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T1 en déprime suite, des exigences de l'EN face aux réalités de la vie


Yann 93

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il y a une heure, cat99 a dit :

La veinarde que je suis a été 

 Nommée d office en clis sans formation et deux ans d affilé en direction d école dont une en zone prioritaire....  Rien n empêche de se battre encore aujourd'hui pour faire avancer les choses😉

Moi en T1 j'ai eu droit à ULIS Ecole (prévenue le 28 aout pour le 1er septembre) et en T2 remplacement de 2 mois en CEF (parce que j'avais dit ce que je pensais)...

La maltraitance à l'EN ca date pas d'hier mais ça ne s'arrange pas. Mon papa a fait l'école normale, et la formation était quand même plus adaptée... par contre les élèves en très grande difficulté qu'on trouve aujourd'hui dans les classes ordinaires n'y étaient pas à cette époque... ils étaient dans des classes spécialisées, non inclus, entre eux. Du coup, je pense que indirectement le métier d'enseignant n'était pas le même... maintenant l'enseignant est aussi éducateur et assistant social.

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il y a 26 minutes, zoeyann a dit :

Moi en T1 j'ai eu droit à ULIS Ecole (prévenue le 28 aout pour le 1er septembre) et en T2 remplacement de 2 mois en CEF (parce que j'avais dit ce que je pensais)...

La maltraitance à l'EN ca date pas d'hier mais ça ne s'arrange pas. Mon papa a fait l'école normale, et la formation était quand même plus adaptée... par contre les élèves en très grande difficulté qu'on trouve aujourd'hui dans les classes ordinaires n'y étaient pas à cette époque... ils étaient dans des classes spécialisées, non inclus, entre eux. Du coup, je pense que indirectement le métier d'enseignant n'était pas le même... maintenant l'enseignant est aussi éducateur et assistant social.

par contre les élèves en très grande difficulté qu'on trouve aujourd'hui dans les classes ordinaires n'y étaient pas à cette époque... ils étaient dans des classes spécialisées, non inclus, entre eux. Du coup, je pense que indirectement le métier d'enseignant n'était pas le même... maintenant l'enseignant est aussi éducateur et assistant social.

 

C'est très vrai.

Je dirais "animateur", aussi

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Il y a 11 heures, FemmeDeRochas a dit :

Et encore, l'IUFM était considéré comme un recul par rapport à l'école normale, qu'ont faite les instits que je connaissais enfant et ado... mais bon c'était une autre époque 😊

Je fais partie de ceux (rares !) qui ont eu 3 ans d'école normale :yahoo:. ça a été très critiqué à l'époque. Pourtant, j'y ai tout appris.

Il y a 10 heures, bdisse a dit :

Après, c'est cette génération là qui est responsable d'avoir laisser le truc se casser la gueule sans réagir (enfin, pour la plupart, y'a qu'à voir la dégringolade du taux de syndicalisation).

:D D'où sort cette info ? Tu fais partie de cette génération ? Si c'était aussi simple que ça, ça se saurait 😞 .

Il y a 8 heures, zoeyann a dit :

par contre les élèves en très grande difficulté qu'on trouve aujourd'hui dans les classes ordinaires n'y étaient pas à cette époque... ils étaient dans des classes spécialisées, non inclus, entre eux.

Tout à fait d'accord. Il y en avait, mais ça restait des exceptions. Le "tournant" a eu lieu en 2005. Le système n'était pas parfait mais comme toujours, dans l'EN, on met la charrue avant les boeufs. ILS décident certaines choses et ensuite, on cherche comment on pourrait le mettre en place, sans avoir réfléchi à la faisabilité...

Il y a 13 heures, Yann 93 a dit :

J'en reviens à la question du temps, je pense qu'il est primordial de ne pas sacrifier sa famille, ses enfants, même pour un plus grand nombre d'enfants. Travailler sans discontinuer,

Un PES (reconversion) a démissionné ici en décembre : c'était loin d'être la catastrophe (même s'il était un peu en difficulté) mais son explication a été : "Je veux passer mes soirées et mes WE tranquillement. Je ne m'étais pas rendu compte qu'il fallait travailler autant en dehors de la classe. Donc, je démissionne." J'ai trouvé ça honnête... même si je trouve dommage de ne pas s'être renseigné avant sur le fait que "oui, le travail est loin de se limiter aux 24h de classe".

