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Annonces Pap NDiaye


jeanounette

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Il y a 6 heures, nonau a dit :

L'éducation nationale fonctionnait très bien jusqu'en 1989, date à laquelle le vent a tourné et le processus de destruction a commencé.. Ils sont toujours dans ce processus et profitent de l'opportunité d'émeutes qui n'ont rien à voir avec notre Institution pour lui porter l'estocade.

  Nous sommes assez d'accord sur le fond, même si j'identifie un premier tournant au début des années 1970.

Il y a 6 heures, nonau a dit :

On a vu ce qu'a créé la décentralisation dans d'autres services publics... L'expertise de l'État a été cassée par l'apparition de personnels souvent pistonnés et incompétents. En créant  des charges supplémentaires énormes pour les contribuables de surcroît.

   On a vu ce qu'a créé la décentralisation désinvestie dans d'autres services publics. Une mission essentielle de l'Etat est de piloter et de contrôler la bonne marche des services publics, de de s'assurer que des moyens suffisants y sont consacrés. Le problème que tu soulignes ici est qu'il s'est trop souvent désengagé de ces rôles en même temps qu'il confiait à d'autres, du coup incontrôlés, les missions d'exécution.

  Mais d'autres scénarios sont possibles.  Des pans entiers de la filière électronucléaire, par exemple, qui a pour le moins de vraies exigences de robustesse et de compétence, ont longtemps été confiés au privé, sous contrôle d'Etat drastique. On a su faire.

Il y a 6 heures, nonau a dit :

Désétatiser l'Education nationale ce sera créer et creuser encore plus des disparités.

   Pas nécessairement. Ca dépendrait des moyens et/ou des ressources accordés pour cela aux structures vers lesquelles ont décentraliserait. L'exemple allemand, où ce sont les landers (qui peuvent lever des impôts) qui ont la compétence sur l'éducation est plutôt probant.

Il y a 6 heures, nonau a dit :

Que feront les départements où le taux de pauvreté est le plus élevé ? Que feront les départements  qui se foutent de l'école?

  Ce sont des questions très différentes.  Il me semble clair que la solidarité nationale — et d'ailleurs européenne — devrait jouer dans ce domaine en faveur des régions les plus pauvres. 

  En faveur de celles qui "se foutent de l'école" ?  Pas sûr : si les instances décisionnaires sont démocratiquement élues, elles me semblent légitimes pour choisir leurs priorités, y compris contre la priorité scolaire.  Ca marche d'ailleurs dans les deux sens : lorsque c'est l'Etat qui se fout de l'école — et on n'en est pas loin — il peut être très avantageux que les choix en la matière dépendent d'élus locaux qui, eux, ne s'en foutraient pas autant...
 

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PAP N Diaye remis en place sévèrement par Laurence Ferrari. Pour une fois je cautionne tout l'argumentaire. Impeccable. Elle débusque cette escroquerie idéologique.

https://www.huffingtonpost.fr/medias/article/cnews-et-europe-1-d-extreme-droite-laurence-ferrari-s-aventure-sur-le-terrain-personnel-pour-repondre-a-pap-ndiaye_220475.html

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Il y a 1 heure, nonau a dit :

PAP N Diaye remis en place sévèrement par Laurence Ferrari. Pour une fois je cautionne tout l'argumentaire. Impeccable. Elle débusque cette escroquerie idéologique.

https://www.huffingtonpost.fr/medias/article/cnews-et-europe-1-d-extreme-droite-laurence-ferrari-s-aventure-sur-le-terrain-personnel-pour-repondre-a-pap-ndiaye_220475.html

https://www.facebook.com/Europe1/videos/1038123107189640

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"Fier de son bilan", celui de l'arrivée massive de contractuels bas de gamme dans le 1et degré qui jettent l'opprobre sur toute une profession? Celui des mensonges comme les 10% d'augmentation pour tous et sans condition au 1et janvier 2023?

Ou peut être le bilan sur l'absentéisme non traitée à l'école ? Ou sur les violences infantiles détectées et mal traitées..? Ou sur le harcèlement ? 

Peur être est il fier des démissions massives et en explosion dans notre Institution ? Du mal être des enseignants? 

Je pense que sa plus grande fierté est celle des enseignants non remplacés, une proportion jamais égalée dans l'histoire pour une corporation bien moins en "maladie" que la moyenne...

Sa plus grande fierté est sans doute de ne  pas faire subir à ses enfants sa politique. 

 

 

  • J'adhère 6
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Le 11/07/2023 à 12:22, nonau a dit :

Ci-dessous, l'article du Figaro cité dans ton lien.

https://www.lefigaro.fr/politique/apres-les-emeutes-emmanuel-macron-veut-durcir-l-education-nationale-pour-remettre-de-l-autorite-a-l-ecole-20230707?fbclid=IwAR3eNcGkffevkg5f7FNmWA5Z2025sDtPGgvuT3eHmrXHu-EOEsVEvGRzVl8 

 

