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Des articles pour tous les domaines de l'école primaire, le CRPE et les parents d'élèves.
André Jorge
Pendant une année scolaire, les élèves d'une classe de CM1-CM2 ont appris à dessiner sur ordinateur à l'aide du logiciel Inkscape.
Une fois par semaine, ils se sont rendus en salle informatique pour apprendre les bases du graphisme, à l’aide de tutoriels vidéo réalisés par leur enseignant. Cet apprentissage a abouti à la réalisation, en fin d'année, d'une bande dessinée.
Parallèlement à cet apprentissage informatique, un travail était réalisé en classe, en littérature et en rédaction, pour que les enfants connaissent les caractéristiques de la bande dessinée.
Réalisation de la BD :
Les élèves ont étudié le conte de randonnée et en ont écrit un pour en faire une bande dessinée.
Le conte a été découpé en différentes parties, chacune correspondant à une vignette de la future BD.
Puis, en informatique, les enfants ont dessiné les personnages du conte. Ils ont réalisé différentes versions de chaque personnage :
Tous les élèves ont participé à ce travail, chacun en fonction de son niveau : certains ont dessiné différentes versions du requin, d’autres ont dessiné le crabe, le poisson, la tortue, et un élève a réalisé les fonds marins.
La tâche de l’enseignant a consisté à organiser le travail des élèves, leur donner (ou rappeler) quelques astuces, et faire corriger quelques erreurs (dessins qui dépassent des vignettes, bordure oubliée, etc.).
Les bannières au début et à la fin de la BD, ainsi que le filet de pêche ont été réalisés par l’enseignant (les élèves n’ayant pas appris à le faire, par manque de temps).
Le conte de randonnée :
requin-explorateur.pdf
La bande dessinée :
La bande dessinée peut être consultée dans la galerie du site :
 
 

André Jorge

La tâche complexe

Par André Jorge, dans Articles divers

Définition de la tâche complexe
La tâche complexe permet la mise en œuvre par l’enfant de plusieurs procédures qu’il connaît, à travers l’élaboration d’une stratégie et l’utilisation de diverses ressources.
Pour l'enseignant, concevoir une tâche complexe c'est donc mettre les enfants en situation pour analyser et résoudre un problème :
leur donner une consigne précise concernant ce qu'ils doivent réaliser, sans indications sur la manière de le faire. mettre à leur disposition le corpus documentaire et les ressources audio-visuelle, Internet, etc. nécessaires à la réalisation de la tâche. leur apporter les aides (fiches) et conseils dont ils pourraient avoir besoin. La tâche complexe permet la mise en place d'une pédagogie différenciée et vivante :
Chaque élève a le choix de ses procédures et peut adopter une démarche personnelle de résolution. Le travail en binôme ou en groupe est privilégié. Les groupes peuvent travailler sur des sujets ou corpus différents. Pour une première approche de la tâche complexe :
http://eduscol.education.fr/cid51827/temoignage-mise-en-oeuvre-dans-la-classe.html
Des exemples, sur :
http://www.ia29.ac-rennes.fr/jahia/Jahia/site/ia29/Accueil/pedagogie-formation/socle-commun/pid/20256

André Jorge

A propos des ATSEM

Par André Jorge, dans Débuter à la maternelle

LES ATSEM (agents territoriaux spécialisés des écoles maternelles)
En cas de nomination dans une école maternelle, vous serez amené à travailler avec une ATSEM ou une ASEM. Cette personne aura pour tâche de vous aider dans votre classe.
Il importe donc de bien connaître le rôle et la place de chacun, pour que, dans l’intérêt des enfants, tous les acteurs de l’école maternelle travaillent en harmonie et dans le respect mutuel.

Les supérieurs hiérarchiques des ATSEM.
Les supérieurs hiérarchiques des ATSEM sont :
- le maire de la commune.
- le directeur de l'école.
Les textes :
Article R*412-127
Toute classe maternelle doit bénéficier des services d'un agent communal occupant l'emploi d'agent spécialisé des écoles maternelles et des classes enfantines.
Cet agent est nommé par le maire après avis du directeur ou de la directrice.
Son traitement est exclusivement à la charge de la commune.
Pendant son service dans les locaux scolaires, il est placé sous l'autorité du directeur ou de la directrice.

