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Le ministre Blanquer et la « stratégie du choc scolaire »


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Posté(e)

A titre expérimental mon c... C'est déjà dans les starting-blocks 

Posté(e)
Il y a 12 heures, jeanounette a dit :

Petit à petit ...

L’IA DSDEN de la Somme (académie d’Amiens), sur demande ministérielle, a décidé de confier à titre expérimental l’organisation du remplacement des professeurs des écoles de ce département à une start-up dénommée «la solution ANDJARO ». Tous les titulaires remplaçants sont concernés pour cette expérimentation qui serait menée du 31 mai au 31 décembre 2021.

https://www.change.org/p/enseignants-stop-a-la-privatisation-des-services-de-l-education-nationale?recruiter=496250837&utm_source=share_petition&utm_medium=facebook&utm_campaign=psf_combo_share_initial&utm_term=psf_combo_share_initial&recruited_by_id=5a03af80-db91-11e5-8b2e-cb8268fca4ed&utm_content=fht-29102901-fr-fr%3A0

Seul un seul syndicat monte au créneau ? Les autres? Les fédérations de parents d'élèves ? 

https://www.lesechos.fr/amp/1197389?__twitter_impression=true

Posté(e)
Le 02/06/2021 à 16:26, André Jorge a dit :

Pourquoi dis-tu "à la tête du client" ?

Autour de moi, tous ceux qui avancent plus vite que les autres sont ceux qui travaillent le plus et le mieux avec leurs élèves, passent des concours, des entretiens, deviennent formateurs ou directeurs, etc.

Donc si on n’avance pas c’est qu’on travaille peu et mal avec nos élèves ? :cry: 

C’est dur de se prendre ça… :( 

  • J'adhère 1
Posté(e)

Pour info l'INSEE vient de sortir l'analyse des rémunérations dans la FP. Les enseignants sont payés 25% de moins que les autres fonctionnaires de la même catégorie. Ce sont les plus méprisés de la République. 

Mais sans doute que les autres fonctionnaires sont plus "professionnels, passent des concours, des formations, travaillent plus et mieux avec leurs usagers, deviennent formateur ou directeur" , ce doit être ça...

  • J'adhère 1
Posté(e)
il y a 13 minutes, nonau a dit :

Pour info l'INSEE vient de sortir l'analyse des rémunérations dans la FP. Les enseignants sont payés 25% de moins que les autres fonctionnaires de la même catégorie. Ce sont les plus méprisés de la République. 

Mais sans doute que les autres fonctionnaires sont plus "professionnels, passent des concours, des formations, travaillent plus et mieux avec leurs usagers, deviennent formateur ou directeur" , ce doit être ça...

Lien ?

 

Posté(e)

Nous sommes corresponsables de ce désastre. Nous avons passé cinquante ans à réclamer des postes et des meilleures conditions pour les élèves et à répéter que nous ne faisions pas ce métier pour l'argent. 

  • J'adhère 3
Posté(e)
Il y a 5 heures, ronin a dit :

Nous sommes corresponsables de ce désastre. Nous avons passé cinquante ans à réclamer des postes et des meilleures conditions pour les élèves et à répéter que nous ne faisions pas ce métier pour l'argent. 

Pas tous et pas tous les syndicats. 

Posté(e)
Le 07/06/2021 à 22:43, nellou a dit :

Donc si on n’avance pas c’est qu’on travaille peu et mal avec nos élèves

Ça, c'est toi qui le dit, pas moi. Merci de ne pas faire d'interprétation de mes écrits : j'ai bien dit ce qui avancent le plus vite.

Le 02/06/2021 à 20:07, Anna59 a dit :

J'ai aussi le ressenti mentionné plus haut de "à la tête du client"...

Non, je ne crois pas...

On ne devient pas conseiller pédagogique "à la tête du client".

On ne devient pas directeur d'école "à la tête du client".

On ne devient pas formateur "à la tête du client".

On ne devient pas IEN "à la tête du client".

Ce n'est pas "à la tête du client" que l'on accède à ces fonctions.

Le 03/06/2021 à 09:25, prof désécol a dit :

Est-ce à dire que ceux qui travailleraient le mieux et le plus avec leurs élèves seraient aussi ceux qui se retrouvent le plus vite sans élèves ?

Les PEMF ont bien une classe et sont toujours devant des élèves, et en allant conseiller d'autres enseignants, en réalisant et proposant des formations, ils partagent leurs compétences et contribuent à en faire de meilleurs enseignants.

Mais il ne s'agit pas là de travailler le mieux et le plus avec les élèves : il s'agit d'avancer et de faire évoluer sa carrière. Passez donc les concours pour devenir IEN, PERDIR, PEMF et ensuite conseiller pédagogique, et vous verrez bien tout ce que cela demande en temps, en investissement, en travail, en compétence,... et vous verrez bien que cela ne se fait pas "à la tête du client".

  • J'adhère 1
Posté(e)
Il y a 9 heures, ronin a dit :

Nous sommes corresponsables de ce désastre. Nous avons passé cinquante ans à réclamer des postes et des meilleures conditions pour les élèves et à répéter que nous ne faisions pas ce métier pour l'argent. 