Il y a 13 heures, Yann 93 a dit :

je ne sais pas ou trouver le livre de Lolita-j'ai cherché mais je ne sais pas ce que c'est que la signature)

Clique sur cette phrase !!! ;-)

Sinon, la signature, c'est "regarde ma signature. Il y a un lien caché ;)".

Il y a 8 heures, FemmeDeRochas a dit :

maintenant l'enseignant est aussi éducateur et assistant social.

Quand j'ai commencé, j'étais aussi "assistante sociale"... c'était pourtant un autre siècle !

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Le 18/02/2021 à 09:07, Yann 93 a dit :

J'en reviens à la question du temps, je pense qu'il est primordial de ne pas sacrifier sa famille, ses enfants, même pour un plus grand nombre d'enfants.

Je pense qu'il faut surtout trouver un équilibre, chez toi et sur le lieu de travail: soit tu travailles le soir plus longtemps dans ta classe pour préparer et tu rentres chez toi pour te consacrer à ta famille, soit tu affectes un temps limité le soir et le week-end à ton travail pour l'école chez toi, mais tu restes dans les limites. Après les 1eres années ces limites sont dures à tenir. Moi par exemple, quand j'avais ma classe, je ne restais pas, je récupérais ma petite dernière moins tard pour lui éviter la garderie et je m'occupais des enfants en début de soirée. Je me remettais au travail à partir de 21h. Mais bon je suis couche tard et ça me convient bien! Encore maintenant j'ai des compte-rendus, des synthèses à produire et je fonctionne de la même façon, je bosse plus tard le soir. J'ai du temps pour mes enfants, car même le grand ado de 17 ans a besoin de maman pour faire ses maths!

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Il y a 11 heures, Lolita a dit :

Je fais partie de ceux (rares !) qui ont eu 3 ans d'école normale :yahoo:. ça a été très critiqué à l'époque. Pourtant, j'y ai tout appris.

:D D'où sort cette info ? Tu fais partie de cette génération ? Si c'était aussi simple que ça, ça se saurait 😞 .

Tout à fait d'accord. Il y en avait, mais ça restait des exceptions. Le "tournant" a eu lieu en 2005. Le système n'était pas parfait mais comme toujours, dans l'EN, on met la charrue avant les boeufs. ILS décident certaines choses et ensuite, on cherche comment on pourrait le mettre en place, sans avoir réfléchi à la faisabilité...

Un PES (reconversion) a démissionné ici en décembre : c'était loin d'être la catastrophe (même s'il était un peu en difficulté) mais son explication a été : "Je veux passer mes soirées et mes WE tranquillement. Je ne m'étais pas rendu compte qu'il fallait travailler autant en dehors de la classe. Donc, je démissionne." J'ai trouvé ça honnête... même si je trouve dommage de ne pas s'être renseigné avant sur le fait que "oui, le travail est loin de se limiter aux 24h de classe".

Clique sur cette phrase !!! ;-)

Sinon, la signature, c'est "regarde ma signature. Il y a un lien caché ;)".

Quand j'ai commencé, j'étais aussi "assistante sociale"... c'était pourtant un autre siècle !

 

Un PES (reconversion) a démissionné ici en décembre : c'était loin d'être la catastrophe (même s'il était un peu en difficulté) mais son explication a été : "Je veux passer mes soirées et mes WE tranquillement. Je ne m'étais pas rendu compte qu'il fallait travailler autant en dehors de la classe. Donc, je démissionne." J'ai trouvé ça honnête... même si je trouve dommage de ne pas s'être renseigné avant sur le fait que "oui, le travail est loin de se limiter aux 24h de classe".

 

En même temps, est-ce que ce n'est pas surtout les 1ères années 🙂 ? Parce que j'ai l'impression que quand les gens ont pris l'habitude de préparer, n'ont plus besoin de produire des fiches de prep et autres cahier journal nickels car moins inspectés, et surtout ont plusieurs années de suite le même niveau.... ce n'est plus tant le bagne que ça, si ? 

