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Posté(e)

Et encore une fois, la seule responsabilité de l'école est avancée !

Rien concernant les familles ! Aucun devoir.

Exaspérant !

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Posté(e)

Concernant les cycles, tout le monde a râlé lors de leur mise en place. Et maintenant qu'il veut les supprimer, ça râle de nouveau!
La formation c'est pareil! franchement ça apporte quoi d'avoir un master? à mon époque c'était la licence... J'aurais préféré avoir 3 ans de formation professionnelle qu'un bac+3 qui ne me sert absolument à rien aujourd'hui.
Concernant les manuels... Aujourd'hui, avec l'expérience, je peux choisir en conscience un manuel de lecture CP (et encore...). En début de carrière, j'aurais aimée être plus guidée, qu'on me dise clairement quoi faire, ce qui marche ou non, au lieu de passer mes week-end à me poser 3000 questions. La liberté pédagogique est essentielle et pourtant, qui ici va à l'encontre des recommandations ministérielles? Les éditeurs sont des lobbyistes, le seront toujours, la liberté pédagogique est un leurre, elle est théorique, conceptuelle, ce que vous voulez, mais pas réelle.
Nous sommes des fonctionnaires, nous fonctionnons.

Gabriel Attal ne fera probablement pas mieux que les autres, le personnage est opportuniste et hors-sol.


 

Posté(e)

Néanmoins, ne plus avoir de cycle ça nous donnera plus les coudées franches pour un maintien en CP ou en CE1, qui peut être bien plus utile qu’un maintien en CE2 où les difficultés se sont souvent tellement accumulées que le maintien ne sera plus profitable (ce qui est leur but pour limiter les maintiens car ça coûte cher).

Par chez moi, sans même parler du fait que les parents ont quasi toujours le dernier mot sur le maintien et l’orientation, l’IEN met la pression pour qu’il n’y ait aucun maintien hors fin de cycle (GS, CE2, 6e !) et le moins d’orientation possible en imposant des dossiers longs comme le bras avec des délais intenables, des pré-commissions aux allures de tribunal… Dans mon école, on ignore le plus possible les injonctions non réglementaires mais les 2 autres écoles de mon secteur cèdent totalement à cette pression et ne font systématiquement aucun maintien et aucun dossier segpa, résultat le collège du coin est furax car ils ont pléthore d’élèves de niveau cycle 2 arrivant en 6e banale. Je vous dis pas l’ambiance après avec le collège… 

  • J'adhère 1
Posté(e)
il y a 45 minutes, gégé82 a dit :

La formation c'est pareil! franchement ça apporte quoi d'avoir un master? à mon époque c'était la licence... J'aurais préféré avoir 3 ans de formation professionnelle qu'un bac+3 qui ne me sert absolument à rien aujourd'hui.

Euh ...

Ne serait-ce que parce que le niveau des bacheliers et des licenciés a beaucoup baissé.

Donc déjà que le niveau des mastérisés n'est pas fameux, comment penser qu'avec un simple bac on puisse enseigner ensuite des fondamentaux qu'on ne maîtrise pas soi-même ?

Posté(e)
il y a 33 minutes, ptitloir a dit :

Néanmoins, ne plus avoir de cycle ça nous donnera plus les coudées franches pour un maintien en CP ou en CE1, qui peut être bien plus utile qu’un maintien en CE2 où les difficultés se sont souvent tellement accumulées que le maintien ne sera plus profitable (ce qui est leur but pour limiter les maintiens car ça coûte cher).

Ici, on maintient même dans les CP dédoublés, sensés réduire les inégalités ...

Ecole REP+ proche de la mienne : 3 CP dédoublés à 12 l'an dernier ... 6 maintiens !

L'IEN n'a rien dit.

Posté(e)
il y a 6 minutes, Goëllette a dit :

Euh ...

Ne serait-ce que parce que le niveau des bacheliers et des licenciés a beaucoup baissé.

Donc déjà que le niveau des mastérisés n'est pas fameux, comment penser qu'avec un simple bac on puisse enseigner ensuite des fondamentaux qu'on ne maîtrise pas soi-même ?

C'est vrai que depuis la disparition de l'école Normale le niveau des enseignants avec une licence ou un Masters s'est considérablement élevé ! C'est bien connu. 

Personnellement je suis pour une formation sur le modèle STAPS dès le bac et même avec un concours d'entrée comme cela se faisait avant dans les UREPS ou les CREPS! Les professeurs d'EPS sont les mieux formés de tous et de loin. La grosse daube immonde et opaque  "Parcoursup" à la poubelle. Revenons au concours avec quotas. Mais pour cela il y a un préalable : l'attractivité! 

Alors ne nous leurrons pas, si Attal veut recruter plus tôt c'est avec une toute autre motivation... 

