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Des articles pour tous les domaines de l'école primaire, le CRPE et les parents d'élèves.
André Jorge

Les traces écrites

Par André Jorge, dans Histoire

Les traces écrites
Toute leçon doit s'accompagner de traces écrites figurant dans un cahier :
textes; documents cartographiques; frises chronologiques; apports personnels des élèves (cartes postales, images d'histoire publiées dans le commerce,...). Nature des traces écrites :
 
Le résumé (obligatoire) de la leçon. Il peut être : construit par le maître au tableau au fur et à mesure du déroulement de la leçon; construit collectivement par les élèves sous la direction du maître; construit par groupes ou individuellement, les différents résumés étant confrontés pour finalement aboutir à un texte collectif. [*]Les travaux réalisés pendant la leçon:
chronologie; fiche biographique; réponses aux questions posées sur un document; fond de carte complété; graphique;  

André Jorge

Le débat réglé

Par André Jorge, dans Instruction civique et morale

Le débat réglé




Indications pour instaurer un débat réglé en classe.

Les débats "réglés" ( programmes de 2002.) s'inscrivent dans le cadre de l'éducation à la citoyenneté et doivent être mis en place au cycles 2 et 3, à raison d'une demi-heure par semaine.
Remarque : les moments de débats réglés doivent apparaître dans l'emploi du temps.
Les objectifs du débat réglé :

Ces débats sont dit "réglés" car ils obéissent à des règles qui doivent être explicitées, comprises et respectées. Les objectifs des débats réglés sont :

de permettre à chacun de s'exprimer. de respecter l' opinion d'autrui ou sa différence ; de rendre les élèves capables d'écouter l'autre ;être capable de différer ses réponses (ne pas répondre sur le coup ou du tac-au-tac). [*]d'amener chaque élève à réfléchir et développer sa pensée ;
être capable de poser un problème ; être capable d'argumenter ; être capable d'analyser les implications et les enjeux des propos d'autrui ; Il s'agira de faire découvrir aux enfants les conditions dans lesquelles un débat est réussi et de les mettre en pratique : discipline et respect des règles de politesse et d'écoute. Les débats seront élargis à des sujets autres que ceux de la vie collective en classe ou à l'école.
Au cycle 2 :
On peut lire dans les compétences et des programmes de l'école élémentaire, dans Vivre ensemble (l'expression "éducation civique" n'est pas employée au cycle 2, on parle de "vivre ensemble") :
Page 95 :


"Les élèves commencent à accepter de considérer leurs actions du point de vue de leurs camarades, sinon du point de vue général. Ils découvrent que les contraintes de la vie collective sont les garants de leur liberté, que la sanction, lorsqu'elle intervient, ne relève pas de l'arbitraire de l'adulte mais de l'application de règles librement acceptées. Ils apprennent à refuser la violence, à maîtriser les conflits et à débattre des problèmes rencontrés en tenant leur place dans les réunions de régulation qui sont inscrites à l'emploi du temps."
Page 96 :


"Toutefois, l'accès progressif à la lecture et à l'écriture, l'ouverture plus grande vers le monde extérieur permettent aux élèves de mieux comprendre ce qu'est la vie collective et d'approfondir la signification des contraintes qu'elle impose : s'approprier les règles du groupe, dialoguer avec les camarades et les adultes, écouter l'autre et accepter de ne pas être entendu tout de suite, coopérer."
[...]
"Dès que cela lui paraît possible, le maître fait élaborer collectivement les règles de vie de la classe. Il fait découvrir les conditions de réussite d'un débat (voir « Maîtrise du langage ») et fait accepter la discipline que chacun doit s'imposer. Une heure par quinzaine doit y être consacrée afin de montrer le sérieux et l'importance de cette démarche."


