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Un enfant allergique meurt après avoir mangé une crêpe à l'école


prof désécol

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il y a 6 minutes, Argon a dit :

En l'occurrence, il ne s'agit pas de connaissances sur l'épilepsie elle-même, mais sur l'économie du processus industriel qui a conduit à la mise sur le marché d'un nouveau produit.

Cela dit, je veux bien croire que les compagnies pharmaceutiques et assimilables qui en sont responsables expliquent à qui veut l'entendre qu'elles privilégient systématiquement "le respect et le confort du malade" sur les dividendes de leurs actionnaires et sur les considérations d'ordre légal...

As tu déjà eu le cul à l'air , en pleine rue pour recevoir des soins devant des passants médusés, curieux , bienveillants , malveillants ? 

Alors oui les associations de patients, les médecins, les qui réfléchissent et ceux ont envie d'avoir du blé ont fait du lobbing pour obtenir des pipettes buccales.

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Le 31/03/2018 à 15:28, Nao a dit :

On ne peut pas être allergique à un sucre mais uniquement à une protéine. Donc soit ce pauvre petit enfant était allergique à une protéine du lait (caséine je crois), soit à autre chose. Si le problème c'est le lactose ça ne pouvait être qu'une intolérance et on ne peut pas en mourir. Ma deuxième est intolérante au lactose depuis toujours donc on a bien bossé sur le sujet. Et pas de PAI possible pour une intolérance, même carabinée, auprès de son allergologue. Notre fille doit donc réguler elle même ce qu'elle avale....

 

Comme je l'ai lu, je suis étonnée dans mon école il y a un enfant intolérant au lactose (ça s'accompagne d'asthme également ) pour qui un PAI a été mis en place, signé par le médecin traitant de l'enfant et par le médecin de PMI sans problème. Il n'apporte pas son repas, par contre il ne mange pas de yaourt ni ne boit de lait à la cantine c'est tout. 

Le 31/03/2018 à 16:30, Mirobolande a dit :

Je suis brigade, les allergies ne sont pas toujours clairement affichées, les PAI non plus et je n'aurais pas forcément le temps de lire les affichages en arrivant à l'arrache. Je n'ose imaginer si cela m'arrivait.

Bien sûr, je pense aussi à la mort de cet enfant et à la peine de sa famille.

Mais cela ne m'empêche pas de me questionner sur ce qu'il faut faire pour éviter cette horreur.

Dans ma classe j'ai une élève diabétique et une autre qui a une maladie rare avec des intolérance/allergies qui ont des conséquences graves sur son développement psycho-moteur (mais pas d'oedeme ni de réaction allergique). Les PAI sont affichés mais pour être sûre que ça soit vu par tout j'ai mis une affiche flou à l'entrée de la classe "information santé à lire avec le signe attention" sous cette fiche j'ai écrit le nom des 2 élèves et avec une flèche pour lire les PAI qui sont juste à droite.

Je vais aussi mettre un post-it dans le cahier d'appel.

Le 01/04/2018 à 12:30, Bogey a dit :

Crois-moi, je suis TR et, dans de nombreuses classes, déjà, pour trouver le cahier d'appel, c'est compliqué ...

Et un malaise pourrait se produire le premier jour, donc il est important que la liste des élèves concernés, peut-être avec une photo et la raison du PAI soit collée sur le bureau ou sur le panneau immédiatement derrière, avec le tableau des services et le plan d'évacuation ou de confinement simplifié (je n'ai pas le temps de lire 4 PAI et le PPMS en arrivant).

Parce que force est de constater qu'avec les méthodes nouvelles (Montessori et cousines), la première vue d'un TR dans une classe est souvent un immense bazar bruyant, sans bureau, sans affichages "techniques" !

dans ma classe pas de bureau, pas de place réellement , mais j'ai un meuble à 9 cases à l'entrée avec le cahier d'appel, les fiches informations des élèves et puis mes prép... 

Le 02/04/2018 à 17:30, Goëllette a dit :

Non, je regrette simplement cette médicalisation de la difficulté scolaire, ce désir d'avoir un enfant pris en compte individuellement dans une collectivité qui amène à ... une situation parfois ingérable. Car tous les enfants signalés par les parents comme étant dys, hyper, intolérants, ..., ne sont pas tous diagnostiqués comme tel par des médecins.

J'ai des copains généralistes qui me racontent que de plus en plus de parents reviennent sans cesse à la charge pour qu'ils signent des certificats de dispense de piscine, de sport, d'absence, pour que leur enfant ne soit pas obligé de manger telle chose, soit placé devant, n'aille pas en récré, aille aux wcs à volonté, ...

