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Des articles pour tous les domaines de l'école primaire, le CRPE et les parents d'élèves.
André Jorge

Activités de calcul mental

Par André Jorge, dans Mathématiques

Activités de calcul mental




Des exemples d'activités en calcul mental.


Le jeu du furet

Le principe du jeu, c'est d'ajouter un nombre (toujours le même) à un autre, puis au résultat, et ainsi de suite. Par exemple, on démarre à 3 et on ajoute 5 à chaque fois, cela donne: 3; 8; 13; 18;... Si vous procédez par questionnement oral d'élèves, pensez à répéter la réponse pour que tout le monde l'entende bien et que l'activité puisse continuer.

Pour que cette activité soit vraiment un jeu, vous pouvez utiliser l'ardoise et procéder de la manière suivante: Disposez les tables de la classe sur trois rangées (ou plus), qui constitueront chacune une équipe.
Expliquez la consigne aux enfants: "On démarre à 3 et on ajoute 4 à chaque fois".
Donnez le signal de départ, et le premier élève de la première rangée effectue le calcul, il note le résultat sur son ardoise, et se retourne pour le montrer à son camarade de derrière qui procède de la même manière, et ainsi de suite, jusqu'au dernier élève de la rangée qui lui, montre la solution finale.
Pour gagner, il faut montrer le premier son ardoise, et le résultat doit évidemment être juste.


Jeux de cartes


Jeux de bataille avec des cartes comportant des opérations. Exemple de carte:




Vous pouvez aussi faire faire un jeu de famille de nombres (toujours avec des calculs),...


Jeux avec les dés


Combiner des opérations. Avec 3 dés: jeter 2 dés et multiplier les deux nombres trouvés.
Jeter le troisième dé et effectuer une soustraction.


Jeux de calcul


Exemple : Je dois effectuer des opérations sur les nombres 6, 7, 8, et 9. Comment faire pour avoir comme résultat 0?
Solution: (7 - 6) - (9 - 8) = 1 - 1 = 0


Exercices de calcul mental écrits


Les exercices de calcul mental se font souvent oralement : l'élève notant les résultats sur une ardoise. Vous pouvez également proposer des calculs écrits. cependant, lors d'exercices de calcul mental écrit, il importe que les enfants ne perdent pas de temps à écrire les opérations. C'est la que l'usage de la photocopie se justifie.

Le furet en tableau
Même principe que le jeu du furet, mais par écrit et dans un tableau. Les enfants doivent colorier ou tracer une ligne reliant les cases correspondant à une suite.
Exemple :
Colorie ou trace ton chemin en comptant de 4 en 4.





André Jorge

Enseigner la littérature au cycle 3

Par André Jorge, dans Français

Enseigner la littérature au cycle 3
L'enseignement de la littérature au cycle 3 s'organise autour d'oeuvres courtes telles que poèmes, nouvelles,... et aussi d'oeuvres plus longues : romans, pièces de théâtre.
Cet enseignement peut se faire sur une séance unique, il peut également être mené sur des périodes de 15 jours et plus, en fonction des objectifs de l'enseignant. Il est préférable de ne pas aller au delà pour ne pas fatiguer ou démotiver les enfants.
 
Quel sont les objectifs de cet enseignement ?
La compréhension des textes et l'appropriation des oeuvres littéraires, par leur lecture, sont les objectifs de cet enseignement.
Mais enseigner la littérature de jeunesse, cela consiste surtout à :
- susciter l’envie de lire et de découvrir les ouvrages littéraires.
- encourager la lecture d’oeuvres intégrales, que les élèves feront à leur rythme.
tout en aidant les élèves à entrer dans une démarche d’interprétation des textes.
Il faut donc lire aux élèves et leur faire lire des extraits qui sont intéressants, qui poussent à la curiosité et donnent l’envie de lire. Il faut bien choisir ces extraits en veillant à ce qu’ils ne donnent pas de réponses aux questions que l’on se pose sur le dénouement d’un épisode ou de l’histoire.
 
Concrètement, que fait-on ?
En classe, on proposera donc des ateliers de lecture.
Il s'agit simplement de faire des lectures (et si nécessaire des relectures) d’extraits ou une oeuvre complète (selon l’oeuvre et son exploitation) :
- le maître peut lire à haute voix (privilégier pour cela les passages complexes qu'il se réservera).
- les élèves peuvent lire à haute voix (chacun leur tour).
- les élèves peuvent lire silencieusement.
- le maître peut élaborer un résumé et le lire/faire lire.
Des débats peuvent être mis en place afin de faire réfléchir aux enjeux qui sont au coeur d'un ouvrage. Les objectifs sont de :
- échanger des impressions et opinions sur les extraits et les ouvrages lus.
- débattre et répondre à des questions sur des points du récit posant des problèmes de compréhension et/ou étant sujet à interprétation.
- favoriser l'interaction maître-élèves, élèves-élèves, afin d'améliorer les compétences en lecture.
 
Quels outils écrits utiliser lors d'une séance de littérature ?
Différents outils écrits peuvent être utilisés :
- tableau à compléter,
- schéma,
- questionnaire, pas uniquement littéral mais menant à la recherche, à la réflexion.
 