Page 99, la compétence devant être acquise en fin de cycle 2 :


"- prendre part à un débat sur la vie de la classe,"

Les champs d'application des débats réglés peuvent être le vivre ensemble (refuser la violence, maîtriser les conflits, débattre,...), mais aussi :

la maîtrise de la langue. Page 67 :
"À l'école élémentaire, une demi-heure par semaine a été inscrite à l'emploi du temps pour commencer à formaliser les moments de débats qui portent sur la vie collective (voir « Vivre ensemble »). Il convient de les conduire de manière à ce qu'aucun élève ne soit écarté des échanges, à ce que chacun apprenne à écouter tant les adultes que ses camarades et accepte la conduite du débat qui, pour l'essentiel, relève encore à cet âge de l'enseignant. Dans la mesure où la principale difficulté réside dans la capacité de tenir compte de l'échange en cours pour faire avancer la réflexion collective, c'est dans cette perspective que le maître doit être particulièrement attentif à guider le groupe. Des débats moins formalisés peuvent avoir lieu dans les séquences d'apprentissages. Ils doivent alors bénéficier du même accompagnement."
les mathématiques (échanges, confrontations de méthodes, ...) ; l'éducation physique (comprendre et appliquer les règles collectives,...) ; la découverte du monde. Page 116 :
"Les activités du domaine « Découvrir le monde » soutiennent de nombreux apprentissages transversaux. Elles sont l'occasion, pour les élèves, de confronter leurs idées dans des discussions collectives, de chercher des réponses à leurs questions à la fois sur le réel et dans des documents imprimés ou numérisés, de s'initier à un usage particulier de l'écriture : notation rapide, établissement de listes, voire de tableaux, élaboration avec l'aide du maître d'un écrit documentaire (voir « Maîtrise du langage »)."
Au cycle 3 :
On peut lire dans les compétences et des programmes de l'école élémentaire :
Page 33 :


"Au moment où s'affirme son caractère, l'enfant doit apprendre à contrôler ses réactions et à réfléchir sur les raisons des contraintes qui lui paraissent brider sa liberté. L'exercice du débat réglé est la condition de cette éducation. La demi-heure hebdomadaire qui lui est consacrée doit être considérée comme un moment fort de la vie de la classe et de l'école."
Page 177 :


"Tout au long du cycle, une heure en moyenne par semaine devra être consacrée à l'explicitation des problèmes concernant l'éducation civique dans les différents champs disciplinaires. De plus, une demi-heure par semaine est réservée dans l'emploi du temps à l'organisation des débats dans lesquels la classe organise et régule la vie collective, tout en passant progressivement de l'examen des cas singuliers à une réflexion plus large."
Page 175, les compétences devant être acquises en fin de cycle 3 :


"- prendre part à l'élaboration collective des règles de vie de la classe et de l'école,"
"- participer à un débat pour examiner les problèmes de vie scolaire en respectant la parole d'autrui et en collaborant à la recherche d'une solution,"

Les champs d'application des débats réglés peuvent être l'éducation civique (refuser la violence, maîtriser les conflits, débattre,...) mais aussi :

la maîtrise de la langue (s'exprimer, argumenter,...) ; la littérature (les grands problèmes abordés par les écrivains dans leurs ouvrages,...).
On trouve à la page 187 des nouveaux programmes :
"C'est aussi l'occasion, pour l'enseignant, d'attirer l'attention sur les aspects les plus ouverts de l'œuvre et de susciter des conflits d'interprétation nécessitant un effort d'argumentation.
[...]
Chaque lecture, lorsqu'elle a fait l'objet d'un travail de compréhension et d'interprétation, laisse en suspens des émotions et pose de multiples questions qui peuvent devenir des thèmes de débat particulièrement riches." les mathématiques (argumenter et justifier) ; les sciences. Page 244 :
"Le renforcement de la maîtrise du langage et de la langue française est un aspect essentiel. Le questionnement et les échanges, la comparaison des résultats obtenus, leur confrontation aux savoirs établis sont autant d'occasions de découvrir les modalités d'un débat réglé visant à produire des connaissances." l'éducation physique (appliquer les règles collectives,...) ; l'éducation artistiques (échanges de points de vue,...) ; l'histoire. Page 210 :
"La leçon d'histoire fait une très large place à la réflexion collective et au débat, et suppose donc un usage réglé de la parole, attentif à la précision du vocabulaire utilisé et à la rigueur du raisonnement." la géographie (confrontation d'idées,...). On trouve
Concrètement...
Quel est le rôle de l'enseignant ?
Le rôle de l'enseignant se limite à : faire travailler les enfants. Il est à la fois arbitre et animateur.
L'enseignant doit amener les enfants à débattre entre eux : il veille à ce que le débat s'instaure entre les enfants, et non pas entre l'enseignant et les enfants.
Cela ne veut pas dire que l'enseignant ne fait rien. Il doit :
- faire en sorte que les règles du débat soient respectées.
- s'assurer également que le débat reste une discussion structurée et organisée. Pour ce faire, il peut intervenir pour mettre en évidence, insister sur, ou rappeler les arguments pertinents et les problématiques.
Comment amener les enfants à développer leurs arguments ?
Plutôt que de compléter par lui-même les arguments, les idées avancées par un élève, l'enseignant devra faire faire cette tâche par les autres élèves :
- en leur demandant de questionner l'élève qui avance ses idées ;
- en demandant à un élève d'expliciter le rapport entre deux interventions ;
En cours d'année, l'enseignant pourra attribuer son rôle d'arbitre/animateur à d'autres élève. Il devra alors les laisser régler aux-mêmes les difficultés qu'ils rencontreront.
Débattre, mais sur quoi ?
On pourra débattre de tous les sujets habituellement traités en éducation civique :

