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Le projet de loi de l’école de la confiance


nonau

Messages recommandés

il y a 25 minutes, nonau a dit :

Je suis aussi dépité que toi sur ce coup.

Quant aux différents statuts qui se cristallisent dans différentes missions, ils participent à nous diviser et à nous découper en morceaux.

les responsabilités ont créé la nécessité de statut.

Difficile de faire machine arrière maintenant surtout quand une mobilisation comme dans les années 80 n'est plus possible...tout le monde est euphorique quand 25% des PE sont grévistes....

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il y a 52 minutes, isabelle478 a dit :

c'est pénible tes remarques. Tes référentiels n'ont aucune valeur. Le directeur n'est pas un supérieur. Même corps.

6 snuipp + 2 fo + 1 cgt = 9 contre le statut

4 unsa + 1 snalc + 1 cfdt = 6 pour le statut

9>6

6 est plus petit que 9

9 est donc plus grand que 6

je n'ai jamais dit que le directeur était un supérieur et je ne le demande pas mais qu'il a des responsabilités qu'un PE dans sa classe n'a pas.

Les référentiels ont une valeur car ce sont des circulaires donc elles font loi. (par exemple, le directeur répartit les élèves et les enseignants après avis du CM ; en réunion directeurs, il a été rappelé que l'IEN n'a pas à être appelé pour trancher car c'est au directeur de le faire (l'IEN peut conseiller le directeur))

Oui, les contre sont supérieurs au pour sauf que cela n'a jamais empêché le MEN de passer des réformes et de plus le Snuipp peut s'abstenir surtout si le statut proposé n'est pas hiérarchique mais fonctionnel....

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Exclusif : Loi Blanquer : Les amendements à venir au Sénat 

Suppression de l'article 6 quater (EPSF) mais aussi donner un pouvoir d'évaluation des enseignants au directeur d'école, voilà quelques uns des projets d'amendements qui seront proposés au Sénat lors de l'examen de la loi Blanquer le 13 mai et que le Café pédagogique s'est procuré. Présentés par le sénateur LR Jacques Grosperrin, ces amendements ont toutes les chances de passer dans une chambre haute où la droite l'emporte. Cela pose la question du devenir du texte par la suite.

 

Faire des directeurs des supérieurs hiérarchiques

 

J Grosperrin s'était aussi déclaré favorable à l'article 1 de la loi. On retrouve cet esprit dans un second amendement qui vise à donner une autorité hiérarchique aux directeurs. L'article 6 ter serait complété avec cette phrase en fin d'article : " qui sont placés sous son autorité ; en lien avec l’inspecteur de l’éducation nationale, il participe à leur évaluation". " Cet amendement prévoit que les directeurs d’école ont autorité sur les enseignants de l’école au sein de celle-ci et qu’ils participent, avec l’IEN, à leur évaluation", précise l'objet de l'amendement. J Grosperrin avait publié en 2015 un rapport qui faisait déjà cette proposition.

http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2019/04/15042019Article636909295068539794.aspx?fbclid=IwAR3WcbSKjv2arIressr0GxrD4bcDuWumXiR_lAfZ6z6vig-cYVmNRXQw10A

 

 

  • Triste 2
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il y a 5 minutes, Pepettebond a dit :

si c'est le principal de collège le directeur c'est déjà la cas dans leur mission.....

je pense que c'est pour les directeurs dans le sens actuel de la fonction car un amendement supprime l'article 6 qui crée les EPSF

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purée ! ! comment faire pour que le système s'effondre ? suivre les propositions de plus en plus loin de la réalité de terrain et penser en technocrate financier ....

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Il y a 5 heures, isabelle478 a dit :

 

jamais entendu ça en 35 ans de carrière. Les ien nous laissent tranquilles mais si souci c'est eux qui décident sans te demander (ou font mine par politesse)

sauf que c'est le Dasen qui a rappelé la stricte application du référentiel métier directeur au collège d'IEN.

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Le 15/04/2019 à 12:45, montagny a dit :

je n'ai jamais dit que le directeur était un supérieur et je ne le demande pas mais qu'il a des responsabilités qu'un PE dans sa classe n'a pas.

Les référentiels ont une valeur car ce sont des circulaires donc elles font loi. (par exemple, le directeur répartit les élèves et les enseignants après avis du CM ; en réunion directeurs, il a été rappelé que l'IEN n'a pas à être appelé pour trancher car c'est au directeur de le faire (l'IEN peut conseiller le directeur))

Oui, les contre sont supérieurs au pour sauf que cela n'a jamais empêché le MEN de passer des réformes et de plus le Snuipp peut s'abstenir surtout si le statut proposé n'est pas hiérarchique mais fonctionnel....

Ce qui me fait "peur" c'est qu'on commence par un statut fonctionnel qui dérive en hiérarchique. Les directeurs ne sont pas formés pour ça et ne le veulent pas je pense.

Le 15/04/2019 à 15:55, isabelle478 a dit :

 

jamais entendu ça en 35 ans de carrière. Les ien nous laissent tranquilles mais si souci c'est eux qui décident sans te demander (ou font mine par politesse)

c'est le décret 89-122 qui dit que le directeur répartit les moyens d'enseignement et arrête le service des enseignants après avis du conseil des maîtres.

