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Posté(e)

Bonjour, :)

Comment aborderiez-vous la question des violences intra-familiales en maternelle ?

L'objectif serait de favoriser la parole de l'enfant et de lui apprendre à parler de cette violence...

Pensez-vous que ce soit une bonne chose ?

Si oui, comment s'y prendre ?

Merci de nous faire part de votre opinion. :)

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Posté(e)
Il y a 5 heures, Blanchedecm2 a dit :

faire parler des élèves dont tu sais qu'ils sont concernés...

Justement, je ne suis pas certain de savoir qui sont les élèves concernés. C'est pour cela que je m'orienterais plutôt vers un moyen de libérer la parole des enfants témoins et victimes.

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Posté(e)

Tu peux solliciter le  médecin, le psy scolaire ou le maître g de ton rased, la prévention fait partie de leurs missions.

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Posté(e)

Le travail des enseignants n'est pas de libérer la parole ni d'accueillir des témoignages d'enfants. Cela requière des compétences spécifiques... en plus en maternelle... je ne suis pas certain de saisir la motivation qui se cache derrière ta démarche.

Posté(e)

Eventuellement de sauver des mômes, puisqu'on estime qu'un sur 4 vit des violences verbales ou physiques chez lui ...

Le jeu en vaut la chandelle, et, pour le coup, si ce n'est pas l'école qui s'en occupe, personne ne le fera !

Ca me semble même plus important que de leur apprendre à se moucher, s'essuyer les fesses ou faire leurs lacets.

Tu peux choisir des albums qui peuvent amener les enfants à parler. A cette heure, je n'ai pas d'idée.

Autrefois, il y avait les films canadiens "Mon corps c'est Mon corps", pas mal mais un peu vieillots ... 

 

En CP, dans les années 90, j'utilisais "passeport pour le pays de prudence", et c'est ainsi que j'avais pu repérer un élève battu à coups de ceinture et de fils électriques et une petite fille abusée par son grand-père.

PASSEPORT POUR LE PAYS DE PRUDENCE.pdf

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Posté(e)

Les québécois ont de nombreux outils à destination des enfants, notamment des albums.

https://espacesansviolence.org/

Une approche sur la question de la violence dans la littérature jeunesse https://dumas.ccsd.cnrs.fr/dumas-00782582/document

Il y a des sélections d'albums sur la question des abus sexuels : https://apprendreaeduquer.fr/livres-pour-enfants-sur-la-prevention-des-abus-sexuels/

https://www.bayard-jeunesse.com/infos/actualites/bayard-jeunesse-realise-un-livret-de-prevention-des-violences-sexuelles-faites-aux-enfants/

Sur la question des violences en milieu scolaire: https://www.mpedia.fr/art-les-violences-milieu-scolaire/

https://enseignerlitteraturejeunesse.com/2018/11/11/dites-ca-suffit-a-lintimidation-des-aujourdhui/

Pour des élémentaires: https://www.decitre.fr/livres/et-si-on-se-parlait-le-petit-livre-pour-aider-les-enfants-a-parler-de-tout-sans-tabou-7-10-ans-9791033907633.html

On peut aussi prendre la question par un autre côté, en abordant du point de vue des  droits. Je ne trouve pas choquant d'aborder la question des droits de l'enfant dès la maternelle. Les contes aussi permettent d'aborder certains comportements.

https://www.ecoledesloisirs.fr/philosophons/violence

 

En Australie, la question du bien être fait partie du programme scolaire. Les enfants apprennent à identifier les dangers, et parmi eux la question des violences intra familiales, à l'école.

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Posté(e)

Je pense que l'école a effectivement un rôle à jouer. Pas besoin de se lancer dans le côté familial, on peut en parler de manière beaucoup plus large, car la violence peut venir de plein d'autres côtés (voisins, institutions, etc...)

Les droits de l'enfant me semblent une bonne entrée.

Que les enfants sachent qu'aucune violence n'est acceptable est important. Tout le monde est concerné, et les copains à qui les enfants maltraités peuvent se confier doivent aussi savoir que ce n'est pas normal. 

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Posté(e)
Il y a 3 heures, borneo a dit :

Tout le monde est concerné, et les copains à qui les enfants maltraités peuvent se confier doivent aussi savoir que ce n'est pas normal. 

Exactement !

Dans le cas de mon élève victime de son grand-père, c'est une camarade qui est venue me rapporter les propos de sa camarade dans la cour. Elles avaient 6 ans.

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Posté(e)
Il y a 21 heures, André Jorge a dit :

Bonjour, :)

Comment aborderiez-vous la question des violences intra-familiales en maternelle ?

L'objectif serait de favoriser la parole de l'enfant et de lui apprendre à parler de cette violence...

Pensez-vous que ce soit une bonne chose ?

Si oui, comment s'y prendre ?

Merci de nous faire part de votre opinion. :)

A voir avec des pros de la petite enfance. Le risque étant d'aiguiller la parole de l'élève par des questions orientées.

Pour ma part, je ne l'aborde pas directement et si j'ai un doute, je préviens les professionnels.

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Posté(e)

sujet qui me pose question à chaque rentrée des classes et pour lequel je n'ai pas trouvé de solution... Comment faire pour que les enfants, même petits, aient connaissance de ce qu'ils n'ont pas à supporter ? Je pense que c'est bien un rôle que l'école pourrait tenir et pourtant, personne ne nous forme à cela... On nous demande d'être vigilant mais mis  à part une anim péda abordant un peu sur le bout des lèvres le sujet pendant quelques minutes seulement, jamais cela n'a été abordé au cours de ma formation. Pourtant, c'est tellement primordial à mes yeux !

Avoir des doutes sur des enfants, c'est déjà pas mal mais à côté de combien d'enfants passe-t-on  sans jamais douter  et qui auraient besoin d'aide ?

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Posté(e)

Complètement !

Et on a lâché beaucoup de lest ce qui fait que la famille est de plus en plus toute puissante. 

Posté(e)
Le 08/09/2021 à 21:45, Ficelle Drô a dit :

sujet qui me pose question à chaque rentrée des classes et pour lequel je n'ai pas trouvé de solution... Comment faire pour que les enfants, même petits, aient connaissance de ce qu'ils n'ont pas à supporter ? Je pense que c'est bien un rôle que l'école pourrait tenir et pourtant, personne ne nous forme à cela... On nous demande d'être vigilant mais mis  à part une anim péda abordant un peu sur le bout des lèvres le sujet pendant quelques minutes seulement, jamais cela n'a été abordé au cours de ma formation. Pourtant, c'est tellement primordial à mes yeux !

Avoir des doutes sur des enfants, c'est déjà pas mal mais à côté de combien d'enfants passe-t-on  sans jamais douter  et qui auraient besoin d'aide ?

Tout à fait d'accord.

Ne jamais oublier qu'une semaine dure 168 heures, et qu'un enfant en passe 140 environ en dehors de l'école, sans compter les vacances.

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