Dans l'école où je suis il y a des PE qui font ça depuis + ou- 10 ans, ils ont tous les 3 le même double niveau et bossent ensemble, bien sûr je ne vis pas avec eux mais j'ai l'impression qu'ils ont du temps pour vivre 😉...

 

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Il y a 12 heures, Lolita a dit :
Il y a 22 heures, bdisse a dit :

Après, c'est cette génération là qui est responsable d'avoir laisser le truc se casser la gueule sans réagir (enfin, pour la plupart, y'a qu'à voir la dégringolade du taux de syndicalisation).

Je fais partie de la génération IUFM :

-j'ai regardé dernièrement mon évolution de salaire en 23 ans de carrière (....pfff), et bien j'ai vu aussi le nombre d'heures de grèves enlevées ! et ce n'est pas rien ! A partir d'un moment, il n'a plus servi à rien de faire grève ("droit dans ses bottes"), on pouvait "se saigner" pendant des jours, avoir des parents sur le dos nous traitant de fainéants, rien, même pas des miettes : résultats après un bac+5 et une double carrière, je partirai à 62 ans ou plus avec 1100€ de retraite....

Et puis je vais retourner le problème, le point de vue : ensuite les petits "nouveaux" ont changé, moins d'esprit de corps, moins de grève. Donc maintenant, je garde mes sous dont j'ai bien besoin pour payer les études de ma fille car mon niveau de vie a bien baissé.

Ceci dit, je plains à présent les entrants dans le métier. Quand j'ai commencé je n'ai pas eu à affronter de cas si nombreux d'élèves ingérables, et même le gros des troupes étaient plus calme.  On pouvait se concentrer sur les préparations, pas  sur la gestion de la classe. Je suis aussi tombée sur des collègues qui m'ont bien aidé. Par contre pas d'internet, pas de forum, et pas beaucoup de sous pour des livres que je trouvais aussi beaucoup moins intéressants et bien faits qu'aujourd'hui. L'année d'IUFM a surtout été utile pour moi avec les stages en responsabilité (un par cycle), on était aidé un peu avant et après pour préparer et analyser notre travail en classe. Mais on s'aidait surtout entre nous, car les profs étaient quand même loin des réalités de la classe. Les 2 semaines d'observation avec les maitres formateurs étaient top aussi. Les CPC, ça dépend, certains sont une réelle aide, d'autres non, encore aujourd'hui pour moi, ....

Quant au travail en dehors de la classe, je fais en tout largement 40h  (classe et préparations), mais je les organise en fonction de ma vie perso ( et ça c'est un luxe !) : si j'ai besoin de rentrer tôt, je rentre et je bosse le soir après manger, si je peux rester à l'école j'y reste. Il y a aussi les week end et les vacances. Mais il reste du temps de libre pour ma vie de famille, même si je n'en est pas assez pour ma pomme, mais c'est un autre débat. Par contre, ce travail, ben à un moment ou un autre, il faut bien le faire : ce n'est pas comme des horaires de boulot, où on doit y être, on est seul à se l'imposer et à se le gérer.

 

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Merci les collègues pour votre compréhension.

Cependant à force d'habitude, on oublie, il y a une vraie difficulté à se mettre dans la peau de quelqu'un d'autre je le comprends. Mais s'entendre écrire que "ceux qui pensent qu'on peut ne pas trop travailler dans ce métier..."

C'est offusquant, je comprends qu'on ait pas tout lu, mais dans ce cas faire la morale n'est pas nécessaire. j'ai parlé de déprime, parce qu'il y a une souffrance à travailler non pas 40 heures mais 60 et à ne pas y arriver. Si l'EN à choisi d'ouvrir ses portes à des mères de 3 enfants ça n'est pas pour les faire souffrir (j'espère), c'est parce qu'il y a des qualités humaines qui sont susceptibles de compenser les diplômes... Et qu'on ne me dise pas que les mères de famille ont plus de temps pour préparer leurs cours et corriger les copies.