Posté(e)
Il y a 2 heures, gégé82 a dit :

Concernant les cycles, tout le monde a râlé lors de leur mise en place. Et maintenant qu'il veut les supprimer, ça râle de nouveau!
La formation c'est pareil! franchement ça apporte quoi d'avoir un master? à mon époque c'était la licence... J'aurais préféré avoir 3 ans de formation professionnelle qu'un bac+3 qui ne me sert absolument à rien aujourd'hui.
Concernant les manuels... Aujourd'hui, avec l'expérience, je peux choisir en conscience un manuel de lecture CP (et encore...). En début de carrière, j'aurais aimée être plus guidée, qu'on me dise clairement quoi faire, ce qui marche ou non, au lieu de passer mes week-end à me poser 3000 questions. La liberté pédagogique est essentielle et pourtant, qui ici va à l'encontre des recommandations ministérielles? Les éditeurs sont des lobbyistes, le seront toujours, la liberté pédagogique est un leurre, elle est théorique, conceptuelle, ce que vous voulez, mais pas réelle.
Nous sommes des fonctionnaires, nous fonctionnons.

Gabriel Attal ne fera probablement pas mieux que les autres, le personnage est opportuniste et hors-sol.


 

Tout dépend de la formation, si elle commence au bac et dure 3 ou 5 ans (comme en Finlande je crois), je suis pour. Si on prend niveau Bac et qu'on lance les étudiants directement dans la cage aux lions alors non... Mais il ne faut pas se leurrer, le but est avant tout de ne pas nous augmenter, ça en dit long sur leurs priorités.

Autant je suis d'accord sur le début de carrière mais quand tu commences à avoir de la bouteille dans un niveau, tu fais avec ce qui te parait cohérent, sans forcément de méthode ou avec des méthodes pas totalement recommandées mais qui fonctionnent. L'Etat n'a pas la science infuse sur la pédagogie, loin de là.... Leur obsession pour la fluence est déjà très contestée et contestable, notamment par Goigoux. Nous sommes supposés être instruits, avoir un regard critique sur notre pédagogie, imposer une méthode unique revient à nous infantiliser, nous rendre de simples exécutants.

Posté(e)

Je ne râlerai pas contre la fin des cycles mais bordel, comment accepter la fin de la liberté pédagogique... parce que, c'est sûr qu'on ne nous parlera pas de pédagogies coopératives, alternatives dans ce "choc des savoirs".

J'ai l'impression que la fin des dinosaures, que sont les instits issus de l'Ecole Normale, approche... Comment accepter de travailler dans ces conditions?

Et nous ne parlons ici pas, de la fonction des dirlos, qui s'éloigne de ce pour quoi j'ai signé il y a plus de 25 ans.

Je deviens blasée. Et on va se démener, manifester et s'en prendre plein la tronche par l'opinion publique. Blasée, oui, je suis.

Posté(e)
il y a 35 minutes, folival a dit :

parce que, c'est sûr qu'on ne nous parlera pas de pédagogies coopératives, alternatives dans ce "choc des savoirs".

Plus personne n'en parle déjà. Même quand on en parlait, personne n'appliquait ces pédagogies. C'est bien pour ça qu'on en est là.

Posté(e)
Il y a 3 heures, gégé82 a dit :

La liberté pédagogique est essentielle et pourtant, qui ici va à l'encontre des recommandations ministérielles? Les éditeurs sont des lobbyistes, le seront toujours, la liberté pédagogique est un leurre, elle est théorique, conceptuelle, ce que vous voulez, mais pas réelle.

Pas d'accord du tout. J'ai toujours envoyé paître les "recommandations" d'un ministère qui outrepasse son rôle et je n'utilise pas de manuels. La liberté pédagogique est bien réelle, sauf si on ne s'en sert pas.

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Posté(e)
Il y a 1 heure, Delavegue a dit :

le but est avant tout de ne pas nous augmenter

Le but est le démantèlement en bonne et due forme du statut de professeur des écoles (dans une moindre mesure, du secondaire). le management de l'EN doit se faire sur le modèle de McDonald's: des gens dans les bureaux qui ne traitent qu'avec les managers / chefs d'établissement, mais au grand jamais avec les équipiers / profs. Les chefs / managers sont soignés par leur hiérarchie, mais les équipiers subissent de conditions de travail qui font qu'ils quittent leur poste très rapidement, d'où un turnover énorme. Qu'importe, la main d'oeuvre est infinie et jetable, puisque le travail est 100% standardisé (petits quides, manuels unique, numérique) et exécutable par n'importe qui (contractualisation, embauche post-bac).

Donc il est inutile de continuer à revendiquer pour les salaires, la seule chose qu'on peut encore faire est de montrer que non, ce métier n'est pas faisable par n'importe qui, et donc, utiliser notre expertise à travers la liberté pédagogique. Se poser en tant qu'expert ultime en refusant les évals d'élèves / évals d'école / guides / injonctions, etc...

Posté(e)

La liberté pédagogique ne consiste pas à enseigner ce que l'on veut mais à choisir la manière de transmettre le contenu des programmes officiels.

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