Les règles de vie de la classe : non pas simplement pour avoir un règlement, non pas seulement pour s'exprimer sur la question, mais pour trouver de réelles solutions aux problèmes ; Les règles de vie de l'école : un règlement pourra être élaboré et proposé aux autres classes ; Lee travail des enfants ; La différence ; La politesse ; Le code de la route ; etc. Il est possible également d'élargir les thèmes de discussions aux autres domaines, notamment la littérature : après lecture d'un passage d'une oeuvre littéraire, discuter du comportement d'un personnage ou d'un évènement, pour traiter du thème dont il est question dans l'ouvrage (la liberté, la démocratie, la famille, etc.). Des exemples de sujets :
Pourquoi doit-on rejeter la violence ? Qu'est-ce que la liberté ? Faut-il toujours dire la vérité ? Etc.
Quelle démarche possible pour un débat ?
Exemple de démarche :
1/ Le déclencheur : une situation problème est proposée aux enfants (suite à la lecture d'un texte, à un évènement dans la cour, dans la classe, etc.).
2/ Phase de réflexion : travail individuel : chacun réfléchit et note ses idées sur son cahier d'essais ou sur une fiche individuelle. Un travail en groupes restreints peut éventuellement être proposé : les premiers échanges se font en petits groupes.
3/ Echanges : tout le monde se retrouve et propose ses idées.
4/ Trace écrite : effectuer une synthèse collective.
Quelle trace écrite ?
Une trace écrite est indispensable. Elle pourra être élaborée à partir :
- de questions préparées par les enfants, d'idées et arguments écrits sur des fiches, avant le débat ;
- des notes prises (par un élève secrétaire ou par l'enseignant) pendant le débat ;
- de la synthèse élaborée en fin de débat avec tout ce qui a été dit.
La trace écrite pourra être faite sur des fiches classées et placées dans une boite ou un classeur "Débats", ou consister simplement en une synthèse écrite dans le cahier d'éducation civique.
Remarque : il est souhaitable de faire des rappels et mises au point réguliers sur ce qui a été dit, pour rendre la rédaction de cette trace écrite plus facile.
Quelle évaluation ?
Elle peut se faire tout au long de la séance. Il faudra cependant que les enfants sachent sur quoi ils sont évalués et qu'ainsi, le contrat didactique soit clair.
En fin de séance, un bilan peut être présenté aux enfants afin qu'ils puissent s'améliorer.
André Jorge PAYET
Le 28 juillet 2006

