Aller au contenu

Articles

Des articles pour tous les domaines de l'école primaire, le CRPE et les parents d'élèves.
André Jorge

Les dictées préparées

Par André Jorge, dans Français

Une dictée peut être préparée :
1- par un travail sur les difficultés en orthographe grammaticale que l'on trouve dans la dictée.
2- par un travail sur l'orthographe lexicale que l'on trouve dans la dictée.
Les séances d'étude de la langue (grammaire, orthographe, conjugaison, vocabulaire) se font alors en fonction des dictées sur lesquelles les élèves travaillent.
Il existe des fichiers d'exercices permettant d'étudier les principales difficultés que l'on trouve dans la dictée. Dans ces exercices, les enfants lisent et écrivent les mots qu'ils devront orthographier pendant la dictée.
Mais il est tout à fait possible de choisir (judicieusement) un extrait d'un ouvrage de littérature.
Voici une proposition de démarche :
1) En classe, le texte de la dictée est proposé en lecture aux enfants (écrit au tableau). Les difficultés du texte sont alors étudiées et relevées.
2) Une liste de mots à apprendre (à savoir orthographier correctement donc) est donnée aux enfants. Cette liste a été établie lors de l'étape précédente.
L'enseignant organise les séances d'étude de la langue sur la semaine, en fonction des difficultées qu'il a choisi d'étudier.
3) Le jour suivant, l'enseignant fait une vérification sur l'ardoise : il les mots qu'il fallait apprendre et les élèves les écrivent (procédé Lamartinière).
4) Le lendemain, l'enseignant propose aux élèves une dictée à trous, dans laquelle les enfants devront écrire uniquement les mots appris, mais avec une difficulté supplémentaire : effectuer les accords.
Les enfants doivent être informés de cette difficulté.
Ensuite, l'exercice est corrigé.
5) Le jour suivant, la dictée est enfin faite.
Démarche pour la dictée :
- le maître effectue une première lecture.
- ensuite, il rappelle aux enfants :
qu'il doivent être très attentifs pendant la lecture du texte. qu'ils doivent laisser un grand espace blanc s'ils sont en retard, et qu'ils pourront écrire les mots qui manquent lorsque l'enseignant fera la relecture (ils signalent qu'ils ont besoin d'écrire en levant le doigt). qu'il doivent systématiquement sauter une ligne à chaque fois pour pouvoir corriger les erreurs. => Ce rappel doit être systématique : il faut constamment remotiver les élèves.
- puis le texte est lu, par groupes de mots, en évitant de répéter (ce qui permet d'effectuer en même temps un entrainement de la mémoire).
- une relecture est ensuite faite pour permettre aux enfants :
de vérifier qu'ils n'ont rien oublié (et si c'est le cas, ils lèvent le doigt pour le signaler et on attend qu'ils aient terminé d'écrire les mots oubliés) . de corriger rapidement les erreurs qu'ils identifient immédiatement. - les élèves disposent ensuite de quelques minutes pour vérifier qu'ils ont appliqué toutes les règles qu'ils ont étudiées et qu'ils n'ont pas fait d'autres erreurs.
Une méthode d'auto-correction leur est donnée (elle est affichée dans la classe) :
Faire plusieurs relectures pour :
vérifier le sens des mots dans leur contexte. chercher les verbes et trouver leur sujet afin de vérifier que l'on a correctement effectué l'accord sujet / verbe. chercher les noms et vérifier que l'on a effectué l'accord en nombre, ainsi que l'accord nom / adjectif. mettre des noms au féminin pour savoir s'il ne comportent pas une lettre finale muette. identifier les homophones et vérifier leur orthographe. pour les mots inconnus (en principe, il n'y en a pas !) chercher des mots de la même famille pour trouver ou deviner leur orthographe. enfin, vérifier que les règles étudiées en classe pendant la préparation de la dictée ont été appliquées. Une étape supplémentaire possible : la dictée négociée.
Après vérification individuelle de leur dictée, on propose aux élèves de se mettre en groupe de deux, trois ou quatre élèves, et de s'arranger pour que le groupe rende au final une dictée identique (ce qui implique partage des connaissances, discution et argumentation).
La correction collective :
Vient ensuite la correction collective. Il y a plusieurs façons de procéder. Elle peut se dérouler de la façon suivante :
Le texte est lu et lorsqu'un élève a fait une faute et souhaite obtenir des explications , il lève son doigt. Il doit alors expliquer comment il a procédé, et les élèves qui ne se sont pas trompés doivent lui donner des stratégies pour ne plus reproduire l'erreur.
La notation
Cette dictée ayant été préparée, il conviendra certainement de l'évaluer.
Voici une proposition de code de correction :
Faute d'orthographe grammaticale (accords, conjugaison, homophones grammaticaux,...) : 1 point. Faute d'orthographe d'usage (orthographe lexicale) : 1/2 point si phonétique respectée, sinon 1 point. Mot oublié : 1 point. Cédille oubliée : 1 point. Accents inutiles, oubliés, ou mal faits : 1/4 de point. Majuscules oubliées : 1/4 de point. Trait d'union oublié : 1/4 de point. => Ce code est donné aux enfants.
Pour la notation, vous pouvez procéder autrement en comptabilisant les réussites (mots bien écrits, règles appliquées,...) ou simplement vérifier que les compétences sont acquises ou non.
La différenciation
Il faut proposer des aides, voire un travail différent, à certains élèves, en grande difficulté. Voici quelques propositions :
- Le texte de la dictée peut être affiché toute la semaine (placé sur un coin de leur table ou dans leur sous-main) pour qu'ils puissent régulièrement le lire.
- Le jour de la dictée, on pourra leur proposer :
une dictée à trous (mots manquants et mots à compléter). un texte raccourci : écrire uniquement les deux premières phrases, etc. une dictée abrégée : la dictée est faite à un autre moment avec les élèves en difficulté, aprsè avoir judicieusement choisi quelques phrases. de pouvoir relire le texte quelques minutes avant de faire la dictée. AJ

