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Le ministère envisage d'abaisser le niveau de recrutement des professeurs des écoles


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Posté(e)

Mais une fois que tu gères une classe, il faut quand même que tu y mettes du contenu ... si possible que tu maîtrises toi-même !

Pour ce qui est de l'érudition, force est de constater, à fréquenter les salles des maîtres depuis une trentaine d'année, qu'il y a eu un grand changement !

La majorité de mes collègues à mes débuts allait au théâtre, au musée, à la bibliothèque (et y emmenait ses enfants et ses élèves), et avait des conversations culturelles, politiques entre eux.

Actuellement, j'entends surtout parler de télé-réalité, de Netflix, de parcs d'attraction et de jeux de consoles. 

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Posté(e)
il y a une heure, Goëllette a dit :

Mais une fois que tu gères une classe, il faut quand même que tu y mettes du contenu ... si possible que tu maîtrises toi-même !

Pour ce qui est de l'érudition, force est de constater, à fréquenter les salles des maîtres depuis une trentaine d'année, qu'il y a eu un grand changement !

La majorité de mes collègues à mes débuts allait au théâtre, au musée, à la bibliothèque (et y emmenait ses enfants et ses élèves), et avait des conversations culturelles, politiques entre eux.

Actuellement, j'entends surtout parler de télé-réalité, de Netflix, de parcs d'attraction et de jeux de consoles. 

cela s'appelle vieillir Goëllette...

  • Haha 3
Posté(e)
il y a une heure, Tchervonenkis a dit :

Et puis sinon, on a qu'à faire un bac pro enseignement. Voilà, comme ça on recrutera. Et si ça ne marche pas encore assez bien, je propose la création d'un CAP de ladite spécialité.

ceci est de trop dans ta démonstration qui d'ailleurs ne me convainc pas complètement.

De plus cela dénigre les métiers que tu classes comme moins intellectuels mais dont les salaires sont bien plus élevés que pour un enseignant. En fin de troisième, de plus en plus d'élèves ayant les capacités d'aller en seconde GT s’orientent en professionnel et je trouve cela très sain et ambitieux.

 

il y a une heure, Tchervonenkis a dit :

L'intelligence est prédominante pour la sensibilité (usage des sens, à ne pas confondre avec l'émotivité). Etre attentif à l'ensemble des données sensorielles qui nous entourent demande une grande intelligence. Quoi de plus essentiel pour la gestion de classe ? L'enseignant doit être alerte à l'ensemble des signaux et les interpréter à grande vitesse pour prendre une décision.

applicable à une multitude de professions....

Pour prétendre à un salaire à la hauteur d'autres professions il sera nécessaire d'accepter de travailler en équipe en ayant des comptes à rendre et en acceptant les regards des supérieurs hiérarchiques de manière constructive comme dans toute autre profession (je sais cela peut paraître provocateur mais c'est une réalité...les (certains) enseignants vivent dans un mode parallèle

  • Merci 2
Posté(e)
il y a une heure, Tchervonenkis a dit :

Travailler en équipe, mais avec des gens compétents merci bien.

cela s'appelle le monde du travail et à part être grand manager tu ne choisis que très rarement tes collaborateurs.

 

il y a une heure, Tchervonenkis a dit :

C'est tout à fait personnel, mais je me suis déjà ennuyé royalement toute ma scolarité (université comprise) en attendant les autres, je n'ai pas envie de revivre cela.

Propos très condescendant....

 

il y a une heure, Tchervonenkis a dit :

il n'y a rien de plus agaçant que d'avoir une hiérarchie qui n'est pas au niveau

c'est un point fort du monde enseignant, "celui qui m'évalue doit être au moins du même niveau disciplinaire que le mien" ; là encore un exemple du monde parallèle dans lequel vivent les enseignants. Dans la vraie vie tu es évaluée par ton n+1 ou n+2 et il n'est pas forcément calé dans ton domaine mais il sait évaluer les capacités, les compétences et les résultats obtenus vis à vis des objectifs donnés au regard des conditions de réalisation ; point barre.

Posté(e)

Si j'avais eu des délires  d'érudition et d'études,  je n'aurais pas fait prof... Justement à cause du salaire. Je serais allée jusqu'au doctorat avec un doublé maitre de conférence. Et là c'est le facteur g de mon intelligence qui parle... Ou mon expérience plutôt : avant d'être prof, j'ai travaillé dans un laboratoire de recherche avec des docteurs et professeurs. Ils cumulent le salaire de maitre de conf (à l'époque 25 euros de l'heure... Une partie de ces heures est réalisée par des thésards mais ce sont les maitres de conf qui sont payés,  du moins dans le labo où j'ai travaillé.),  le salaire de chercheur et le salaire de consultant car ils exercaient des missions dans le privé.

 

Posté(e)

Ah tiens donc , on vient de réinventer l'eau tiède  . 

Le niveau baisse , on est mal payé  , à cause de nos divisions on arrivera à rien ... Sans blague ? 

Pas besoin de faire de grandes phrases , ni d'afficher sa supériorité  pour le constater . 

Grève à la rentrée  ? Chiche ? 

  • J'adhère 2
Posté(e)
Il y a 13 heures, Tchervonenkis a dit :

 

Travailler en équipe, mais avec des gens compétents merci bien. C'est tout à fait personnel, mais je me suis déjà ennuyé royalement toute ma scolarité (université comprise) en attendant les autres, je n'ai pas envie de revivre cela.
 

Plutôt d accord mais je ne parlerai pas de compétences mais plutôt de profils. 

Le gros problème du travail en équipe dans l EN est le fait des grosses disparités des profils. 