La littérature à l'école primaire, ce n'est pas :
l'étude des processus narratifs ou stylistiques. des lectures préparées hors de la classe.  
DES ACTIVITES EN LITTERATURE
Pour commencer : des jeux d'anticipation.
Donner le titre ; Faire lire les premiers mots du roman ; Amener les enfants à s'intéresser à la présentation de l'ouvrage ; Puis laisser les enfants imaginer le scénario de l'histoire, les suites possibles.
 
La lecture silencieuse.
Les enfants doivent lire une partie de l'ouvrage silencieusement. Il s'agira de parties du texte qui ne sont pas très difficiles.
L'enseignant devra être plus particulièrement attentif aux moins bons lecteurs afin de les aider et de les guider par les conseils, les remarques et les questions qu'il posera aux autre enfants sur leurs stratégies de lecture : je lis de cette façon, il y a ceci qui marche bien, j'ai trouvé cela difficile,...
 
La Lecture à haute voix.
a- La lecture par le maître
L'enseignant choisit de lire les parties les plus difficiles de l'ouvrage. Il pensera à :
poser régulièrement des questions. une fois la lecture terminée, demander aux enfants de résumer oralement le passage qui vient d'être lu. b- Lecture à haute voix, par les élèves.
La lecture à haute voix doit être préparée. Il s'agit :
de la lecture d'un passage que l'élève aura choisi (parce qu'il l'apprécie, etc.). de la lecture d'un poème (ne pas se limiter à la simple récitation, mais le partage de la lecture d'un poème est ou doit devenir un plaisir pour tous). de la lecture d'un extrait de son cahier de lectures (recueil des extraits favoris personnels). de la lecture à plusieurs voix : le narrateur, les actants, à chacun son rôle (cette lecture peut déboucher sur une théâtralisation, un mime). de la lecture d'un texte appris (et constitution d'un répertoire de textes, comme pour le chant).  
Lectures "tournantes".
Démarche :
L'enseignant lit le premier chapitre d'un ouvrage. Puis il désigne un élève (ou demande un volontaire) qui lira le deuxième chapitre pour le lendemain (en classe, silencieusement).
Le lendemain, l'élève raconte aux autres enfants ce qu'il a retenu de sa lecture. Un autre enfant est alors désigné pour continuer la lecture de l'ouvrage, et ainsi de suite.
Une fois le livre terminé, l'enseignant et les enfants font le résumé de l'histoire.
Ce système permet de constituer des groupes de lecteurs, selon leur niveau de compétences et de valoriser tout les enfants.
 
Lectures par thèmes.
Les enfants de la classe vont emprunter des livres sur un même thème. L'enseignant présente chaque ouvrage et les enfants disposent d'une période d'un à deux mois pour lire au moins deux des ouvrages sélectionnés par l'enseignant.
Afin de dynamiser cette activité, l'enseignant devra régulièrement faire le point sur les lectures : qui a lu quoi ?
A la fin de la période de travail, faire le bilan des lectures : qui a lu quoi ? qui a aimé tel livre ? pourquoi ?
 
Lectures personnelles
L'enseignant amènera enfant à faire des lectures personnelles en allant à la BCD de l'école.
 
Carnet de lectures.
Il s'agit d'un carnet ou d'un petit cahier qui contiendra la liste des livres lus, les remarques de l'enfant sur des ouvrages et des textes lus ou encore des extraits de ses lectures (pas de fiche de lecture). Ce carnet restera personnel et ne sera pas exploité en classe.
 
Des activités pour la compréhension.
Questionnement du texte (par les élèves essentiellement) Textes puzzles ; Questionnaires à choix multiples (QCM) ; Renseignement de tableaux fournis ; Résumés rapides.  
Des situations d'écriture.
Voici des exemples de situations d'écriture à proposer aux enfants :
Ecrire une suite en cohérence avec ce qui a été lu ; Ecrire un passage d'un autre point de vue ; Changer de lieu, d'époque ; Ecrire une carte d'identité du livre lu ; Ecrire une quatrième de couverture incitative ; Écrire un résumé.  
La fin des séances.
A la fin de chaque séance, vous devrez mettre en place un moment de discussion qui sera important pour ceux dont la lecture a été difficile et qui n'ont pas tout compris.
 
LA LECTURE COMPLETE D'UNE OEUVRE.
Si l’oeuvre le permet, il est possible de proposer une lecture par fragments :
- le texte d’un ouvrage est découpé en plusieurs parties, chaque partie s’arrêtant à un moment de la lecture où l’on rencontre une question que tu pourras soumettre à l’interprétation.
- c’est la lecture de la partie suivante qui pourra orienter les élèves vers la bonne interprétation (et pas forcément LA réponse donc).
 
Construire une séquence permettant l'étude complète d'une oeuvre.
Chaque ouvrage étant différent, le travail que l’on proposera sera également différent, selon l’oeuvre littéraire choisie. A partir des pistes données ci-dessous, il est possible de construire une séquence.
Ainsi, en fonction de l’ouvrage, on peut chercher :
- comment procéder pour présenter l’œuvre.
- comment procéder pour questionner un texte extrait de l’oeuvre.
- comment procéder pour étudier les personnages.
- comment procéder pour étudier l’oeuvre en réseau.
- comment organiser un débat interprétatif.
Lors de votre première lecture de l'oeuvre littéraire choisie, il faut :
- noter les questions que l'on peut être amené à se poser sur chacun des points donnés ci-dessus,
- réfléchir ensuite à des réponses possibles,
- faire la synthèse des caractéristiques de l’oeuvre,
- réfléchir aux activités à proposer aux élèves.
 