Moi je parle du problème de l'institution à vous donner les moyens d'entrer dans le métier, à vous y jeter plein de bonne volonté mais sans ressources et à vous parler comme à un gamin, fais des progressions des fiches de prep... Je trouve ça hypocrite! Il faut donner des moyens, des ressources, des progressions justement des fiches de prep peut-être etc... Là on te dit "on trouve ça sur internet" et dém... toi. C'est n'importe quoi, c'est révoltant, ça n'est pas à moi de me dire que je pourrais peut-être plus travailler, cette charmante CPC qui m'a incendié, je lui ai aussi demandé de me montrer comment elle ferait, elle ne m'a même pas répondu...

Bien sur il faut trouver un équilibre, mais il n'est pas question de revoir sa conception du métier, la famille devrait être protégée (ce qui n'est pas mon cas), donc le métier devrait passer ensuite, mais dans la bascule de cette première année difficile de s'y retrouver, on a la tête sous l'eau, on vous enfonce. La famille devrait passer en premier parce qu'il faut travailler pour vivre et non vivre pour travailler, même si on a la chance de faire un métier ou l'on peut se sentir utile,et qu'on aime. Parce qu'il y a la vie, il y a l'art, la nature...

Ces premières années sont cruciales, et on y est seul, c'est bien dommage. Moi aussi j'aime bien le double niveau, mais c'est trop de boulot pour un homme comme moi qui débute. Dans 3 ans j'en rirai et d'autres pleureront...

Lolita votre bouquin à l'air très bien, j'aurais bien aimé qu'on me le donne avant les grandes vacances. Je me l'offrirai peut-être avant les prochaines.

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Le 18/02/2021 à 13:39, mamiebrossard a dit :

Pour exemple, je te mets ma programmation de français ce1 et un exemple de progression sur le dictionnaire.

programmation_francais_ce1_2020.doc 46 Ko · 17 downloads Progression dictionnaire.doc 30 Ko · 17 downloads

Merci mais ça n'est pas ce qu'elle demande...

Ça (la progression dictionnaire) c'est une séquence, j'ai écris plus haut ce qu'elle demande, et des progressions dans toutes les matières...

Des collègues m'ont donné leur progression c'est ta programmation, bref personne ne sait ce que c'est...

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Je suis désolée mais le double niveau n'est pas insurmontable. Dans mon département la moitié des écoles ont moins de 3 classes, donc le double niveau c'est juste la "normalité".

De ce que je retiens de ton message : tu es en grande difficulté dans la gestion de classe et tout est la faute de l'institution qui te maltraite. Ok c'est ton point de vue, mais au milieu tu oublies les élèves. Arrête de focaliser sur ce qui ne va pas dans la formation et bosse, trouve des ressources pour tes élèves en difficulté. 

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il y a 33 minutes, lilimay a dit :

Je suis désolée mais le double niveau n'est pas insurmontable. Dans mon département la moitié des écoles ont moins de 3 classes, donc le double niveau c'est juste la "normalité".

Il y a tout de même une immense différence d'un endroit à l'autre avec les classes multiples. 

Effectivement, dans les gentillettes classes tranquille à la campagne (ou certaines en ville, 'fin vous avez compris l'idée :p), j'ai trouvé ces niveaux multiples trèèèès agréables. 

Par contre, en milieu urbain ou rural très défavorisé, c'est un tout autre métier ! On ne va pas se mentir, et je l'ai vécu surtout en Cycle 2, tu ne peux en aucun cas aider les élèves en difficulté de la même manière quand tu es en niveau multiple que quand tu es en niveau simple. Sans parler du travail supplémentaire, même minime, que ça engendre. Quand t'as des GS/CP à 31, dans une école qui était REP il y a encore 2 ans, sans ATSEM ni décloisonnement... ça peut être "insurmontable", comme tu le dis. ;) Alors que le CP pur dans les mêmes conditions, tu le vis étrangement très bien !

Bref, tout ça pour dire qu'il faut contextualiser. :)

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  • 2 semaines plus tard...
Le 22/02/2021 à 00:40, Yann 93 a dit :

Merci les collègues pour votre compréhension.

Cependant à force d'habitude, on oublie, il y a une vraie difficulté à se mettre dans la peau de quelqu'un d'autre je le comprends. Mais s'entendre écrire que "ceux qui pensent qu'on peut ne pas trop travailler dans ce métier..."