C'est cette dérive que je dénonce depuis longtemps et qui empêche les enseignants de bien s'occuper des cas avérés.

Je pense également que la multiplication des intervenants à l'école pose des problèmes d'efficacité et multiplie les risques.

 

C'est ça, on fait des pieds et des mains pour qu'un document soit signé mais pour certains pans, on voudrait des aménagements.

Pas de fruits mais ... les fraises il aime bien.

Pas de sport, mais ... le poney, si, parce que c'est sympa.

...

De quels intervenants parles-tu? 

Il y a 23 heures, borneo a dit :

Aux USA et dans bien des pays, les enfant apportent leur gamelle pour midi. Voilà qui règlerait bien des problèmes d'allergie, de religion et de malbouffe.

Les parents qui veulent que leur enfant mangent bio font des sandwichs bios. Ceux qui préfèrent la malbouffe préparent en conséquence. :)

cela pourrait résoudre le problème, sauf si les enfants s'échangent leur nourriture! 

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il y a une heure, ColdTurkey a dit :

Et si ce geste échoue, est mal fait ou est fait trop tard, qui est responsable ?

Il est demandé à des enseignants de suppléer aux carences du système.
Quelle sera la position d'un juge si un drame arrive à un enfant pour lequel nous avons accepté de signer ce genre de PAI ?

On ne peut pas condamner une maladresse ou l'inefficacité d'un traitement, mais on peut condamner - à juste titre - l'absence de geste.

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il y a 2 minutes, Pascal Oudot a dit :

On ne peut pas condamner une maladresse ou l'inefficacité d'un traitement, mais on peut condamner - à juste titre - l'absence de geste.

Merci.

Tu as répondu plus clairement que moi.

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il y a 20 minutes, Pascal Oudot a dit :

On ne peut pas condamner une maladresse ou l'inefficacité d'un traitement, mais on peut condamner - à juste titre - l'absence de geste.

Il me semble que le document du Snudi-Fo posté plus haut explique plutôt le contraire :

http://45.fo-snudi.fr/IMG/pdf/dossier_pai-1.pdf

Citation

Récapitulatif des responsabilités

Les seules réelles obligations de l'enseignant sont :

- être attentif à la surveillance de tous les élèves qui lui sont confiés

- être attentif particulièrement à la santé des élèves ayant un PAI : signes d'appel

- être informé des PAI des élèves de la classe : quels élèves, où sont les documents (PAI),où sont les nécessaires d'urgence, qui contacter ...

- contacter les soins d'urgence en cas d'alerte : 15

 

Modifié par prof désécol
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Quand tu contactes le 15 le médecin régulateur te dit ce qu'il faut faire:  lire le PAI et l'appliquer

tu n'as pas obligation de résultats   juste faire ce qu'on te dit ...

 

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il y a 20 minutes, Pascal Oudot a dit :

On ne peut pas condamner une maladresse ou l'inefficacité d'un traitement, mais on peut condamner - à juste titre - l'absence de geste.

... et le fait d'avoir pris sur soi d'effectuer un geste risqué pour lequel on n'était pas qualifié, a fortiori un geste illégal. L'homicide par imprudence n'est pas un crime, mais c'est un délit grave, au même titre que la non-assistance à personne en danger.

il y a 4 minutes, Pepettebond a dit :

Quand tu contactes le 15 le médecin régulateur te dit ce qu'il faut faire:  lire le PAI et l'appliquer

tu n'as pas obligation de résultats   juste faire ce qu'on te dit ...

Le régulateur du 15 est un urgentiste, réputé compétent pour ordonner des prises de risque exceptionnelles. Si c'est lui qui l'ordonne, et qu'on lui a donné toutes les informations nécessaires, on est effectivement couvert.

Ce n'est pas nécessairement le cas si l'on agit sur la foi d'un simple PAI signé par un médecin de famille, bien longtemps avant de pouvoir connaître les circonstances exactes de la situation d'urgence.

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Nous avons une obligation de moyen, pas une obligation de résultat. On applique le PAI, on contacte les secours aussi mais ensuite. Personne ne fera aucun reproche sauf si le PAI n'a pas été respecté en amont (donner un produit laitier à un enfant connu comme allergique) mais dans ce cas de réaction appropriée face à l'allergie l'erreur sera légalement excusable parce que personne n'est parfait. Le PAI nous donne légalement le droit de faire un geste médical, le rater est pour la justice totalement compréhensible dans la mesure où nous ne sommes pas personnel de santé. Mais franchement, avec les stylos-seringue d'aujourd'hui, ne pas y arriver ce serait vraiment...