QUESTIONS DIVERSES
La mise en réseau, qu'est-ce que c'est ?
Il s'agit de permettre le ré-investissement des lectures anciennes lors des nouvelles lectures. Cela se fait par la mise en place d'un parcours, d'une programmation permettant de retrouver dans chaque nouvelle lecture des images, des personnages, des idées,... des échos des lectures antérieures.
Que lit-on ?
Il faut maintenir dans votre programmation un certain équilibre entre les genres : poèmes, nouvelles, romans, théâtre, contes, albums, bandes dessinées.
Peut-on proposer d'autres ouvrages que ceux donnés dans la liste nationale ?
Extrait des documents d'application : "... l'enseignant reste libre d'introduire un tiers d'oeuvres extérieures à cette liste, pourvu qu'il soit assuré de la valeur littéraire du texte..."

André Jorge
Qu'est- ce qu'une nouvelle et comment l'exploiter en classe
Qu'est-ce qu'une nouvelle ?
Il y a différents types de nouvelles. Cet article a pour objectif de vous en présenter les caractéristiques générales, sans entrer dans les détails.
Une nouvelle est un récit plutôt court (le plus souvent de quelques centaines de caractères et jusqu'à une cinquantaine de pages ; il n'y a pas de règle précise).
C'est une histoire réaliste : elle se présente comme une histoire vraie.
Elle est centrée sur un événement ou un personnage qui occupe le premier plan. Le développement du récit se construit autour de l'état d'âme de ce personnage et en exploite les répercussions psychologiques. Quelques exemples extraits de la nouvelle "De chez moi" de Luc Gauthier-Boucher (http://home.ican.net...v_dechezmoi.htm) :
C'est d'ailleurs ce qui a commencé à m'étonner [...]
J'ai reconnu là un geste d'inquiétude qui m'a fait aussitôt découvrir en moi un certain trouble.
Je me suis tout à coup mis à imaginer comment ce devait être désagréable [...]
Je devenais impatient, presque en colère contre cet individu [...]
J'étais surtout exaspéré par l'immobilité de la maison [...]
Sur le coup, je n'ai pas compris ce qui se passait ; j'ignore si j'ai été surpris, alarmé ou satisfait de le voir tomber subitement.
La nouvelle se termine par un dénouement inattendu qui force une ré-interprétation du texte. Exemple, avec une nouvelle d'enfant, "Perdu en forêt" :
Je leur dis qu'il y avait un vieil homme qui m'avait expliqué comment rentrer chez moi. Mais les gendarmes connaissaient ce vieil homme : ils dirent qu'il était mort depuis plusieurs années.
Voir également la façon dont se termine la nouvelle "De chez moi" où le héros sous-entend que c'est la main qu'il pense avoir imaginée qui avait tué l'homme de la maison d'en face :
J'aurais pu frapper quand même, pour avoir l'air de faire quelque chose, mais, à vrai dire, je n'ai pas osé; j'avais encore en tête cette gigantesque main que j'avais imaginée... J'ai préféré attendre les secours.
En comparaison avec le roman, ce type de récit est caractérisé par une narration plus concentrée :
un texte plus court. un élément central en premier plan et des personnages moins nombreux, une trame événementielle moins complexe. un dénouement inattendu. Le narrateur est souvent explicitement présent à l'intérieur du texte de la nouvelle.
Le dénouement de la nouvelle est annoncé au début :
Le dénouement de la nouvelle doit être évoqué dès le début du texte : il s'agit d'une hypothèse, d'une supposition qui est annoncée dans les dix premières lignes du texte. Elle ouvre l'imaginaire sur quelque chose de possible. Par exemple dans la nouvelle "De chez moi" de Luc Gauthier-Boucher, on trouve au début du texte :
Encore que, à bien y penser, rien de ce que je vais dire ne me semble incroyable; c'est tout juste un peu exceptionnel, et tragique puisqu'il est question de la mort d'un homme.
La description :
Elle joue un rôle majeur : elle contribue à instaurer l'atmosphère du récit, soutient le déroulement du récit, et nous amène au dénouement final.
Exemple avec la nouvelle "De chez moi" de Luc Gauthier-Boucher :
[...] sous ce ciel couvert, il fait aussi noir qu'une heure après le coucher du soleil.
Dehors, il faisait sombre à cause du mauvais temps [...]
La pluie se met subitement à tomber [...]
La pluie s'était mise à tomber plus fort [...]
Le schéma de la nouvelle est le suivant :
1- Une mise en place de la situation, des personnages.
2- Un évènement qui modifie la situation.
3- Une série d'actions engendrée par cet évènement clef.
4- Un dénouement qui établit une nouvelle situation.
Des références :
Il existe peu de nouvelles exploitables avec les enfants d'école primaire.
Les nouvelles de Guy de Maupassant : elles appartiennent pour nombre d'entre elles au registre des nouvelles fantastiques. Mais la plupart sont beaucoup trop difficiles pour les élèves d'école primaire. Vous devrez choisir judicieusement celles que vous proposerez aux enfants. 
Astuce : vous pouvez également passer par la lecture du maître qui rend le texte et l'histoire plus facile à comprendre pour les enfants, et les explications plus faciles à donner. Drôle de samedi soir ! de Claude Klotz : il s'agit de trois nouvelles policières. La sorcière d'avril et autres nouvelles, Bradbury ray, Kelley Gary : recueil de quatre nouvelles qui relève du genre science-fiction (Cf. documents d'application). Remarque : la plupart des textes des Histoires pressées de Bernard Friot ne sont pas des nouvelles. Par contre, il y en a un que vous pourrez exploiter et dont la structure est typique de la nouvelle : Soupçon.
Pistes pour des activités en classe :
Lectures et imprégnation :
C'est une étape obligatoire : des lectures (silencieuses, à haute voix, par le maître, etc.) seront proposées aux enfants pour qu'ils s'en imprègnent.
Ces lectures seront accompagnées de questionnaires ayant pour objectif :
de mettre en évidence la structure de la nouvelle et ses principales caractéristiques. de vérifier leur compréhension du texte. de travailler l'imaginaire des enfants en leur demandant de deviner la suite, la fin, etc. Production d'écrits :
Ecritures partielles et intermédiaires. Il s'agit d'écrire ou de ré-écrire des passages de nouvelles: un nouvel évènement dans la nouvelle. une autre fin. Etude de la description. Lire et écrire des descriptions : de paysages ; de personnages ; Ecriture d'une nouvelle entière. Vous pouvez vous inspirer : de l'expérience personnelle des enfants (raconter quelque chose de vécu). de la lecture d'un fait divers (par exemple : un article de journal relatant l'expérience d'un homme perdu en forêt pendant une semaine). Vous pourrez également leur proposer d'autres "déclencheurs" : un début de nouvelle, une photographie, une image, un titre, etc.
Il est intéressant, pendant le travail de production d'écrits, de passer de temps en temps par une phase orale permettant de commenter les productions, de vérifier si elles sont conformes aux caractéristiques de ce type de texte, et de les corriger collectivement.
Astuce : utilisez le résumé pour vérifier la compréhension que les élèves ont de ce type de texte. En classe, pour vérifier que les enfants ont compris 1) ce qu'est une nouvelle et 2) qu'ils ont écrit un texte qui en respecte les caractéristiques, on leur demandera de résumer leur texte et on vérifiera si les caractéristiques de ce type de texte y apparaissent.
Vocabulaire :
Les activités de vocabulaire permettront d'explorer le champ lexical des thèmes des nouvelles lues : la peur, le comique, etc.
On pourra demander aux enfants de rechercher synonymes, antonymes, mots de la même famille. Ces mots seront ré-investis dans des exercices de vocabulaire (textes à compléter) et, ce qui serait souhaitable, dans la production écrite personnelle des enfants.

