tresgrandwest Posté(e) 3 février 2020 Posté(e) 3 février 2020 Faire travailler les collègues pendant les vacances contre indemnités... pas sûr que l'Education Nationale ait les finances... Quant au PPCR après le quinquennat Sarkozy... c'était peu mais mieux que rien !
lisa 74 Posté(e) 3 février 2020 Posté(e) 3 février 2020 Il y a 22 heures, Dantès a dit : Les 27 heures sont passées d'abord à 26h quelques années plus tard puis à 24h et 4 jours sous Darcos. Donc rien à voir avec cette réforme. Je constate qu'un jeune instit des années 80 commençait avec 2 fois le Smic et qu'actuellement il commence avec 1,2 fois le smic. J'ai commencé en 1986, je gagnais 4800 francs net, ce n'était pas 2 fois le smic( 4600 F en brut en 1986 )
prof désécol Posté(e) 3 février 2020 Posté(e) 3 février 2020 https://www.lemonde.fr/education/article/2020/02/03/nouveau-bac-retraites-ces-enseignants-qui-perdent-confiance-en-leur-ministre_6028259_1473685.html Citation Nouveau bac, réforme des retraites… Ces enseignants qui ont perdu confiance en leur ministre Une défiance profonde s’est installée entre Jean-Michel Blanquer et les enseignants, que le début des épreuves de contrôle continu du bac, lundi, ne va pas améliorer. Qu’on puisse le décrire comme un « enseignant radicalisé » le ferait « presque rire », s’il n’avait pas la conviction que quelque chose de grave se joue sur le terrain de l’éducation. « Au départ, j’étais plutôt partant pour une réforme du lycée, pour changer la façon de travailler, donner plus de choix aux élèves… Et même, confie Nicolas Herla, enseignant dans un lycée de Charente-Maritime, pour toucher à ce totem qu’est le bac. » L’agrégé de mathématiques, qui s’est toujours considéré de centre gauche (« plutôt de sensibilité rocardienne »), s’est laissé tenter par le vote Macron en 2017, comme environ un tiers des enseignants dès le premier tour. « J’avais envie de changement, d’un souffle nouveau », dit-il. Près de trois ans sont passés, et il a le sentiment d’avoir « basculé ». Jusqu’à se prononcer, il y a quelques jours, en faveur de la grève de la surveillance des premières E3C, les nouvelles épreuves de contrôle continu du baccalauréat. « Ma posture n’est pas politique, répète Nicolas Herla. Je suis simplement dégoûté tant par ce qui se passe en classe que par la manière dont on parle de nous dans les médias. On est bien plus qu’une “minorité vocale” [expression utilisée par M. Blanquer], s’énerve ce non syndiqué. A ne pas nous écouter, le gouvernement prend le risque de nous perdre ! » C’est aussi l’avertissement que formule Julien, professeur de philosophie dans le Sud-Ouest, syndiqué « certaines années » mais pas « systématiquement », et qui a requis l’anonymat avant de témoigner. « A mots plus ou moins couverts, l’idée qui revient en salle des professeurs est celle-ci : on a pensé que le vote Macron était évidemment préférable au vote Le Pen ; on se dit à présent que cela n’aurait peut-être pas été pire. J’entends ça dans la bouche de collègues qui n’ont jamais transigé sur leurs valeurs et, franchement, cela m’inquiète », confie-t-il. « Terreau conflictuel » Un témoignage isolé ? « En salle des profs, une exaspération très forte s’exprime », affirme Sophie Vénétitay, porte-parole du SNES-FSU, syndicat majoritaire dans le secondaire. Dans le primaire aussi, le « terreau est devenu conflictuel », font valoir SNUipp-FSU et SE-UNSA. Au-delà des cercles syndicaux, il suffit de tendre l’oreille pour entendre des enseignants, y compris parmi ceux qui se définissent comme « apolitiques », mettre des mots sur la déception ressentie. « Peut-être qu’elle ne serait pas aussi forte si on n’attendait pas beaucoup de notre ministre de tutelle, salué dans l’opinion comme un expert », témoigne anonymement Jeanne, professeure des écoles en région parisienne.
