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Nos élèves, nouvelle génération


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Il y a 3 heures, SepH a dit :

D'autant que cette émission est, me semble-t-il déconseillée au moins de 10 ans. 
Du peu que j'ai vu, certaines scènes sont très violentes.

Oui oui aucun intérêt pour des gosses, même si ce n'est pas ce qui se fait de pire à la téloche.. 

Quant à la réponse de l'Institution je pensais aussi - au-delà des problèmes que l'on peut rencontrer avec certains enfants - à tout ce qui pourrait améliorer nos conditions de travail pour rendre les choses plus supportables : simplification administrative, octroi facilité de temps partiels, moins de réunions et de flicage, davantage d'empathie, des formations ou des aides pour celles et ceux qui veulent s'en aller... Parce que là en l'état actuel des choses c'est tout sauf "L'école de la confiance". 

Et il nous faudrait aussi de vraies sanctions susceptibles de refroidir les mômes les plus durs... Même si ce n'est pas forcément facile à mettre en place et délicat... Car souvent si les parents ne suivent pas, l'impunité est totale !

Modifié par BrunoXXX
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  • 1 mois plus tard...
Le 11/12/2023 à 20:47, éowin a dit :

Il y a même pas 10 ans mes bons élèves : dictée entre 15 et 20 lignes, nickel ou 1 ou 2 erreurs c’est tout. 
Aujourd’hui , les bons élèves, dictée hyper préparée de …. 4 ou 5 lignes 1 ou 2 pas d’erreurs, 5 ou 6 , 4 ou 5 erreurs et le gros des troupes plus et encore….

Je viens de corriger une évaluation de grammaire…. Vite un morceau de chocolat!

Remplacement en CE1, école de bon quartier.

Leçons à apprendre uniquement les veilles de jours sans école.

Dictée, 3 mots à apprendre à chaque fois et ... 4 élèves sur 25 avaient les 3 justes !

Le 11/12/2023 à 21:43, Goëllette a dit :

Bien sûr, et c'est, entre autre, le signe de l'inefficacité de la différenciation à outrance que certains pratiquent depuis deux décennies, ainsi que de la déresponsabilisation des parents.

Très clairement, la différenciation montre là ses limites.

Et je plains ces jeunes, qui ont acquis des diplômes avec des arrangements et qui débarquent dans des entreprises sans pouvoir dire : "Je veux le même titre, la même paie, mais je veux moins de travail car je suis "à besoin particulier".

La réalité de la vie doit leur faire mal !

Le 11/12/2023 à 21:43, Goëllette a dit :

Pour éviter d'avoir des soucis avec les parents et les élèves, ou par souci de "bienveillance", on a peu à peu abandonné le cadre et la rigueur dans nos pratiques de classe. Et la baisse perpétuelle du niveau des programmes n'aide pas. Plus on baisse les exigences et plus le niveau des élèves baisse, voire, il baisse encore plus.

Ce que je vois de plus en plus comme fonctionnement de classe lors de mes remplacement me navre !

Je hais les classes flexibles et autres dispositifs hyper permissifs faisant que les élèves sont rois et que le travail se fait en permanence dans le brouhaha, et que la parole de l'enseignant n'est absolument pas écoutée des élèves !

Le 11/12/2023 à 21:43, Goëllette a dit :

Et je mets à l'honneur les élèves qui travaillent parfaitement. Ils sont fiers et les autres les envient.

C'est ce qu'il faut faire !

Les dispositifs du style "fusées ou lions du comportement" dans lesquels les élèves descendent au fur et à mesure de leurs âneries sont une plaie !

Les principaux intéressés s'en tapent, ça ne les arrête plus, et ça donne un travail de fou à l'enseignant !

Quand je remplace dans ces classes, je refuse de les utiliser et ne récompense QUE ceux qui ont été absolument sages.

Le 11/12/2023 à 21:49, valdeloise a dit :

Ne pas oublier de valoriser aussi les réussites, même minimes, de ceux qui y arrivent moins bien, car ils prennent confiance et se rendent compte qu'ils sont capables.

Nivellement par le bas.

On peut valoriser, mais à condition qu'il y ait réellement une augmentation du travail, sinon ça encourage le môme à ne pas faire grand chose (puisqu'il est récompensé) et ses camarades sont tentés d'en faire de même.

Le 11/12/2023 à 22:02, éowin a dit :

Ce que je vois ce sont des enfants habitués à être félicités pour des broutilles, alors pourquoi faire des efforts? 
 

Je pense que nous sommes tombés dans l’excès contraire.

Exact.

Le 15/12/2023 à 23:42, Goëllette a dit :

Quant au fait de signer même si on n'a pas tout compris, ça s'appelle s'intéresser au travail de ses enfants. En gros, jouer son rôle de parents.

Ca montre simplement qu'ils ont sorti les cahiers du cartable de leur môme une fois dans la semaine

Le 20/01/2024 à 15:00, Goëllette a dit :

Disons que ça se prépare depuis plusieurs décennies, notamment avec la baisse d'exigence des programmes, les fonctionnements pédagogiques prônant l'élève roi, et la déresponsabilisation des familles devant les difficultés scolaires et comportementales de leurs enfants.

Très clairement !

