dzorkette Posté(e) 25 mai 2019 Posté(e) 25 mai 2019 Je voudrais quand même que l ,on m’explique ce qu’il y a tant à faire avec 1 jour de décharge par semaine . ( moi école 4 classes ) y a des jours où vraiment je cherche quoi faire ..... à part en septembre octobre ou les 6 h sont utiles , le reste du temps franchement faudrait arrêter un peu 😏😏 .
maolecha Posté(e) 25 mai 2019 Posté(e) 25 mai 2019 Je pense que cela dépend tellement des écoles ! J'ai une journée de décharge mais ce n'est clairement pas assez mais j'ai une classe ULIS qui me prend beaucoup de temps, par exemple en moment je me tape toutes les ESS et dossiers gevasco , je gère tous les comptes, donc je me tape les RDV trésorerie, plus mairie services comptabilité, une classe de CP donc rien ne pourrait être fait en classe (en admettant que cela soit possible) et encore une fois tout doit passer par le directeur ici, sinon les collègues se font renvoyer. Pour le dossier ski, quatrième cette année donc on pourrait espérer que je sois efficace à force , je remplis sur Onde mais c'est loin d'être une signature en bas de page cela me prend réellement une bonne dizaine d'heures, et pour les collègues directeurs c'est pareil. Bon ce n'est qu'un exemple parmi tant d'autres. Je ne me plains pas, je fais ce que je fais (par exemple les comptes) parce que justement j'estime ( avec mes collègues) que j'ai du temps pour le faire. Maintenant un collègue souhaiterait le faire il n'y aurait aucun problème pour moi.
Goëllette Posté(e) 25 mai 2019 Posté(e) 25 mai 2019 Il y a 1 heure, strawberry cheesecake a dit : Cette année nouvelle direction dans l'école, Utiliser une fonction pour évoquer une personne, je trouve cela méprisant ! Ayant été des deux côtés de la barrière, il me semble que vous confondez tous deux choses : - la décharge d'enseignement pour effectuer la fonction - les responsabilités inhérentes à cette fonction qui imposent que les "chéribibis-collègues" soient parfois un peu bousculés dans leur fonctionnement. Je suis pour un statut non hiérarchique, par contre, je ne suis pas pour la décharge totale d'enseignement du directeur, qui voit arriver sur la fonction des collègues voulant échapper à la classe, qui encourage le regroupement d'écoles pour obtenir cette fameux décharge totale, qui coupe les directeurs de la réalité de la gestion d'une classe. Pour moi, les écoles doivent rester à taille humaine (10-15 classes maximum) et, si le directeur peut être totalement déchargé de la responsabilité d'une classe, je pense qu'on devrait leur imposer de prendre régulièrement des classes, que ce soit inscrit à l'emploi du temps de l'école, pas uniquement quand ça lui chante et avec les élèves qu'il veut. Tous les directeurs devraient avoir une décharge régulière et, à partir de 7-8 classe, une demi-décharge, si possible sans responsabilité de classe (c'est-à-dire que le directeur compléterait un collègue et non l'inverse). Ainsi, il ferait classe, mais il n'aurait pas en parallèle la gestion de SA classe et celle de la direction. 1
nonau Posté(e) 25 mai 2019 Posté(e) 25 mai 2019 Il y a 1 heure, Goëllette a dit : Utiliser une fonction pour évoquer une personne, je trouve cela méprisant ! Ayant été des deux côtés de la barrière, il me semble que vous confondez tous deux choses : - la décharge d'enseignement pour effectuer la fonction - les responsabilités inhérentes à cette fonction qui imposent que les "chéribibis-collègues" soient parfois un peu bousculés dans leur fonctionnement. Je suis pour un statut non hiérarchique, par contre, je ne suis pas pour la décharge totale d'enseignement du directeur, qui voit arriver sur la fonction des collègues voulant échapper à la classe, qui encourage le regroupement d'écoles pour obtenir cette fameux décharge totale, qui coupe les directeurs de la réalité de la gestion d'une classe. Pour moi, les écoles doivent rester à taille humaine (10-15 classes maximum) et, si le directeur peut être totalement déchargé de la responsabilité d'une classe, je pense qu'on devrait leur imposer de prendre régulièrement des classes, que ce soit inscrit à l'emploi du temps de l'école, pas uniquement quand ça lui chante et avec les élèves qu'il veut. Tous les directeurs devraient avoir une décharge régulière et, à partir de 7-8 classe, une demi-décharge, si possible sans responsabilité de classe (c'est-à-dire que le directeur compléterait un collègue et non l'inverse). Ainsi, il ferait classe, mais il n'aurait pas en parallèle la gestion de SA classe et celle de la direction. Moi je pense qu'il nous faut une vie scolaire, avec une secrétaire notamment. Une prime bien plus conséquente. Un enseignant sup dans les écoles difficiles ainsi que dans les écoles où sont implantées des Ulis ou des IME.
