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T1 en déprime suite, des exigences de l'EN face aux réalités de la vie


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Il y a 2 heures, pimouss690 a dit :

Etre prof c etait avoir absolument un bagage universitaire avec tout ce que cela implique : autonomie, gestion de l écrit et réflexions analytiques et didactiques. En gros, toute une démarche réflexive en amont.

Aujourd'hui on recrute des exécutants " prenez ça et faites". Ce n est pas du tout péjoratif mais en sortant du privé, c est une toute autre histoire.

L époque de l "instit" est révolue..

J'ai peut-être mal compris, mais ça me semble être complètement l'inverse. 

On m'a souvent parlé d'une époque où il fallait simplement avoir le bac pour devenir instituteur. 

Puis il fallait un DEUG, puis une Licence. Maintenant, on en est au Master. C'est un Master pro, je vous le concède, mais qui nécessite tout de même de passer 5 ans à l'université. Donc les "démarches réflexives" universitaires, on connait bien ! Davantage que celles et ceux qui avaient un simple bac à l'époque. 

Je ne dis pas que c'est bien ou que c'est mal de faire à ce point de la théorie pour devenir PE (parce que oui, le parcours universitaire en France est complètement théorique... même sur le cursus Sciences de l'éduc), mais c'est ce que nous faisons à 100%. Allez je vous l'offre, en dernière année de M2, il y a de la pratique à mi-temps. ;) 

Je trouve que nous sortons de la fac en étant tout le contraire d'un "exécutant" : beaucoup sont perdus dans la pratique, pas du tout préparés à se trouver face à une classe. Par contre, on peut réciter l'évolution de la pensée pédagogique de Piaget à nos jours. 🤣

Posté(e)
Il y a 2 heures, Chat d'école a dit :

J'ai peut-être mal compris, mais ça me semble être complètement l'inverse. 

On m'a souvent parlé d'une époque où il fallait simplement avoir le bac pour devenir instituteur. 

Puis il fallait un DEUG, puis une Licence. Maintenant, on en est au Master. C'est un Master pro, je vous le concède, mais qui nécessite tout de même de passer 5 ans à l'université. Donc les "démarches réflexives" universitaires, on connait bien ! Davantage que celles et ceux qui avaient un simple bac à l'époque. 

Je ne dis pas que c'est bien ou que c'est mal de faire à ce point de la théorie pour devenir PE (parce que oui, le parcours universitaire en France est complètement théorique... même sur le cursus Sciences de l'éduc), mais c'est ce que nous faisons à 100%. Allez je vous l'offre, en dernière année de M2, il y a de la pratique à mi-temps. ;) 

Je trouve que nous sortons de la fac en étant tout le contraire d'un "exécutant" : beaucoup sont perdus dans la pratique, pas du tout préparés à se trouver face à une classe. Par contre, on peut réciter l'évolution de la pensée pédagogique de Piaget à nos jours. 🤣

Je ne parlais pas de ceux qui sortaient du Master mais de ceux qui étaient recrutés en tant que contractuel sans expérience universitaire pertinente.

Quant à avant/après: l époque n etait absolument pas la même, le public non plus. Incomparable. On est loin de l'instit qui lançait des craies aux pénibles et qui lisait son journal après avoir lancé ses élèves sur 4 pages de BLED.. C est cliché mais dans les faits c est pour souligner que les histoires de différenciation/individualisation/ dossier Mdph etc ça n existait pas..

  • Haha 3
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😄 J'en ai connu (le journal pendant les exos de Bled, il y a un peu moins de 20 ans), un certes, contre beaucoup d'autres qui faisaient et font leur métier sérieusement, mais ça me fait bien rire d'y repenser en le remettant en perspective avec nos classes d'aujourd'hui !

Posté(e)

J'ai bien aimé ce forum, la collègue qui parle de complexe de l'usurpateur, ça m'a parlé, je l'ai...

Mais il y a des bémols...

Je trouve que ceux qui disent t'as qu'a bosser plus ou "tu devrais te demander si tu es fait pour ce boulot" ne réfléchissent pas normalement. On ne va pas sur la discussion d'un type qui parle de déprime pour lui faire la morale ou alors on est sadique.

Il faut être pragmatique, l'EN appelle des mères de famille et des universitaires. Est-ce qu'on peut demander la même chose aux 2. Moi dans mon concours interne le niveau demandé c'était la licence. Le dernier recruté a obtenu une moyenne de 6,25 sur 20, l'EN le recrute, si l'EN ne l'aide pas il (elle) va juste faire...