Clym Posté(e) 3 février 2020 Posté(e) 3 février 2020 il y a 55 minutes, tresgrandwest a dit : Faire travailler les collègues pendant les vacances contre indemnités... pas sûr que l'Education Nationale ait les finances... D'autant que ça risque fort de se transformer en "travail pendant les vacances sans indemnité" comme les évaluations nationales !
Dantès Posté(e) 3 février 2020 Posté(e) 3 février 2020 Oui on se dirigerait vers un "travailler plus pour gagner pareil" voir moins pour ceux qui sont en REP. Le ministre voudrait notamment que les 108 heures soient réorientées en totalité vers l'élève et ses parents soit 3 heures par semaine de plus face à élève. Quid des CM, des CE...Du bénévolat ? Quant au traitement dun débutant dans les années 80, Line74 contacte vite tous les experts qui sont à l'origine de ces études sur l'évolution de notre traitement! Ils propagent des fakes! Et puis tous les syndicats qui prétendent que nous avons perdus 40% de pouvoir d'achat en 30 ans...
BrunoXXX Posté(e) 4 février 2020 Posté(e) 4 février 2020 S'ils n'ont pas un centime pour nous augmenter ( ce à quoi je ne crois absolument pas ), qu'ils arrêtent au moins de nous emm...der .. Quand je vois notre nouvel IEN qui nous fait refaire 3 fois notre projet d'école ( ce bidule qui perso ne m'a jamais servi à rien dans ma pratique ), les programmes qui changent tous les 2 ans, toutes ces évals à la con qui ne servent ni aux enseignants ni aux gosses etc ... Et puis au mouvement, s'ils pouvaient aussi prendre un peu en compte nos aspirations ... C'est pas compliqué ça ... Et ça coûte quoi ??? Je vous dirai en septembre combien ils proposent pour la rupture conventionnelle. J'ai failli démissionner sur un coup de tête en octobre ... Je ne suis pas du tout déprimé, mais révolté, écoeuré et complètement démotivé ! Je hais ces ordures de bouffeurs de petits fours ... 2 2
lisa 74 Posté(e) 4 février 2020 Posté(e) 4 février 2020 Il y a 14 heures, Dantès a dit : Oui on se dirigerait vers un "travailler plus pour gagner pareil" voir moins pour ceux qui sont en REP. Le ministre voudrait notamment que les 108 heures soient réorientées en totalité vers l'élève et ses parents soit 3 heures par semaine de plus face à élève. Quid des CM, des CE...Du bénévolat ? Quant au traitement dun débutant dans les années 80, Line74 contacte vite tous les experts qui sont à l'origine de ces études sur l'évolution de notre traitement! Ils propagent des fakes! Et puis tous les syndicats qui prétendent que nous avons perdus 40% de pouvoir d'achat en 30 ans... Tu peux ne pas me croire mais j'ai bien vérifié avant de l'écrire, en 1986 un instituteur ne gagnait pas deux fois le smic. Certes, nous avions la possibilité d'avoir un logement de fonction ou une indemnité logement mais ce n'était pas équivalent à deux Smic. Il ne faut pas s'imaginer que nous étions bien payés à l'époque. D'ailleurs les recrutements étaient compliqués aussi à ce moment là, il n'y avait pas beaucoup de candidats, le salaire n'était pas intéressant 1
Mirobolande Posté(e) 4 février 2020 Posté(e) 4 février 2020 Oui, pour ça ils trouveront comment nous ...
doubleR Posté(e) 4 février 2020 Posté(e) 4 février 2020 Le 02/02/2020 à 21:26, Goëllette a dit : Ils en ont toujours beaucoup moins ! Ils en ont moins, mais pour certains beaucoup plus d'heures de préparation et de correction que nous (enfin mes parents étaient profs je les voyais toujours à leur bureau jusqu'à pas d'heures ou très tôt le matin, alors que moi à la maison je ne croule pas sous le boulot) bon ok je ne parle pas du prof d'art pla qui refourgue les mêmes sujets tous les ans ou le prof d'EPS, mais bon .. enfin ce n'est pas le sujet.
