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Concertation dans les écoles (extension du plan Marseille)


poujohel

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Cette antisyndicalisme montre bien tes opinions politiques. 

Les syndicats oeuvrent pour les collègues, en les informant, en relayant leurs demandes et en les défendant. 

Pour t'avoir tant de fois lu ici, expliquer notamment que tu aimerais bien pouvoir te débarrasser de certains enseignants que tu juges mauvais ou fainéants, je sais à qui j'ai affaire et je sais le mal que font les gens comme toi sur le terrain. 

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il y a 20 minutes, Goëllette a dit :

Le traditionnel leitmotiv des syndicalistes, qui refusent de prendre leur part de responsabilité dans le désintérêt des salariés !

Rien de neuf quoi ! 😁

Je me demande même si ce n'est pas voulu, car l'abstention aux élections pros favorise les deux gros et ne bouscule pas trop les petits révolutionnaires qui se contentent d'un ou deux sièges qui leur permettent de garder leurs décharges.

Les "petits" sont donc des "révolutionnaires"? Depuis quand défendre les intérêts des enseignants est "révolutionnaire"? Depuis quand remplir sa mission stricte de "défense des intérêts d'une corporation et de ses salariés", c'est "révolutionnaire"? 

Je pense au contraire que dévoyer la fonction d'un syndicat vers des missions autres, comme la pédagogie est "révolutionnaire", mais dans le mauvais sens du terme. Car les collègues ont l'impression d'une courroie de transmission de l'institution...

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il y a 23 minutes, Frédo45 a dit :

Les syndicats oeuvrent pour les collègues, en les informant, en relayant leurs demandes et en les défendant. 

Ah bon ?

J'ai plein d'exemples en tête (locaux ou nationaux) de problèmes de la base qui ne sont pas remontés, mais également de choses discutées dans les instances qui ne sont pas redescendues.

Par contre, plein de choses qui ne concernent pas la base sont exprimées dans les instances... au nom des collègues !

Il ne faut pas penser que les collègues ne voient pas ça !

Je ne me suis, par exemple, toujours pas remise de la réforme des rythmes scolaires, quand le SEUNSA a applaudi car c'était un gouvernement PS et, pire, a tout fait pour étouffer le refus du terrain dû au mal-être que ça a provoqué sur le terrain pendant 3 ans, et quand le SNUIPP national a refusé d'écouter sa base et a participé à faire capoter le mouvement des collègues.

Quand je lis leurs publications, je ne retrouve pas grand chose dans leurs combats de ce qui est ma réalité quotidienne.

Quant à mon antisyndicalisme, je signale que j'ai toujours voté aux élections pros (quand j'ai su qu'il me fallait voter, car à mes débuts, à l'époque du vote "papier" et du courrier postal, j'ai appris qu'on avait voté à ma place ...).

Et j'encourage tous les collègues à voter, pour montrer qu'ils sont intéressés, mais également pour avoir des représentants différents. Il y a plein de petits syndicats qui ratent l'élu ou le 2è élu dans les instances à quelques voix. Pour renouveler un peu tout ça ...

 

 

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il y a 15 minutes, Frédo45 a dit :

Pour t'avoir tant de fois lu ici, expliquer notamment que tu aimerais bien pouvoir te débarrasser de certains enseignants que tu juges mauvais ou fainéants, je sais à qui j'ai affaire et je sais le mal que font les gens comme toi sur le terrain. 

Ce n'est pas un peu diffamatoire ça ?

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il y a 25 minutes, nonau a dit :

Les "petits" sont donc des "révolutionnaires"?

Pas tous. Certains.

il y a 25 minutes, nonau a dit :

Depuis quand défendre les intérêts des enseignants est "révolutionnaire"? Depuis quand remplir sa mission stricte de "défense des intérêts d'une corporation et de ses salariés", c'est "révolutionnaire"? 

Ce n'est pas ce que j'ai écrit.

il y a 25 minutes, nonau a dit :

Je pense au contraire que dévoyer la fonction d'un syndicat vers des missions autres, comme la pédagogie est "révolutionnaire", mais dans le mauvais sens du terme. Car les collègues ont l'impression d'une courroie de transmission de l'institution...

Exactement !