André Jorge
Article en cours de rédaction
Dans cet article, je propose quelques idées qui vous permettront de mettre en place une pédagogie et des pratiques différenciées permettant d'aider des élèves en difficulté et/ou ayant besoin d'un aménagement particulier pour favoriser les apprentissages.
Toutes les propositions ne conviennent pas forcément à vos élèves. Il vous appartient de choisir celles qui seront les pus efficaces et permettront à vos élèves de faire des progrès.
Tutorat :
- mettre en place un tutorat par un autre élève qui sera donc chargé d'aider l'enfant en difficulté.
Outils :
- sous main récapitulant les règles apprises en classe, donnant des exemples, des mots, des sons,...
Les consignes :
- fractionner les consignes multiples ou complexes.
- donner à l'oral les consignes écrites.
- faire surligner les mots clef des consignes.
L'écrit :
- limiter les situations de copie : exercices, leçons,...
- proposer des photocopies des leçons (ou sur clef USB, site web,...).
- limiter les activités d'écriture dans le cahier au profit d'un travail sur ordinateur (dans un logiciel de traitement de textes et avec des logiciels éducatifs).
- proposer des dictées à trous.
L'évaluation :
- privilégier les situations d'évaluation orale.
- ne pas pénaliser l'écriture.
- donner un temps supplémentaire à chaque évaluation.

André Jorge

Définitions et termes pédagogiques

Par André Jorge, dans Articles divers

[Article en cours de réalisation]
Compétence :
 
Objectifs :
Objectifs :
Objectif général :
Objectif spécifique :
Objectifs intermédiaires :
Objectifs opérationnels :
 
Phonologie :
Phonologie :
 
Conscience phonologique :
Aptitude à percevoir et à se représenter la langue orale comme une séquence d'unités et de segments tels que la phrase, le mot, la syllabe, le phonème.
Conscience lexicale :
Capacité à isoler un mot dans un énoncé et à en comprendre le sens.
Conscience syllabique :
Capacité à isoler une syllabe dans un mot.
Conscience phonémique :
Capacité à isoler un phonème à l'intérieur d'une syllabe ou d'un mot.
 
Programmation, progression
Programmation :
Organisation annuelle des enseignements dans chaque discipline, en fonction de leurs caractéristiques propres et de leurs relations mutuelles (transversalité).
Progression :
Itinéraire, étapes, ordre dans les apprentissages, tenant compte des points de passage obligés et permettant un enchaînement précis des séquences d'apprentissage.
 
Séquence et séance
Séquence :
Ensemble continu ou discontinu de séances articulées entre elles dans le temps et organisées autour d’une ou plusieurs activités en vue d’atteindre les objectifs fixés par les programmes d’enseignement (terminologie de l’éducation - BOEN n°35 - 17-09-1992).
Séance :
Moment de travail, leçon, effectué pendant une période de 20 à 55 minutes (selon les domaines d'activité et les niveaux de classe) pouvant regrouper plusieurs phases.
 
Divers :
Résilience :
«Capacité à bien vivre et à se reconstruire après un traumatisme».
Plus d'infos sur http://www.maieusthe.../resilience.htm
[Article en cours de réalisation]

Gribouillette
Je me permets de recréer ce sujet qui avait été ouvert par Volubilys.
Je n'ai pas son talent pour enflammer les foules, m'enfin, j'vais essayer quand meme!
Si je relance ce sujet, c'est qu'il m'avait bien aidé à relativiser et à lâcher prise à l'époque ou j'étais encore esclave du boulot.
Règle de base :


Ma vie n'est pas à l'école.



Enseigner n'est qu'un travail rémunéré.

L'idée : Notre métier est certes intéressant, mais peut vite devenir envahissant. Au détriment de notre vie personnelle: famille, amis, passions, sorties...
Chacun peut réussir, s'il le veut, à diminuer son temps de travail pour l'école et à gagner en efficacité. Et les élèves apprennent tout aussi bien!
Ce post est ouvert à tous les collègues qui ont réussi à décrocher de l'école et désireux de donner leurs astuces, et surtout à tous ceux qui veulent y arriver!