Après les émeutes, Emmanuel Macron veut durcir l’Éducation nationale pour remettre de l’autorité à l’école 
Bourmaud, François-Xavier 
RÉCIT - Le président entend profiter du remaniement pour apporter une réponse de fermeté aux nombreux jeunes qui ont participé aux violences. 
C’est la pierre angulaire du remaniement à venir. Encore plus depuis les émeutes qui ont ravagé le pays la semaine dernière. Lorsqu’il a pris connaissance des premières remontées sur les profils des personnes interpellées lors des violences urbaines , Emmanuel Macron en a été abasourdi. 
Beaucoup de mineurs, parfois pas même âgés d’une dizaine d’années. «Des jeunes déboussolés, très perturbés, en perte complète de repères», résume un ministre. Des jeunes à l’évidence hors de portée de l’Éducation nationale, ministère appelé à jouer les premiers rôles dans la réponse à la crise des banlieues. «L’école doit désormais contribuer puissamment à la formation républicaine», indique un conseiller du chef de l’État. 
Une reprise en main 
Le président de la République avait pourtant déjà fait du sujet une priorité, dans son premier comme dans son second quinquennat. Avant les émeutes encore il avait égrené une série de propositions sur le temps scolaire lors d’un long déplacement à Marseille: ouverture progressive des écoles de 8 heures à 18 heures, école maternelle accessible dès l’âge de 2 ans dans les quartiers d’éducation prioritaire, réduction de la durée des vacances scolaires en été… 
Mais Emmanuel Macron veut encore accélérer. Mercredi lors d’un déplacement à Pau, il a relevé un «problème d’autorité dans notre société». Lui veut faire en sorte que chacune et chacun n’ait pas la conviction, dans la cité, d’être un individu comme un autre, mais dépositaire d’une citoyenneté plus grande que lui (…). C’est ça qui dans ces nuits a manqué.  Cela passe par l’Éducation nationale, donc, qu’Emmanuel Macron veut intégrer à la liste des sujets régaliens, au même titre que la sécurité, la justice ou la défense. Cela se traduit concrètement par une reprise en main du sujet, nouveau domaine réservé du chef de l’État, au même titre que les relations internationales ou l’armée. «Il y a une volonté du président de renationaliser son plan pour l’Éducation», assure un ministre. 
Avec des mesures fortes que lui glissent les uns ou les autres, comme l’idée d’en finir avec le concept du recrutement par concours pour un emploi à vie. Ou de permettre aux enseignants de n’exercer leur fonction que pour une durée limitée en leur garantissant des formations pour changer de carrière s’ils le souhaitent. «Le corps enseignant est malade. Il faut lui redonner de la vigueur et du prestige, résume-t-on au sein de l’exécutif. Cela suppose des décisions orthogonales avec ce sur quoi vivent les syndicats d’enseignants.» 
«Un naufrage» 
Au sein du gouvernement, tout le monde partage l’impératif. «L’Éducation nationale est un naufrage, tranche un ministre de poids. Il va falloir se montrer très radical. Il faut tout désétatiser. Le drame de l’Éducation nationale, c’est que lorsque le président de la République ou la première ministre dit quelque chose, les syndicats n’en ont rien à faire. Ils empilent les circulaires en attendant la suite. Il y a un vrai sujet d’exécution en France. Or, sans exécution, la parole publique est discréditée.» Voilà qui ne plaide pas pour un maintien de Pap Ndiaye Rue de Grenelle. 
Transparent depuis sa nomination, le ministre de l’Éducation nationale ne s’est guère montré plus visible après les émeutes alors que de nombreux établissements scolaires ont été incendiés ou attaqués. Sa présence, tout sourire, aux côtés d’Emmanuel Macron, vendredi, lors de l’hommage national au résistant Léon Gautier n’y a d’ailleurs rien changé: son sort semble déjà scellé. Pour rebâtir l’éducation, monument français menacé d’effondrement, et dont personne n’imagine qu’il puisse être reconstruit en quatre ans, le chef de l’État cherche un profil à la Jean-Louis Georgelin, ancien général et maître d’œuvre de la reconstruction de Notre-Dame de Paris. Contre toute attente, la cathédrale rouvrira partiellement en fin d’année prochaine, comme promis par Emmanuel Macron après l’incendie. Pour l’Éducation nationale, il veut agir de la même façon, avec méthode, autorité et détermination. Alors, qui? 
Un très proche d’Emmanuel Macron glisse le nom d’Édouard Philippe. L’ancien premier ministre publiera justement un livre à la rentrée sur l’éducation. « S’il n’y avait qu’une option pour faire revenir Édouard Philippe au gouvernement, ce serait celle-là, observe un ministre. Et puis ça aurait de la gueule.» Sans compter que cela permettrait aussi de neutraliser un candidat en puissance pour la prochaine élection présidentielle en le cantonnant à un seul sujet. 
Parmi les noms évoqués figure aussi celui d’un autre ancien premier ministre, Jean Castex, profil plus rond pour négocier avec des syndicats qui ne manqueront pas de se braquer. Et puis il y a, enfin, tous ceux qui grattent à la porte, comme le porte-parole du gouvernement, Olivier Véran, le ministre délégué aux Comptes publics, Gabriel Attal, ou la patronne des députés Renaissance, Aurore Bergé. Profils de moindre envergure pour laisser Emmanuel Macron en première ligne sur le sujet.

  • Triste 1
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"Je suis venu te dire que je m’en vais..."

Pour coller à la double actualité....

Modifié par Floredelouest
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Il y a 1 heure, Floredelouest a dit :

"Je suis venu te dire que je m’en vais..."

Pour coller à la double actualité....

"Et tes larmes ne pourront rien changer"? 

 

  • J'adhère 1
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Il observe un naufrage, réponse > il faut privatiser. Je me demande si certains là haut n'ont pas un QI à 1 chiffre.

Visiblement c'est de notre faute, on obéit pas assez bien, les syndicats sont des gros méchants pas beaux ! A venir, fin de la liberté pédagogique, fin du concours, corvéable comme un salarié du privé, encore plus de pression verticale?

Vivement qu'il dégage, même si on va se retaper la même chose en 2027... Je me demande qui voudra faire ce métier dans quelques décennies. 

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