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Quelle reconversion dans la fonction publique?


usul

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Bonjour à tous, je me renseigne également pour une reconversion après 15 de PE.Mais j'ai une interrogation. Je voulais savoir lorsque on est à TD sur un poste de PE à quel moment renonce-t-on à ce poste ( aux résultats définitifs des concours, lors de l'affectation sur un poste de stagiaire administratif, à la rentrée?) Tout ça pour savoir si lorsqu'on est affecté sur un poste de stagiaire qui ne convient pas (distance ou autre) et qu'on le refuse peut on retourner sur son poste de PE à la rentrée ou est ce trop tard et on est affecté sur un autre poste de PE ? Merci pour votre éclairage.

Si tu obtiens un concours, tu demandes un détachement (accordé de droit il me semble). Si ton nouveau travail ne te convient pas, tu peux redevenir PE (certainement sur un autre poste que celui que tu as quitté)

Ma question est peut etre bête... si on a pas le concours, on reste sur notre poste? le fait de passer le concours est ce que ca nous destitue d office de notre poste ou pas?

Oui si tu n'as pas le concours tu restes sur ton poste, de toute façon ton ien ne saura meme pas que tu l'as passé !

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J'ai juste mis DASEN moi, mais je n'avais pas de poste en même temps.

Donc je mettrais IEN et DASEN dans ton cas (pourquoi directrice? ce n'est pas ta supérieure hierarchique)

tu as passé le normal ou de classe sup?

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Bonjour à tous, je me renseigne également pour une reconversion après 15 de PE.Mais j'ai une interrogation. Je voulais savoir lorsque on est à TD sur un poste de PE à quel moment renonce-t-on à ce poste ( aux résultats définitifs des concours, lors de l'affectation sur un poste de stagiaire administratif, à la rentrée?) Tout ça pour savoir si lorsqu'on est affecté sur un poste de stagiaire qui ne convient pas (distance ou autre) et qu'on le refuse peut on retourner sur son poste de PE à la rentrée ou est ce trop tard et on est affecté sur un autre poste de PE ? Merci pour votre éclairage.

Si tu obtiens un concours, tu demandes un détachement (accordé de droit il me semble). Si ton nouveau travail ne te convient pas, tu peux redevenir PE (certainement sur un autre poste que celui que tu as quitté)

Ma question est peut etre bête... si on a pas le concours, on reste sur notre poste? le fait de passer le concours est ce que ca nous destitue d office de notre poste ou pas?

Oui si tu n'as pas le concours tu restes sur ton poste, de toute façon ton ien ne saura meme pas que tu l'as passé !

Ben logiquement il le saura car tu as droit à des jours pour passer les épreuves et réviser avant et il faut joindre en justif la copie de la convoc mais bon comme expliquer avant pour répondre à ta question: ça ne te fait en rien perdre ton poste!

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est ce qu on passe le saenes classe normale ou classe supérieur en tant que PE?

On passe celui qu'on veut.

Lequel vaut il mieux passer? le classe sup est forcément en interne ?

C est chouette d avoir droit a des jours pour réviser!!! Y a t il un formulaire pour que je puisse réclamer?

Merci :-)

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Il y a un texte de loi qui le dit...à retrouver le nb de jours autorisés: 48h avant la 1ere épreuve je crois....

Après tu remplis un demande d'autorisation d'absence, les formulaires dépendent des départements, en tout cas l'absence est de droit

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J'ai eu le classe normale.

Vous êtes sûres pour le classe supérieure? Il me semblait qu'il fallait X années d'expérience en tant que SA avant de pouvoir le passer (où je confonds avec le classe exceptionnelle)

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J aimerais bien être sûre. C est classe sup ou normale auquel il faut s inscrire? Pour quelle option sommes nous le mieux préparé avec x années de PE???

merci:-)

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  • 7 mois plus tard...

Je remonte ce post pour savoir qui compte se lancer dans les concours de la FP cette année :)

Je compte retenter ma chance cette année, je farfouille et essaie de faire le tri dans les concours : SA, SAENES, ADJAENES, IRA, greffier... pas évident, mais une chose est sûre, il faut que je trouve enfin ma porte de sortie !