Décret 89-122 du 14 février 1989, article 2 :
Il (le directeur) organise le travail des personnels communaux en service à l'école qui, pendant leur service dans les locaux scolaires, sont placés sous son autorité.
La circulaire 2014-163, II.d :
Le directeur organise le service et contrôle l’activité des personnels territoriaux, pendant leur temps de service à l’école,...

Enseignant et ATSEM : rôle et responsabilités.
L’enseignant est responsable :
- des élèves,
- des apprentissages,
- de la relation avec les parents d’élèves.
Ainsi, tous les ateliers relevant de l’apprentissage doivent donc être menés par l’enseignant.

L’ATSEM est le partenaire de l'enseignant à l'école maternelle. Elle gère les tâches qui ne relèvent pas du domaine de la pédagogie, sous la responsabilité de l’enseignant :
- bien-être de l'enfant et accompagnement dans les gestes du quotidien : déshabiller, habiller ou changer un élève, passage aux toilettes, soins, discuter avec les élèves,…
- aide pour la collation.
- entretien des locaux, petites tâches ménagères qui doivent être réalisées rapidement.
- aide pour la classe : préparation du matériel pour les ateliers (découpage,…), rangement de fiches de travail,…
- participation éventuelle aux ateliers : aide à la bonne marche d’un atelier, atelier en semi-autonomie, atelier de ré-investissement, ateliers de jeux,…

Remarque : certaines mairies éditent un écrit sur les missions des ATSEM.

Le rôle d'une ATSEM dans les ateliers.
La participation de l'ATSEM aux ateliers est possible, à condition que :
- l'enseignante garde le contrôle de la situation.
- les objectifs à atteindre ont été clairement expliqués à l’ATSEM.
Il faut notamment veiller à ce qu'elle laisse les enfants travailler : qu’ils puissent essayer, se tromper, chercher, faire et refaire,... L’ATSEM ne doit pas faire le travail à la place des élèves.
Les textes :
Le décret 92-850 (modifié par le décret 2018-152), article 2 précise que : 
Les agents spécialisés des écoles maternelles sont chargés de l’assistance au personnel enseignant pour l’accueil et l’hygiène des enfants des classes maternelles ou enfantines ainsi que de la préparation et la mise en état de propreté des locaux et du matériel servant directement à ces enfants.
Les agents territoriaux spécialisés des écoles maternelles appartiennent à la communauté éducative. Ils peuvent participer à la mise en œuvre des activités pédagogiques prévues par les enseignants et sous la responsabilité de ces derniers. Ils peuvent également assister les enseignants dans les classes ou établissements accueillant des enfants à besoins éducatifs particuliers.

Les relations avec l’ATSEM.
A chacun son métier, sa place et son rôle dans la classe.
Définissez clairement le rôle de chacun et faites en sorte qu'il n'y ait aucune confusion entre vous et votre ATSEM : ce que vous attendez d’elle et également ce qui ne relève que de l’enseignant.
Cela peut se faire en début d'année et à chaque fois que vous lui présentez les projets de la semaine à venir.

Associer l’ATSEM aux activités et valoriser son travail :
Le travail de l’ATSEM est important et mérite d’être valorisé. De plus, si vous avez la chance de travailler avec une personne expérimentée, ses interventions et ses conseils avisés vous seront d’une grande aide.

N’hésitez donc pas :
- à la solliciter, en lui demandant son avis sur ce que vous voulez faire réaliser aux enfants, sur les productions des enfants, etc.
- à lui faciliter le travail en lui donnant des fiches (ou mieux : votre cahier journal) afin de lui permettre de préparer le matériel dont vous aurez besoin.
- à reconnaître ses qualités, ses compétences et son expérience, notamment en partageant les réussites avec elle.
- à lui faire comprendre qu’elle est utile.

Tutoiement ou vouvoiement ?
Il est sans doute préférable de vouvoyer l’ATSEM, car cela permet de maintenir une certaine distance...
Néanmoins, des enseignants qui tutoient leur ATSEM arrivent à travailler sans problèmes avec elles. C’est donc un choix qui dépend essentiellement de vous et de votre capacité à communiquer efficacement avec les gens et à gérer les relations professionnelles.

Que faire en cas de problèmes ?
En cas de difficultés avec votre ATSEM, vous devrez avant tout tenter de régler le problème avec elle, par le dialogue : parlez de ce qui ne va pas et expliquez-lui le fonctionnement et le travail que vous voulez mettre en place dans votre classe.
Si, malgré la discussion, aucune solution n’est trouvée, c’est au directeur de l’école que vous devrez exposer le problème.