André Jorge

Histoire : remarques et conseils

Par André Jorge, dans Histoire

Histoire : remarques et conseils
L'étude des grandes périodes de l'histoire de France ne doit pas viser à l'exhaustivité, on ne doit pas traiter le programme en détail. On ne doit pas omettre d'utiliser les acquis de la classe précédente. Question : est-il opportun de passer des heures sur des sujets déjà étudiés dans les classes précédentes ? L'étude d'une période ne signifie pas : "égrener évènements et personnages de façon incohérente".
Il s'agit d'étudier une société à un moment donné et de mettre en évidence : les traits dominants caractéristiques de cette société; les relations qui existent au sein de cette société entre les données politiques, sociales, économiques et culturelles. [*]Le maître devra toujours maîtriser son sujet.[*]Pour être efficace, la leçon d'histoire doit toujours :
etre précédée d'un rappel de la leçon précédente. proposer aux enfants des documents de source diversifiées (documents écrits, îconographiques, statistiques,...). s'accompagner de cartes et de frises, permettant de localiser dans le temps et l'espace les réalités étudiées. se conclure par une synthèse mettant en lumière les éléments essentiels de la leçon. Cette synthèse (texte) sera élaborée par les enfants, et sera accompagnée de croquis, cartes et définitions. Effectuer des synthèses de période : Il s'agit, quand on a terminé l'étude d'une période, de rassembler sous la forme d'une synthèse générale ses différents aspects. On élabore avec les enfants un court texte ou un tableau chronologique. Le vocabulaire.
Les élèves doivent découvrir, en situation, puis utiliser le vocabulaire spécifique au sujet étudié.
Le maître affichera les nouveaux mots dans la classe. Histoire et méthode.
Faire de l'histoire, c'est aussi acquérir une méthode : être curieux et s'interroger; savoir se servir d'une documentation adaptée à son niveau; apprendre à "aborder" un document. [*]Respecter la chronologie, les dates et les repères.
On se doit de respecter la chronologie :
pour situer les uns par rapport aux autres les différents moments de l'histoire. pour mettre en évidence l'enchaînement et la succession des évènements. pour faire prendre conscience de la durée. Quelles dates retenir comme repères ?
Cf. les IO :
"Les événements qu'on inscrit sur la frise historique sont choisis parce qu'ils révèlent et définissent une situation politique ou économique, une organisation sociale, une mentalité ou une croyance." Evaluer.
En début de leçon, le maître vérifiera les acquis de la leçon précédente (réinvestissement des connaissances, du vocabulaire spécifique,...) en proposant un document déjà utilisé ou un autre document de même nature. Les résumés des leçons et les frises chronologiques doivent être appris.

André Jorge
Le récit historique est une méthode pédagogique utilisée dans l'enseignement de l'histoire aux élèves de l'école élémentaire. Cette approche, qui était déjà utilisée dans les années 1990 lorsque l'on disposait de peu de ressources, reste pertinente aujourd'hui, d'autant plus que l'on bénéficie des avancées technologiques.
Le récit historique permet d'aborder un contenu important de manière globale et synthétique, ce qui est particulièrement utile lorsque les documents exploitables par les élèves sont limités.
La démarche pédagogique du récit historique
1-Présentation du Récit :
Lecture par l’enseignant : l'enseignant lit le récit à haute voix, créant une atmosphère immersive.
Visionnement de vidéos : utiliser des documentaires ou des vidéos éducatives pour illustrer le récit.
2- Activités Interactives :
Questionnaire : proposer un questionnaire sur le vocabulaire, la chronologie des faits, ou des documents à compléter.
Travail en Groupe : les élèves travaillent en groupe pour répondre aux questions, analyser les documents et discuter des événements.
3- Mise en commun et synthèse :
Partage des résultats : chaque groupe présente ses travaux à la classe, facilitant une discussion collective.
Frise chronologique : élaborer une frise chronologique ou compléter une frise existante avec les événements étudiés. Utiliser des outils numériques pour créer des frises interactives.
4- Illustration et Approfondissement :
Apporter aux enfants des documents complémentaires :
illustrer le récit avec des cartes, des photos, des extraits de textes historiques ou des artefacts numériques. utiliser des applications et des sites web éducatifs pour approfondir certains aspects du récit. Pourquoi utiliser le récit historique ?
On utilisera le récit historique pour :
donner une vision globale d'un fait ou d'une période de l'histoire : le récit historique offre une vue d'ensemble sur des périodes ou des événements clés, facilitant la compréhension du contexte général. rendre l'histoire accessible, même lorsque les ressources sont limitées, en synthétisant les informations essentielles. favoriser l'interaction et l'engagement : en intégrant des activités interactives et des ressources multimédias, le récit historique stimule l'intérêt des élèves pour l'histoire. Des ressources modernes pour le récit historique :
Aujourd'hui, les enseignants disposent de nombreuses ressources pour enrichir le récit historique :
Des documents numériques : textes, images, vidéos et animations disponibles en ligne. des outils technologiques : tablettes, ordinateurs, tableaux interactifs pour présenter et explorer les récits historiques. des applications éducatives : applications et logiciels dédiés à l'apprentissage de l'histoire. Conclusion
Le récit historique est une méthode pédagogique adaptable et efficace pour l'enseignement de l'histoire en école élémentaire. En combinant les techniques traditionnelles avec les ressources et technologies modernes, les enseignants peuvent rendre l'histoire vivante et accessible à tous les élèves. Cette approche non seulement enrichit leur compréhension des événements passés mais aussi développe leur esprit critique et leur capacité à travailler en équipe.