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Bonjour,

 

Par où commencer...

 

J'ai fait mon année de professeur des écoles stagiaire en 2015-2016 et je suis nouvellement titularisée depuis la rentrée 2016, donc actuellement T1. J'ai difficilement vécu l'année dernière qui a été un véritable choc. Dès mon premier jour en tant qu'enseignante (en moyenne section), je suis rentrée chez moi le soir en pleurant toutes les larmes de mon corps, en me disant que je n'y arriverais jamais et que je ne voulais pas y retourner. Mon conjoint et ma famille ont fait bloc et m'ont répété sans cesse que je n'avais pas fait un bac +5 et passé un concours catégorie A pour démissionner et me retrouver sans rien. Il faut savoir que la fibre enseignante s'est transmise sur de nombreuses générations dans ma famille, et que c'était une fierté pour mon entourage que je prenne la relève. A l'annonce de la réussite du concours j'ai vu tour à tour mes grands-parents, mon grand frère et mes deux parents pleurer... Pour eux j'y suis donc retournée la mort dans l'âme et j'ai ramé et tâtonné toute l'année... pour ne pas décevoir mon entourage, pour ne pas ruiner les efforts que le concours avait exigé de moi, pour payer mon loyer. J'ai même pris quelques rares fois plaisir à être en classe, et j'ai quitté mes élèves en pleurant à la fin de l'année.

 

Mais voilà, nous sommes à nouveau en septembre. J'ai été affectée à 1h de route de chez moi (j'ai de la chance quand je compare à d'autres collègues T1!), en classe de petits/moyens En apprenant cette affectation j'ai été rassurée : ça aurait pu être plus loin, et la maternelle je connais. Sauf que je n'aime pas ce métier. Depuis début août j'en ai été malade, physiquement et moralement, à l'idée d'y retourner. Repartir de zéro avec des élèves qui ne connaissent pas les règles de l'école, répéter inlassablement qu'on ne doit pas dessiner au feutre sur les affaires de la maîtresse ni partir de la classe en courant jusqu'à l'autre bout de l'école, qu'il faut arrêter de pleurer, que ça va aller, qu'on est bien à l'école... quand moi-même j'ai envie de partir en courant les yeux emplis de larmes !

L'angoisse de la page blanche tous les soirs et week-ends : quels ateliers mettre en place ? Avec quel matériel puisque je n'ai pas ce qu'il faut dans l'école ? Je vais encore passer mon temps libre à courir les magasins pour essayer de trouver le matériel adéquat, je vais l'avancer sur mes propres fonds et va-t-on seulement me le rembourser ? Passer des heures de mon temps personnel à essayer de réparer la fichue imprimante de ma classe, en vain... Stop.

 

Je n'ai pas de créativité pour imaginer chaque jour de nouveaux ateliers et répondre à l'empressement des élèves qui me demandent sans cesse « et maintenant on va faire quoi ? ». J'ai l'impression d'être dévorée par ce métier. Il me prend tout mon temps et toute mon énergie.

 

A vrai dire j'ai choisi ce métier pour des mauvaises raisons :

  • j'ai fait des études qui ont placé ce concours sur mon chemin

  • je voulais du temps libre pour fonder un jour une famille

  • j'ai vu l'opportunité d'avoir un travail stable

 

Sauf que la réalité est tout autre. Mon salaire est assuré oui, mais je ne suis pas géographiquement stable puisque susceptible d'être envoyée d'année en année aux quatre coins du département. Vraiment problématique quand on tient compte du fait que mon conjoint est fonctionnaire, qu'il travaille de nuit et qu'il est bloqué à Paris pendant au minimum 8 ans avant de pouvoir demander une mutation dans la ville où nous habitons et depuis laquelle il fait la navette quotidiennement pour que nous puissions vivre ensemble. On ne dort pas ensemble, on ne partage plus rien ensemble car quand je suis à la maison je suis occupée à préparer ma classe. Nous repoussons les projets d'achat de maison et d'enfants car nous ne sommes pas dans une situation qui permette d'envisager sereinement l'avenir, malgré un salaire assuré.