nonau Posté(e) 25 mai 2019 Posté(e) 25 mai 2019 Il y a 3 heures, maolecha a dit : Mais comment faites-vous si les interlocuteurs ne veulent communiquer qu'avec le directeur . Par exemple la mairie ne souhaite pas discuter des projets avec chaque enseignant mais préfère discuter avec un représentant (qui est le directeur mais qui pourrait être quelqu'un d'autre, d'accord) et ce représentant ensuite relie dans les CM. Idem pour les transports, les travaux. Évidemment que chaque collègue est capable de se charger d'un pan du travail, mais je en suis pas sûr qu'à la fin, les adjoints y soient tellement gagnants ( et si personne ne veut "perdre son temps" avec l'IEN, la mairie, les comptes, la rédaction du PPMS, du DUER, du dossier ski..ou projet intervention piscine, patinoire ?) Quand je rédige par exemple le projet semaine ski, je fais totalement confiance en mon collègue pour la partie pédagogique, de ce qu'il veut faire pendant la semaine où il veut partir, je m'occupe de la partie paperasse et contacts et franchement , je lui gagner 10 ou 12 heures ! Je le fais sur mon temps de décharge, ce qui est normal . Après bien sûr qu'il est capable de le faire. Chacun fait son travail, mais il y a plein de situations où il y a besoin de centraliser. A croire certains messages, le travail du directeur est inutile ! A force d'associer directeur et chefaillons possible certains nient ce qu'il fait actuellement dans l'école. Il y a 1 heure, maolecha a dit : Je pense que cela dépend tellement des écoles ! J'ai une journée de décharge mais ce n'est clairement pas assez mais j'ai une classe ULIS qui me prend beaucoup de temps, par exemple en moment je me tape toutes les ESS et dossiers gevasco , je gère tous les comptes, donc je me tape les RDV trésorerie, plus mairie services comptabilité, une classe de CP donc rien ne pourrait être fait en classe (en admettant que cela soit possible) et encore une fois tout doit passer par le directeur ici, sinon les collègues se font renvoyer. Pour le dossier ski, quatrième cette année donc on pourrait espérer que je sois efficace à force , je remplis sur Onde mais c'est loin d'être une signature en bas de page cela me prend réellement une bonne dizaine d'heures, et pour les collègues directeurs c'est pareil. Bon ce n'est qu'un exemple parmi tant d'autres. Je ne me plains pas, je fais ce que je fais (par exemple les comptes) parce que justement j'estime ( avec mes collègues) que j'ai du temps pour le faire. Maintenant un collègue souhaiterait le faire il n'y aurait aucun problème pour moi. Les Gévasco? Ce sont les enseignants qui doivent se les taper. Jamais un directeur n'est venu me proposer de le remplir à ma place. Cela fait parti du job du PE... Soit dit en passant on se rend de plus en plus compte des joies de l'inclusion sans moyen et l'arrivée des Pial qui vont encore donner plus de boulot à tout le monde...
ablette Posté(e) 25 mai 2019 Posté(e) 25 mai 2019 Vous voudrez bien me corriger si mon raisonnement est erroné. Il y a en France 50 900 écoles donc 50 900 directeurs. Imaginons que ceux-ci soient tous actuellement déchargés pour 1/4 de leur temps. S'ils retournent en classe à plein temps, on gagne 12 725 postes + les 12 725 postes de leurs décharges ce qui représente 25 450 postes. Nous pouvons ajouter les quelques avantages qui leur sont accordés (retraite, avancement ...) qui pourraient se traduire en postes supplémentaires. Or ce dont les élèves ont besoin prioritairement est d'un abaissement important du nombre d'enfants par classe. Je viens de discuter avec une ex maman orthophoniste rencontrée par hasard qui m'a dit que les orthophonistes ont de plus en plus de cas lourds liés à des déficits d'attention et qu'ils en sont affolés. Je ne doute pas de la grandeur du métier de directeur mais est-ce vraiment le problème le plus important ? À moins que l'important ne soit qu'un gouvernement ait un bon nombre de chefaillons pour faire appliquer ses décrets. 1
Adan Posté(e) 25 mai 2019 Posté(e) 25 mai 2019 Justement c est pour arriver à ce type de choix que tout a été fait. Un encadrement correct avec des profs payés et considérés. Restons exigeons envers notre profession. Il ne faut pas accepter leurs arguments (l argent une meilleure gestion) c est juste de l enfumage !
