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Violences urbaines


lilie2fr

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Ce qui m'insupportent c'est que des jeunes en profitent pour eux aussi tout faire cramer! je vous explique: dans un village de 1800 habitants, où il n'y a pas tous les pb des banlieues et tout le reste, 6 voitures de la poste ont été brulées, et dans les villages  voisins ce sont les Eglises et les écoles qu'ils ont fait bruler! si ca c'est pas abusé!

Sachant que l'on sait qui sont les auteurs: des mineurs de 12 à 15ans... :ninja: ils savent meme pas pourquoi ils ont fait ca... ah si: pour faire comme les parisiens!

Je ne comprends pas!

Merci aux médias en tout cas!

Ça devait être des écoles privées alors ?

....bon :huh: je vais prendre l'air 5mn

ça change quoi ecole publique ou privée? :huh::huh: moi pas comprendre? :huh:

je pense que c'était de l'humour, non?

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une info parmi d'autres :

j'ai essayé  :ninja:

--------

Afin de promotionner un site de soutien à Nicolas Sarkozy, l'UMP a acheté des

mots clés via le système Adwords auprès du célèbre moteur de recherche Google.

Ainsi la rédaction de Zescoop.com a pu constater ce dimanche soir que tout

internaute qui lance, via Google, une recherche comportant les mots "banlieue",

"émeutes", "violences" ou encore "cités" et même "racaille" (!!), se verra

proposer un lien (publicitaire) vers une page du site de l'UMP (www.u-m-p.org)

intitulée "Affrontements dans les banlieues : Soutenons Nicolas Sarkozy". Il

s'agit en fait d'une pétition en ligne visant à soutenir le Ministre de

l'Intérieur, également président de l'UMP.

"Ces violences doivent cesser. Il n’est pas question que la République

s’incline. Il faut être sans faiblesse face à ceux qui défient les lois et les

valeurs fondamentales de notre pays.

Face aux attaques politiques et médiatiques dont il fait l’objet, Nicolas

Sarkozy a besoin que s’exprime haut et fort le soutien populaire dont il

bénéficie dans cette période particulièrement grave et décisive pour l’avenir

de la France", est-il notamment écrit dans le texte de cette pétition.

A propos de Google Adwords

Le système Google Adwords a été développé par Google. Il s'agit d'un système

automatique d'achat d'espaces publicitaires sur le célèbre moteur de recherche.

Il suffit de réserver des mots clés pour qu'un petit texte et un lien

promotionnel redirigeant vers un site Internet spécifique apparaissent

lorsqu'un internaute effectue une recherche sur l'un ou plusieurs des mots

réservés.

:cry::ninja: <_< :ninja::cry:

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Ce qui m'insupportent c'est que des jeunes en profitent pour eux aussi tout faire cramer! je vous explique: dans un village de 1800 habitants, où il n'y a pas tous les pb des banlieues et tout le reste, 6 voitures de la poste ont été brulées, et dans les villages  voisins ce sont les Eglises et les écoles qu'ils ont fait bruler! si ca c'est pas abusé!

Sachant que l'on sait qui sont les auteurs: des mineurs de 12 à 15ans... :ninja: ils savent meme pas pourquoi ils ont fait ca... ah si: pour faire comme les parisiens!

Je ne comprends pas!

Merci aux médias en tout cas!

Ça devait être des écoles privées alors ?

....bon :huh: je vais prendre l'air 5mn

ça change quoi ecole publique ou privée? :huh::huh: moi pas comprendre? :huh:

je pense que c'était de l'humour, non?

Meuh oui... c'était de l'humour puéril, de potache, pervers...promis je n'en ferai plus sur ce post. Mais c'est pas facile des fois...

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Ce qui m'insupportent c'est que des jeunes en profitent pour eux aussi tout faire cramer! je vous explique: dans un village de 1800 habitants, où il n'y a pas tous les pb des banlieues et tout le reste, 6 voitures de la poste ont été brulées, et dans les villages  voisins ce sont les Eglises et les écoles qu'ils ont fait bruler! si ca c'est pas abusé!

Sachant que l'on sait qui sont les auteurs: des mineurs de 12 à 15ans... :ninja: ils savent meme pas pourquoi ils ont fait ca... ah si: pour faire comme les parisiens!

Je ne comprends pas!

Merci aux médias en tout cas!

Ça devait être des écoles privées alors ?