André Jorge
Pourquoi lire des histoires aux enfants ?
Par la lecture d’histoires à haute voix, vous faites découvrir le livre et la littérature de jeunesse à tous les enfants de votre classe.
Les enfants de maternelle n’ont pas les mêmes vécus et pratiques en matière de littérature de jeunesse : certains enfants ont déjà été familiarisés dans leur cadre familial avec les livres, albums, magazines, alors que d’autres ne les découvriront qu’à l’école !...
Préparer votre séance de lecture
Il est important d’effectuer une première lecture personnelle de l’histoire que vous allez lire, à la manière d’un conteur, aux enfants de votre classe, et de préparer ce moment.
Cela vous permettra de lire l’histoire d’une voix claire, correctement posée et de théâtraliser votre lecture, afin de la rendre expressive, intéressante, pour captiver les enfants et faciliter la compréhension de l’histoire.
Par l’intonation, de courts moments de silence, par votre gestuelle, vous aiderez les enfants à comprendre les actions, le rôle des personnages, leurs relations, et le dénouement de l’histoire.
C’est également pendant ces moments d’écoute que les enfants feront des acquisitions en langage : lexique, structures,…
Le placement des élèves et de l’enseignant
Les enfants sont regroupés devant l’enseignant, dans le coin lecture de votre classe ou dans la BCD, de façon à ce que tous puissent voir les illustrations du livre lorsque vous les leur montrerez.
Remarques :
1- Veillez à ce que tous les enfants vous écoutent.
2- Commencez l’activité par un rituel : une ritournelle annonçant le début de l’activité, un siège utilisé uniquement pendant ce moment, etc.

