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Il y a 21 heures, borneo a dit :

Ce genre de manip débouche sur un saut de classe. Je l'ai vécu. C'est mettre le petit doigt dans l'engrenage. Un saut de classe n'est pas anodin et peut être lourd de conséquences. 

Je n'ai pas lu que l'enfant était demandeuse de quoi que ce soit. La famille non plus.

La différenciation, c'est dans la classe. Et ça ne fait pas forcément plus de boulot à l'enseignant. 

 

Il est probable que cet enfant soit différente des autres. Elle repère l'injustice, et ne l'accepte pas. Faire un PPRE pour ça me semble carrément excessif.

Bonjour,

Effectivement, nous ne demandons ni n'attendons rien. D'autres parents connaissant ma fille me conseillaient le saut de classe mais je n'y suis pas favorable. Mon mari avait sauté une classe enfant, il aurait pu en sauter une deuxième mais sa mère a refusé. Il me dit que ce saut de classe n'a rien changé d'un point de vue scolaire puisqu'il était toujours en avance mais qu'il s'est retrouvé le plus petit, en âge comme en taille, dans une classe où il n'était pas accepté. Il n'a pas eu d'ami toute sa primaire. 

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Il y a 21 heures, borneo a dit :

Quelles sont les injustices qu'elle ne tolère pas ?

Si c'est une copine punie à tort, ou un autre enfant harcelé dans la cour, c'est tout à son honneur. 

Si les injustices qui la font réagir sont ses notes de dictée, ce n'est pas le même topo. Faire une colère quand n'obtient pas la bonne note attendue, ça interpelle. C'est souvent le signe d'un enfant qui se met trop la pression, où à qui la famille met trop la pression. J'ai eu des élèves (filles et garçons) qui pleuraient en classe quand ils n'avaient pas 10/10. C'est le signe d'un malaise. 

:)

 

Voici les cas qui ont donné lieu à crise (ce n'est que lorsqu'elle est concernée directement, elle est bien plus mesurée quand d'autres sont victimes où elle va réussir à garder son calme) :

- Une petite camarade l'a giflée suite à un désaccord, ma fille l'a giflée en retour mais plus fort sans doute car la petite a bien pleuré. La mienne a été punie dans le bureau des animateurs et j'ai eu droit à un appel. Elle a explosé de colère trouvant injuste d'être la seule punie pour s'être défendue et que l'autre petite à l'initiative des violences n'ait même pas été grondée. 

- En classe, il y a eu un travail de groupe. La maîtresse a donné ce travail à l'un des enfants. Ma fille lui a fait savoir qu'elle aurait aussi aimé avoir la production et qu'elle ne comprenait pas pourquoi elle avait décidé que tel enfant l'aurait alors qu'elle aurait pu proposé au groupe (que des très bons amis avec caractères plutôt faciles) de se mettre d'accord. La maîtresse ne l'a pas écoutée et lui a seulement répondu que ce n'était pas grave malgré son insistance (situation rapportée par la maîtresse qui a reconnu ne pas avoir été fine sur ce coup). Ma fille s'est mise en colère : elle a poussé son bureau, s'est levée et s'est mise à pleurer en disant que c'était injuste. 

- La maîtresse l'a grondée un matin parce que ma fille aurait griffé une camarade volontairement selon la maîtresse, involontairement selon ma fille. Ma fille s'est mise en colère car elle ne supportait pas qu'on l'accuse de mentir. J'ai une petite tendance à croire ma fille même si cela ne change rien au fait que la petite camarade a subi une griffure (c'est ce que j'explique à ma fille, volontairement ou non, la petite a été griffée, il est donc normal d'être grondée et si on ne la croit pas, ce n'est pas si grave) car lorsqu'elle est punie ou grondée pour une bêtise faite volontairement, elle l'accepte très bien. 

Voilà pour les trois crises depuis le début de l'année. 

Il n'y a pas de notes dans cette école mais ma fille vit très bien le fait de se tromper en classe. Elle ne cherche absolument pas à avoir tout juste. Il y a eu un exercice une fois où elle a été la seule à avoir eu faux, elle m'en a parlé longtemps de cet exercice dont la logique lui échappe, et elle n'était absolument pas gênée. 

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Il y a 9 heures, yrugfu a dit :

Mais toi, tu en penses quoi ? Tu penses qu'elle est "différente" ou pas du tout ? Je pense que les mamans sentent les choses. Si tu es vraiment convaincue que tout va très bien pour elle, tu ne devrais pas t'en faire plus que ça. As-tu d'autres enfants ? As-tu quelqu'un de proche qui oserait te dire franchement si ta fille est un peu différente ou pas ?

