FemmeDeRochas Posté(e) 28 juillet 2021 Posté(e) 28 juillet 2021 il y a 49 minutes, Hildebert a dit : Pour ma part, l'AESH prend la porte de la classe si elle me sort ce genre de phrase et j'en réfère à la direction et à l'IEN pour qu'elle dégage fissa. Mal payé certainement (je grogne depuis très longtemps pour que les AESH soit payé à temps plein donc comme un 35H), mais tu es pro et je préfère gérer l'élève seul (ce que j'ai déjà fait puisque prof de PS) que d'avoir ce genre de pro dans ma classe. Je suis d'accord, mais cette fille était PES, donc n'osait pas trop la ramener... Quand j'écrivais "A 800 €, que veux-tu espérer ?", je ne parlais pas de ce comportement, effectivement inacceptable, mais du recrutement des AESH globalement...
borneo Posté(e) 28 juillet 2021 Posté(e) 28 juillet 2021 Le smartphone au travail est devenue une véritable plaie dans notre société. Quand un accident ou un dysfonctionnement survient, ce serait bien de vérifier que les responsables n'étaient pas en train de buller sur leur smartphone. L'autre jour, je suis passée à un endroit en circulation alternée. Eh bien le gars de l'équipement qui réglait la circulation était sur son smartphone.... 2
nonau Posté(e) 29 juillet 2021 Posté(e) 29 juillet 2021 Il y a 15 heures, Hildebert a dit : Pour ma part, l'AESH prend la porte de la classe si elle me sort ce genre de phrase et j'en réfère à la direction et à l'IEN pour qu'elle dégage fissa. Mal payé certainement (je grogne depuis très longtemps pour que les AESH soit payé à temps plein donc comme un 35H), mais tu es pro et je préfère gérer l'élève seul (ce que j'ai déjà fait puisque prof de PS) que d'avoir ce genre de pro dans ma classe. Il y a des cons partout. Dans toutes les professions.
FemmeDeRochas Posté(e) 30 juillet 2021 Posté(e) 30 juillet 2021 Le 29/07/2021 à 09:31, nonau a dit : Il y a des cons partout. Dans toutes les professions. Absolument. Mais le salaire, l'absence de formation sérieuse, fait que le risque d'avoir des pros + que limite augmente.
chri chri Posté(e) 30 juillet 2021 Posté(e) 30 juillet 2021 Le 28/07/2021 à 15:47, FemmeDeRochas a dit : En Ulis, c est une Avs mutualisée pour 12 enfants. Si 12 dys ok, par contre pour 12 autistes ou eleves violents c est juste de la folie. Ca doit dépendre des coins. Dans l'école où j'étais l'an dernier, une Ulis pour enfants avec déficits cognitifs : 12 élèves, 3 AESH. C'est une REP, je ne sais pas s'il y a un lien. Le 28/07/2021 à 16:25, Maneki Neko a dit : A la rentrée ULIS collège TFC , 1 Aeshco et 2 AESH i ... 4 adultes pour 12 élèves. Les choses évoluent ainsi car effectivement le profil de l'ULIS évolue du fait de l'accueil d'élèves TSA. Ici, en ulis école, c'est une seule aesh-co pour treize élèves... l'enseignant référent nous répète régulièrement "pas d'aesh i en ulis"
Goëllette Posté(e) 30 juillet 2021 Posté(e) 30 juillet 2021 C'est entre autre pour ça que les PIALs sont une régression, car la disparition de la distinction "i" et "co" fait qu'un élève orienté en ULIS qui avait une AVSi ... n'aura plus que l'AESH de l'ULIS ! Il fut un temps (et je crois que c'est encore le cas dans certains endroits) où il y avait même des ATSEM dans les ULIS (CLIS) !
nonau Posté(e) 31 juillet 2021 Posté(e) 31 juillet 2021 https://www.franceinter.fr/amp/education/prise-de-poids-capacites-intellectuelles-affaiblies-l-impact-du-confinement-sur-les-enfants?__twitter_impression=true Merci qui? Ils vont aussi les placer ceux là ?