André Jorge

Les dictées préparées

Par André Jorge, dans Français

Une dictée peut être préparée :
1- par un travail sur les difficultés en orthographe grammaticale que l'on trouve dans la dictée.
2- par un travail sur l'orthographe lexicale que l'on trouve dans la dictée.
Les séances d'étude de la langue (grammaire, orthographe, conjugaison, vocabulaire) se font alors en fonction des dictées sur lesquelles les élèves travaillent.
Il existe des fichiers d'exercices permettant d'étudier les principales difficultés que l'on trouve dans la dictée. Dans ces exercices, les enfants lisent et écrivent les mots qu'ils devront orthographier pendant la dictée.
Mais il est tout à fait possible de choisir (judicieusement) un extrait d'un ouvrage de littérature.
Voici une proposition de démarche :
1) En classe, le texte de la dictée est proposé en lecture aux enfants (écrit au tableau). Les difficultés du texte sont alors étudiées et relevées.
2) Une liste de mots à apprendre (à savoir orthographier correctement donc) est donnée aux enfants. Cette liste a été établie lors de l'étape précédente.
L'enseignant organise les séances d'étude de la langue sur la semaine, en fonction des difficultées qu'il a choisi d'étudier.
3) Le jour suivant, l'enseignant fait une vérification sur l'ardoise : il les mots qu'il fallait apprendre et les élèves les écrivent (procédé Lamartinière).
4) Le lendemain, l'enseignant propose aux élèves une dictée à trous, dans laquelle les enfants devront écrire uniquement les mots appris, mais avec une difficulté supplémentaire : effectuer les accords.
Les enfants doivent être informés de cette difficulté.
Ensuite, l'exercice est corrigé.
5) Le jour suivant, la dictée est enfin faite.
Démarche pour la dictée :
- le maître effectue une première lecture.
- ensuite, il rappelle aux enfants :
qu'il doivent être très attentifs pendant la lecture du texte. qu'ils doivent laisser un grand espace blanc s'ils sont en retard, et qu'ils pourront écrire les mots qui manquent lorsque l'enseignant fera la relecture (ils signalent qu'ils ont besoin d'écrire en levant le doigt). qu'il doivent systématiquement sauter une ligne à chaque fois pour pouvoir corriger les erreurs. => Ce rappel doit être systématique : il faut constamment remotiver les élèves.
- puis le texte est lu, par groupes de mots, en évitant de répéter (ce qui permet d'effectuer en même temps un entrainement de la mémoire).
- une relecture est ensuite faite pour permettre aux enfants :
de vérifier qu'ils n'ont rien oublié (et si c'est le cas, ils lèvent le doigt pour le signaler et on attend qu'ils aient terminé d'écrire les mots oubliés) . de corriger rapidement les erreurs qu'ils identifient immédiatement. - les élèves disposent ensuite de quelques minutes pour vérifier qu'ils ont appliqué toutes les règles qu'ils ont étudiées et qu'ils n'ont pas fait d'autres erreurs.
Une méthode d'auto-correction leur est donnée (elle est affichée dans la classe) :
Faire plusieurs relectures pour :
vérifier le sens des mots dans leur contexte. chercher les verbes et trouver leur sujet afin de vérifier que l'on a correctement effectué l'accord sujet / verbe. chercher les noms et vérifier que l'on a effectué l'accord en nombre, ainsi que l'accord nom / adjectif. mettre des noms au féminin pour savoir s'il ne comportent pas une lettre finale muette. identifier les homophones et vérifier leur orthographe. pour les mots inconnus (en principe, il n'y en a pas !) chercher des mots de la même famille pour trouver ou deviner leur orthographe. enfin, vérifier que les règles étudiées en classe pendant la préparation de la dictée ont été appliquées. Une étape supplémentaire possible : la dictée négociée.
Après vérification individuelle de leur dictée, on propose aux élèves de se mettre en groupe de deux, trois ou quatre élèves, et de s'arranger pour que le groupe rende au final une dictée identique (ce qui implique partage des connaissances, discution et argumentation).
La correction collective :
Vient ensuite la correction collective. Il y a plusieurs façons de procéder. Elle peut se dérouler de la façon suivante :
Le texte est lu et lorsqu'un élève a fait une faute et souhaite obtenir des explications , il lève son doigt. Il doit alors expliquer comment il a procédé, et les élèves qui ne se sont pas trompés doivent lui donner des stratégies pour ne plus reproduire l'erreur.
La notation
Cette dictée ayant été préparée, il conviendra certainement de l'évaluer.
Voici une proposition de code de correction :
Faute d'orthographe grammaticale (accords, conjugaison, homophones grammaticaux,...) : 1 point. Faute d'orthographe d'usage (orthographe lexicale) : 1/2 point si phonétique respectée, sinon 1 point. Mot oublié : 1 point. Cédille oubliée : 1 point. Accents inutiles, oubliés, ou mal faits : 1/4 de point. Majuscules oubliées : 1/4 de point. Trait d'union oublié : 1/4 de point. => Ce code est donné aux enfants.
Pour la notation, vous pouvez procéder autrement en comptabilisant les réussites (mots bien écrits, règles appliquées,...) ou simplement vérifier que les compétences sont acquises ou non.
La différenciation
Il faut proposer des aides, voire un travail différent, à certains élèves, en grande difficulté. Voici quelques propositions :
- Le texte de la dictée peut être affiché toute la semaine (placé sur un coin de leur table ou dans leur sous-main) pour qu'ils puissent régulièrement le lire.
- Le jour de la dictée, on pourra leur proposer :
une dictée à trous (mots manquants et mots à compléter). un texte raccourci : écrire uniquement les deux premières phrases, etc. une dictée abrégée : la dictée est faite à un autre moment avec les élèves en difficulté, aprsè avoir judicieusement choisi quelques phrases. de pouvoir relire le texte quelques minutes avant de faire la dictée. AJ

André Jorge
Article en cours de rédaction
Dans cet article, je propose quelques idées qui vous permettront de mettre en place une pédagogie et des pratiques différenciées permettant d'aider des élèves en difficulté et/ou ayant besoin d'un aménagement particulier pour favoriser les apprentissages.
Toutes les propositions ne conviennent pas forcément à vos élèves. Il vous appartient de choisir celles qui seront les pus efficaces et permettront à vos élèves de faire des progrès.
Tutorat :
- mettre en place un tutorat par un autre élève qui sera donc chargé d'aider l'enfant en difficulté.
Outils :
- sous main récapitulant les règles apprises en classe, donnant des exemples, des mots, des sons,...
Les consignes :
- fractionner les consignes multiples ou complexes.
- donner à l'oral les consignes écrites.
- faire surligner les mots clef des consignes.
L'écrit :
- limiter les situations de copie : exercices, leçons,...
- proposer des photocopies des leçons (ou sur clef USB, site web,...).
- limiter les activités d'écriture dans le cahier au profit d'un travail sur ordinateur (dans un logiciel de traitement de textes et avec des logiciels éducatifs).
- proposer des dictées à trous.
L'évaluation :
- privilégier les situations d'évaluation orale.
- ne pas pénaliser l'écriture.
- donner un temps supplémentaire à chaque évaluation.