nonau Posté(e) 25 mai 2019 Posté(e) 25 mai 2019 C'est justement parce que le métier a été rendu impossible quils veulent des petits chefs pour culpabiliser, mettre la pression et surtout surtout pouvoir mettre sur le dos du directeur et de ses enseignants la déconfiture que les politiques ont volontairement créés. 1
Goëllette Posté(e) 25 mai 2019 Posté(e) 25 mai 2019 Il y a 1 heure, ablette a dit : Vous voudrez bien me corriger si mon raisonnement est erroné. Il y a en France 50 900 écoles donc 50 900 directeurs. Imaginons que ceux-ci soient tous actuellement déchargés pour 1/4 de leur temps. S'ils retournent en classe à plein temps, on gagne 12 725 postes + les 12 725 postes de leurs décharges ce qui représente 25 450 postes. Nous pouvons ajouter les quelques avantages qui leur sont accordés (retraite, avancement ...) qui pourraient se traduire en postes supplémentaires. Or ce dont les élèves ont besoin prioritairement est d'un abaissement important du nombre d'enfants par classe. Je viens de discuter avec une ex maman orthophoniste rencontrée par hasard qui m'a dit que les orthophonistes ont de plus en plus de cas lourds liés à des déficits d'attention et qu'ils en sont affolés. Je ne doute pas de la grandeur du métier de directeur mais est-ce vraiment le problème le plus important ? À moins que l'important ne soit qu'un gouvernement ait un bon nombre de chefaillons pour faire appliquer ses décrets. En suivant ton raisonnement, dérembourser les séances d'orthophonie et re-responsabiliser les parents afin qu'ils fassent le nécessaire pour que leurs enfants redeviennent attentifs et appliqués ferait gagner encore beaucoup d'argent à l'Etat ! 1 1 1
ablette Posté(e) 25 mai 2019 Posté(e) 25 mai 2019 il y a une heure, nonau a dit : C'est justement parce que le métier a été rendu impossible quils veulent des petits chefs pour culpabiliser, mettre la pression et surtout surtout pouvoir mettre sur le dos du directeur et de ses enseignants la déconfiture que les politiques ont volontairement créés. Je crois que c'est vrai. Ces chefs auront à gérer le désinvestissement et l'absentéisme croissants de leurs collègues . Le bateau continuera de couler et cela fera un peu plus la part belle à l'école privée.
Pepettebond Posté(e) 25 mai 2019 Posté(e) 25 mai 2019 il y a 5 minutes, ablette a dit : Je crois que c'est vrai. Ces chefs auront à gérer le désinvestissement et l'absentéisme croissants de leurs collègues . Le bateau continuera de couler et cela fera un peu plus la part belle à l'école privée. Qui a elle des directeurs chefs d'établissement
ablette Posté(e) 25 mai 2019 Posté(e) 25 mai 2019 il y a 47 minutes, Goëllette a dit : En suivant ton raisonnement, dérembourser les séances d'orthophonie et re-responsabiliser les parents afin qu'ils fassent le nécessaire pour que leurs enfants redeviennent attentifs et appliqués ferait gagner encore beaucoup d'argent à l'Etat ! Je ne pense pas que les parents soient totalement responsables. C'est un ensemble. Les causes sont multiples et complexes. J'ai travaillé à mi-temps il y a deux ans avec une petite jeune et ce qu'on lui demandait de faire était tellement inapproprié qu'il lui était impossible de tenir sa classe. Autre exemple, on fait gaverles enfants d'activités extra-scolaires car cela crée des emplois et de la croissance ..... Je crois aussi avoir lu qu'il était question de ne plus considérer la dyslexie comme un handicap. Je pense que l'idée du déremboursement des séances d'orthophonie traîne déjà dans un carton.
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