doubleR Posté(e) 4 février 2020 Posté(e) 4 février 2020 Il y a 10 heures, lisa 74 a dit : . D'ailleurs les recrutements étaient compliqués aussi à ce moment là, il n'y avait pas beaucoup de candidats, le salaire n'était pas intéressant Et oui à tel point qu'on pouvait être rémunéré (une prime ou en tout cas un versement mensuel je ne sais plus trop) dés la licence en fac à condition d''aller à l’IUFM, de passer le concours et de rester qqes années dans l'EN. J'ai des copines qui en ont bénéficié (pas moi car j'ai continué en maitrise). C'était au milieu des années 90.
Goëllette Posté(e) 4 février 2020 Posté(e) 4 février 2020 il y a 40 minutes, doubleR a dit : Ils en ont moins, mais pour certains beaucoup plus d'heures de préparation et de correction que nous (enfin mes parents étaient profs je les voyais toujours à leur bureau jusqu'à pas d'heures ou très tôt le matin, alors que moi à la maison je ne croule pas sous le boulot) bon ok je ne parle pas du prof d'art pla qui refourgue les mêmes sujets tous les ans ou le prof d'EPS, mais bon .. enfin ce n'est pas le sujet. Je ne sais pas quel est ton poste mais entre un PE de CM2 et un prof (y compris de Français, réputé avoir beaucoup de corrections), il n'y a pas photo : le PE fait plus d'heures que le PLC de 6è. Même en réduisant au minimum le temps de travail hors école du PE, il fait au moins 10h de plus que le PLC. La correction et la préparation Français-Maths de CM2 d'une semaine demande plus de travail que celle du PLC de Français et de Maths (pour prendre les matières qui demandent le plus de correction et dont les horaires limitent le nombre de classes de même niveau). Et en plus nous avons toutes les autres matières à préparer et corriger, sans compter qu'on ne peut souvent pas souffler entre deux heures de cour et que nous avons les soucis de la responsabilité des élèves pendant les interclasses et dans les couloirs, la pression des parents jusqu'à 4 fois par jour au portail ... 1
dameoiselle Posté(e) 5 février 2020 Auteur Posté(e) 5 février 2020 Il y a 18 heures, lisa 74 a dit : Tu peux ne pas me croire mais j'ai bien vérifié avant de l'écrire, en 1986 un instituteur ne gagnait pas deux fois le smic. Certes, nous avions la possibilité d'avoir un logement de fonction ou une indemnité logement mais ce n'était pas équivalent à deux Smic. Il ne faut pas s'imaginer que nous étions bien payés à l'époque. D'ailleurs les recrutements étaient compliqués aussi à ce moment là, il n'y avait pas beaucoup de candidats, le salaire n'était pas intéressant Pour que cela soit comparable il faudrait prendre le coût de la vie. Mes parents, à situation équivalente : une enseignante + un cadre ont eu bien plus de pouvoir d'achat que nous alors que mon époux gagne mieux sa vie que mon père. Je pense que le montant du salaire ne suffit pas, même en le comparant au SMIC. Par contre le logement de fonction, c'est une vraie différence vu l'évolution du coût de l'immobilier. Lorsque j'ai débuté à Paris, les collègues en fin de carrière en avaient encore. Elles avaient des loyers dérisoires par rapport au prix du marché. Celles qui l'ont pu, ont d'ailleurs refusé de basculer sur le statut de PE à cause de la retraite et du logement.Aujourd'hui, malgré les revenus de mon époux je suis incapable de vivre à Paris, comme la majorité des enseignants parisiens. Du coup en période de grève des transports, cela impacte grandement le fonctionnement des écoles.
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