Récap des conseils donnés

1) Pour préparer efficacement :
ANTICIPER
- Travailler pendant les grandes et petites vacances en balisant un maximum le terrain (séquences, progressions détaillées, etc…) histoire de n’avoir plus qu’à faire son cahier-journal pendant la période scolaire
- Préparer ses journées « par couple » : consacrer 2 ou 3 heures le week-end à préparer lundi/mardi, et 2 ou 3 heures le mercredi à préparer jeudi/vendredi
UTILISER DU PICARD
- Il n’y a rien de honteux à suivre la progression des manuels, ils sont là pour ça !
- Les méthodes, guides du maîtres et ressources internet sont une mine, à utiliser sans restriction.
- Avant de se lancer dans la création d’une fiche ou d’une séquence, un petit tour sur le net pour vois si ça n’a pas déjà été fait; en mieux!
SE SIMPLIFIER LA TACHE
- Avoir un emploi du temps le plus routinier possible, avec des trames de séances toujours pareil (en étude de la langue notamment). Ca donne des repères aux élèves, ça les rassure, et c'est du temps de prep de gagné!
- Alléger la paperasse !! A quoi sert de réécrire 20 fois l’objectif, la compétence, la consigne, alors que tout ça est bien clair dans notre tête ? N’écrire que ce qui est UTILE pour nous.
- En cas de classe à double ou triple niveau, favoriser dès que c’est possible (en géométrie, étude de la langue, etc…) des découvertes communes puis des exercices différenciés. Ça permet de mettre tous les élèves en exercice en même temps et donc de pouvoir corriger au fur et à mesure.
OPTIMISER
- Profiter de tous les instants pour préparer / corriger: quand les élèves sont tous en exercices écrits, entre midi et 2, pendant les récrés…
- S’imposer des horaires ! A la maison, se mettre un minuteur. Allez, je prépare telle séquence en 1h, c’est tout. A l’école, s’obliger à partir à telle heure oblige à être d’avantage efficace et à moins s’éparpiller.
2) Pour corriger sans y passer des heures :
LIMITER LE TRAVAIL SUR CAHIER DU JOUR
- Pour l’entraînement des élèves, pensez à l’ardoise, à la manipulation d’étiquettes, aux jeux, au cahier de brouillon, avant d’arriver au cahier du jour.
CORRIGER EN CLASSE
- Mettre en place des temps de corrections collectives, correction par pair, auto-correction (à vérifier ensuite bien sûr, mais ça prend bien moins de temps !)
- Corriger au bureau, individuellement chaque élève. C’est immédiat donc plus efficace pour l'élève, et ça fait toujours ça de moins à corriger le soir !
- Préparer une petite activité à faire après la copie de la leçon pour passer entre les rangs et finir de corriger tout le monde (illustration de la poésie, coloriage et légende de cartes en géographie, dessiner un élément de la leçon en histoire…)
- Prévoir un cahier du jour maths et un cahier du jour français. Histoire de pouvoir commencer à corriger les maths quand les élèves sont en exo de français, ou l’inverse !
3) Divers
- Utiliser la bonne volonté des élèves : pour effacer et nettoyer le tableau, installer les journaux pour la peinture, laver les pinceaux, ranger le coin lecture, afficher leur travail d'arts visuels, etc... ça sera toujours ça de moins à faire!
- Ranger au fur et à mesure. Le soir, quand les élèves font leur cartable, terminer de ranger la classe, ses affaires, etc…
- Demander aux élèves de déposer les cahiers non corrigés ouvert à la bonne page, c'est toujours du temps de gagné ensuite!
4) Spécial maternelle :
UTILISER DES OUVRAGES
- Vers les maths accès pour les maths : Tout est préparé et ce n'est que de la manipulation.
- Une année au concert Sceren crdp tout c1
- L'éveil musical à la maternelle Ps Ms Gs Retz
- Jeux d'écoute chez Acces.
- Les ateliers graphiques de chez Retz (tout est prêt pour l'année dedans! )
- 5 parcours artistiques à la maternelle, chez Hachette
UTILISER LE MATÉRIEL DISPONIBLE DANS LA CLASSE
- jeux
- puzzles
- etc...
ANTICIPER
- Préparer plutôt à la semaine qu’à la journée, sous forme de tableau avec le roulement des ateliers.
- Prévoir à l'avance les ateliers qui nécessitent de la préparation (plastification, découpage, etc...) pour déléguer la tâche à l'ATSEM.


BLOGS INDISPENSABLES

Élémentaire:
- Lutin Bazar (CP - CE1 - CE2)
- Bout de gomme (CP - CE1 - CM2)
- Charivari
- Classeur d'école
- Mon école
- L'univers de ma classe
- Zoutils (cycle 2)
- Lilipomme (cycle 2)
- Cenicienta au CM
- La classe de Stefany
Maternelle
- École petite section
- Materalbums
- Langage en maternelle
- Jeux de langage en maternelle
- La maternelle de Moustache
- Le tour de ma classe (PS MS)
- Le tour de mes idées (arts visuels)
- Maternailes
- La maternelle des Loupiots
- Post EDP : recueil idées peinture, encre, etc...
Maternelle et élémentaire
- Orpheecole (tout cycle)
- La main à la pâte
- Doctole
- Primaths
- Fofy à l'école (anglais)


Si vous connaissez de bon sites, de bons ouvrages, ou si vous avez de bons conseils, n'hésitez pas!


