Mirobolande Posté(e) 8 juillet 2023 Posté(e) 8 juillet 2023 Mais non, on n'a pas fini de s'en prendre plein la gueule.
électron déchaîné Posté(e) 8 juillet 2023 Posté(e) 8 juillet 2023 C'est le mot désétatiser qui m'interpelle. D'abord à ma première lecture j'avais lu dératiser... Je comprends qu'il va utiliser les émeutes pour accélérer, justifier la privatisation de l'EN 1
nonau Posté(e) 8 juillet 2023 Posté(e) 8 juillet 2023 Désétatiser = sortir du champ Républicain. Pourra t'on enlever l'inscription des piliers de la République sur le fronton de nos écoles ? Ce sont leurs politiques qui engendrent le naufrage de la société en général et de l'Education nationale en particulier et comme remède ils vont encore plus libéraliser ? Quel effet d'aubaine couplé à un machiavélisme crasse. 1
Argon Posté(e) 8 juillet 2023 Posté(e) 8 juillet 2023 Il y a 3 heures, nonau a dit : Désétatiser = sortir du champ Républicain. Ah ? Pour toi, il n'est de républicain que l'Etat ? Les associations citoyennes, les partis qui ne sont pas au pouvoir, etc., ça ne participe pas de la République . 1
Mirobolande Posté(e) 8 juillet 2023 Posté(e) 8 juillet 2023 Quel rapport avec ce que dénonce @nonau ? C'est fatiguant @Argon. Pas envie de tordre et retordre les mots. Les associations c'est républicain, confions les écoles à des associations. Pfff.
Argon Posté(e) 8 juillet 2023 Posté(e) 8 juillet 2023 (modifié) il y a 36 minutes, Mirobolande a dit : Quel rapport avec ce que dénonce @nonau ? Je suis essentiellement d'accord avec la dénonciation de nonau de "politiques qui engendrent le naufrage de la société en général et de l'Education nationale en particulier", mais je pense qu'il se trompe de cible, et que la question n'est pas "d'Etat ou pas d'Etat". En fait, je pense même que sa formulation donne exactement dans le panneau tendu par Macron et consorts, sur le mode "La République, c'est l'Etat, or l'Etat, c'est nous ; par conséquent qui est contre nous est contre la République". Non. On peut être républicain et anti-Macron — Nonau en est aussi la preuve vivante. Et l'école peut être républicaine sans être publique, et même républicaine et publique sans être d'Etat. il y a 36 minutes, Mirobolande a dit : C'est fatiguant @Argon. Pas envie de tordre et retordre les mots. Les mots ont leur importance, surtout face à un pouvoir dont le brouillage sémantique est l'une des armes favorites (et l'un des moteurs de la reconduite). Et oui, dans une société de plus en plus orwellienne, c'est fatigant de rester vigilant. il y a 36 minutes, Mirobolande a dit : Les associations c'est républicain, confions les écoles à des associations. Qui dit cela ? Toi ? Ou tu fais semblant de déduire ce non sequitur de mon intervention ? Cela dit, bon nombre d'écoles privées, sinon la majorité, appartiennent à des associations. Je ne sache pas qu'elles soient plus mauvaises que les autres. Modifié 8 juillet 2023 par Argon
Mirobolande Posté(e) 8 juillet 2023 Posté(e) 8 juillet 2023 Non désolée j'abandonne. Je n'ai même pas lu.
Argon Posté(e) 8 juillet 2023 Posté(e) 8 juillet 2023 il y a 4 minutes, Mirobolande a dit : Je n'ai même pas lu. C'est ton droit le plus strict. Comme c'est ton droit de le faire savoir, et/ou d'en être fière. (Pas sûr que ce soit une réponse très constructive, en revanche...) 1
nonau Posté(e) 9 juillet 2023 Posté(e) 9 juillet 2023 Il y a 15 heures, Argon a dit : Ah ? Pour toi, il n'est de républicain que l'Etat ? Les associations citoyennes, les partis qui ne sont pas au pouvoir, etc., ça ne participe pas de la République . Argon il me semble que "la République est une et indivisible"? On a vu ce qu'a créé la décentralisation dans d'autres services publics... L'expertise de l'État a été cassée par l'apparition de personnels souvent pistonnés et incompétents. En créant des charges supplémentaires énormes pour les contribuables de surcroît. Les routes ne sont plus entretenues de manière égale sur le tout le territoire par exemple. Désétatiser l'Education nationale ce sera créer et creuser encore plus des disparités. Que feront les départements où le taux de pauvreté est le plus élevé ? Que feront les départements qui se foutent de l'école? Beaucoup sous traiteront en privatisant, une sorte contrat public/privé... L'éducation nationale fonctionnait très bien jusqu'en 1989, date à laquelle le vent a tourné et le processus de destruction a commencé.. Ils sont toujours dans ce processus et profitent de l'opportunité d'émeutes qui n'ont rien à voir avec notre Institution pour lui porter l'estocade.