Maintenant, il faut aller au bout des choses et ne pas se contenter d'un propos dans un tract ou d'une déclaration liminaire en instance.

Il faut suivre les dossiers, réinterroger l'administration, revendiquer.

Exemple parmi tant d'autres : Seul un syndicat (le tien) s'est indigné du décret de NVB qui a permis de ne plus distinguer les ZIL des BD, y compris ceux en poste, ce qui a considérablement détérioré leurs conditions de travail (en particulier des ZIL) sans pour autant améliorer la situation du remplacement. Mais depuis, plus rien ! Aucune trace de son action en instance nationale pour obliger le gouvernement à faire demi-tour ! Pourquoi ?

 

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il y a 4 minutes, poujohel a dit :

Ne pourrait-on pas rester "focus" sur le sujet du post ? (et ouvrir un autre post pour votre échange....)

Tu as raison.

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il y a une heure, Goëllette a dit :

Pas tous. Certains.

Ce n'est pas ce que j'ai écrit.

Exactement !

Maintenant, il faut aller au bout des choses et ne pas se contenter d'un propos dans un tract ou d'une déclaration liminaire en instance.

Il faut suivre les dossiers, réinterroger l'administration, revendiquer.

Exemple parmi tant d'autres : Seul un syndicat (le tien) s'est indigné du décret de NVB qui a permis de ne plus distinguer les ZIL des BD, y compris ceux en poste, ce qui a considérablement détérioré leurs conditions de travail (en particulier des ZIL) sans pour autant améliorer la situation du remplacement. Mais depuis, plus rien ! Aucune trace de son action en instance nationale pour obliger le gouvernement à faire demi-tour ! Pourquoi ?

 

Parce qu'en instance si tu n'es pas majoritaire tu ne peux rien faire. Et quand tu l'es comme pour PPCR ils passent outre en s'appuyant notamment sur le fait que des syndicats ayant du pouvoir sont avec vous... 

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Il y a 16 heures, nellou a dit :

Ça n'empêche pas qu'en ce moment, ils se battent contre les évaluations d'école entre autre... Mais que peu de PE concernés dans leurs école les refusent en masse... Alors que c'est cette année qu'il faut agir !

Et bien que les premières de couv soient avec ces titres.

Je ne supporte plus les syndicats enseignants qui se préoccupent de pédagogie, d'écologie, de faim dans le monde, et autres combats très utiles mais pour lesquels on peu rejoindre d'autres associations.

 

Je veux des syndicats qui se battent pour nos salaires, le nombre d'élèves par classe, nos conditions de travail.

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il y a une heure, chableu a dit :

Je veux des syndicats qui se battent pour nos salaires, le nombre d'élèves par classe, nos conditions de travail.

Sans mobilisation massive de toute la profession lors de chaque appel à la grève, ils peuvent bien continuer à se battre, le gouvernement continuera à leur rire au nez.

Tant que les écoles continueront à plus ou moins tourner normalement les jours de grève sans déranger grand monde, tant qu'on obéira à l'obligation d'accueil et de se déclarer gréviste 48h à l'avance, tant qu'on fera sans moufter tout ce qu'on nous dira de faire, les syndicats ne pourront rien faire, quelque soit la couverture de leur périodique.

Les syndicats peinent à mobiliser parce qu'ils n'affichent pas les bons slogans, ou parce que la plupart des profs sont trop trouillards / flemmards / dépolitisés ?

Comme dit Goélette, les syndicats sont là pour porter les revendications des salariés. Encore faut-il que ces revendications existent! Sans une somme collective de prises de risque individuelles à la base, les syndicats ne peuvent rien faire. L'extension du plan Marseille n'en est encore qu'un triste exemple: ça va passer, et ça passera parce que trop peu de profs auront choisi de désobéir, comme pour les évals nationales. Pas parce que les syndicats auront parlé d'écologie à la place.

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Il y a 6 heures, nonau a dit :

Parce qu'en instance si tu n'es pas majoritaire tu ne peux rien faire. Et quand tu l'es comme pour PPCR ils passent outre en s'appuyant notamment sur le fait que des syndicats ayant du pouvoir sont avec vous... 

Encore faudrait-il juste aborder les problèmes ! Et le faire figurer dans les CR.

Les collègues concernés auraient moins l'impression d'être méprisés.

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