André Jorge

La leçon d'histoire

Par André Jorge, dans Histoire

La leçon d'histoire
Démarrer à partir d'une situation-problème.
Partir d'une problématique : une question est posée et l'élève, constatant qu'il ne dispose pas de toutes les connaissances nécessaires, ou que ses représentations entrent en confilt avec d'autres représentations, essayera de résoudre ce problème.
Faire émerger les représentations (à l'aide d'un questionnaire par exemple). Faire la synthèse des représentations. Proposer aux enfants un travail de recherche ou un travail sur divers documents : lire des documents, répondre à des questions, légender des documents, réaliser des synthèses... Réaliser une synthèse collective des différentes trouvailles : les enfants exposent leurs travaux et l'enseignant fait également des apports (ajouts, corrections, vocabulaire historique,...). Un approfondissement est enfin proposé aux enfants : lecture de documents divers, etc. L'analyse d'un document.
Les documents ne sont pas immédiatement lisibles et compréhensibles par les enfants. Il faut donc que les enfants soient capables de les lire et de les comprendre avant qu'ils ne deviennent des "outils" :
Présentation d'un document à toute la classe. Commentaire général du document : laisser les enfants faire des remarques, poser des questions, y répondre. Poser des questions aux enfants sur le documents : de quel type d'image s'agit-il ? de quand cette image date-t-elle ? qui a réalisé cette image ? pourquoi a-t-on réalisé cette image ? que représente-t-elle ? que nous apprend-elle ? Poser des questions plus spécifiques au document. Elaborer ensuite avec les élèves un texte qui définira les caractéristiques du document (nature, description) et qui donnera les informations qu'il contient.
Il sera possible de proposer aux enfants de comparer le document avec d'autres semblables ou différents.
Le travail sur plusieurs documents.
Dans le cas où il y aurait une grande quantité d'information, de documents, le travail sera partagé entre différents groupes.
Chaque élève dans un groupe recevra une fiche de travail et on procèdera en fin de séquence à une mise en commun des différents travaux.
Les documents sont proposés aux enfants. Ce peut être quelques pages d'un manuel, des documents apportés par le maître, un film, ou une exposition... Les enfants se mettent à travailler en groupes et répondent aux questions de leur fiche. Le maître passe dans les groupes pour vérifier que le travail est fait et aider ceux qui en ont besoin. Effectuer une mise en commun (texte, tableau, organigramme,...).

André Jorge

Activités de calcul mental

Par André Jorge, dans Mathématiques

Activités de calcul mental




Des exemples d'activités en calcul mental.


Le jeu du furet

Le principe du jeu, c'est d'ajouter un nombre (toujours le même) à un autre, puis au résultat, et ainsi de suite. Par exemple, on démarre à 3 et on ajoute 5 à chaque fois, cela donne: 3; 8; 13; 18;... Si vous procédez par questionnement oral d'élèves, pensez à répéter la réponse pour que tout le monde l'entende bien et que l'activité puisse continuer.

Pour que cette activité soit vraiment un jeu, vous pouvez utiliser l'ardoise et procéder de la manière suivante: Disposez les tables de la classe sur trois rangées (ou plus), qui constitueront chacune une équipe.
Expliquez la consigne aux enfants: "On démarre à 3 et on ajoute 4 à chaque fois".
Donnez le signal de départ, et le premier élève de la première rangée effectue le calcul, il note le résultat sur son ardoise, et se retourne pour le montrer à son camarade de derrière qui procède de la même manière, et ainsi de suite, jusqu'au dernier élève de la rangée qui lui, montre la solution finale.
Pour gagner, il faut montrer le premier son ardoise, et le résultat doit évidemment être juste.


Jeux de cartes


Jeux de bataille avec des cartes comportant des opérations. Exemple de carte:




Vous pouvez aussi faire faire un jeu de famille de nombres (toujours avec des calculs),...


Jeux avec les dés


Combiner des opérations. Avec 3 dés: jeter 2 dés et multiplier les deux nombres trouvés.
Jeter le troisième dé et effectuer une soustraction.


Jeux de calcul


Exemple : Je dois effectuer des opérations sur les nombres 6, 7, 8, et 9. Comment faire pour avoir comme résultat 0?
Solution: (7 - 6) - (9 - 8) = 1 - 1 = 0


Exercices de calcul mental écrits


Les exercices de calcul mental se font souvent oralement : l'élève notant les résultats sur une ardoise. Vous pouvez également proposer des calculs écrits. cependant, lors d'exercices de calcul mental écrit, il importe que les enfants ne perdent pas de temps à écrire les opérations. C'est la que l'usage de la photocopie se justifie.

Le furet en tableau
Même principe que le jeu du furet, mais par écrit et dans un tableau. Les enfants doivent colorier ou tracer une ligne reliant les cases correspondant à une suite.
Exemple :
Colorie ou trace ton chemin en comptant de 4 en 4.