André Jorge

La thèque

Par André Jorge, dans EPS

LA THEQUE


Ce jeu s'apparente au baseball.
Compétences :
S'engager dans une activité :

en choisissant les stratégies d'action les plus efficaces, en anticipant sur les actions à réaliser, en gérant ses efforts avec efficacité et sécurité. Domaine :
Actions de coopération et d'opposition.
Matériel : une raquette, une balle, des plots, des cerceaux.
Surface de jeu : un terrain de football, avec un parcours matérialisé par des plots (ou des cerceaux).
Organisation : deux équipes de 8 à 12 élèves (les batteurs et les trimeurs).
Déroulement :
Les batteurs se placent derrière la ligne de départ. Les trimeurs se répartissent sur la surface de jeu, de façon à réceptionner rapidement la balle que vont lancer les batteurs.


Le jeu débute : le premier batteur frappe la balle que lui lance un autre joueur (de l'équipe adverse ou de la même équipe, et qui a le rôle de serveur) afin de l'envoyer au loin. Il a droit à trois essais pour cela.
S'il réussit à envoyer la balle, il se met à courir pour effectuer son parcours, de plot en plot, le plus rapidement possible. Son objectif est de revenir à son point de départ avant que les trimeurs n'y aient ramené la balle (on peut utiliser un cerceau pour y déposer la balle ). S'il pense que cela n'est pas possible, il peut s'arrêter et placer un pied sur un des plots (ou à côté) avant que les trimeurs aient ramené la balle.
Dès que les trimeurs ont ramené la balle au point de départ, ils le signalent en criant "stop !". A ce moment, si le batteur n'a pas mis un pied sur un des plots qui matérialisent son parcours (ou à côté), il est éliminé.
Ensuite, c'est au tour d'un autre batteur d'entrer en jeu. Les batteurs qui n'ont pas fini leur parcours attendent que la balle soit envoyée pour continuer.
Un batteur est éliminé si :

la balle qu'il a envoyée est rattrapée de volée par un trimeur ; s'il n'a pas un pied sur un des plots qui jalonnent son parcours au moment ou les trimeurs crient "stop !" ; s'il a un pied sur un des plots et qu'un autre batteur arrive pour prendre sa place.
Un batteur marque un point pour son équipe si :
Il réussit à effectuer tout le parcours.
Variantes :
On peut facilement apporter des variantes à ce jeu pour le rendre plus attrayant ou pour le simplifier, en modifiant les règles du jeu ou le matériel utilisé.

un batteur peut être éliminé si un trimeur le touche avec la balle (sans la lancer). s'il est difficile pour les élèves de mettre un pied sur un plot, ou à côté, on peut délimiter une surface autour du plot ou remplacer les plots par des cerceaux. on peut lancer deux balles aux lieu d'une, au début du jeu. on peut utiliser une batte plutôt qu'une raquette. Cependant, cela peut parfois rendre le jeu impossible à jouer, car l'utilisation de la batte nécessite un certain entraînement...
Une batte peut également échapper facilement des mains du batteur et blesser les autres élèves. Attention alors au placement des enfants par rapport au batteur. si on utilise une batte, plutôt que d'avoir un élève qui lance la balle, on peut placer la balle sur un support (un plot par exemple). on peut également utiliser une batte plate de forme rectangulaire. Il est préférable de commencer par des règles de jeu simples et d'apporter des modifications une fois les règles de base comprises.