C'est offusquant, je comprends qu'on ait pas tout lu, mais dans ce cas faire la morale n'est pas nécessaire. j'ai parlé de déprime, parce qu'il y a une souffrance à travailler non pas 40 heures mais 60 et à ne pas y arriver. Si l'EN à choisi d'ouvrir ses portes à des mères de 3 enfants ça n'est pas pour les faire souffrir (j'espère), c'est parce qu'il y a des qualités humaines qui sont susceptibles de compenser les diplômes... Et qu'on ne me dise pas que les mères de famille ont plus de temps pour préparer leurs cours et corriger les copies.

Moi je parle du problème de l'institution à vous donner les moyens d'entrer dans le métier, à vous y jeter plein de bonne volonté mais sans ressources et à vous parler comme à un gamin, fais des progressions des fiches de prep... Je trouve ça hypocrite! Il faut donner des moyens, des ressources, des progressions justement des fiches de prep peut-être etc... Là on te dit "on trouve ça sur internet" et dém... toi. C'est n'importe quoi, c'est révoltant, ça n'est pas à moi de me dire que je pourrais peut-être plus travailler, cette charmante CPC qui m'a incendié, je lui ai aussi demandé de me montrer comment elle ferait, elle ne m'a même pas répondu...

Bien sur il faut trouver un équilibre, mais il n'est pas question de revoir sa conception du métier, la famille devrait être protégée (ce qui n'est pas mon cas), donc le métier devrait passer ensuite, mais dans la bascule de cette première année difficile de s'y retrouver, on a la tête sous l'eau, on vous enfonce. La famille devrait passer en premier parce qu'il faut travailler pour vivre et non vivre pour travailler, même si on a la chance de faire un métier ou l'on peut se sentir utile,et qu'on aime. Parce qu'il y a la vie, il y a l'art, la nature...

Ces premières années sont cruciales, et on y est seul, c'est bien dommage. Moi aussi j'aime bien le double niveau, mais c'est trop de boulot pour un homme comme moi qui débute. Dans 3 ans j'en rirai et d'autres pleureront...

Lolita votre bouquin à l'air très bien, j'aurais bien aimé qu'on me le donne avant les grandes vacances. Je me l'offrirai peut-être avant les prochaines.

Bonjour,

Ton cas est symptomatique de la "bascule" de notre statut.

Etre prof c etait avoir absolument un bagage universitaire avec tout ce que cela implique : autonomie, gestion de l écrit et réflexions analytiques et didactiques. En gros, toute une démarche réflexive en amont.

Aujourd'hui on recrute des exécutants " prenez ça et faites". Ce n est pas du tout péjoratif mais en sortant du privé, c est une toute autre histoire.

Le problème c est que si c etait aussi facile ça se saurait. C est simple, je n ai JAMAIS travaillé de la même manière d une année à une autre.  

Ce qui était possible autrefois ne l.est plus aujourd'hui : les demandes institutionnelles, l inclusion, l hétérogénéité monstre, les profils difficiles exigent de la rigueur.

La réalité du métier et celle véhiculée par de beaux discours ne font qu accentuer le choc immense à ceux qui entrent dans le métier avec les meilleures intentions du monde.

L époque de l "instit" est révolue..

Haut les cœurs. Mon seul conseil : appuie toi sur les collègues pour les débuts. Gérer une classe et mener de front des réflexions pédagogiques et didactiques en cours d année c c'est le burn out assuré.

 

 

 

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Le 18/02/2021 à 11:50, bdisse a dit :

Après, c'est cette génération là qui est responsable d'avoir laisser le truc se casser la gueule sans réagir (enfin, pour la plupart, y'a qu'à voir la dégringolade du taux de syndicalisation).

Wahou, quelle certitude et quel jugement !! 

J'ai fait l'école Normale, j'ai fait évoluer ma peda en fonction des élèves, j'ai subi les nombreux changements de programmes, j'ai fait de mon mieux, j'ai bossé en équipe, j'ai fait des projets qui ne seraient plus acceptés aujourd'hui, j'ai fait grève quand il le fallait, j'aime toujours ce métier qui a bien changé. Je ne me sens responsable en rien de la dégradation de nos conditions de travail, faut pas déconner.

Regardez la couleur des cheveux de ceux qui défilent lors des manifs, ya encore une bonne part de normaliens... Dans 10 ans, il n'y en aura plus... 

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