André Jorge

La leçon d'histoire

Par André Jorge, dans Histoire

La leçon d'histoire
Démarrer à partir d'une situation-problème.
Partir d'une problématique : une question est posée et l'élève, constatant qu'il ne dispose pas de toutes les connaissances nécessaires, ou que ses représentations entrent en confilt avec d'autres représentations, essayera de résoudre ce problème.
Faire émerger les représentations (à l'aide d'un questionnaire par exemple). Faire la synthèse des représentations. Proposer aux enfants un travail de recherche ou un travail sur divers documents : lire des documents, répondre à des questions, légender des documents, réaliser des synthèses... Réaliser une synthèse collective des différentes trouvailles : les enfants exposent leurs travaux et l'enseignant fait également des apports (ajouts, corrections, vocabulaire historique,...). Un approfondissement est enfin proposé aux enfants : lecture de documents divers, etc. L'analyse d'un document.
Les documents ne sont pas immédiatement lisibles et compréhensibles par les enfants. Il faut donc que les enfants soient capables de les lire et de les comprendre avant qu'ils ne deviennent des "outils" :
Présentation d'un document à toute la classe. Commentaire général du document : laisser les enfants faire des remarques, poser des questions, y répondre. Poser des questions aux enfants sur le documents : de quel type d'image s'agit-il ? de quand cette image date-t-elle ? qui a réalisé cette image ? pourquoi a-t-on réalisé cette image ? que représente-t-elle ? que nous apprend-elle ? Poser des questions plus spécifiques au document. Elaborer ensuite avec les élèves un texte qui définira les caractéristiques du document (nature, description) et qui donnera les informations qu'il contient.
Il sera possible de proposer aux enfants de comparer le document avec d'autres semblables ou différents.
Le travail sur plusieurs documents.
Dans le cas où il y aurait une grande quantité d'information, de documents, le travail sera partagé entre différents groupes.
Chaque élève dans un groupe recevra une fiche de travail et on procèdera en fin de séquence à une mise en commun des différents travaux.
Les documents sont proposés aux enfants. Ce peut être quelques pages d'un manuel, des documents apportés par le maître, un film, ou une exposition... Les enfants se mettent à travailler en groupes et répondent aux questions de leur fiche. Le maître passe dans les groupes pour vérifier que le travail est fait et aider ceux qui en ont besoin. Effectuer une mise en commun (texte, tableau, organigramme,...).

André Jorge

Copie, auto-dictée, dictée

Par André Jorge, dans Français

Copie, auto-dictée, dictée
La copie :
C'est un exercice intéressant si vos élèves prennent beaucoup de temps pour recopier du texte, si vous constatez qu'ils doivent regarder plusieurs fois le même mot pour l'écrire,...
L'exercice est très simple: vous avez écrit un texte au tableau, demandez aux enfants de le lire. Expliquez aux enfants le but de l'activité: les rendre capable d'écrire plus vite en mémorisant de plus en plus de mots. Puis dites-leur que vous allez effacer les quatre premiers mots. Donnez leur le temps de lire les quatre mots, puis effacez et cachez aussi le reste du texte (fermez le panneau mobile de votre tableau). Donnez aux enfants l'autorisation d'écrire sur leur cahier les mots que vous avez effacés. Procédez ainsi jusqu'à la fin du texte.
L'auto-dictée :
Il s'agit d'un court texte (choisi par le maître) que les enfants doivent apprendre chez eux. De retour à l'école, ils devront l'écrire de mémoire sur leur cahier de dictée.
Le texte de l'auto-dictée contient normalement le vocabulaire et les difficultés orthographiques et grammaticales étudiés (dans les matières correspondantes) lors des activités liées à la production d'écrits. Il faut également s'être assuré de la compréhension du texte en posant des questions aux enfants.
La dictée :
La dictée est toujours préparée: il faut avoir étudié les principales difficultés orthographiques et grammaticales du texte.
En plus de la dictée du texte étudié, vous pouvez proposer aux enfants la dictée, non préparée cette fois, d'un texte nouveau, contenant les mêmes difficultés.
Procédure pour la dictée :
Lire une première fois le texte. Les enfants écoutent, les stylos sont posés sur la table. S'assurer de la compréhension du texte (par un questionnement oral). Commencer la dictée en lisant des morceaux de phrase (groupes de sens, quand c'est possible). Ne répétez pas, afin d'habituer les enfants à faire travailler leur mémoire. Précisez aux enfants qu'ils doivent laisser un espace s'ils ont oublié un mot et qu'ils l'écriront lors de la deuxième lecture. Faites une deuxième lecture. Les enfants qui ont oublié des mots les écrivent à ce moment-là. Certains mots trop difficiles ou non étudiés pendant la phase de préparation peuvent être écrits au tableau (le but de la dictée n'est pas de piéger les élèves).
Quels textes pour la dictée ?
A cette question que j'ai souvent posé, on m'a toujours répondu: "un texte de qualité !"
Ce peut donc être un texte d'auteur, un poème,... Ce peut-être bien évidemment un texte d'un livre de dictées préparées. Ce peut-être aussi un extrait d'un type de texte que vous étudiez en production d'écrits.
Pour en savoir plus, téléchargez ces documents proposés par nos membres :
Les différentes formes de dictée, par Matali. La copie par Lolita.