....bon je vais prendre l'air 5mn

ça change quoi ecole publique ou privée?moi pas comprendre? :huh:

je pense que c'était de l'humour, non?

en quoi cela fait avancer le binz de faire de lhumour sur l'information donnée? chaque information doit etre prise de cette façon? :huh: je vais relire le post depuis ce matin voir si j'ai raté un passage ou si ma blondeur m'a fait raté les petites notes d'humour sur toutes les infos données....je dois pas bien comprendre le deuxieme degré moi :P :D

qu'est ce qu'on rigole ici!! :bleh::D;)

Ode...mdr :P

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Le post a trop acancé.

Je n'ai pas le temps de lire.

Donc j'arrête ici mes contributions.

De toutes, je suis trop sur les nerfs, j'ai entendu aujourd'hui trop de conneries de la part de gens qui ne sont pas eux dans la merde.

Bonne soirée, bien au chaud, avec vos petits ordi et tout le toutim.

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Je ne dis pas que c'est aussi facile mais on peut y arriver à force de volonté, c'est tout, chacun son combat, chacun ses armes!

Il faut certes de la volonté, mais à mon avis ça ne suffit pas. Je me réfère à la notion de "résilience" : il y a des enfants qui sont battus, violés, etc... et qui s'en sortent très bien, ils semblent avoir une force intérieure mystérieuse et exceptionnelle, et leur destin est donc exceptionnel par rapport à l'ensemble des enfants battus, violés, etc...

Pour moi, les enfants "des banlieues"(ou d'autres milieux défavorisés) qui s'en sortent bien, sont, à leur manière, des résilients, des "forces de la nature", des exceptions donc. Une société ne peut décréter que tout le monde doit être exceptionnel, mais doit permettre à tout un chacun de faire son chemin sans avoir à déployer 100 fois plus d'énergie que ses voisins plus favorisés. Et montrer du doigt ceux qui ne s'en sortent pas parce qu'ils n'ont pas la chance d'être exceptionnels (intellectuellement ou psychologiquement), ça me dérange beaucoup!

A part ça, on "parle" beaucoup à la place de ces jeunes pour essayer de comprendre, mais moi, j'aimerais bien savoir ce que eux en disent, s'ils demandent quelque chose, et si oui quoi. Je ne regarde pas la télé...peut-être que certains d'entre vous ont des infos?

harpège, je suis d'accord à 100% avec toi

je disais dans le précédent post ouvert sur ce sujet qu'il y a quelques années j'ai pu passer pas mal de temps à discuter avec quelques uns des jeunes qui vivent dans ces quartiers, c'était dans le cadre d'un réseau associatif national, donc il y avait des gens d'un peu partout, des quartiers aux réalités différentes mais aussi avec des points communs, la plupart de ceux que j'ai rencontré, (ce qui ne saurait être représentatif, mais ça peut donner une idée et certains étaient loin d'être des anges)ressentent un déni de leur histoire au travers du déni de l'histoire de leurs parents, ils revendiquent avant tout quelque chose de très scolaire : une place plus grande dans les programmes scolaires de l'histoire de la colonisation des pays dont leurs parents sont originaires, d'abord parce qu'ils ont besoin de connaitre cette histoire qui leur est tue par leurs parents, ceux-ci leur semblant avoir fait une croix dessus, ensuite parce qu'il leur semble important que leurs collègues "gaulois" comme ils disent puissent la partager avec eux....

Ils réclamaient aussi à l'époque une école qui ne les parquent pas d'emblée dans des voies de garages, ils sont très lucides sur les parcours qui s'offrent à eux...

Ils avaient à l'époque de grandes attentes concernant l'école, l'école leur fait violence, ils s'opposent à elle...

un lien très intéressant d'un prof d'IUFM de Lille, Bruno Mattéi qui s'intéresse à ces questions et avec qui j'ai eu plaisir à travailler :

connaitre la pauvreté : de quels savoirs parlons nous?

Je vais encore sûrement me faire taxer d'angélisme, mais bon combien parmi nous ont discuté avec eux, je ne dis pas amen à tout ce qu'ils disent, nos discussions ont souvent été houleuses, les débats passionnés, et je n'étais pas toujours d'accord, mais nous avons appris mutuellement...

Ce n'est qu'un aperçu des questions de fonds qu'ils et elles se posent, ils revendiquaient aussi moins de discrimination dans leur accès au logement (pour sortir de ces quartiers ghettos entre autres, car beaucoup essayent, mais on ne leur permet pas), pour avoir un boulot...