Mon dernier remplacement un poil (trop) long : 20 élèves de CP, la moitié qui revient chaque jour sans les mots et cahiers signés sauf des mots des parents pour râler ou pour informer des absences et "vous n'oublierez pas de lui donner son travail pour qu'il ne prenne pas de retard".

Mais si tu veux que ton môme ne prenne pas de retard, ne lui fait pas rater la classe, surtout en CP, fais-le lire chaque soir, signe ses cahiers, et gronde-le quand il a fait une ânerie !

Le 16/02/2024 à 16:55, HappyPomme a dit :

"Oui, mais c'est parce qu'il est HPI" dixit une maman l'an dernier. 

Ce terme est tellement dévoyé.

Ah, les fameux HPI !

C'est la réponse magique à chaque situation d'élève qui n'obéit pas et ne travaille pas !

Quoique désormais, c'est la mode du TDAH (avec HPI bien sûr, plus besoin de le rajouter)...

Le 20/02/2024 à 20:38, doubleR a dit :

Je ne veux pas avoir que des élèves "sages" , un enfant peut ne pas toujours être sage. Le problème c'est l’impolitesse, la molesse, le non désir, la paresse, le m'enfoutisme, les préoccupations inadaptées à leur age.

A partir du moment où tu ne penses pas que des élèves puissent être sages, ça implique qu'ils ne te "calculent" plus.

Le 21/02/2024 à 15:45, BrunoXXX a dit :

Et il nous faudrait aussi de vraies sanctions susceptibles de refroidir les mômes les plus durs... Même si ce n'est pas forcément facile à mettre en place et délicat... Car souvent si les parents ne suivent pas, l'impunité est totale !

Dans mon dernier remplacement, j'ai retrouvé un môme infect qui avait pourri la vie de son maître dans une précédente école.

Evidemment, ça ne se passe pas bien, et tout est reparti de 0 pour en arriver à ce que l'élève soit exclu de sa classe une semaine et soit accueilli dans les classes de petits par demi-journée, avec du travail à faire.

Eh bien après avoir cassé les pieds de 4 classes les deux premiers jours ... les parents ont décidé qu'il resterait à la maison, le pauvre chou, car il a été traumatisé de la punition !

  • Triste 1
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En CE2, aucun élève capable de recopier 4 mots sans erreur.

 

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Bonjour, je suis confrontée à un enfant qui dit des gros mots vraiment horribles toute la journée. Il sait que ce sont des gros mots, il les répète plusieurs fois d'affilée en me regardant surtout si je lui dis d'arrêter...

Il est chez les petits.

Comment faites vous face à ce genre de situation? Si je l'ignore, il répète plus fort et les autres finissent par me dire "xxx a dit un gros mot" (voire me le répètent)

Je pense que cette situation de provocation l'amuse beaucoup mais je ne sais plus trop quoi faire ! Cet enfant est loin d'être un ange par ailleurs donc c'est la goutte d'eau...

La psychologue scolaire n'a pas beaucoup de temps et je ne suis pas certaine qu'elle pourra venir cette année d'autant qu'il n'est que chez les petits...

 

 

 

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Dans un premier temps, tu convoques les parents et les en informes, et il convient que tu fasses remarquer à chaque fois à l'ensemble de la classe que ce sont des mots qui ne se disent pas, et que tu le punisses.

Ainsi les autres parents ne pourront pas te reprocher de ne rien avoir fait.

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Moi j'en ai un qui a dit un énorme gros au coin regroupement. Je ne l'ai pas ignoré je l'ai sorti du groupe.

Je l'ai exclu  CALMEMENT  du groupe en le mettant à l'écart (à l'arrière de mon coin regroupement). J'explique  aux autres en parlant assez fort pour qu'il entende "son vocabulaire est inadapté et donc il ne peut pas rester avec nous. Pour être avec le groupe autres, il faut parler poliment." Et je reprends mon histoire, ma comptine, bref ce que j'étais en train de faire

Je précise que c'est un élève curieux et qui a envie. Du coup, ça l'a étonné. pas de cri, de "arrête"  Du coup il s'est calmé.  Ca à bien marché.

Il a réessayé plusieurs fois mais, à chaque fois le fait de le sortir du groupe, il se reprend et quand il revient je n'ai plus ce souci de grossièreté.

 

Modifié par zomina
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Merci pour.vos réponses.

J'en ai parlé plusieurs fois avec la maman. Elle le sait, c'est pareil chez eux. C'est le papy, un tonton qui ont un langage fleuri. J'ai dit au petit garçon qu'il avait le droit de les gronder🙄

Parfois il emploie des mots sans même se rendre compte que c'est déplacé.

Il traite les autres enfants de "guignol" par exemple.

En plus de la punition je cherchais quelque chose d"un peu constructif pour le faire réfléchir car entre le fait qu'il tape et le fait qu'il dise des gros mots il pourrait passer une bonne partie de la journée puni, et sans conséquence sur la suite puisqu'il n'y a pas de changement de comportement.

C'est pour cela que je l'avais signalé à la psychologue mais voilà quoi.

J'ai conseillé plusieurs aux parents de consulter, mais la maman se dit "anti psy". Ellle pense que ce n'est qu'une passade et qu'en grandissant cela cessera. Alors que pour moi tout le monde a besoin d'aide : l'enfant, les parents qui sont dépassés aussi à la maison et nous...

 

 

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