André Jorge

Des consignes pour l'anglais

Par André Jorge, dans Langues vivantes étrangères

Des consignes pour l'anglais




Pour faire entrer les enfants :

Come in ! (si vous êtes à l'intérieur de la classe).
Go in ! (si vous êtes à l'extérieur de la classe).

Demander la date :
What's the date today ?
What day is it ?
What month is it ?
Faire écrire la date :
Write the date down.
Faire ouvrir le livre :
Open your book at page ...
Faire prendre un stylo :
Take your blue pen.
The lesson is over. See you next friday !
Faire coller une feuille :
Stick it.
Faire lever le doigt :
Put up your hands.
Demander si le travail est terminé :
Have you finished ?
Demander si on corrige :
Shall we correct ?
Demander à un élève de se calmer :
Stop it ! (arrête !)
Be quiet ! (tais-toi !)
Quand la leçon est terminée :
The lesson is over. Good bye !

André Jorge

Les traces écrites

Par André Jorge, dans Histoire

Les traces écrites
Toute leçon doit s'accompagner de traces écrites figurant dans un cahier :
textes; documents cartographiques; frises chronologiques; apports personnels des élèves (cartes postales, images d'histoire publiées dans le commerce,...). Nature des traces écrites :
 
Le résumé (obligatoire) de la leçon. Il peut être : construit par le maître au tableau au fur et à mesure du déroulement de la leçon; construit collectivement par les élèves sous la direction du maître; construit par groupes ou individuellement, les différents résumés étant confrontés pour finalement aboutir à un texte collectif. [*]Les travaux réalisés pendant la leçon:
chronologie; fiche biographique; réponses aux questions posées sur un document; fond de carte complété; graphique;  

André Jorge

Le débat réglé

Par André Jorge, dans Instruction civique et morale

Le débat réglé




Indications pour instaurer un débat réglé en classe.

Les débats "réglés" ( programmes de 2002.) s'inscrivent dans le cadre de l'éducation à la citoyenneté et doivent être mis en place au cycles 2 et 3, à raison d'une demi-heure par semaine.
Remarque : les moments de débats réglés doivent apparaître dans l'emploi du temps.
Les objectifs du débat réglé :

Ces débats sont dit "réglés" car ils obéissent à des règles qui doivent être explicitées, comprises et respectées. Les objectifs des débats réglés sont :

de permettre à chacun de s'exprimer. de respecter l' opinion d'autrui ou sa différence ; de rendre les élèves capables d'écouter l'autre ;être capable de différer ses réponses (ne pas répondre sur le coup ou du tac-au-tac). [*]d'amener chaque élève à réfléchir et développer sa pensée ;
être capable de poser un problème ; être capable d'argumenter ; être capable d'analyser les implications et les enjeux des propos d'autrui ; Il s'agira de faire découvrir aux enfants les conditions dans lesquelles un débat est réussi et de les mettre en pratique : discipline et respect des règles de politesse et d'écoute. Les débats seront élargis à des sujets autres que ceux de la vie collective en classe ou à l'école.
Au cycle 2 :
On peut lire dans les compétences et des programmes de l'école élémentaire, dans Vivre ensemble (l'expression "éducation civique" n'est pas employée au cycle 2, on parle de "vivre ensemble") :
Page 95 :


"Les élèves commencent à accepter de considérer leurs actions du point de vue de leurs camarades, sinon du point de vue général. Ils découvrent que les contraintes de la vie collective sont les garants de leur liberté, que la sanction, lorsqu'elle intervient, ne relève pas de l'arbitraire de l'adulte mais de l'application de règles librement acceptées. Ils apprennent à refuser la violence, à maîtriser les conflits et à débattre des problèmes rencontrés en tenant leur place dans les réunions de régulation qui sont inscrites à l'emploi du temps."
Page 96 :


"Toutefois, l'accès progressif à la lecture et à l'écriture, l'ouverture plus grande vers le monde extérieur permettent aux élèves de mieux comprendre ce qu'est la vie collective et d'approfondir la signification des contraintes qu'elle impose : s'approprier les règles du groupe, dialoguer avec les camarades et les adultes, écouter l'autre et accepter de ne pas être entendu tout de suite, coopérer."
[...]
"Dès que cela lui paraît possible, le maître fait élaborer collectivement les règles de vie de la classe. Il fait découvrir les conditions de réussite d'un débat (voir « Maîtrise du langage ») et fait accepter la discipline que chacun doit s'imposer. Une heure par quinzaine doit y être consacrée afin de montrer le sérieux et l'importance de cette démarche."