André Jorge

Enseigner la littérature au cycle 3

Par André Jorge, dans Français

Enseigner la littérature au cycle 3
L'enseignement de la littérature au cycle 3 s'organise autour d'oeuvres courtes telles que poèmes, nouvelles,... et aussi d'oeuvres plus longues : romans, pièces de théâtre.
Cet enseignement peut se faire sur une séance unique, il peut également être mené sur des périodes de 15 jours et plus, en fonction des objectifs de l'enseignant. Il est préférable de ne pas aller au delà pour ne pas fatiguer ou démotiver les enfants.
 
Quel sont les objectifs de cet enseignement ?
La compréhension des textes et l'appropriation des oeuvres littéraires, par leur lecture, sont les objectifs de cet enseignement.
Mais enseigner la littérature de jeunesse, cela consiste surtout à :
- susciter l’envie de lire et de découvrir les ouvrages littéraires.
- encourager la lecture d’oeuvres intégrales, que les élèves feront à leur rythme.
tout en aidant les élèves à entrer dans une démarche d’interprétation des textes.
Il faut donc lire aux élèves et leur faire lire des extraits qui sont intéressants, qui poussent à la curiosité et donnent l’envie de lire. Il faut bien choisir ces extraits en veillant à ce qu’ils ne donnent pas de réponses aux questions que l’on se pose sur le dénouement d’un épisode ou de l’histoire.
 
Concrètement, que fait-on ?
En classe, on proposera donc des ateliers de lecture.
Il s'agit simplement de faire des lectures (et si nécessaire des relectures) d’extraits ou une oeuvre complète (selon l’oeuvre et son exploitation) :
- le maître peut lire à haute voix (privilégier pour cela les passages complexes qu'il se réservera).
- les élèves peuvent lire à haute voix (chacun leur tour).
- les élèves peuvent lire silencieusement.
- le maître peut élaborer un résumé et le lire/faire lire.
Des débats peuvent être mis en place afin de faire réfléchir aux enjeux qui sont au coeur d'un ouvrage. Les objectifs sont de :
- échanger des impressions et opinions sur les extraits et les ouvrages lus.
- débattre et répondre à des questions sur des points du récit posant des problèmes de compréhension et/ou étant sujet à interprétation.
- favoriser l'interaction maître-élèves, élèves-élèves, afin d'améliorer les compétences en lecture.
 
Quels outils écrits utiliser lors d'une séance de littérature ?
Différents outils écrits peuvent être utilisés :
- tableau à compléter,
- schéma,
- questionnaire, pas uniquement littéral mais menant à la recherche, à la réflexion.
 
La littérature à l'école primaire, ce n'est pas :
l'étude des processus narratifs ou stylistiques. des lectures préparées hors de la classe.  
DES ACTIVITES EN LITTERATURE
Pour commencer : des jeux d'anticipation.
Donner le titre ; Faire lire les premiers mots du roman ; Amener les enfants à s'intéresser à la présentation de l'ouvrage ; Puis laisser les enfants imaginer le scénario de l'histoire, les suites possibles.
 
La lecture silencieuse.
Les enfants doivent lire une partie de l'ouvrage silencieusement. Il s'agira de parties du texte qui ne sont pas très difficiles.
L'enseignant devra être plus particulièrement attentif aux moins bons lecteurs afin de les aider et de les guider par les conseils, les remarques et les questions qu'il posera aux autre enfants sur leurs stratégies de lecture : je lis de cette façon, il y a ceci qui marche bien, j'ai trouvé cela difficile,...
 
La Lecture à haute voix.
a- La lecture par le maître
L'enseignant choisit de lire les parties les plus difficiles de l'ouvrage. Il pensera à :
poser régulièrement des questions. une fois la lecture terminée, demander aux enfants de résumer oralement le passage qui vient d'être lu. b- Lecture à haute voix, par les élèves.
La lecture à haute voix doit être préparée. Il s'agit :
de la lecture d'un passage que l'élève aura choisi (parce qu'il l'apprécie, etc.). de la lecture d'un poème (ne pas se limiter à la simple récitation, mais le partage de la lecture d'un poème est ou doit devenir un plaisir pour tous). de la lecture d'un extrait de son cahier de lectures (recueil des extraits favoris personnels). de la lecture à plusieurs voix : le narrateur, les actants, à chacun son rôle (cette lecture peut déboucher sur une théâtralisation, un mime). de la lecture d'un texte appris (et constitution d'un répertoire de textes, comme pour le chant).  
Lectures "tournantes".
Démarche :
L'enseignant lit le premier chapitre d'un ouvrage. Puis il désigne un élève (ou demande un volontaire) qui lira le deuxième chapitre pour le lendemain (en classe, silencieusement).
Le lendemain, l'élève raconte aux autres enfants ce qu'il a retenu de sa lecture. Un autre enfant est alors désigné pour continuer la lecture de l'ouvrage, et ainsi de suite.
Une fois le livre terminé, l'enseignant et les enfants font le résumé de l'histoire.
Ce système permet de constituer des groupes de lecteurs, selon leur niveau de compétences et de valoriser tout les enfants.
 