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wiki SAMU

Le médecin régulateur du Samu décide s'il s'agit d'une urgence vitale (problèmes cardiaques, difficultés respiratoires, comas, accidents de la route avec blessés graves...). Dans certains cas, il a à ses côtés dans la même salle de régulation un second médecin médecin généraliste qui prend en charge les appels concernant les urgences de médecine générale. Dans d'autres pays, une infirmière prend en charge ce qui le/la concerne.

L'ARM saisit toutes les données utiles par la suite dans le « dossier » informatique, le médecin qui y complète ensuite sa partie. L'ARM peut répondre lui-même à certaines demandes dont la réponse est soumise à un protocole ou d'ordre non médical. C'est lui aussi qui prend les bilans d'intervention de la flotte des ambulanciers engagés et qui les transmet au médecin si nécessaire. Enfin il joue un rôle clé dans la communication radio avec tous les intervenants mobiles depuis les premiers secouristes sapeurs-pompiers engagés sur le terrain jusqu'aux UTIM

 

 

Déroulement d’un appel au SAMU

Publié le 30/09/2014 à 18h29 (mis à jour le 03/10/2014 à 16h26)

  1. L’appel au 15 arrive au SAMU
  2. L’appel est reçu par un assistant de régulation médicale (ARM) qui va collecter des premiers renseignements (nom, adresse du lieu, numéro de téléphone, médecin traitant,…) ainsi que le motif de l’appel. Écoutez et soyez précis et clair dans vos réponses.
  3. Si nécessaire, vous serez mis en relation avec le médecin régulateur urgentiste hospitalier du SAMU, et ce 24h/24. Répondez précisément à toutes les questions de ce médecin régulateur et faites en sorte que, idéalement, ce soit la personne concernée qui puisse lui parler.
  4. A la fin de l’entretien téléphonique, une décision est prise par le médecin régulateur (ou par l’assistant de régulation médicale validée par le médecin régulateur) qui vous proposera :
    • un conseil (par exemple : allez chez votre médecin traitant, prenez un médicament, …)
    • de vous rendre en consultation chez un médecin de garde ou dans une maison médicale de garde,
    • de vous rendre aux Urgences d’un établissement public ou privé,
    • l’envoi d’une équipe de sapeurs-pompiers, s’il ne s’agit pas d’urgence médicale,
    • l’envoi d’une ambulance privée
    • l’envoi d’une équipe mobile d’urgence et de réanimation, pour adultes ou pour enfants, par voie terrestre ou héliportée.

Dans tous les cas, restez calme et courtois.

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à l’instant, Pascal Oudot a dit :

 Personne ne fera aucun reproche

Ma foi, si tu es prêt à parier ta vie là-dessus, libre à toi. Pour moi, j'aurais plutôt tendance à me rappeler que c'est le job des juristes, y compris celui des compagnies d'assurances, que de trouver un autre responsable que leur client. Et que le clampin de bonne volonté qui a exécuté un geste pour lequel il n'était pas forcément compétent est une cible de choix.

Et pour le coup, je parle d'expérience : j'ai longtemps été secouriste, et il a pu m'arriver d'être la cible de plaintes de gens que j'avais pourtant tirés d'un sale pas.

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il y a 19 minutes, Argon a dit :

Ce n'est pas nécessairement le cas si l'on agit sur la foi d'un simple PAI signé par un médecin de famille, bien longtemps avant de pouvoir connaître les circonstances exactes de la situation d'urgence.

Le PAI n'est pas SIGNE PAR LE médecin de famille

c'est un protocole signé par le spécialiste qui suit l’enfant

ET le protocole est validé et complété par le médecin PMI pour la  maternelle ou le MEDECIN EDUCATION NATIONALE pour l'élémentaire.

 

http://www.cndp.fr/crdp-aix-marseille/IMG/pdf/aspects_juridiques_PAI_PPS_CRDP_2011.pdf

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On a le droit de s'amuser à se faire peur, ce qui n'interdit pas le droit d'être conscient. Quand on prend une responsabilité, on l'assume. Ce qui implique au pire qu'on refuse de signer le PAI ou qu'on refuse une admission, avec les conséquences que cela implique. Si on n'est pas capable d'être enseignant ou directeur, on fait autre chose.

 

Quand j'écris ceci, je me rappelle les inclusions que j'ai pu faire il y a vingt-cinq ou trente ans, alors que les PAI n'existaient pas, ni les contraintes administratives pour le faire. Mais peut-être est-il temps que je la prenne, cette retraite.

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