Pour les tests, si ta fille est à haut potentiel, elle peut plus facilement masquer un éventuel trouble, quel qu'il soit, les tests peuvent donc ne pas être concluants (on ne voit ni le haut potentiel ni le trouble). En plus, selon la personne qui fait passer le test, je trouve malheureusement que tous les résultats ne se valent pas, au niveau fiabilité.

Le fait que toutes les maîtresses soient insistantes est quand même étrange. J'ai l'impression qu'elles n'osent pas dire le fond de leur pensée (ce qui se comprend, on n'a pas les compétences pour le faire même si on peut avoir des doutes).

Personnellement, c'est le genre d'attitude que je pourrais peut-être avoir si je soupçonnais l'enfant d'avoir un trouble du spectre autistique, par exemple. Dans le cas d'Asperger, il peut y avoir maladresse/ difficultés d'écriture avec pourtant de très bons résultats scolaires. (C'est juste un exemple, bien sûr, je n'ai pas les compétences pour pouvoir dire une telle chose, encore moins à partir du peu que tu dis de ta fille).

 

Je la vois différente dans sa manière de s'exprimer ou ses centres d'intérêts quand je la vois dans un groupe d'amis, elle-même se trouve en décalage. Par contre, quand ils ne sont que deux ou trois, je trouve qu'ils sont tous pareils. Quand elle est à la maison, je la trouve 'normale'. Je ne pense pas qu'elle ait une particularité, je crois vraiment que c'est sa personnalité qui est ainsi. Je voulais bien croire au HPI car c'est vraiment ce qui était le plus évident si le test l'avait confirmé mais je n'y aurais pas pensé de moi-même. Quand elle était plus jeune, je m'étais posée la question sur un problème d'attention car elle n'écoutait rien (en apparence), ses maîtresses de petite et moyenne section avaient exclu l'idée en me disant qu'à cet âge, ils sont tous inattentifs. En grandissant, l'idée est complètement sortie de mon esprit. 

J'ai éventuellement pensé aussi qu'elle avait deux particularités qui coexistaient, se masquant l'une l'autre sur les tests à force de compenser. Cela est une piste intéressante. Mon mari pense qu'il faudrait refaire les tests en libéral. Quand on lit le bilan psychométrique, on ne reconnaît vraiment pas notre fille, à aucun niveau (une maman de l'école dont l'enfant a passé le même test me disait qu'il était impressionnant de comprendre sa fille grâce à ce document). Je suis tentée de lui faire passer un bilan neuropsychologique complet afin de confirmer qu'il n'y a pas un trouble de l'attention. 

Les maîtresses m'ont clairement parlé de HPI. Elles en étaient convaincues et elles m'ont presque convaincue. Le test étant négatif, la maîtresse est donc passée de HPI sûre et certaine à il y a un 'truc'. Et ce 'truc', c'est un trouble de l'attention selon elle et si ce n'est pas ça, il faudra chercher autre chose. Je trouve au contraire que la maîtresse est plutôt directe (elle ne s'encombre pas de tact ... elle a osé dire à un papa de la classe que sa fille était limitée). 

Pour l'autisme, il est certain que ma fille n'est pas concernée. Pour Asperger, elle est vraiment trop subtile. Sa dernière année de crèche comme en petite section, on me faisait remarquer qu'il était étonnant qu'elle comprenne l'ironie, les sous-entendus, les jeux de mots. Elle a parfois une manière de communiquer elliptique (chose que je fais beaucoup aussi), raison pour laquelle ses camarades ne la comprennent pas. 

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Bonjour très honnêtement au vu du tableau que vous exposez je rejoons votre mri et referai tester mon enfant par un autre professionnel pour le côté hpi hpe  mais  pas de suite plutôt d ici 6 mois 1 an 

Je me demande si elle a pu faire en sorte de fausser les tests pour x ou y raisons et ou si le professionnel qui lui a fait passer était spécialisé dans ce passage de test. 

La lecture relativement précoce, les opérations mathématiques qu elle comprend comme par magie, le côté sensible, le papa qui a saute une classe mais aurait pu en sauter 2 ...me feraient songer aussi a un hpi parallèlement je lui proposerai une activité sportive ou artistique mettant en jeu l espace et le corps ( danse  par exemple ou éventuellement sports de balle). 

 

 

 

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C'est quand même dingue qu'il faille absolument chercher le pourquoi du comment dès qu'une personne s'écarte un peu de la norme... Il me paraît clair que le mieux qu'on puisse faire pour elle c'est de lui fiche la paix et de la laisser vivre. Et la maîtresse n'a qu'à lui faire faire des choses adaptées, c'est son travail.