 

Je n'ai pas non plus de temps libre car dès que je finis ma journée de classe, je fais 1h de route et me retrouve derrière mon bureau, à me demander ce qu'on pourra bien faire comme activités la semaine prochaine. Je bloque, je procrastine, je m'énerve. Ma maman, institutrice fraîchement retraitée, passe chez moi et me donne plein de documents, de pistes, d'idées, elle m'apporte plein de matériel pour me simplifier la tâche mais cela me noie. Je ne sais pas où entreposer tout ce matériel en attendant de l'emporter en classe, j'ai le sentiment d'être incapable d'avoir par moi-même la moindre idée d'où je vais et d'où je compte emmener ma classe. Et de toute façon il était bien naïf de ma part de croire que je pourrais être professeur des écoles alors même que je n'ai jamais fait mes devoirs à la maison pendant ma scolarité... J'en étais intellectuellement capable mais j'en avais horreur.

 

J'aimerais également ajouter la notion de culpabilité. Tous les jours lorsque les parents d'élèves amènent leurs enfants à la porte de ma classe je me sens mal, hypocrite et coupable... Ces familles me confient leurs enfants en pensant que je vais bien m'en occuper, que je sais ce que je fais et qu'ils vont apprendre beaucoup de choses. Mais en réalité je suis totalement perdue et débordée.

Cette culpabilité se fait aussi sentir à la maison. Dès que je m'octroie des moments de loisir ou que je me consacre à autre chose qu'à mon travail. En ce moment même d'ailleurs ! Je suis en train de vous écrire cet appel à l'aide alors que ma classe n'est pas entièrement bouclée pour demain. Je pourrais pourtant objectivement consacrer ce temps à ma préparation de classe. Mais je freine des quatre fers... Je ne veux pas, je ne peux pas ! Demain je reprends le travail après une semaine d'arrêt pour « syndrome anxio-dépressif » et je suis malade à l'idée d'y retourner. Quelles vont êtres les réactions des parents et de mes collègues face à une toute jeune enseignante en arrêt maladie deux jours après la rentrée ?!

 

Je crois que j'aime bien passer du temps avec les enfants, mais avoir la responsabilité d'une classe entière et de ses apprentissages est une tâche trop lourde pour moi. Je rêve d'un métier où je serais tranquille en rentrant chez moi. J'envie beaucoup les ATSEM. Celle qui travaillait avec moi l'an dernier me disait à 15h45 « salut Julie, à demain, bonne soirée ! ». Et je restais dans la classe, à préparer la journée du lendemain, à ranger ce qui ne l'avait pas été... J'étais jalouse. Alors oui, les ATSEM gagnent autour du smic et oui elles font des tâches ingrates comme nettoyer les tables et les pinceaux... Mais au fond, de quel stress souffrent-elles ? Quel est leur degré de disponibilité à la maison pour leur famille ? Et puis tandis que les enseignants sans poste fixe défilent, elles restent dans leur école, connaissant souvent mieux les locaux, le matériel et les familles que nous-mêmes. Elles touchent aussi un 13ème mois dans ma ville. Elles ont des réductions sur la piscine et le cinéma. C'est petit mais ça compte. Pourquoi je n'ai pas encore sauté le pas ? Mon entourage trouve que ce n'est pas à la hauteur de mon potentiel, et je n'ai pas le CAP petite enfance. Gagner moins ? C'est un sacrifice que je suis prête à faire.

 

Autre piste envisagée : coordinatrice périscolaire (ou référente périscolaire, il me semble que les dénominations sont floues). D'après que ce que j'ai compris il s'agit de gérer l'aspect administratif et organisationnel du temps périscolaire : comptabiliser les enfants absents et présents, gérer les remplacements des animateurs absents, s'occuper des inscriptions des familles, superviser les temps périscolaires, prévoir les commandes de matériel... En somme un travail au contact des élèves, des familles, mais sans assumer une classe au quotidien. Avoir des moments de travail au calme dans son bureau, alterner avec un contact avec des interlocuteurs adultes et variés... Pourquoi pas ! Côté temps libre je crois savoir qu'on dispose de presque toutes les vacances scolaires. A éclaircir.