Dans le privé généralement, c est beaucoup plus homogène sachant que les plus anciens évoluent. 

 

 

Posté(e)

Personne n'a nié le fait que la revalorisation salariale était indispensable et que le recrutement posait problème.

Je me suis bornée à observer que des personnes nettement moins bien classées que moi au concours ont eu moins de problèmes d'autorité que moi, c'est tout.

Mais je suis la première à être frappée par le manque de maîtrise des bases du français de certains PE (entre "Je sais pas c'est qui" et "J'ai peur qu'il pleut"), sans parler de leurs centres d'intérêt (ou de leur absence). Ainsi, certains ne s'informent que par les chaînes d'info type BFM 😳

Maintenant, que le concours doive être plus sélectif, c'est certain. Mais dans les grandes académies franciliennes, où il n'est pas difficile, et où un "2ème concours" est organisé chaque année pour attirer des provinciaux souhaitant se donner une 2ème chance, le MEN n'arrive déjà pas à faire le plein 😮... Certains lauréats démissionnent dès l'été, ne font même pas la rentrée. 

La revalorisation salariale est indispensable, c'est évident. Mais à mon avis, ne suffirait pas à elle seule à rendre la profession attractive : on peut citer l'inclusion à tout va d'élèves parfois très problématiques, le non-respect des décisions des enseignants (certains élèves devant être "maintenus" passent dans la classe supérieure suite à une contestation des parents)...

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Posté(e)
il y a 14 minutes, FemmeDeRochas a dit :

le non-respect des décisions des enseignants (certains élèves devant être "maintenus" passent dans la classe supérieure suite à une contestation des parents)...

Quand tu vas chez le médecin et qu'il te prescrit une analyse que tu ne fais pas, ton médecin fait appel ? Non il déplore et te laisse face à tes risques. Pour les enseignants et leurs décisions c'est pareil, on avertit conseil mais la décision est personnelle que ce soit pour l'école ou pour tout autre chose.

Il y a des paliers en fin de troisième, fin de seconde et fin de terminale pour la scolarité ; là il y a une décision sanction du conseil de classe et surtout du chef d'établissement qui prend ses responsabilités.

Les enseignants sont tellement sur leur planète, pour certains dans la toute puissance, qu'ils en oublient qu'ils ne sont qu'un service public et non une référence incontestable.

 

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Posté(e)
Il y a 19 heures, Tchervonenkis a dit :

J'aimerais que ceux qui ne partagent pas l'idée d'un recrutement plus élitiste et d'une revalorisation salariale forte, m'expliquent comment ils entendent amener au métier des enseignants compétents.

 

Au risque de choquer : en tant que citoyen, je trouve un peu dommage que cela ne soit pas le cas ; en tant qu'enseignant, cela m'est royalement égal.

Cela m'est égal justement parce que

Il y a 19 heures, Tchervonenkis a dit :

Les conditions de travail sont de plus en plus dures et exigeantes et les salaires sont minables.

et que, on l'a bien compris, ceci est acté par les pouvoirs successifs qui n'ont pas l'intention de déroger aux impératifs d'économie et de réduction de la dette publique attendue par Bruxelles. Nous ne serons pas revalorisés, et nous risquons même de continuer à être encore plus dévalorisés.

Dans ces conditions, pourquoi devrais-je, moi, aller militer pour relever le niveau des enseignants et des élèves si on a de toute façon décidé plus haut de me marcher sur la tronche pour faire des économies ?

 

Il y a 16 heures, montagny a dit :

Propos très condescendant.... [...]

là encore un exemple du monde parallèle dans lequel vivent les enseignants. Dans la vraie vie

Propos tout aussi condescendant....

  • J'adhère 4
Posté(e)
il y a une heure, montagny a dit :

Quand tu vas chez le médecin et qu'il te prescrit une analyse que tu ne fais pas, ton médecin fait appel ? Non il déplore et te laisse face à tes risques. Pour les enseignants et leurs décisions c'est pareil, on avertit conseil mais la décision est personnelle que ce soit pour l'école ou pour tout autre chose.

Il y a des paliers en fin de troisième, fin de seconde et fin de terminale pour la scolarité ; là il y a une décision sanction du conseil de classe et surtout du chef d'établissement qui prend ses responsabilités.

Les enseignants sont tellement sur leur planète, pour certains dans la toute puissance, qu'ils en oublient qu'ils ne sont qu'un service public et non une référence incontestable.

 

Sauf que je suis adulte, et donc libre de ne pas me soigner si je le veux. Là il s'agit d'enfants, je ne vois pas en quoi la décision des parents, qui ont parfois une vue biaisée de ce qu'est leur enfant en tant qu'élève, devrait primer ; en général l'enseignant ne demande pas le maintien par plaisir.

Pour reprendre ta comparaison avec le médecin, si des parents ne font pas les soins ou analyses prescrits par les médecins à leur enfant, ils peuvent être sanctionnés, alors qu'ils sont libres de ne pas les faire pour eux-mêmes.

Par ailleurs, j'ai aussi vu des cas dans lesquels enseignants et parents étaient OK pour le maintien.... qui a été refusé. Question de gros sous, j'imagine

Sinon je sais que le redoublement -pardon, le maintien- n'est pas non plus la solution miracle, mais c'est un autre débat

  • J'adhère 1
Posté(e)
Il y a 2 heures, FemmeDeRochas a dit :

Par ailleurs, j'ai aussi vu des cas dans lesquels enseignants et parents étaient OK pour le maintien.... qui a été refusé.

Dans le primaire, je ne vois pas comment cela serait possible au niveau institutionnel.

  • Haha 1

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