André Jorge

Apprendre l'alphabet en anglais

Par André Jorge, dans Langues vivantes étrangères

Apprendre l'alphabet en anglais


Apprendre :
Deux chansons intéressantes : ABC.
"A B C D E F G
H I J K L M N O P
Q R S
T U V
W X
Y and Z
Now I know my A B C
Will you sing next time with me ?"
Bingo.
"There was a farmer had a dog,
And Bingo was his name !
B - I - N - G - O,
B - I - N - G - O,
B - I - N - G - O,
And Bingo was his name !"
Reprendre la chanson 5 fois. mais au lieu de dire les lettres, taper dans les mains !à ou il y a une * :
Première fois : * - I - N - G - O,
Deuxième fois : * - * - N - G - O,
Troisième fois : * - * - * - G - O,
Quatrième fois : * - * - * - * - O,
Cinquième fois : * - * - * - * - * - *
Apprenez la chanson aux enfants avant de leur donner la chanson par écrit.


Flash-cards : montrer une carte représentant une lettre de l'alphabet. Les enfants doivent dire en anglais de quelle lettre il s'agit.
Activités :
T = teacher ; P = pupil.
- Epeler son nom anglais.
T : "What's your name ?"
P : "Andrew"
T : "How do you spell it ?"
P : a - n - d - r - e - w (en montrant la carte sur laquelle est écrit son nom anglais).
- Eppeler le nom de personnages de la méthode.
T : "Who's this ?" (l'activité permet de faire réviser les structures d'identification)
P : "Sam !"
T : "How do you spell it ?"
P : "s - a - m"
- Epeler le nom d'objets, animaux, déjà appris.
T : "What's this ?" (l'activité permet de faire réviser les structures d'identification)
P : "A box !"
T : "How do you spell it ?"
P : "b - o - x"
T : "Good !"
- Le jeu du pendu : hangman.
Choisissez pour cette activité un mot que les enfants connaissent (prénom anglais, nom d'animaux, etc.). A la place des lettres, écrivez des tirets.
Partagez la classe en deux équipes. Demander à chaque équipe, chacune son tour, de donner une lettre.
Si la lettre choisie fait partie du mot, écrivez-la au-dessus du tiret correspondant à sa place dans le mot. Dans le cas contraire, écrivez-la au tableau à un autre endroit.
S'il y a erreur, vous devez dessiner une potence (une pour chaque équipe).
Continuez jusqu'à ce que l'une des deux équipes gagne ou soit "exécutée" (vous avez dessiné le pendu).
- Exercices écrits :
Un dessin, avec en-dessous des cases à compléter avec des lettres.
3) Autres activités avec les lettres :
- Vous aurez besoin de cartes (format A4) avec d'un côté une lettre de l'aphabet, et de l'autre un ou plusieurs dessins d'animaux ou d'objets dont le nom commence par la lettre.
T : "A is for... ?"
P : "A is for apple !"

André Jorge

De la correction en géométrie

Par André Jorge, dans Mathématiques

De la correction en géométrie.