Lectures par thèmes.
Les enfants de la classe vont emprunter des livres sur un même thème. L'enseignant présente chaque ouvrage et les enfants disposent d'une période d'un à deux mois pour lire au moins deux des ouvrages sélectionnés par l'enseignant.
Afin de dynamiser cette activité, l'enseignant devra régulièrement faire le point sur les lectures : qui a lu quoi ?
A la fin de la période de travail, faire le bilan des lectures : qui a lu quoi ? qui a aimé tel livre ? pourquoi ?
 
Lectures personnelles
L'enseignant amènera enfant à faire des lectures personnelles en allant à la BCD de l'école.
 
Carnet de lectures.
Il s'agit d'un carnet ou d'un petit cahier qui contiendra la liste des livres lus, les remarques de l'enfant sur des ouvrages et des textes lus ou encore des extraits de ses lectures (pas de fiche de lecture). Ce carnet restera personnel et ne sera pas exploité en classe.
 
Des activités pour la compréhension.
Questionnement du texte (par les élèves essentiellement) Textes puzzles ; Questionnaires à choix multiples (QCM) ; Renseignement de tableaux fournis ; Résumés rapides.  
Des situations d'écriture.
Voici des exemples de situations d'écriture à proposer aux enfants :
Ecrire une suite en cohérence avec ce qui a été lu ; Ecrire un passage d'un autre point de vue ; Changer de lieu, d'époque ; Ecrire une carte d'identité du livre lu ; Ecrire une quatrième de couverture incitative ; Écrire un résumé.  
La fin des séances.
A la fin de chaque séance, vous devrez mettre en place un moment de discussion qui sera important pour ceux dont la lecture a été difficile et qui n'ont pas tout compris.
 
LA LECTURE COMPLETE D'UNE OEUVRE.
Si l’oeuvre le permet, il est possible de proposer une lecture par fragments :
- le texte d’un ouvrage est découpé en plusieurs parties, chaque partie s’arrêtant à un moment de la lecture où l’on rencontre une question que tu pourras soumettre à l’interprétation.
- c’est la lecture de la partie suivante qui pourra orienter les élèves vers la bonne interprétation (et pas forcément LA réponse donc).
 
Construire une séquence permettant l'étude complète d'une oeuvre.
Chaque ouvrage étant différent, le travail que l’on proposera sera également différent, selon l’oeuvre littéraire choisie. A partir des pistes données ci-dessous, il est possible de construire une séquence.
Ainsi, en fonction de l’ouvrage, on peut chercher :
- comment procéder pour présenter l’œuvre.
- comment procéder pour questionner un texte extrait de l’oeuvre.
- comment procéder pour étudier les personnages.
- comment procéder pour étudier l’oeuvre en réseau.
- comment organiser un débat interprétatif.
Lors de votre première lecture de l'oeuvre littéraire choisie, il faut :
- noter les questions que l'on peut être amené à se poser sur chacun des points donnés ci-dessus,
- réfléchir ensuite à des réponses possibles,
- faire la synthèse des caractéristiques de l’oeuvre,
- réfléchir aux activités à proposer aux élèves.
 
QUESTIONS DIVERSES
La mise en réseau, qu'est-ce que c'est ?
Il s'agit de permettre le ré-investissement des lectures anciennes lors des nouvelles lectures. Cela se fait par la mise en place d'un parcours, d'une programmation permettant de retrouver dans chaque nouvelle lecture des images, des personnages, des idées,... des échos des lectures antérieures.
Que lit-on ?
Il faut maintenir dans votre programmation un certain équilibre entre les genres : poèmes, nouvelles, romans, théâtre, contes, albums, bandes dessinées.
Peut-on proposer d'autres ouvrages que ceux donnés dans la liste nationale ?
Extrait des documents d'application : "... l'enseignant reste libre d'introduire un tiers d'oeuvres extérieures à cette liste, pourvu qu'il soit assuré de la valeur littéraire du texte..."