prof désécol Posté(e) 9 juillet 2023 Posté(e) 9 juillet 2023 Il y a 13 heures, Mirobolande a dit : Non désolée j'abandonne. Je n'ai même pas lu. Tu ne sais pas ce que tu perds. Il y avait même une locution latine ! 2
bab33 Posté(e) 9 juillet 2023 Posté(e) 9 juillet 2023 (modifié) Ils n’ont de cesse de nous rabaisser. Maintenant, ils récoltent le fruit de leur prof bashing perpétuel. Et quand on ne paye pas ses professeurs à la hauteur de ce qu’ils sont et de ce qu’ils font, comment voulez-vous que les gens nous respectent. Regardez ce qu’il se passe en Hongrie... Regardez dans un autre genre ce qu’ont obtenu les professeurs du supérieur avec une grève massive... Modifié 9 juillet 2023 par bab33 1
Argon Posté(e) 9 juillet 2023 Posté(e) 9 juillet 2023 Il y a 6 heures, nonau a dit : L'éducation nationale fonctionnait très bien jusqu'en 1989, date à laquelle le vent a tourné et le processus de destruction a commencé.. Ils sont toujours dans ce processus et profitent de l'opportunité d'émeutes qui n'ont rien à voir avec notre Institution pour lui porter l'estocade. Nous sommes assez d'accord sur le fond, même si j'identifie un premier tournant au début des années 1970. Il y a 6 heures, nonau a dit : On a vu ce qu'a créé la décentralisation dans d'autres services publics... L'expertise de l'État a été cassée par l'apparition de personnels souvent pistonnés et incompétents. En créant des charges supplémentaires énormes pour les contribuables de surcroît. On a vu ce qu'a créé la décentralisation désinvestie dans d'autres services publics. Une mission essentielle de l'Etat est de piloter et de contrôler la bonne marche des services publics, de de s'assurer que des moyens suffisants y sont consacrés. Le problème que tu soulignes ici est qu'il s'est trop souvent désengagé de ces rôles en même temps qu'il confiait à d'autres, du coup incontrôlés, les missions d'exécution. Mais d'autres scénarios sont possibles. Des pans entiers de la filière électronucléaire, par exemple, qui a pour le moins de vraies exigences de robustesse et de compétence, ont longtemps été confiés au privé, sous contrôle d'Etat drastique. On a su faire. Il y a 6 heures, nonau a dit : Désétatiser l'Education nationale ce sera créer et creuser encore plus des disparités. Pas nécessairement. Ca dépendrait des moyens et/ou des ressources accordés pour cela aux structures vers lesquelles ont décentraliserait. L'exemple allemand, où ce sont les landers (qui peuvent lever des impôts) qui ont la compétence sur l'éducation est plutôt probant. Il y a 6 heures, nonau a dit : Que feront les départements où le taux de pauvreté est le plus élevé ? Que feront les départements qui se foutent de l'école? Ce sont des questions très différentes. Il me semble clair que la solidarité nationale — et d'ailleurs européenne — devrait jouer dans ce domaine en faveur des régions les plus pauvres. En faveur de celles qui "se foutent de l'école" ? Pas sûr : si les instances décisionnaires sont démocratiquement élues, elles me semblent légitimes pour choisir leurs priorités, y compris contre la priorité scolaire. Ca marche d'ailleurs dans les deux sens : lorsque c'est l'Etat qui se fout de l'école — et on n'en est pas loin — il peut être très avantageux que les choix en la matière dépendent d'élus locaux qui, eux, ne s'en foutraient pas autant...
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