Je me souviens l'année dernière, je disais à mon binôme que j'échangerais bien ma liberté pédagogique contre une méthode bien rodée.

La réalité est bien celle de l'institution qui flanche, le rôle de l'enseignant est de plus en plus un rôle de garderie puisque on ne nous donne pas les moyens de notre mission. On voit ça avec la baisse ou la suppression des moyens des RASED.

J'attends de mes collègues une aide oui mais aussi un peu de bon sens et le courage de regarder les choses en face. Ce n'est pas parce que tu n'as plus (trop) de difficulté à gérer tes classes que tu n'auras pas demain une othiste dans ta classe qui ne fera que hurler et taper (cas d'une collègue T1 en poste provisoire sur une classe de CP). Tu appréciera surement que je vienne te dire que c'est passionnant l'othisme, et qu'il faut penser aux  élèves. Tout est pensé à l'économie, la plus value d'un enseignant comme moi, c'est d'avoir été commercial, magistrat, et qu'en commençant ce métier je suis père de famille nombreuse . Ne pourrait-on pas penser la situation ensemble, sans se comparer, oublier nos complexes de genre ou autre, s'écouter, se soutenir ?

Moi c'est décidé, je prends rdv chez le médecin le soir de l'inspection (le 18 pensez à moi). Je ne vais pas me rendre malade, le "brulé dehors" me guette. Plus je travaille et plus je m'aperçois qu'il me faudrait travailler encore plus. Plus une séance est proprement préparée et plus je réalise que les autres mériteraient le même soin. Qui veut aller loin ménage sa monture.

Portez vous bien les collègues!

 

Posté(e)
il y a 7 minutes, Yann 93 a dit :

J'ai bien aimé ce forum, la collègue qui parle de complexe de l'usurpateur, ça m'a parlé, je l'ai...

Mais il y a des bémols...

C'est difficile pour quasiment tout le monde, au début.

Si tu n'as pas besoin de toutes ces prep au quotidien (c'est mon cas), bah tant pis, ne les fais pas. Tu joues le jeu le jour de ta visite en faisant une fake préparation, comme beaucoup. 

Je n'ai pas lu attentivement chacun de tes messages par manque de temps, mais qu'est-ce qui te pose autant de problèmes ? Si tu cherches des méthodes bien rôdées, il en existe beaucoup. 

Par contre "othiste/othisme" deux fois dans le texte, tu serais pas un petit troll à tout hasard ? 😜

Sinon t'as raison de te mettre en arrêt si tu es mal. 

Posté(e)
il y a 32 minutes, Chat d'école a dit :

C'est difficile pour quasiment tout le monde, au début.

Si tu n'as pas besoin de toutes ces prep au quotidien (c'est mon cas), bah tant pis, ne les fais pas. Tu joues le jeu le jour de ta visite en faisant une fake préparation, comme beaucoup. 

Oui mais personne ne s'en offusque, la preuve avec les quelques messages moralisateurs qui sont écrits dans ce sujet: certains ont la mémoire bien sélective et ont oublié leur début de carrière.

La formation est lacunaire sur énormément de points, les débutants sont mal accompagnés dans le métier: pour preuve le nombre de démissions de pes dans les départements compliqués. Au delà de ça, il s'agit aussi d'une question de personne. Les pes sont régulièrement évalués "professionnellement" et certains formateurs se permettent également de juger le caractère, la façon d'être, ce qui est destructeur et complètement hors des clous. Le plus dur n'est pas forcément la charge de travail mais le comportement parfois malveillant et souvent infantilisant porté sur les étudiants (même ceux qui ont 30-40 ans ou plus en reconversion).

J'ai même eu un directeur d'espe qui m'a fait la morale sur comment je devais faire classe alors qu'il n'a jamais foutu un pied dans une classe ! Franchement ça me fait doucement rire, même si je n'étais évidemment pas exempt de reproches mais ce n'est pas son rôle. Aujourd'hui, il ne se permettrait pas ce genre de remarque à mon égard et j'aurais de quoi lui rabattre son caquet. 

A défaut de vouloir changer les choses, faisons preuve au minimum d'empathie envers ceux qui galèrent comme nous avons galéré.