André Jorge
Qu'est- ce qu'une nouvelle et comment l'exploiter en classe
Qu'est-ce qu'une nouvelle ?
Il y a différents types de nouvelles. Cet article a pour objectif de vous en présenter les caractéristiques générales, sans entrer dans les détails.
Une nouvelle est un récit plutôt court (le plus souvent de quelques centaines de caractères et jusqu'à une cinquantaine de pages ; il n'y a pas de règle précise).
C'est une histoire réaliste : elle se présente comme une histoire vraie.
Elle est centrée sur un événement ou un personnage qui occupe le premier plan. Le développement du récit se construit autour de l'état d'âme de ce personnage et en exploite les répercussions psychologiques. Quelques exemples extraits de la nouvelle "De chez moi" de Luc Gauthier-Boucher (http://home.ican.net...v_dechezmoi.htm) :
C'est d'ailleurs ce qui a commencé à m'étonner [...]
J'ai reconnu là un geste d'inquiétude qui m'a fait aussitôt découvrir en moi un certain trouble.
Je me suis tout à coup mis à imaginer comment ce devait être désagréable [...]
Je devenais impatient, presque en colère contre cet individu [...]
J'étais surtout exaspéré par l'immobilité de la maison [...]
Sur le coup, je n'ai pas compris ce qui se passait ; j'ignore si j'ai été surpris, alarmé ou satisfait de le voir tomber subitement.
La nouvelle se termine par un dénouement inattendu qui force une ré-interprétation du texte. Exemple, avec une nouvelle d'enfant, "Perdu en forêt" :
Je leur dis qu'il y avait un vieil homme qui m'avait expliqué comment rentrer chez moi. Mais les gendarmes connaissaient ce vieil homme : ils dirent qu'il était mort depuis plusieurs années.
Voir également la façon dont se termine la nouvelle "De chez moi" où le héros sous-entend que c'est la main qu'il pense avoir imaginée qui avait tué l'homme de la maison d'en face :
J'aurais pu frapper quand même, pour avoir l'air de faire quelque chose, mais, à vrai dire, je n'ai pas osé; j'avais encore en tête cette gigantesque main que j'avais imaginée... J'ai préféré attendre les secours.
En comparaison avec le roman, ce type de récit est caractérisé par une narration plus concentrée :
un texte plus court. un élément central en premier plan et des personnages moins nombreux, une trame événementielle moins complexe. un dénouement inattendu. Le narrateur est souvent explicitement présent à l'intérieur du texte de la nouvelle.
Le dénouement de la nouvelle est annoncé au début :
Le dénouement de la nouvelle doit être évoqué dès le début du texte : il s'agit d'une hypothèse, d'une supposition qui est annoncée dans les dix premières lignes du texte. Elle ouvre l'imaginaire sur quelque chose de possible. Par exemple dans la nouvelle "De chez moi" de Luc Gauthier-Boucher, on trouve au début du texte :
Encore que, à bien y penser, rien de ce que je vais dire ne me semble incroyable; c'est tout juste un peu exceptionnel, et tragique puisqu'il est question de la mort d'un homme.
La description :
Elle joue un rôle majeur : elle contribue à instaurer l'atmosphère du récit, soutient le déroulement du récit, et nous amène au dénouement final.
Exemple avec la nouvelle "De chez moi" de Luc Gauthier-Boucher :
[...] sous ce ciel couvert, il fait aussi noir qu'une heure après le coucher du soleil.
Dehors, il faisait sombre à cause du mauvais temps [...]
La pluie se met subitement à tomber [...]
La pluie s'était mise à tomber plus fort [...]
Le schéma de la nouvelle est le suivant :
1- Une mise en place de la situation, des personnages.
2- Un évènement qui modifie la situation.
3- Une série d'actions engendrée par cet évènement clef.
4- Un dénouement qui établit une nouvelle situation.
Des références :
Il existe peu de nouvelles exploitables avec les enfants d'école primaire.
Les nouvelles de Guy de Maupassant : elles appartiennent pour nombre d'entre elles au registre des nouvelles fantastiques. Mais la plupart sont beaucoup trop difficiles pour les élèves d'école primaire. Vous devrez choisir judicieusement celles que vous proposerez aux enfants. 
Astuce : vous pouvez également passer par la lecture du maître qui rend le texte et l'histoire plus facile à comprendre pour les enfants, et les explications plus faciles à donner. Drôle de samedi soir ! de Claude Klotz : il s'agit de trois nouvelles policières. La sorcière d'avril et autres nouvelles, Bradbury ray, Kelley Gary : recueil de quatre nouvelles qui relève du genre science-fiction (Cf. documents d'application). Remarque : la plupart des textes des Histoires pressées de Bernard Friot ne sont pas des nouvelles. Par contre, il y en a un que vous pourrez exploiter et dont la structure est typique de la nouvelle : Soupçon.
Pistes pour des activités en classe :
Lectures et imprégnation :
C'est une étape obligatoire : des lectures (silencieuses, à haute voix, par le maître, etc.) seront proposées aux enfants pour qu'ils s'en imprègnent.
Ces lectures seront accompagnées de questionnaires ayant pour objectif :
de mettre en évidence la structure de la nouvelle et ses principales caractéristiques. de vérifier leur compréhension du texte. de travailler l'imaginaire des enfants en leur demandant de deviner la suite, la fin, etc. Production d'écrits :
Ecritures partielles et intermédiaires. Il s'agit d'écrire ou de ré-écrire des passages de nouvelles: un nouvel évènement dans la nouvelle. une autre fin. Etude de la description. Lire et écrire des descriptions : de paysages ; de personnages ; Ecriture d'une nouvelle entière. Vous pouvez vous inspirer : de l'expérience personnelle des enfants (raconter quelque chose de vécu). de la lecture d'un fait divers (par exemple : un article de journal relatant l'expérience d'un homme perdu en forêt pendant une semaine). Vous pourrez également leur proposer d'autres "déclencheurs" : un début de nouvelle, une photographie, une image, un titre, etc.
Il est intéressant, pendant le travail de production d'écrits, de passer de temps en temps par une phase orale permettant de commenter les productions, de vérifier si elles sont conformes aux caractéristiques de ce type de texte, et de les corriger collectivement.
Astuce : utilisez le résumé pour vérifier la compréhension que les élèves ont de ce type de texte. En classe, pour vérifier que les enfants ont compris 1) ce qu'est une nouvelle et 2) qu'ils ont écrit un texte qui en respecte les caractéristiques, on leur demandera de résumer leur texte et on vérifiera si les caractéristiques de ce type de texte y apparaissent.
Vocabulaire :
Les activités de vocabulaire permettront d'explorer le champ lexical des thèmes des nouvelles lues : la peur, le comique, etc.
On pourra demander aux enfants de rechercher synonymes, antonymes, mots de la même famille. Ces mots seront ré-investis dans des exercices de vocabulaire (textes à compléter) et, ce qui serait souhaitable, dans la production écrite personnelle des enfants.