Page 99, la compétence devant être acquise en fin de cycle 2 :


"- prendre part à un débat sur la vie de la classe,"

Les champs d'application des débats réglés peuvent être le vivre ensemble (refuser la violence, maîtriser les conflits, débattre,...), mais aussi :

la maîtrise de la langue. Page 67 :
"À l'école élémentaire, une demi-heure par semaine a été inscrite à l'emploi du temps pour commencer à formaliser les moments de débats qui portent sur la vie collective (voir « Vivre ensemble »). Il convient de les conduire de manière à ce qu'aucun élève ne soit écarté des échanges, à ce que chacun apprenne à écouter tant les adultes que ses camarades et accepte la conduite du débat qui, pour l'essentiel, relève encore à cet âge de l'enseignant. Dans la mesure où la principale difficulté réside dans la capacité de tenir compte de l'échange en cours pour faire avancer la réflexion collective, c'est dans cette perspective que le maître doit être particulièrement attentif à guider le groupe. Des débats moins formalisés peuvent avoir lieu dans les séquences d'apprentissages. Ils doivent alors bénéficier du même accompagnement."
les mathématiques (échanges, confrontations de méthodes, ...) ; l'éducation physique (comprendre et appliquer les règles collectives,...) ; la découverte du monde. Page 116 :
"Les activités du domaine « Découvrir le monde » soutiennent de nombreux apprentissages transversaux. Elles sont l'occasion, pour les élèves, de confronter leurs idées dans des discussions collectives, de chercher des réponses à leurs questions à la fois sur le réel et dans des documents imprimés ou numérisés, de s'initier à un usage particulier de l'écriture : notation rapide, établissement de listes, voire de tableaux, élaboration avec l'aide du maître d'un écrit documentaire (voir « Maîtrise du langage »)."
Au cycle 3 :
On peut lire dans les compétences et des programmes de l'école élémentaire :
Page 33 :


"Au moment où s'affirme son caractère, l'enfant doit apprendre à contrôler ses réactions et à réfléchir sur les raisons des contraintes qui lui paraissent brider sa liberté. L'exercice du débat réglé est la condition de cette éducation. La demi-heure hebdomadaire qui lui est consacrée doit être considérée comme un moment fort de la vie de la classe et de l'école."
Page 177 :


"Tout au long du cycle, une heure en moyenne par semaine devra être consacrée à l'explicitation des problèmes concernant l'éducation civique dans les différents champs disciplinaires. De plus, une demi-heure par semaine est réservée dans l'emploi du temps à l'organisation des débats dans lesquels la classe organise et régule la vie collective, tout en passant progressivement de l'examen des cas singuliers à une réflexion plus large."
Page 175, les compétences devant être acquises en fin de cycle 3 :


"- prendre part à l'élaboration collective des règles de vie de la classe et de l'école,"
"- participer à un débat pour examiner les problèmes de vie scolaire en respectant la parole d'autrui et en collaborant à la recherche d'une solution,"

Les champs d'application des débats réglés peuvent être l'éducation civique (refuser la violence, maîtriser les conflits, débattre,...) mais aussi :

la maîtrise de la langue (s'exprimer, argumenter,...) ; la littérature (les grands problèmes abordés par les écrivains dans leurs ouvrages,...).
On trouve à la page 187 des nouveaux programmes :
"C'est aussi l'occasion, pour l'enseignant, d'attirer l'attention sur les aspects les plus ouverts de l'œuvre et de susciter des conflits d'interprétation nécessitant un effort d'argumentation.
[...]
Chaque lecture, lorsqu'elle a fait l'objet d'un travail de compréhension et d'interprétation, laisse en suspens des émotions et pose de multiples questions qui peuvent devenir des thèmes de débat particulièrement riches." les mathématiques (argumenter et justifier) ; les sciences. Page 244 :
"Le renforcement de la maîtrise du langage et de la langue française est un aspect essentiel. Le questionnement et les échanges, la comparaison des résultats obtenus, leur confrontation aux savoirs établis sont autant d'occasions de découvrir les modalités d'un débat réglé visant à produire des connaissances." l'éducation physique (appliquer les règles collectives,...) ; l'éducation artistiques (échanges de points de vue,...) ; l'histoire. Page 210 :
"La leçon d'histoire fait une très large place à la réflexion collective et au débat, et suppose donc un usage réglé de la parole, attentif à la précision du vocabulaire utilisé et à la rigueur du raisonnement." la géographie (confrontation d'idées,...). On trouve
Concrètement...
Quel est le rôle de l'enseignant ?
Le rôle de l'enseignant se limite à : faire travailler les enfants. Il est à la fois arbitre et animateur.
L'enseignant doit amener les enfants à débattre entre eux : il veille à ce que le débat s'instaure entre les enfants, et non pas entre l'enseignant et les enfants.
Cela ne veut pas dire que l'enseignant ne fait rien. Il doit :
- faire en sorte que les règles du débat soient respectées.
- s'assurer également que le débat reste une discussion structurée et organisée. Pour ce faire, il peut intervenir pour mettre en évidence, insister sur, ou rappeler les arguments pertinents et les problématiques.
Comment amener les enfants à développer leurs arguments ?
Plutôt que de compléter par lui-même les arguments, les idées avancées par un élève, l'enseignant devra faire faire cette tâche par les autres élèves :
- en leur demandant de questionner l'élève qui avance ses idées ;
- en demandant à un élève d'expliciter le rapport entre deux interventions ;
En cours d'année, l'enseignant pourra attribuer son rôle d'arbitre/animateur à d'autres élève. Il devra alors les laisser régler aux-mêmes les difficultés qu'ils rencontreront.
Débattre, mais sur quoi ?
On pourra débattre de tous les sujets habituellement traités en éducation civique :