  • J'aime 3
Posté(e)
il y a 54 minutes, Yann 93 a dit :

 

Il faut être pragmatique, l'EN appelle des mères de famille et des universitaires. Est-ce qu'on peut demander la même chose aux 2. Moi dans mon concours interne le niveau demandé c'était la licence. Le dernier recruté a obtenu une moyenne de 6,25 sur 20, l'EN le recrute, si l'EN ne l'aide pas il (elle) va juste faire...

Je me souviens l'année dernière, je disais à mon binôme que j'échangerais bien ma liberté pédagogique contre une méthode bien rodée.

 

 

Une fois recruté,  nous sommes tous égaux et quelque part tant mieux.

Malheureusement, je suis de ceux qui pensent qu il est impossible d etre prof ( je ne dis pas enseigner volontairement) sans un bagage universitaire solide.

Dans l image collective ( dont celle de nos dirigeants), etre prof c est enseigner, transmettre des savoirs.

Mais en fait, ça c est 1/10ème du métier de prof aujourd'hui alors qu on est bien d accord, c etait l essentiel il y a 20 ans.

Etre prof c est: être avant tout éducateur et expert en pédagogie. Et ça c est dans un milieu classique sinon il faut ajouter assistante sociale, psychologue, infirmière, agent de l l'ordre.

Recruter des parents ayant plus de 3 enfants, des ouvriers etc part d un très bon sentiment mais en effet, le concours acquis, on estimera que tout le monde aura les mêmes pré-requis à savoir le jargon et la paperasse.

Dire que ça ira mieux dans 5 ans et avec de l expérience? Je ne le garantirais à personne. Le métier est de plus en plus difficile. De plus, plus on vieillit, plus on se rend compte que physiquement on ne supporte plus les journées de la même manière ( exemple : le bruit).

La désillusion vient du fossé de l image collective et de la réalité. 

Je comprends le désespoir après s être investi dans une reconversion et se sentir quelque part "floué".

Courage.

 

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Posté(e)

Je comprends la réaction de @Yann 93 parce que je suis aussi issu du troisième concours. Peut être qu'un étudiant est plus enclin à accepter qu'on lui parle comme à un enfant à peine sorti de la puberté pour lui apprendre la dure vie d'enseignant, mais pas un vieux débris qui approchait les 40 ans à l'époque (maintenant, ils sont là). Encore aujourd'hui, je ne supporte pas ce ton infantilisant et cette hypocrisie de l'autoformation pour justifier la médiocrité de la formation initiale. 

Alors oui, avoir un solide bagage universitaire permet d'être bon en pédagogie et en langage EN (je connais la version juridique), mais cela ne fait pas de toi un bon enseignant. Il y a bien d'autres paramètres à prendre en compte comme la gestion de classe, le relationnel avec les parents, avec les partenaires et j'en passe. Tu peux l'apprendre dans les livres à l'Université avec des belles évaluations à la fin pour sortir ton joli diplôme, mais face à un parent bien excité ou une classe qui a décidé de t'en faire baver, ton diplôme ne sert à rien. C'est là que la formation pêche. 

J'ai eu la chance d'avoir ce type de formations dans mon ancienne vie professionnelle par des formateurs dont c'est le métier et qui s'adressaient à moi comme à un professionnel ayant des compétences. Je peux assurer que c'était d'un autre niveau que ce que j'ai pu avoir à l'EN et cela me sert encore aujourd'hui. Pour info, j'ai une formation sur la gestion de la violence (elle me sert très régulièrement), les visites à domicile (plein de petits conseils pratiques que j'utilise encore en rdv de parents) et de la LSF (dont je me sers au quotidien en classe) entre autres.  Je précise que ce n'était pas des formations de trois heures un mercredi après-midi, mais plusieurs journées entières à chaque fois. Le jour où l'EN en propose de cette qualité et durée, je signe de suite.

On peut aussi parler du concours où tu fais le bon élève et tu en chies pendant un an parce qu'il faut bien comprendre que le métier est difficile. C'est d'un autre âge et je n'ai jamais été aussi mal accompagné qu'à l'EN pour débuter. La liberté pédagogique ressemble à la bonne excuse pour ne pas former les débutants. Personnellement, une méthode clé en main (que je n'ai pas à payer avec mes propres deniers) en première année ne me semble pas si absurde et travailler autour de la gestion de la classe avec des outils, des conseils et de la mise en pratique me semble bien plus productif.