André Jorge

Définitions et termes pédagogiques

Par André Jorge, dans Articles divers

[Article en cours de réalisation]
Compétence :
 
Objectifs :
Objectifs :
Objectif général :
Objectif spécifique :
Objectifs intermédiaires :
Objectifs opérationnels :
 
Phonologie :
Phonologie :
 
Conscience phonologique :
Aptitude à percevoir et à se représenter la langue orale comme une séquence d'unités et de segments tels que la phrase, le mot, la syllabe, le phonème.
Conscience lexicale :
Capacité à isoler un mot dans un énoncé et à en comprendre le sens.
Conscience syllabique :
Capacité à isoler une syllabe dans un mot.
Conscience phonémique :
Capacité à isoler un phonème à l'intérieur d'une syllabe ou d'un mot.
 
Programmation, progression
Programmation :
Organisation annuelle des enseignements dans chaque discipline, en fonction de leurs caractéristiques propres et de leurs relations mutuelles (transversalité).
Progression :
Itinéraire, étapes, ordre dans les apprentissages, tenant compte des points de passage obligés et permettant un enchaînement précis des séquences d'apprentissage.
 
Séquence et séance
Séquence :
Ensemble continu ou discontinu de séances articulées entre elles dans le temps et organisées autour d’une ou plusieurs activités en vue d’atteindre les objectifs fixés par les programmes d’enseignement (terminologie de l’éducation - BOEN n°35 - 17-09-1992).
Séance :
Moment de travail, leçon, effectué pendant une période de 20 à 55 minutes (selon les domaines d'activité et les niveaux de classe) pouvant regrouper plusieurs phases.
 
Divers :
Résilience :
«Capacité à bien vivre et à se reconstruire après un traumatisme».
Plus d'infos sur http://www.maieusthe.../resilience.htm
[Article en cours de réalisation]

Gribouillette
Je me permets de recréer ce sujet qui avait été ouvert par Volubilys.
Je n'ai pas son talent pour enflammer les foules, m'enfin, j'vais essayer quand meme!
Si je relance ce sujet, c'est qu'il m'avait bien aidé à relativiser et à lâcher prise à l'époque ou j'étais encore esclave du boulot.
Règle de base :


Ma vie n'est pas à l'école.



Enseigner n'est qu'un travail rémunéré.

L'idée : Notre métier est certes intéressant, mais peut vite devenir envahissant. Au détriment de notre vie personnelle: famille, amis, passions, sorties...
Chacun peut réussir, s'il le veut, à diminuer son temps de travail pour l'école et à gagner en efficacité. Et les élèves apprennent tout aussi bien!
Ce post est ouvert à tous les collègues qui ont réussi à décrocher de l'école et désireux de donner leurs astuces, et surtout à tous ceux qui veulent y arriver!