... et il faut continuer "à réclamer des postes et des meilleurs conditions pour les élèves".

Qui a passé cinquante ans " ... à répéter que nous ne faisions pas ce métier pour l'argent. " ?

Pas tous les enseignants, en tout cas. Si c'est un élément de langage politico-médiatique, pas de raison de le reprendre à notre compte. On n'utilise pas les concepts de l'adversaire pour se décrire ou se définir soi-même. Les enseignants travaillent pour un salaire et avec des élèves, mais pas que pour un salaire. Il y a aussi une dimension d'engagement personnel que les cyniques au pouvoir considèrent avec mépris et arrogance.

"Nous sommes coresponsables de ce désastre." Le désastre est général: toute la fonction publique est à genoux. La responsabilité est à partager avec tous les électeurs depuis 40 ans (mise en place du néolibéralisme). Mais si on peut se sentir responsable, la culpabilité appartient aux politiques qui ont décidé les causes de ce désastre.

  • J'adhère 2
Posté(e)
il y a 21 minutes, André Jorge a dit :

Ça, c'est toi qui le dit, pas moi. Merci de ne pas faire d'interprétation de mes écrits : j'ai bien dit ce qui avancent le plus vite.

Non, je ne crois pas...

On ne devient pas conseiller pédagogique "à la tête du client".

On ne devient pas directeur d'école "à la tête du client".

On ne devient pas formateur "à la tête du client".

On ne devient pas IEN "à la tête du client".

Ce n'est pas "à la tête du client" que l'on accède à ces fonctions.

Les PEMF ont bien une classe et sont toujours devant des élèves, et en allant conseiller d'autres enseignants, en réalisant et proposant des formations, ils partagent leurs compétences et contribuent à en faire de meilleurs enseignants.

Mais il ne s'agit pas là de travailler le mieux et le plus avec les élèves : il s'agit d'avancer et de faire évoluer sa carrière. Passez donc les concours pour devenir IEN, PERDIR, PEMF et ensuite conseiller pédagogique, et vous verrez bien tout ce que cela demande en temps, en investissement, en travail, en compétence,... et vous verrez bien que cela ne se fait pas "à la tête du client".

Je n'ai pas de problème avec les arguments justes que tu avances. J'ai un problème avec le salaire de base d'un enseignant payé 25 % de moins que les autres cadres de la FP. Payés en dessous de la moyenne européenne, et pour les PE français à la queue des pays de l'OCDE! Observez le dévissage du niveau des élèves en 30 ans et le dévissage de notre rémunération... C'est très parlant. La part du PIB consacrée au premier degré est ridicule pour un pays qui se prétend issu des Lumières et la 6eme puissance économique mondiale.

J'ai un problème avec le quota mis en place pour les "boots" de carrière. "Une paye au mérite" comme ils disent, ne devrait pas être liée à un quota! Sinon cela relève encore d'une mascarade méprisante. Il y a bien plus que 30% d'enseignants méritants. 

Et comme je l'ai déjà évoqué dans un autre post, quelle autre "démocratie" méprise autant ses enseignants ? 

Et ce qu'il se passe en ce moment dans notre société, qui part complètement en sucette, c'est aussi le résultat de 30 ans de maltraitance des enseignants et des élèves.

Enfin, que croyez vous que fera une partie des 70% qui n'a ni augmentation depuis de longues années ni boost de carrière ? Ils ajusteront leur investissement à cette non "reconnaissance"...

  • J'aime 1
Posté(e)
il y a 58 minutes, André Jorge a dit :

Ça, c'est toi qui le dit, pas moi. Merci de ne pas faire d'interprétation de mes écrits : j'ai bien dit ce qui avancent le plus vite.

Non, je ne crois pas...

On ne devient pas conseiller pédagogique "à la tête du client".

On ne devient pas directeur d'école "à la tête du client".

On ne devient pas formateur "à la tête du client".

On ne devient pas IEN "à la tête du client".

Ce n'est pas "à la tête du client" que l'on accède à ces fonctions.

Les PEMF ont bien une classe et sont toujours devant des élèves, et en allant conseiller d'autres enseignants, en réalisant et proposant des formations, ils partagent leurs compétences et contribuent à en faire de meilleurs enseignants.

Mais il ne s'agit pas là de travailler le mieux et le plus avec les élèves : il s'agit d'avancer et de faire évoluer sa carrière. Passez donc les concours pour devenir IEN, PERDIR, PEMF et ensuite conseiller pédagogique, et vous verrez bien tout ce que cela demande en temps, en investissement, en travail, en compétence,... et vous verrez bien que cela ne se fait pas "à la tête du client".

Je suis bien d'accord avec toi mais parfois ces certifications se font aussi à la tête du client et les postes à profil ( CPC, RMC, ERUN) le sont très souvent ! Alors quand on est le client ça va, mais quand tu ne l'es pas alors que tu as autant de compétences que la copine de l'IEN, t'as un peu les boules. 

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