Certains IEN demandent les répartitions des classes, voire même proposent/exigent une autre répartition (de plus en plus tôt dans l'année alors que les inscriptions ne sont pas finies et que le mouvement des enseignants n'est pas terminé) et des collègues leur répondent et accèdent à leurs exigences, alors que ce n'est une prérogative de l'IEN

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Ceux qui sont pour un statut fonctionnel du directeur d'école, qu'est ce que vous pensez que ça peut apporter? Aucune polémique dans ma question, juste pour avoir vos arguments et mieux comprendre, voire faire mon choix.

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Il y a 1 heure, cezile a dit :

Aucune polémique dans ma question

Aucune chance que ça ne finisse pas en pugilat de ceux qui sont pour. Désolée Cezile, pas contre toi, mais ce sera donc sans moI.  En revanche, la discussion a eu lieu tellement souvent sur le forum, et toujours fini en guerre ouverte entre syndicats, que tu peux sans doute trouver des réponses sur d'autres posts (celui sur la direction j'imagine)

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  • 2 semaines plus tard...

http://www.leparisien.fr/societe/ecole-comment-le-senat-veut-modifier-la-loi-blanquer-01-05-2019-8064099.php

Citation

École : comment le Sénat veut modifier la loi Blanquer

S’il devait y avoir une note, elle serait probablement mauvaise. Les appréciations de la commission culture et éducation du Sénat sont en tout cas peu amènes sur le projet de loi « pour une école de la confiance », qui a poussé enseignants et parents à multiplier les actions de protestation depuis février. Le texte, jugé « inégal », « précipité », « peu abouti », selon la synthèse du rapport parlementaire que nous avons pu consulter avant sa publication ce jeudi, vient d’être considérablement retouché. Sur plus de 300 amendements déposés, 141 ont été approuvés mardi soir par la commission du Sénat. L’examen dans l’hémicycle, lui, débutera le 14 mai.

 

Citation

Le rapprochement écoles-collège enterré… pour l’instant. Les « établissements publics des savoirs fondamentaux », prévus à l’article 6, et qui ont donné lieu à une très vive opposition des fédérations de parents, syndicats d’enseignants et d’élus locaux disparaissent. Quatorze amendements, de gauche et de droite, réclamaient ce coup de gomme. « Cette disposition a été prise sans concertation, et sa rédaction reposait sur tellement d’implicite… La méfiance actuelle entre le gouvernement et les territoires ne permet pas l’implicite », décrypte Max Brisson, sénateur (LR) et rapporteur du projet de loi. Néanmoins, d’autres amendements seraient en préparation pour autoriser dans un cadre plus restreint ces regroupements, notamment dans les zones rurales où les établissements isolés risquent la fermeture.

 

Citation

Le devoir d’exemplarité des profs maintenu. L’article 1 de la loi, une déclaration de principes qui souligne le devoir « d’exemplarité » des professeurs, a suscité de nombreuses inquiétudes, certains enseignants voyant dans ce terme une tentative pour les museler. Le Sénat, sur ce point, n’a pas suivi la rue. « Cet article 1 ne change rien au devoir de réserve des fonctionnaires, qui est inscrit dans une loi de 1983, estime Max Brisson. Et quel signal enverrait-on à la société en supprimant ce terme, en sous-entendant que les professeurs ne sont pas exemplaires ? » La commission a cependant réécrit l’article 1, en faisant de « l’exemplarité » le pilier qui conforte l’« autorité » du maître dans la classe. Pas sûr toutefois que cette formulation, dont on voit mal la portée concrète, suffise à rassurer.

 

Citation

La scolarité à 3 ans assouplie. Le point majeur de la loi - l’abaissement de l’âge de l’instruction obligatoire de 6 à 3 ans - fait lui aussi l’objet de retouches, visant à en assouplir les modalités d’application. Les jardins d’enfants, ces structures qui accueillent des enfants jusqu’à 6 ans, principalement à Paris, à la Réunion et en Alsace, pourraient continuer d’exister sous réserve d’un contrôle de leur pédagogie par l’Éducation nationale. Un autre amendement propose d’autoriser « des aménagements de l’obligation d’assiduité » en maternelle. Les arrangements très courants, par lesquels des parents gardent leur petit de 3 ans à la maison certains après-midi par exemple, pourraient donc continuer d’exister.

 

Citation

Les directeurs, vrais chefs d’école ? Entre autres « améliorations » proposées par les parlementaires du palais du Luxembourg, un amendement pourrait mettre de l’huile sur le feu couvant des manifestations : il prévoit de transformer les directeurs d’école en supérieurs hiérarchiques de leurs collègues. Actuellement, ces enseignants animent les conseils d’école et remplissent de nombreuses missions administratives et pédagogiques sans pour autant « diriger » les autres professeurs. Pourquoi risquer une nouvelle polémique ? Le rapporteur Max Brisson plaide « la logique ». « On ne peut pas défendre le rôle essentiel des directeurs d’école et en même temps s’opposer à ce qu’on conforte leur rôle de pilote », insiste le parlementaire. Reste que l’idée, dans l’air depuis des années, divise profondément la communauté scolaire et n’a jusqu’alors jamais obtenu de consensus.

 

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