 

 

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Posté(e)
il y a une heure, Hildebert a dit :

Je comprends la réaction de @Yann 93 parce que je suis aussi issu du troisième concours. Peut être qu'un étudiant est plus enclin à accepter qu'on lui parle comme à un enfant à peine sorti de la puberté pour lui apprendre la dure vie d'enseignant, mais pas un vieux débris qui approchait les 40 ans à l'époque (maintenant, ils sont là). Encore aujourd'hui, je ne supporte pas ce ton infantilisant et cette hypocrisie de l'autoformation pour justifier la médiocrité de la formation initiale. 

Je suis d'accord sur de très nombreux points avec vous. 

Je suis issue de la formation continue (parcours "classique" : Licence, Master MEEF, Concours puis M2 à l'ESPE). Dans ma "classe" en M2, c'était un calvaire. Je sais que ce n'est pas partout pareil... et que se baser sur sa seule expérience est un peu limite, mais c'est souvent la seule chose dont on peut parler. ;)

Et dans mon cas, c'était les étudiants en reconversion qui ne demandaient qu'une chose : être infantilisés ! Assis au premier rang, levant la main toutes les 5 secondes comme des élèves de CP, demandant si on pouvait avoir des devoirs pour le prochain cours (?), posant les questions les plus stupides au monde (oui, c'est un jugement mais je vous assure que pour certains, on se demandait comment ils avaient pu arriver jusque là...). Je me souviens d'un gars qui avait demandé à des parents d'élèves d'arrêter de parler turc à la maison ! Le formateur s'était étranglé avec son café. 🤣 

Non franchement, j'ai que de mauvais souvenirs de l'ESPE. Entre les étudiants qui jouaient à merveille le rôle du petit élève de 6 ans et demi, et les formateurs qui nous demandaient à chaque cours : "Allez, vous allez travailler par groupes de 4 et trouver tout ce qui ne va pas dans l'exercice de ce manuel ! Vous avez 1h !". La bonne nouvelle, c'est qu'en 5 minutes, c'était plié et qu'on pouvait bosser sur nos prep de classe ! 😇

Vous allez dire que j'étais mauvaise élève, mais j'ai séché autant de cours à l'amphi que j'ai pu et en TD, j'étais planquée au fond de la classe sur mon PC. 😝 Il n'y a pas un seul instant où j'ai imaginé qu'on allait apprendre quelque chose dans ces cours. C'est triste, mais en 2 semaines à l'ESPE, on s'en rend compte et on passe à autre chose. Par contre, on se fait de super potes... et c'est discuter avec eux de leur pratique de classe qui m'a le plus fait avancer !

Posté(e)
Il y a 2 heures, pimouss690 a dit :

Dire que ça ira mieux dans 5 ans et avec de l expérience? Je ne le garantirais à personne. Le métier est de plus en plus difficile. De plus, plus on vieillit, plus on se rend compte que physiquement on ne supporte plus les journées de la même manière ( exemple : le bruit).

Ouahouuuu, il ne fait pas bon vieillir!!!!

A 40 ans on est pas "croulant", j'adore le cliché! J'ai 44 ans, passé le concours avec 3 enfants à 36 ans et je m'occupe des petits terribles (troubles du comportement) dans les écoles de la circo. Ça hurle, ça frappe, ça mord, il faut les contenir physiquement et c'est souvent les jeunes collègues qui m'appellent à l'aide... En plus d'être vieille je suis une femme et petite! Revoyez les préjugés!!!!

il y a une heure, Hildebert a dit :

Encore aujourd'hui, je ne supporte pas ce ton infantilisant et cette hypocrisie de l'autoformation pour justifier la médiocrité de la formation initiale.

C'est exactement ce que je ressens, et j'avoue depuis que j'ai "basculé" vers le côté obscur: l'ASH, je ressens beaucoup moins ces choses là. C'est ce qui fait que je reste d'ailleurs, contrairement à l'ordinaire, ou même au bout de 5 ans, j'entendais "oui mais tu sais pas de quoi tu parles, moi j'ai 15 ans d'expérience".

il y a 2 minutes, Chat d'école a dit :

Et dans mon cas, c'était les étudiants en reconversion qui ne demandaient qu'une chose : être infantilisés ! Assis au premier rang, levant la main toutes les 5 secondes comme des élèves de CP, demandant si on pouvait avoir des devoirs pour le prochain cours (?), posant les questions les plus stupides au monde (oui, c'est un jugement mais je vous assure que pour certains, on se demandait comment ils avaient pu arriver jusque là...). Je me souviens d'un gars qui avait demandé à des parents d'élèves d'arrêter de parler turc à la maison ! Le formateur s'était étranglé avec son café. 🤣 

