société qui prend de plein fouet les joies du libéralisme qui organise l'accroissement des pauvretés autant intellectuelles que matérielles.

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Tiens, notre ministre est actuellement sur BFM. Il a abordé les récents problèmes à Sarcelles, Agde et aux Lilas.

J'ai pris en cours et ai zappé mais je suppose que cette émission sera "visionnable" en différé sur le net.

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Le 11/10/2019 à 19:30, prof désécol a dit :

 

Scolariser un individu majeur qui n'a plus rien à faire là...

... ou comment donner le bâton pour se faire battre.

:closedeyes:

 

Euh...Il aurait quelques mois de moins, je ne suis pas sûre que le problème s'envolerait pour autant.

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Le 08/10/2019 à 07:54, bdisse a dit :

Je parlais plutôt de l'élève qui t'envoie chi....er quand tu lui demandes de faire quelque chose qu'il n'a pas envie de faire et qui porte un tshirt avec écrit dessus "interdit de me gronder"

C'est effectivement inadmissible qu'un enfant se permette ça. On ne peut non plus tolérer qu'un parent se permette de crier sur un enseignant. Mais, dans notre vie quotidienne sommes-nous, nous adultes responsables, exemplaires?

Un président de la république peut faire une erreur et ne jamais la reconnaître, même si on lui prouve qu'il a tort (débat sur les retraites à Rodez). Il peut nommer au conseil constitutionnel une personne qui a passé sa carrière politique à expliquer qu'il fallait travailler plus pour gagner moins de pension plus tard, tout en prenant sa retraite à 57 ans et en étant condamné par la justice (Bonjour, M. Juppé). M. Macron nous parle de populisme et fait voter par son ministre de l'EN un soi-disant devoir d'exemplarité, tout en employant un vocabulaire digne de l'extrême droite ( "preneur d'otage" pour parler des grévistes, c'est du FN vintage) pour qualifier les collègues qui exercent leur droit constitutionnel (grève du bac).

Un ministre peut diffuser une fausse information sur la scolarisation des petites filles pour cibler des populations déjà fragilisées et masquer son cadeau à sa caste qui utilise massivement l'enseignement catholique pour scolariser ses propres enfants (M. Blanquer, à quand un démenti?). Le même peut parler de bienveillance tout en faisant le service minimum, contrairement à son collègue Castaner, face à la souffrance des personnels et, comble du cynisme, en supprimant au premier janvier 2020, les comités hygiène et sécurité au travail et les commissions paritaires, qui sont chargées de faire respecter l'état de droit que nos amis progressistes prétendent tant aimer.

Des responsables syndicaux "progressistes" peuvent nous parler d'injustice envers les directeurs d'école alors que leur syndicat a créé et entretenu la division entre instit et PE qui n'a pas peu contribué à affaiblir la profession, et a approuvé chaque étape de la bureaucratisation de l'EN. "A travail égal, salaire égal", ils ne connaissaient pas.

Des collègues enseignent l'EMC et l'éducation au média mais se demandent chaque premier janvier depuis 2010 pourquoi leur net à payer diminue.

Etc...

Le poisson pourrit par la tête et en tant qu'enseignant et citoyen depuis bien longtemps, j'ai sans doute aussi une (petite) part de responsabilité puisque ce sont peut-être des élèves que j'ai eu qui votent pour des personnalités douteuses, ont un comportement de consommateur exigeant, suivent les règles quand elles ne les dérangent pas trop, vénèrent la civilisation des loisirs et utilisent internet pour échanger des vidéos de chatons (au mieux), au lieu de s'informer, ce qui est fatigant, il faut bien le reconnaitre. 

M'en vais relire Gramsci et Pasolini, ça me changera de Cohn Bendit et Sylvie Goulard (un très bon exemple du monde en marche, d'ailleurs).

Sinon, il y a un appel à la grève illimitée à partir du 5 décembre. Combien de volontaires, ici?

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