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Il y a 9 heures, edithw a dit :

Je n'ai jamais eu 10 rv dans l'année avec une seule famille. 

Cela choquait tous les parents que je connaissais quand je disais que j'avais encore rendez-vous avec elle.

Cette année, je dois en être à quatre ou cinq pour le moment. 

Posté(e)
il y a une heure, 3caille a dit :

Bonjour très honnêtement au vu du tableau que vous exposez je rejoons votre mri et referai tester mon enfant par un autre professionnel pour le côté hpi hpe  mais  pas de suite plutôt d ici 6 mois 1 an 

Je me demande si elle a pu faire en sorte de fausser les tests pour x ou y raisons et ou si le professionnel qui lui a fait passer était spécialisé dans ce passage de test. 

La lecture relativement précoce, les opérations mathématiques qu elle comprend comme par magie, le côté sensible, le papa qui a saute une classe mais aurait pu en sauter 2 ...me feraient songer aussi a un hpi parallèlement je lui proposerai une activité sportive ou artistique mettant en jeu l espace et le corps ( danse  par exemple ou éventuellement sports de balle). 

 

 

 

Bonjour

Merci pour ce retour. 

Vous avez peut-être raison sur le passage du test dans quelques mois. Mon conjoint est prêt à lui refaire passer de suite (il n'était pas spécialement motivé à l'origine mais les commentaires du bilan sont tellement éloignés d'elle qu'il reste sceptique, si elle avait eu le même score mais avec des commentaires cohérents avec ce qu'on perçoit d'elle, on ne se serait pas posé de questions). 

Ma fille ne voulait pas passer ce test et elle était a priori mal à l'aise. 

C'est la psychologue scolaire qui lui a fait passer le test, je ne sais pas si elle est habituée. Je sais qu'elle a fait passer le même test à un autre enfant de l'école un petit peu avant ma fille et la mère m'a dit que tout lui semblait cohérent. 

Elle a déjà fait de la danse et a détesté. Bonne idée pour les jeux de ballon, je pense que cela pourrait lui être bénéfique. 

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il y a 45 minutes, valdeloise a dit :

C'est quand même dingue qu'il faille absolument chercher le pourquoi du comment dès qu'une personne s'écarte un peu de la norme... Il me paraît clair que le mieux qu'on puisse faire pour elle c'est de lui fiche la paix et de la laisser vivre. Et la maîtresse n'a qu'à lui faire faire des choses adaptées, c'est son travail.

Cela me paraît la solution la plus évidente mais je n'oserais lui dire comment gérer sa classe. La maîtresse de CE1 paraît vraiment gentille mais je sais qu'elle a déjà quelques a priori sur ma fille. 

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il y a 21 minutes, chari a dit :

Ma fille ne voulait pas passer ce test et elle était a priori mal à l'aise. 

Je pense qu'il faut arrêter de la tester. Et la laisser vivre.

Tant pis si elle voit en classe des notions qu'elle maîtrise déjà. Elle aime y aller, elle a des copines.

Evitez de la marginaliser. Un enfant veut être comme les autres. 

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Il y a 1 heure, chari a dit :

Je la vois différente dans sa manière de s'exprimer ou ses centres d'intérêts quand je la vois dans un groupe d'amis, elle-même se trouve en décalage. Par contre, quand ils ne sont que deux ou trois, je trouve qu'ils sont tous pareils. Quand elle est à la maison, je la trouve 'normale'. Je ne pense pas qu'elle ait une particularité, je crois vraiment que c'est sa personnalité qui est ainsi. Je voulais bien croire au HPI car c'est vraiment ce qui était le plus évident si le test l'avait confirmé mais je n'y aurais pas pensé de moi-même. Quand elle était plus jeune, je m'étais posée la question sur un problème d'attention car elle n'écoutait rien (en apparence), ses maîtresses de petite et moyenne section avaient exclu l'idée en me disant qu'à cet âge, ils sont tous inattentifs. En grandissant, l'idée est complètement sortie de mon esprit. 

J'ai éventuellement pensé aussi qu'elle avait deux particularités qui coexistaient, se masquant l'une l'autre sur les tests à force de compenser. Cela est une piste intéressante. Mon mari pense qu'il faudrait refaire les tests en libéral. Quand on lit le bilan psychométrique, on ne reconnaît vraiment pas notre fille, à aucun niveau (une maman de l'école dont l'enfant a passé le même test me disait qu'il était impressionnant de comprendre sa fille grâce à ce document). Je suis tentée de lui faire passer un bilan neuropsychologique complet afin de confirmer qu'il n'y a pas un trouble de l'attention. 