Non franchement, j'ai que de mauvais souvenirs de l'ESPE. Entre les étudiants qui jouaient à merveille le rôle du petit élève de 6 ans et demi, et les formateurs qui nous demandaient à chaque cours : "Allez, vous allez travailler par groupes de 4 et trouver tout ce qui ne va pas dans l'exercice de ce manuel ! Vous avez 1h !". La bonne nouvelle, c'est qu'en 5 minutes, c'était plié et qu'on pouvait bosser sur nos prep de classe ! 😇

Vous allez dire que j'étais mauvaise élève, mais j'ai séché autant de cours à l'amphi que j'ai pu et en TD, j'étais planquée au fond de la classe sur mon PC. 😝 Il n'y a pas un seul instant où j'ai imaginé qu'on allait apprendre quelque chose dans ces cours. C'est triste, mais en 2 semaines à l'ESPE, on s'en rend compte et on passe à autre chose. Par contre, on se fait de super potes... et c'est discuter avec eux de leur pratique de classe qui m'a le plus fait avancer !

C'est marrant, mon année d'ESPE, les questions "bêtes" venaient des "jeunes", par exemple en analyse de pratique "Je comprend pas ce qui se passe, mes élèves de MS sont excités, ils font beaucoup de bruit et ne m'obéissent pas, que faire?" 3 jours avant les vacances de Noël. Il n'y a pas besoin d'un BAC+5 pour comprendre qu'un enfant est forcément surexcité avant Noël, en plus d'être crevé de sa période....

Je ne me moque pas, mais là pour le coup, les vieux ont plus de capacités d'analyse sur ce type de faits.

Au final j’étais aussi au fond de la classe et je me suis fait des potes! Même si j'étais la plus vieille!

Posté(e)
il y a 2 minutes, zoeyann a dit :

Je ne me moque pas, mais là pour le coup, les vieux ont plus de capacités d'analyse sur ce type de faits.

Je réponds avec vos propres mots : "J'adore le cliché ! Revoyez les préjugés!!!!" 😝

Il suffit de dire que chacun est différent, et c'est pourquoi j'ai noté très précisément dans mon message que je me basais sur ma seule expérience personnelle à l'ESPE, et rien d'autre. Dans d'autres facs, ça se passait différemment sans aucun doute. 

Il n'y a pas besoin d'avoir 30 ans et + pour savoir que les petits sont plus fatigués à certaines périodes de l'année. Tout comme il n'y a pas besoin d'avoir 20 ans pour savoir qu'on ne demande pas à un parent d'arrêter de parler turc à la maison. Dans les deux cas, ça relève du BON SENS et il y a simplement des personnes qui en sont dépourvues. Mais je les adore ces personnes-là, elles sont souvent très amusantes et égayent mes journées ! :)

Il n'en reste pas moins vrai que, souvent, les personnes en reconversion professionnelle peuvent être un peu plus "inquiètes" ou se sentir moins bien accompagnées, comme en témoignent les messages ci-dessus... justement parce qu'elles n'ont pas fait (ou pas récemment !) des études en sciences de l'éducation ou le fameux M1 MEEF. Donc tout le jargon et les trucs spécifiques à l'Education Nationale peuvent être un peu flous. C'est une difficulté supplémentaire. Ce qui explique aussi pourquoi j'avais l'impression parfois en cours que ces personnes demandaient des choses farfelues ou voulaient du travail supplémentaire, peut-être pour se rassurer ou recevoir davantage d'aide !

Bref à l'ESPE, on apprend rien ou presque. Voilà où nous voulions tous en venir ! 🤣

Posté(e)

Je lis ces témoignages variés un peu en diagonale. Je les trouve bien triste.

J'ai passé deux très bonnes années à l'ESPE, tant en M1 (prépa du concours) qu'en M2 (alternance classe / ESPE). Être aussi catégorique, en disant grosso modo que toute la formation ne sert à rien et que les formateurs sont incompétents me choque un peu.

Je ne suis pas PEMF ou CPC et n'envisage pas de l'être, mais leur travail mérite plus de considération je trouve. Après si on attend de la formation ou des CPC / PEMF qu'ils nous fassent nos préparations au quotidien, c'est normal que l'on soit déçu.

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