Récap des conseils donnés

1) Pour préparer efficacement :
ANTICIPER
- Travailler pendant les grandes et petites vacances en balisant un maximum le terrain (séquences, progressions détaillées, etc…) histoire de n’avoir plus qu’à faire son cahier-journal pendant la période scolaire
- Préparer ses journées « par couple » : consacrer 2 ou 3 heures le week-end à préparer lundi/mardi, et 2 ou 3 heures le mercredi à préparer jeudi/vendredi
UTILISER DU PICARD
- Il n’y a rien de honteux à suivre la progression des manuels, ils sont là pour ça !
- Les méthodes, guides du maîtres et ressources internet sont une mine, à utiliser sans restriction.
- Avant de se lancer dans la création d’une fiche ou d’une séquence, un petit tour sur le net pour vois si ça n’a pas déjà été fait; en mieux!
SE SIMPLIFIER LA TACHE
- Avoir un emploi du temps le plus routinier possible, avec des trames de séances toujours pareil (en étude de la langue notamment). Ca donne des repères aux élèves, ça les rassure, et c'est du temps de prep de gagné!
- Alléger la paperasse !! A quoi sert de réécrire 20 fois l’objectif, la compétence, la consigne, alors que tout ça est bien clair dans notre tête ? N’écrire que ce qui est UTILE pour nous.
- En cas de classe à double ou triple niveau, favoriser dès que c’est possible (en géométrie, étude de la langue, etc…) des découvertes communes puis des exercices différenciés. Ça permet de mettre tous les élèves en exercice en même temps et donc de pouvoir corriger au fur et à mesure.
OPTIMISER
- Profiter de tous les instants pour préparer / corriger: quand les élèves sont tous en exercices écrits, entre midi et 2, pendant les récrés…
- S’imposer des horaires ! A la maison, se mettre un minuteur. Allez, je prépare telle séquence en 1h, c’est tout. A l’école, s’obliger à partir à telle heure oblige à être d’avantage efficace et à moins s’éparpiller.
2) Pour corriger sans y passer des heures :
LIMITER LE TRAVAIL SUR CAHIER DU JOUR
- Pour l’entraînement des élèves, pensez à l’ardoise, à la manipulation d’étiquettes, aux jeux, au cahier de brouillon, avant d’arriver au cahier du jour.
CORRIGER EN CLASSE
- Mettre en place des temps de corrections collectives, correction par pair, auto-correction (à vérifier ensuite bien sûr, mais ça prend bien moins de temps !)
- Corriger au bureau, individuellement chaque élève. C’est immédiat donc plus efficace pour l'élève, et ça fait toujours ça de moins à corriger le soir !
- Préparer une petite activité à faire après la copie de la leçon pour passer entre les rangs et finir de corriger tout le monde (illustration de la poésie, coloriage et légende de cartes en géographie, dessiner un élément de la leçon en histoire…)
- Prévoir un cahier du jour maths et un cahier du jour français. Histoire de pouvoir commencer à corriger les maths quand les élèves sont en exo de français, ou l’inverse !
3) Divers
- Utiliser la bonne volonté des élèves : pour effacer et nettoyer le tableau, installer les journaux pour la peinture, laver les pinceaux, ranger le coin lecture, afficher leur travail d'arts visuels, etc... ça sera toujours ça de moins à faire!
- Ranger au fur et à mesure. Le soir, quand les élèves font leur cartable, terminer de ranger la classe, ses affaires, etc…
- Demander aux élèves de déposer les cahiers non corrigés ouvert à la bonne page, c'est toujours du temps de gagné ensuite!
4) Spécial maternelle :
UTILISER DES OUVRAGES
- Vers les maths accès pour les maths : Tout est préparé et ce n'est que de la manipulation.
- Une année au concert Sceren crdp tout c1
- L'éveil musical à la maternelle Ps Ms Gs Retz
- Jeux d'écoute chez Acces.
- Les ateliers graphiques de chez Retz (tout est prêt pour l'année dedans! )
- 5 parcours artistiques à la maternelle, chez Hachette
UTILISER LE MATÉRIEL DISPONIBLE DANS LA CLASSE
- jeux
- puzzles
- etc...
ANTICIPER
- Préparer plutôt à la semaine qu’à la journée, sous forme de tableau avec le roulement des ateliers.
- Prévoir à l'avance les ateliers qui nécessitent de la préparation (plastification, découpage, etc...) pour déléguer la tâche à l'ATSEM.


BLOGS INDISPENSABLES

Élémentaire:
- Lutin Bazar (CP - CE1 - CE2)
- Bout de gomme (CP - CE1 - CM2)
- Charivari
- Classeur d'école
- Mon école
- L'univers de ma classe
- Zoutils (cycle 2)
- Lilipomme (cycle 2)
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- La classe de Stefany
Maternelle
- École petite section
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- Jeux de langage en maternelle
- La maternelle de Moustache
- Le tour de ma classe (PS MS)
- Le tour de mes idées (arts visuels)
- Maternailes
- La maternelle des Loupiots
- Post EDP : recueil idées peinture, encre, etc...
Maternelle et élémentaire
- Orpheecole (tout cycle)
- La main à la pâte
- Doctole
- Primaths
- Fofy à l'école (anglais)


Si vous connaissez de bon sites, de bons ouvrages, ou si vous avez de bons conseils, n'hésitez pas!