Les règles de vie de la classe : non pas simplement pour avoir un règlement, non pas seulement pour s'exprimer sur la question, mais pour trouver de réelles solutions aux problèmes ; Les règles de vie de l'école : un règlement pourra être élaboré et proposé aux autres classes ; Lee travail des enfants ; La différence ; La politesse ; Le code de la route ; etc. Il est possible également d'élargir les thèmes de discussions aux autres domaines, notamment la littérature : après lecture d'un passage d'une oeuvre littéraire, discuter du comportement d'un personnage ou d'un évènement, pour traiter du thème dont il est question dans l'ouvrage (la liberté, la démocratie, la famille, etc.). Des exemples de sujets :
Pourquoi doit-on rejeter la violence ? Qu'est-ce que la liberté ? Faut-il toujours dire la vérité ? Etc.
Quelle démarche possible pour un débat ?
Exemple de démarche :
1/ Le déclencheur : une situation problème est proposée aux enfants (suite à la lecture d'un texte, à un évènement dans la cour, dans la classe, etc.).
2/ Phase de réflexion : travail individuel : chacun réfléchit et note ses idées sur son cahier d'essais ou sur une fiche individuelle. Un travail en groupes restreints peut éventuellement être proposé : les premiers échanges se font en petits groupes.
3/ Echanges : tout le monde se retrouve et propose ses idées.
4/ Trace écrite : effectuer une synthèse collective.
Quelle trace écrite ?
Une trace écrite est indispensable. Elle pourra être élaborée à partir :
- de questions préparées par les enfants, d'idées et arguments écrits sur des fiches, avant le débat ;
- des notes prises (par un élève secrétaire ou par l'enseignant) pendant le débat ;
- de la synthèse élaborée en fin de débat avec tout ce qui a été dit.
La trace écrite pourra être faite sur des fiches classées et placées dans une boite ou un classeur "Débats", ou consister simplement en une synthèse écrite dans le cahier d'éducation civique.
Remarque : il est souhaitable de faire des rappels et mises au point réguliers sur ce qui a été dit, pour rendre la rédaction de cette trace écrite plus facile.
Quelle évaluation ?
Elle peut se faire tout au long de la séance. Il faudra cependant que les enfants sachent sur quoi ils sont évalués et qu'ainsi, le contrat didactique soit clair.
En fin de séance, un bilan peut être présenté aux enfants afin qu'ils puissent s'améliorer.
André Jorge PAYET
Le 28 juillet 2006

André Jorge

Histoire : remarques et conseils

Par André Jorge, dans Histoire

Histoire : remarques et conseils
L'étude des grandes périodes de l'histoire de France ne doit pas viser à l'exhaustivité, on ne doit pas traiter le programme en détail. On ne doit pas omettre d'utiliser les acquis de la classe précédente. Question : est-il opportun de passer des heures sur des sujets déjà étudiés dans les classes précédentes ? L'étude d'une période ne signifie pas : "égrener évènements et personnages de façon incohérente".
Il s'agit d'étudier une société à un moment donné et de mettre en évidence : les traits dominants caractéristiques de cette société; les relations qui existent au sein de cette société entre les données politiques, sociales, économiques et culturelles. [*]Le maître devra toujours maîtriser son sujet.[*]Pour être efficace, la leçon d'histoire doit toujours :
etre précédée d'un rappel de la leçon précédente. proposer aux enfants des documents de source diversifiées (documents écrits, îconographiques, statistiques,...). s'accompagner de cartes et de frises, permettant de localiser dans le temps et l'espace les réalités étudiées. se conclure par une synthèse mettant en lumière les éléments essentiels de la leçon. Cette synthèse (texte) sera élaborée par les enfants, et sera accompagnée de croquis, cartes et définitions. Effectuer des synthèses de période : Il s'agit, quand on a terminé l'étude d'une période, de rassembler sous la forme d'une synthèse générale ses différents aspects. On élabore avec les enfants un court texte ou un tableau chronologique. Le vocabulaire.
Les élèves doivent découvrir, en situation, puis utiliser le vocabulaire spécifique au sujet étudié.
Le maître affichera les nouveaux mots dans la classe. Histoire et méthode.
Faire de l'histoire, c'est aussi acquérir une méthode : être curieux et s'interroger; savoir se servir d'une documentation adaptée à son niveau; apprendre à "aborder" un document. [*]Respecter la chronologie, les dates et les repères.
On se doit de respecter la chronologie :
pour situer les uns par rapport aux autres les différents moments de l'histoire. pour mettre en évidence l'enchaînement et la succession des évènements. pour faire prendre conscience de la durée. Quelles dates retenir comme repères ?
Cf. les IO :
"Les événements qu'on inscrit sur la frise historique sont choisis parce qu'ils révèlent et définissent une situation politique ou économique, une organisation sociale, une mentalité ou une croyance." Evaluer.
En début de leçon, le maître vérifiera les acquis de la leçon précédente (réinvestissement des connaissances, du vocabulaire spécifique,...) en proposant un document déjà utilisé ou un autre document de même nature. Les résumés des leçons et les frises chronologiques doivent être appris.