J'ai connu des jeunes femmes qui ont un jour entendu le principal du collège qu'elles avaient fréquenté dire que de son collège ne sortaient que des enfants en échec, elles ont relevé le défi, se sont comptés, ceux qui avaient "réussi " dans le système scolaire actuel et ont monté une asso pour faire partager leur expérience aux plus jeunes qu'elles et leur assurer des permanences de soutien scolaire, elles hurlaient d'avoir collé sur leur front l'étiquette du quartier d'où elles étaient issues, de dire : quand je donne mon adresse, au téléphone, tout se ferme...

Avec elles et d'autres assos, nous avons monté un observatoire des discriminations pour tout le Sud-Est, ce qu'il en reste, ce qu'on en retire, les discriminations sont connues, observées, plusieurs années après, rien n'a changé sur le terrain politique et on ne peut pas dire qu'on ne sait pas...

Pour chacun d'entre eux, il y avait un problème notoire au niveau de leur relation avec la police et la justice, et pourtant la police de proximité existait à l'époque, ce qu'ils revendiquaient c'est ce dont nous avons parlé ici (ils sont aussi futés que nous) c'est avant tout une police mieux formée et qui les respecte, je reprends une brochure que nous avions édité à l'époque et je lis : "les jeunes demandent un traitement normal, ils veulent être respectés, ni plus ni moins mais exactement comme n'importe quel citoyen", ils étaient choqués que des bavures policières puissent avoir lieu car selon eux si la police recevait une meilleure formation elle serait à même de ne pas perdre pied ...

Tous en avait ras-le-bol d'être figés dans une étiquette, un texte écrit pour nous par Magyd Cherfi (ex-chanteur de Zebda) qui a collaboré aussi à ces travaux :

Quand Pipo* est tombé sous les balles de la police ....

...je me suis dit nous ne sommes donc que ça. Que ça mais quoi? une espèce en dessous d'une autre. En quelque sorte deux genres humains pour une même loi mais deux interprétations. La chose est subtile et ça donne ceci. Quand on est beur, on ne peut être que beur, quand on est femme, on ne peut être que femme, quand on est black idem. L'histoire a fait de tous des êtres mais êtres-objets pour les uns, êtres-sujets pour les autres.

Nous, nous faisons partie de la première catégorie celle des exclus, obligés de se fondre dans un genre. Le genre beur, femme, black, juif, pédé, handicapé et j'en passe. Comme si nous n'étions pas autre chose que cela. Moi je suis beur, mais je suis aussi occitan, chef d'entreprise, pédé, sportif, hétéro, fainéant et artiste à mes heures. J'ai pas envie qu'on me fige car je peux me sentir bien autre chose au gré de mes rencontres. Malgré moi, on m'a classé dans une espèce de mayonnaise de tous ceux qui dérangent l'ordre sacré de la vie. Comme un ensemble irrationnel de ceux qui perturbent la Trinité. On peut bien crever pour un auto-radio volé. Dans cette terrible fatalité qui tue? Et bien c'est le principal pilier de la survie du genre, le garant, le protecteur....la police.

Je le redis. La loi, la république ont malgré elles institué deux genres humains. Bien sûr la loi interdit, la république protège et la justice tranche. Mais rien n'y fait. L'arsenal est ficelé pour le bien de tous ou presque. Il ne s'agit pas seulement d'un problème de mécanique à deux vitesses, il faut nous attaquer à une fondation intellectuelle des valeurs qui fondent la légitimité des êtres, afin que les uns comme le autres ne soient pas figés dès leur naissance à n'être dans le meilleur des cas qu'un sous-ensemble. Avant Pipo, combien sont morts pour un vélo volé, un autoradio, un bijou. D'un acte bienveillant....la mort. L'anodin accouche de la mort. Le futile engendre une monstruosité. S'il faut donc être blanc riche et cultivé, qu'on le dise tout de suite, mais préparez la navette pour Mars.