André Jorge

La leçon d'histoire

Par André Jorge, dans Histoire

La leçon d'histoire
Démarrer à partir d'une situation-problème.
Partir d'une problématique : une question est posée et l'élève, constatant qu'il ne dispose pas de toutes les connaissances nécessaires, ou que ses représentations entrent en confilt avec d'autres représentations, essayera de résoudre ce problème.
Faire émerger les représentations (à l'aide d'un questionnaire par exemple). Faire la synthèse des représentations. Proposer aux enfants un travail de recherche ou un travail sur divers documents : lire des documents, répondre à des questions, légender des documents, réaliser des synthèses... Réaliser une synthèse collective des différentes trouvailles : les enfants exposent leurs travaux et l'enseignant fait également des apports (ajouts, corrections, vocabulaire historique,...). Un approfondissement est enfin proposé aux enfants : lecture de documents divers, etc. L'analyse d'un document.
Les documents ne sont pas immédiatement lisibles et compréhensibles par les enfants. Il faut donc que les enfants soient capables de les lire et de les comprendre avant qu'ils ne deviennent des "outils" :
Présentation d'un document à toute la classe. Commentaire général du document : laisser les enfants faire des remarques, poser des questions, y répondre. Poser des questions aux enfants sur le documents : de quel type d'image s'agit-il ? de quand cette image date-t-elle ? qui a réalisé cette image ? pourquoi a-t-on réalisé cette image ? que représente-t-elle ? que nous apprend-elle ? Poser des questions plus spécifiques au document. Elaborer ensuite avec les élèves un texte qui définira les caractéristiques du document (nature, description) et qui donnera les informations qu'il contient.
Il sera possible de proposer aux enfants de comparer le document avec d'autres semblables ou différents.
Le travail sur plusieurs documents.
Dans le cas où il y aurait une grande quantité d'information, de documents, le travail sera partagé entre différents groupes.
Chaque élève dans un groupe recevra une fiche de travail et on procèdera en fin de séquence à une mise en commun des différents travaux.
Les documents sont proposés aux enfants. Ce peut être quelques pages d'un manuel, des documents apportés par le maître, un film, ou une exposition... Les enfants se mettent à travailler en groupes et répondent aux questions de leur fiche. Le maître passe dans les groupes pour vérifier que le travail est fait et aider ceux qui en ont besoin. Effectuer une mise en commun (texte, tableau, organigramme,...).

André Jorge

Activités de calcul mental

Par André Jorge, dans Mathématiques

Activités de calcul mental




Des exemples d'activités en calcul mental.


Le jeu du furet

Le principe du jeu, c'est d'ajouter un nombre (toujours le même) à un autre, puis au résultat, et ainsi de suite. Par exemple, on démarre à 3 et on ajoute 5 à chaque fois, cela donne: 3; 8; 13; 18;... Si vous procédez par questionnement oral d'élèves, pensez à répéter la réponse pour que tout le monde l'entende bien et que l'activité puisse continuer.

Pour que cette activité soit vraiment un jeu, vous pouvez utiliser l'ardoise et procéder de la manière suivante: Disposez les tables de la classe sur trois rangées (ou plus), qui constitueront chacune une équipe.
Expliquez la consigne aux enfants: "On démarre à 3 et on ajoute 4 à chaque fois".
Donnez le signal de départ, et le premier élève de la première rangée effectue le calcul, il note le résultat sur son ardoise, et se retourne pour le montrer à son camarade de derrière qui procède de la même manière, et ainsi de suite, jusqu'au dernier élève de la rangée qui lui, montre la solution finale.
Pour gagner, il faut montrer le premier son ardoise, et le résultat doit évidemment être juste.


Jeux de cartes


Jeux de bataille avec des cartes comportant des opérations. Exemple de carte:




Vous pouvez aussi faire faire un jeu de famille de nombres (toujours avec des calculs),...


Jeux avec les dés


Combiner des opérations. Avec 3 dés: jeter 2 dés et multiplier les deux nombres trouvés.
Jeter le troisième dé et effectuer une soustraction.


Jeux de calcul


Exemple : Je dois effectuer des opérations sur les nombres 6, 7, 8, et 9. Comment faire pour avoir comme résultat 0?
Solution: (7 - 6) - (9 - 8) = 1 - 1 = 0


Exercices de calcul mental écrits


Les exercices de calcul mental se font souvent oralement : l'élève notant les résultats sur une ardoise. Vous pouvez également proposer des calculs écrits. cependant, lors d'exercices de calcul mental écrit, il importe que les enfants ne perdent pas de temps à écrire les opérations. C'est la que l'usage de la photocopie se justifie.

Le furet en tableau
Même principe que le jeu du furet, mais par écrit et dans un tableau. Les enfants doivent colorier ou tracer une ligne reliant les cases correspondant à une suite.
Exemple :
Colorie ou trace ton chemin en comptant de 4 en 4.





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