André Jorge
Le récit historique est une méthode pédagogique utilisée dans l'enseignement de l'histoire aux élèves de l'école élémentaire. Cette approche, qui était déjà utilisée dans les années 1990 lorsque l'on disposait de peu de ressources, reste pertinente aujourd'hui, d'autant plus que l'on bénéficie des avancées technologiques.
Le récit historique permet d'aborder un contenu important de manière globale et synthétique, ce qui est particulièrement utile lorsque les documents exploitables par les élèves sont limités.
La démarche pédagogique du récit historique
1-Présentation du Récit :
Lecture par l’enseignant : l'enseignant lit le récit à haute voix, créant une atmosphère immersive.
Visionnement de vidéos : utiliser des documentaires ou des vidéos éducatives pour illustrer le récit.
2- Activités Interactives :
Questionnaire : proposer un questionnaire sur le vocabulaire, la chronologie des faits, ou des documents à compléter.
Travail en Groupe : les élèves travaillent en groupe pour répondre aux questions, analyser les documents et discuter des événements.
3- Mise en commun et synthèse :
Partage des résultats : chaque groupe présente ses travaux à la classe, facilitant une discussion collective.
Frise chronologique : élaborer une frise chronologique ou compléter une frise existante avec les événements étudiés. Utiliser des outils numériques pour créer des frises interactives.
4- Illustration et Approfondissement :
Apporter aux enfants des documents complémentaires :
illustrer le récit avec des cartes, des photos, des extraits de textes historiques ou des artefacts numériques. utiliser des applications et des sites web éducatifs pour approfondir certains aspects du récit. Pourquoi utiliser le récit historique ?
On utilisera le récit historique pour :
donner une vision globale d'un fait ou d'une période de l'histoire : le récit historique offre une vue d'ensemble sur des périodes ou des événements clés, facilitant la compréhension du contexte général. rendre l'histoire accessible, même lorsque les ressources sont limitées, en synthétisant les informations essentielles. favoriser l'interaction et l'engagement : en intégrant des activités interactives et des ressources multimédias, le récit historique stimule l'intérêt des élèves pour l'histoire. Des ressources modernes pour le récit historique :
Aujourd'hui, les enseignants disposent de nombreuses ressources pour enrichir le récit historique :
Des documents numériques : textes, images, vidéos et animations disponibles en ligne. des outils technologiques : tablettes, ordinateurs, tableaux interactifs pour présenter et explorer les récits historiques. des applications éducatives : applications et logiciels dédiés à l'apprentissage de l'histoire. Conclusion
Le récit historique est une méthode pédagogique adaptable et efficace pour l'enseignement de l'histoire en école élémentaire. En combinant les techniques traditionnelles avec les ressources et technologies modernes, les enseignants peuvent rendre l'histoire vivante et accessible à tous les élèves. Cette approche non seulement enrichit leur compréhension des événements passés mais aussi développe leur esprit critique et leur capacité à travailler en équipe.

André Jorge

La leçon d'histoire

Par André Jorge, dans Histoire

La leçon d'histoire
Démarrer à partir d'une situation-problème.
Partir d'une problématique : une question est posée et l'élève, constatant qu'il ne dispose pas de toutes les connaissances nécessaires, ou que ses représentations entrent en confilt avec d'autres représentations, essayera de résoudre ce problème.
Faire émerger les représentations (à l'aide d'un questionnaire par exemple). Faire la synthèse des représentations. Proposer aux enfants un travail de recherche ou un travail sur divers documents : lire des documents, répondre à des questions, légender des documents, réaliser des synthèses... Réaliser une synthèse collective des différentes trouvailles : les enfants exposent leurs travaux et l'enseignant fait également des apports (ajouts, corrections, vocabulaire historique,...). Un approfondissement est enfin proposé aux enfants : lecture de documents divers, etc. L'analyse d'un document.
Les documents ne sont pas immédiatement lisibles et compréhensibles par les enfants. Il faut donc que les enfants soient capables de les lire et de les comprendre avant qu'ils ne deviennent des "outils" :
Présentation d'un document à toute la classe. Commentaire général du document : laisser les enfants faire des remarques, poser des questions, y répondre. Poser des questions aux enfants sur le documents : de quel type d'image s'agit-il ? de quand cette image date-t-elle ? qui a réalisé cette image ? pourquoi a-t-on réalisé cette image ? que représente-t-elle ? que nous apprend-elle ? Poser des questions plus spécifiques au document. Elaborer ensuite avec les élèves un texte qui définira les caractéristiques du document (nature, description) et qui donnera les informations qu'il contient.
Il sera possible de proposer aux enfants de comparer le document avec d'autres semblables ou différents.
Le travail sur plusieurs documents.
Dans le cas où il y aurait une grande quantité d'information, de documents, le travail sera partagé entre différents groupes.
Chaque élève dans un groupe recevra une fiche de travail et on procèdera en fin de séquence à une mise en commun des différents travaux.
Les documents sont proposés aux enfants. Ce peut être quelques pages d'un manuel, des documents apportés par le maître, un film, ou une exposition... Les enfants se mettent à travailler en groupes et répondent aux questions de leur fiche. Le maître passe dans les groupes pour vérifier que le travail est fait et aider ceux qui en ont besoin. Effectuer une mise en commun (texte, tableau, organigramme,...).

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