André Jorge

La thèque

Par André Jorge, dans EPS

LA THEQUE


Ce jeu s'apparente au baseball.
Compétences :
S'engager dans une activité :

en choisissant les stratégies d'action les plus efficaces, en anticipant sur les actions à réaliser, en gérant ses efforts avec efficacité et sécurité. Domaine :
Actions de coopération et d'opposition.
Matériel : une raquette, une balle, des plots, des cerceaux.
Surface de jeu : un terrain de football, avec un parcours matérialisé par des plots (ou des cerceaux).
Organisation : deux équipes de 8 à 12 élèves (les batteurs et les trimeurs).
Déroulement :
Les batteurs se placent derrière la ligne de départ. Les trimeurs se répartissent sur la surface de jeu, de façon à réceptionner rapidement la balle que vont lancer les batteurs.


Le jeu débute : le premier batteur frappe la balle que lui lance un autre joueur (de l'équipe adverse ou de la même équipe, et qui a le rôle de serveur) afin de l'envoyer au loin. Il a droit à trois essais pour cela.
S'il réussit à envoyer la balle, il se met à courir pour effectuer son parcours, de plot en plot, le plus rapidement possible. Son objectif est de revenir à son point de départ avant que les trimeurs n'y aient ramené la balle (on peut utiliser un cerceau pour y déposer la balle ). S'il pense que cela n'est pas possible, il peut s'arrêter et placer un pied sur un des plots (ou à côté) avant que les trimeurs aient ramené la balle.
Dès que les trimeurs ont ramené la balle au point de départ, ils le signalent en criant "stop !". A ce moment, si le batteur n'a pas mis un pied sur un des plots qui matérialisent son parcours (ou à côté), il est éliminé.
Ensuite, c'est au tour d'un autre batteur d'entrer en jeu. Les batteurs qui n'ont pas fini leur parcours attendent que la balle soit envoyée pour continuer.
Un batteur est éliminé si :

la balle qu'il a envoyée est rattrapée de volée par un trimeur ; s'il n'a pas un pied sur un des plots qui jalonnent son parcours au moment ou les trimeurs crient "stop !" ; s'il a un pied sur un des plots et qu'un autre batteur arrive pour prendre sa place.
Un batteur marque un point pour son équipe si :
Il réussit à effectuer tout le parcours.
Variantes :
On peut facilement apporter des variantes à ce jeu pour le rendre plus attrayant ou pour le simplifier, en modifiant les règles du jeu ou le matériel utilisé.

un batteur peut être éliminé si un trimeur le touche avec la balle (sans la lancer). s'il est difficile pour les élèves de mettre un pied sur un plot, ou à côté, on peut délimiter une surface autour du plot ou remplacer les plots par des cerceaux. on peut lancer deux balles aux lieu d'une, au début du jeu. on peut utiliser une batte plutôt qu'une raquette. Cependant, cela peut parfois rendre le jeu impossible à jouer, car l'utilisation de la batte nécessite un certain entraînement...
Une batte peut également échapper facilement des mains du batteur et blesser les autres élèves. Attention alors au placement des enfants par rapport au batteur. si on utilise une batte, plutôt que d'avoir un élève qui lance la balle, on peut placer la balle sur un support (un plot par exemple). on peut également utiliser une batte plate de forme rectangulaire. Il est préférable de commencer par des règles de jeu simples et d'apporter des modifications une fois les règles de base comprises.

André Jorge

Des consignes pour l'anglais

Par André Jorge, dans Langues vivantes étrangères

Des consignes pour l'anglais




Pour faire entrer les enfants :

Come in ! (si vous êtes à l'intérieur de la classe).
Go in ! (si vous êtes à l'extérieur de la classe).

Demander la date :
What's the date today ?
What day is it ?
What month is it ?
Faire écrire la date :
Write the date down.
Faire ouvrir le livre :
Open your book at page ...
Faire prendre un stylo :
Take your blue pen.
The lesson is over. See you next friday !
Faire coller une feuille :
Stick it.
Faire lever le doigt :
Put up your hands.
Demander si le travail est terminé :
Have you finished ?
Demander si on corrige :
Shall we correct ?
Demander à un élève de se calmer :
Stop it ! (arrête !)
Be quiet ! (tais-toi !)
Quand la leçon est terminée :
The lesson is over. Good bye !

×
×
  • Créer...