Les maîtresses m'ont clairement parlé de HPI. Elles en étaient convaincues et elles m'ont presque convaincue. Le test étant négatif, la maîtresse est donc passée de HPI sûre et certaine à il y a un 'truc'. Et ce 'truc', c'est un trouble de l'attention selon elle et si ce n'est pas ça, il faudra chercher autre chose. Je trouve au contraire que la maîtresse est plutôt directe (elle ne s'encombre pas de tact ... elle a osé dire à un papa de la classe que sa fille était limitée). 

Pour l'autisme, il est certain que ma fille n'est pas concernée. Pour Asperger, elle est vraiment trop subtile. Sa dernière année de crèche comme en petite section, on me faisait remarquer qu'il était étonnant qu'elle comprenne l'ironie, les sous-entendus, les jeux de mots. Elle a parfois une manière de communiquer elliptique (chose que je fais beaucoup aussi), raison pour laquelle ses camarades ne la comprennent pas. 

Si j’étais vous, je garderais dans un coin de tête l’idée du TSA et je le documenterais. Il y a tout de même quelques signes. Il n’y a pas forcément d urgence à un diagnostic s’il n’y a pas plus de problèmes que ça, mais à l’adolescence et à l’âge adulte ça peut devenir problématique. ( je suis maman de 2 jeunes adultes TSA)

Posté(e)
Il y a 2 heures, isaroma a dit :

Si j’étais vous, je garderais dans un coin de tête l’idée du TSA et je le documenterais. Il y a tout de même quelques signes. Il n’y a pas forcément d urgence à un diagnostic s’il n’y a pas plus de problèmes que ça, mais à l’adolescence et à l’âge adulte ça peut devenir problématique. ( je suis maman de 2 jeunes adultes TSA)

Quand je lis sur les signes de l'autisme ou spectre autistique, je trouve ne la reconnais pas et personne (elle a été dans deux crèches différentes, école, centre de loisirs un temps, école de langue depuis deux ans, trois clubs sportifs différents depuis qu'elle a trois ans, puis les médecin, psychologues ou récemment psychomotricien) n'a soulevé l'idée. 

Il doit y avoir des nuances et je ne dois pas suffisamment maîtriser le sujet pour avoir un avis très poussé mais pensez-vous qu'une enfant très sociable, se faisant facilement des amis, très à l'aise en public pour prendre la parole par exemple, qui réclame souvent des câlins à ses parents et en fait souvent à sa meilleure amie (qui lui ressemble beaucoup au passage) puisse quand même avoir un TSA ?

Pouvez-vous me dire comment cela se passe pour vos enfants aujourd'hui, comment avez-vous pensé à les faire diagnostiquer et s'il y avait des signes quand ils étaient enfants ?

Je vous remercie. 

Posté(e)
il y a une heure, snowy a dit :

En lisant le titre de votre post, je me demande "Et sinon, quoi?"

Si votre fille vit sa vie en classe, suit normalement, et ne dérange pas outre mesure (désolée, je n'ai pas tout lu, mais je n'ai pas l'impression qu'elle "démonte" la classe...), allez voir l'enseignante en lui disant que vous appréciez ses remarques, que vous avez fait tel ou tel test (enfin, ceux dont vous voulez bien l'informer) et que comme votre fille va bien, vous n'irez pas plus loin pour le moment. Merci, Au revoir Madame. 

C'est votre enfant, vous faites au mieux. Elle a peut-être un trouble (ou pas) qui se révèlera plus tard (ou pas), et il faut vivre tranquillement, accepter les choses qui arrivent et essayer d'y trouver une solution au fur et à mesure, mais pas se focaliser sur ce qui est, ou n'est pas, un problème... 😉

 

Merci pour cette réponse. C'est le même conseil que ma soeur me donne depuis l'an dernier. Mon problème est que je ne me sens horriblement peu légitime pour tout ce qui se passe à l'école. J'oscille entre l'idée que ces maîtresses abusent et l'idée qu'elles ne m'alertent pas pour le plaisir. 

J'avais fini par dire à la maîtresse l'an dernier que je n'irai pas plus loin (après une dizaine de rendez-vous avec elle où je n'ai jamais vraiment compris le problème outre le fait qu'elle pensait qu'elle était HPI et trois psychologues m'indiquant que tout allait bien). Je pense qu'il faudrait que j'en arrive aussi là cette année (je sais que la maîtresse n'insistera pas, elle m'a déjà remercié d'avoir bien voulu entreprendre des démarches, chose que beaucoup de parents ne font pas de ce qu'elle m'a dit), avec l'appréhension que cela reprenne l'an prochain. 

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