Argon Posté(e) 31 juillet 2021 Posté(e) 31 juillet 2021 Le 26/07/2021 à 22:11, HYPO a dit : Une telle mesure est un aveu de TOTAL échec. Total, non. On peut toujours faire pire — comme les plus anciens d'entre nous, qui ont dix fois cru toucher le fond, ne le savent que trop. Mais d'échec profond, certainement. Un aspect majeur du problème, toutefois, me semble être que cet échec n'est pas essentiellement celui de l'école, mais celui de la société tout entière, qui ne sait plus éduquer ses enfants. Si l'instruction publique est en chute libre, c'est en bonne partie parce que ceux qui l'ont en charge ont aussi hérité de "l'éducation nationale", et que de plus en plus de parents considèrent de ce fait que l'éducation de leurs enfants n'est plus leur problème. Or l'Etat, que Pécresse prétend diriger, n'a ni la vocation, ni les moyens de faire l'éducation de ces parents. Je n'aime beaucoup ni la dame, ni son programme mais, à sa décharge, elle propose d'agir dans les limites du droit... Le 26/07/2021 à 22:11, HYPO a dit : 1- À quel moment décide-t-on qu'un élève est perturbateur au point qu'il est nécessaire de le mettre dans un tel établissement (qui n'existe pas encore d'ailleurs)? 2- Qui décide qu'il est possible de le/la réintégrer dans un établissement scolaire "classique" et pourquoi? La bonne question me semble être le "qui" — et la réponse l'enseignant, ou l'équipe enseignante. C'est lui qui connait l'enfant problématique et le contexte local. Le "quand" et le "pourquoi" dérivent de son évaluation de la situation particulière d'un enfant particulier. Le bon moment, ou le moins mauvais, c'est celui où l'enseignant estime en son âme et conscience que la situation n'est plus gérable. Poser de façon abstraite et générale les questions du "quand" et du "pourquoi", c'est à mon sens la garantie d'un festival d'ouvertures de parapluie et de défausse de la part de la hiérarchie et de tous les intervenants, pour aboutir à des normes inapplicables, de recours systématique des parents qui en sont capable et "d'établissements à encadrement renforcé" réservés aux seuls élèves perturbateurs issus des classes populaires, donc paupérisés, alors même qu'ils ne peuvent au contraire être efficaces pour ces gamins difficiles que s'ils bénéficient de moyens eux aussi significativement renforcés... 1
maryl Posté(e) 31 juillet 2021 Posté(e) 31 juillet 2021 J'ai lu vos différentes interventions très intéressantes. Certains croient encore que certains sont "récupérables" d'autres ... Ben non. Je fais partie de ceux qui veulent garder espoir mais n'y croient plus vraiment. Adepte de Baden Powell je cherche toujours les 5% de bon mais des fois ils sont trop bien cachés. Pour moi la proposition de Valérie Pécresse ne visent pas les élèves relevant de la MDPH mais les "futurs délinquants" (ou pas futurs d'ailleurs). J'ai compris que ce serait suite aux conseils de discipline (donc secondaire uniquement) et vise les élèves qui vont de collège en collège suite à des exclusions définitives. Et pour ces gamins là ou plutôt pour leurs camarades et professeurs il faut effectivement faire quelque chose. Juste un témoignage. J'ai eu en cm2 des élèves terribles qui m'ont mis la classe en l'air (il y avait 3 cm2, nous en avions chacun 5). Dans mes terribles, 2 l'étaient particulièrement et nous étions très démunis. Quand ils sont arrivés en 6eme les profs du collège venaient pleurer sur mon épaule. Le principal était lui aussi démuni (et pourtant des sanctions ils en a au collège). L'un d'eux en particulier était très intelligent et arrivait à ne pas se faire prendre (ses copains prenaient pour lui). Celui là ils ont mis 2 ans avant de pouvoir l'exclure définitivement. Pour l'autre moins malin, ça a été dès la 6eme. Ils ont sans surprise été exclus de l'établissement suivant... Le mois dernier en discutant avec le chéri de ma fille, j'apprends qu'ils étaient dans sa classe en 4eme (autre collège pas dans le secteur). Les 2 en même temps, dans la même classe... Évidemment ils ont mis la classe en l'air. Il y a clairement eu un avant et un après leur passage...puis ont fini par se faire exclure définitivement, encore. Problème dans notre campagne, il n'y a pas 15 collèges. Aujourd'hui l'un d'eux est un grand dealer de la ville. Il a commencé sa carrière dès le collège (faut dire qu'il avait déjà son frère pour l'aider). Je me souviens en cm2 lui avoir dit que son futur était probablement en face (la gendarmerie) mais dans les cellules. J'avais dû sortir le directeur de ma classe parce, bien que très aguerri et très souple, il n'arrivait pas à peser ses mots. Cette année là mon collègue et moi avons beaucoup gardé nos mains dans notre dos tellement ça nous démangeait. Pour eux, la proposition de V. Pécresse me semble intéressante. Ils n'y a rien pour les mineurs qui ne relèvent pas de la justice (pas encore) mais qui détruisent des élèves et des professeurs. 2
Pimouss Posté(e) 31 juillet 2021 Posté(e) 31 juillet 2021 Le 30/07/2021 à 19:14, chri chri a dit : Ici, en ulis école, c'est une seule aesh-co pour treize élèves... l'enseignant référent nous répète régulièrement "pas d'aesh i en ulis" Oui par chez moi orienter un élève en ulis = perte de son Aesh i
Frédo45 Posté(e) 2 août 2021 Posté(e) 2 août 2021 Vous êtes à 2 doigts de réinventer les ITEP... 😂 1 3
Adan Posté(e) 2 août 2021 Posté(e) 2 août 2021 Il me semble que cela a déjà existé ? Mon voisin avait été dans un maison de redressement. Peu importe le nom, cela n a pas marché. Il faut voir ce qui a déjà existé et leur efficacité. L’écrase lance cela pour des raisons politiques je doute que son intérêt se porte sur la destinée du jeune.
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