 

Dernière piste : travailler en bibliothèque ou en réseau canopé. Enfin du calme !!! Mais comment accéder à ces emplois ? Je ne peux pas me permettre de reprendre des études ou de préparer un concours car j'ai besoin de payer mon loyer en attendant... existe-t-il des possibilités de « détachement » vers les réseaux canopé ? Des passerelles ?

 

Voici les pistes envisagées pour l'instant. La priorité étant pour moi d'avoir du temps à consacrer à mes proches. Mais je ne sais pas comment entreprendre une reconversion. Et si ça ne me plaisait pas ? Et si je ne trouvais rien de stable ? Et si je regrettais d'avoir démissionné ? Je compte donc mettre en œuvre l'un de ces projets mais de manière sécurisée, en prenant une disponibilité par exemple. Je pense savoir que je peux en demander une à tout moment mais en cours d'année scolaire et de droit pour suivre mon conjoint puisque sa résidence administrative est à Paris. Mais il me semble que l'administration dispose de 2 mois pour donner sa réponse... En attendant que faire ? Postuler alors que je ne suis pas libre de suite ? Attendre la réponse de l'administration et ne postuler qu'après avoir été libérée au risque de ne rien trouver ? Je suis dans une impasse.

 

Voilà où j'en suis pour l'instant... Je ne suis pas fainéante, je suis tout à fait disposée à me donner à 100% dans un travail, mais à condition que les journées aient une fin et que mes week-ends et mes vacances m'appartiennent réellement.

 

J'espère que certains d'entre vous pourront m'aider à y voir plus clair car je ne sais vraiment pas vers qui me tourner... 

Modifié par L-u-x
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Le gros avantage c'est que tu es jeune dans le métier. Il est bien plus difficile de se reconvertir après plusieurs années, quand on n'est plus dans les études et qu'on a construit une vie familiale.

Préparer des concours, tu peux le faire en travaillant. C'est ce que beaucoup de reconvertis ont fait. Si tu réussis le concours de la fonction publique que tu convoitais, tu es placée en détachement le temps d'être titularisée et tu ne perds pas ton salaire.

Il faut déjà que tu sois au clair sur tes envies et voir ce que tu envisages dans un premier temps : disponibilité, préparation de concours ?

Le détachement direct (sans concours) est très rare, il ne faut pas compter là-dessus.

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Mon dieu, j'ai l'impression de lire mes pensées quand je te lis. Sauf que j'ai 10 ans d'ancienneté derrière.
Après un burn out l'an dernier, tout est remis en question et je ne prends plus plaisir à faire ce métier, surtout comme tu l'expliques très bien, le dimanche lors du moment des préparations (et du mercredi puisque je fais tourner mes ateliers sur 2/3 jours). Je n'en peux plus de dire non aux activités du week end parce que je dois bosser mes cours.

Je pensais aussi à une reconversion dans les métiers du livre mais le secteur est complètement bouché. Il faut repasser des concours difficiles pour moi, n'ayant pas une formation littéraire de base. Les catégories A dans ce domaine ne m'intéressent pas et la rétrogradation en catégories B ou C sont difficiles à obtenir.
Que sont les réseaux Canope ?

Comme beaucoup, je me renseigne à partir d'aujourd'hui à propos des concours administratifs. Ca ne me passionne pas du tout mais mes passions sont sur mon temps libre. Aujourd'hui je souhaite juste des horaires fixes, quelques vacances, moins de stress et de pression, moins de critiques gratuites, du calme et une pile de travail que je vois au moins quelques heures diminuer à défaut de se remplir aussi vite que j'abats du boulot.
Je me pose des questions sur ce en quoi consiste le métier quand on obtient ces concours administratifs comme SAENES ou ADJAENES ? Comment se passent les modalités d'affectation sur les postes ensuite ?

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il y a 6 minutes, Naia a dit :

 

Préparer des concours, tu peux le faire en travaillant. C'est ce que beaucoup de reconvertis ont fait. Si tu réussis le concours de la fonction publique que tu convoitais, tu es placée en détachement le temps d'être titularisée et tu ne perds pas ton salaire.

Et si le détachement ne fonctionne pas, que le métier ne nous plait finalement pas, j'imagine qu'en étant titulaire dans une école, on ne retrouve pas ce poste ?

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