*Pipo était le surnom du jeune Habib tué par des policiers à Toulouse en décembre 98

Saïd Bouamama, un sociologue lillois écrivait quant à lui :

....Ce sont des descendants de ces anciens esclaves qui ont fait la prospérité de la France impériale, de ces anciens colonisés à qui ont a fait "suer le burnous". Les représentations coloniales de ces peuples ont fortement marqué l'armée, la police, et d'autres institutions. Aucun travail sérieux n'a été effectué pour dépasser ces images du colonisé le considérant comme un danger permanent, un sous-homme méprisable, un fourbe incontrôlable, un simulateur hypocrite, etc. Aucune épuration, ni de la hierarchie, ni de la base, n'a accompagné la décolonisation, bien au contraire...Or on ne dépasse pas une page d'histoire scandaleuse en la déchirant ou en "passant l'éponge". Le dépassement suppose justice et vérité. (...) La brigade anticriminelle est désormais connue de l'ensemble des jeunes des quartiers populaires. Les "nouveaux Rambos républicains" virils et sans scrupule sont mandatés et légitimés pour arpenter nos rues afin de montrer la présence dissusasive . Etrange manière de rassurer le citoyen que de mettre ainsi en scène des images de guerre et des scénarios de chasse. Comment s'étonner que des jeunes à qui la république n'a pas donné d'autres images (de travail, de protection, d'avenir, etc...) développent un rapport méfiant à la police? Comment être surpris qu'ils refusent de se soumettre à de gros bras à l'allure guerrière? L'existence de la B.A.C est un signe d'abandon par la république de sa fonction protectrice.

Une république et encoe plus une démocratie ne peut en effet pas se construire  à partir d'une méfiance envers une partie importante de la population.(...)

je remets ici le lien vers un article du même Saïd Bouamama que j'avais cité dans le premier post : jeunesse, autorité et conflit

L'avis de Clément Schouler, syndicat de la Magistrature :

Que des jeunes tombent sous les balles de la police n'a rien d'un hasard ou d'une fatalité. Il serait également naïf de penser que la faute pourrait être rejetée sur quelques policiers fanatisés, racistes, violents ou incompétents. Ces évènements inacceptables et révoltants sont le résultat d'une politique. Cette politique est fondée sur des élaborations théoriques qui ont conduit à créer  de toutes pièces des concepts comme celui des violences urbaines.

A la différence de la grande criminalité des délinquants financiers ou autre trafiquants internationaux, la petite délinquance, que l'on associait autrefois à la pauvreté, au malaise d'une jeunesse évoluant dans une société faite d'inégalités croissantes, est désormais assimilée par nos dirigeants à une menace majeure qui pèserait et serait susceptible de l'ébranler sur ses bases. Du coup la sécurité devient avant tout celle des poubelles et des voitures avant d'être la sécurité de l'emploi ou la sécurité sociale et économique.

(...)

(les textes que j'ai cité ici sont tous paru dans la même brochure Alerte co-produit par la Fédération des Associations de Jeunes de Roubaix et la Fédération des Associations de Solidarité avec les Travailleurs Immigrés, en avril 2001)

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Meuh oui... c'était de l'humour puéril, de potache, pervers...promis je n'en ferai plus sur ce post.  Mais c'est pas facile des fois...

merci de cet eclaircissement ;) .... je comprends pas facile des fois ;) :P

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mdr plus personne n'ecrit et ecoute le ministre...c'est rigolo ça ..chuuuuuuuuuuuuuuuuut... :D oui bon d'accord je me tais :P

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Ben je suis surprise de n'avoir toujours pas entendu parler de bléssés chez les émeutiers: des CRS, un enfant de 3 mois, un homme d'une soixantaine d'années...mais rien chez ceux qui mettent le feu... <_<

C'est si facile que ça de manipuler des objet inflammables, enflammés, des bouteilles en verre et autres trucs de ce genre, en courant, la nuit :huh: ? (http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3226,36-707261@51-704172,0.html)

Quelqu'un a une explication parce que je comprends pas trop comment c'est possible!

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C'est si facile que ça de manipuler des objet inflammables, enflammés, des bouteilles en verre et autres trucs de ce genre, en courant, la nuit  :huh: ?

Quelqu'un a une explication parce que je comprends pas trop comment c'est possible!

puisqu'on te dit que ce sont des bandes très bien organisées.... rhooo mais y en a qui comprennent vraiment rien à rien, c'est pas possible !!!!!!

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Ben je suis surprise de n'avoir toujours pas entendu parler de bléssés chez les émeutiers: des CRS, un enfant de 3 mois, un homme d'une soixantaine d'années...mais rien chez ceux qui mettent le feu... <_<

C'est si facile que ça de manipuler des objet inflammables, enflammés, des bouteilles en verre et autres trucs de ce genre, en courant, la nuit  :huh: ?

Quelqu'un a une explication parce que je comprends pas trop comment c'est possible!

Après les grandes marques ils s'équipent à la NASA :P :D;)

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