Qu'il s'agisse d'une évaluation ou d'un exercice, le professeur doit avoir des critères d'évaluation.
Ces critères peuvent être les suivants :
respect de la consigne. respect de la procédure : utiliser les bons instruments, la bonne méthode,... réussite de l'activité ou pas. qualité du tracé : le trait est-il visible ou non/peu ? le trait est-il fin ou trop épais ? le trait est-il bien droit ou non ? [*]précision du tracé : les limites et la trajectoire du tracé sont-elles respectées ?[*]propreté du travail : le travail réalisé est-il sale ou propre ?


André Jorge

Flash Cards

Par André Jorge, dans Langues vivantes étrangères

Flash Card

Un bon moyen pour développer le vocabulaire courant Les "flashcards" sont des cartes, achetées ou imprimées sur papier cartonné, représentant un mot de la langue courante (par exemple fleur, pomme, bébé, jaune, etc...)
Souvent exempte d'annotation, elle permet d'acquérir de façon strictement visuelle, sans influence de l'écrit, du vocabulaire courant, et ce dans n'importe quelle langue.
Le principe est très simple: l'instituteur montre au groupe d'élèves, en la nommant, une carte. Les élèves répètent. Puis l'enseignant introduit une nouvelle carte, et ainsi de suite, s'adaptant au niveau des élèves.
Les flashcards permettent une évolution simple: si au début seul le mot est nommé (ex: "book"), bientôt une phrase entière peut être demandée (telle "this is a book" en anglais.)
L'instituteur peut également introduire des questions simples ("what is it?", puis plus complexes ("what colour is it?").
Après plusieurs séances, et seulement lorsque les enfants ont maitrisé la bonne prononciation du mot, un récapitulatif peut être distribué, avec l'image et sa notation écrite.
Liens intéressants:
ABC Teach (anglais)
ESL Flashcards

André Jorge

Orthographe et production d'écrits au cycle 3

Par André Jorge, dans Français

Orthographe et production d'écrits au cycle 3
L'orthographe française est la plus compliquée au monde : la marque du pluriel est abstraite, redondante, inaudible ; le principe alphabétique est irrégulier (polyvalence de la correspondance phonie et graphème).
Point important : il faut également savoir qu'il n'est pas possible de porter son attention à la fois sur la mise en forme des idées et sur l'orthographe, et ce autant pour les enfants que pour les adultes. Bref : soit on fait de l'orthographe, soit on fait de la production d'écrit.
Et en classe ?
Il est constaté dans les classes que les problèmes orthographiques font écran à l'apprentissage de la production d'écrits : les enfants associent production d'écrits à la maîtrise de l'orthographe. Ainsi, il arrive souvent que, dans leur propos, ils n'évoquent pas les problèmes propres à la rédaction, mais à l'orthographe : "je ne sais pas comment ça s'écrit."
Quelles sont les solutions possibles ?
produire des textes de manière intensive et régulière : 20 minutes de production écrite par jour. relativiser les erreurs des élèves : les "fautes" d'orthographe ne doivent pas faire obstacle à la production d'un texte. Il faut donc ne pas leur donner trop d'importance. Ainsi, elles ne seront pas comptabilisées dans une éventuelle note, ou encore, elles ne seront pas systématiquement corrigées : vous les corrigerez dans le cahier d'essai, mais pas dans le cahier de production d'écrits qui contient la réalisation finale, dont l'enfant doit être fier et qui ne contiendra donc aucune trace de rouge. répartir les temps de rédaction et les temps de vérification de l'orthographe (qui ne se fait pas tout de suite mais plusieurs jours après). Il faut donc un moment pour produire un texte cohérent et organisé, et un autre moment pour corriger les "fautes" d'orthographe. Il faut utiliser les temps de correction des exercices, dictées, productions d'écrits (qui doivent être suffisamment longs) pour dire, expliquer, commenter, résoudre les problèmes rencontrés et pour mettre en évidence les règles (la règle doit être la solution au problème et ne doit donc pas le précéder). On ne passe pas suffisamment de temps sur la correction et les explications : ce moment de correction devrait durer bien plus longtemps que le moment de l'exercice. Il faut distinguer le problème de savoir la règle et le problème de la maîtrise de la règle. Savoir une règle ne signifie pas pour autant que l'on est capable de l'appliquer. Il faut donc prévoir des activités d'application et d'entraînement. Il faut abandonner la logique d'accord sémantique pour arriver à une logique grammaticale (ex: accord en nombre du nom - associer les termes pluriels tels que plusieurs, des, cinquante, ...). Il faut programmer l'apprentissage des règles.

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