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Enseignants pensant à la reconversion?


gigi38000

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ah oui en effet, tu dois les voir très peu, sans parler du temps necessaire à preparer depuis le domicile, ca ne doit pas etre évident à accepter. peut etre qu'on veut trop bien faire, qu'on prend trop notre métier à coeur...en tout cas, personnellement, je ne supporte plus tout ce qu'il y a coté...la lourdeur du coté administratif, des cas d enfants difficiles à gerer comme certains handicaps sans aucune formation, l'épuisement physique du fait d etre constamment debout ou meme (non mais sans rire!) la rareté des pauses pipi hein. je pense que je m epanouirai beaucoup plus avec le métier d assistante maternelle meme si je sais qu enseigner pourrait me manquer. Mais ma priorité devient à present de penser à ma famille...ca fait du bien d ecouter des personnes comme nous avec une idée en tete de changer de métier. car pour la majorité de la société, nous ne sommes que des nantis.. Il n'y a qu'à voir le mepris des parents de nos chers eleves...

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Je vous rejoins car je pense moi aussi à faire autre chose (mais quoi?) Je n'ai pourtant que 4 ans d'ancienneté.

Comme certains/certaines ici, ce qui me pousse à vouloir changer:

la fatigue (aucune pause, aide perso, des gamins au comportement usant qu'il faut sans cesse reprendre...), le temps passé en dehors de l'école (et pourtant je reste longtemps à l'école pour les correct°, préparer les supports du lendemain), programmer mes activités en fonct° de l'école, peu de reconnaissance (des parents souvent transparents, voir médisants, de l'IEN-on en fait jamais assez), devoir pallier aux manquements de l'institut° (s'occuper d'enfants handicapés sans format°, différencier seule sur le tps de classe car presque plus de rased), avoir l'impression que les condit° ne vont vraiment pas s'améliorer et ne plus être assez disponible pour ma propre famille.

Bref, je ne pense pas être une PE catastrophique, ni formidable, mais simplement j'ai l'impression qu'il faudrait que j'en fasse encore plus (pour aider particulièrement les enfants qui ont presque tjs besoin de différenciat° par ex) et j'ai l'impression de ne pas en avoir l'énergie.

Alors, je me demande si l'herbe est vraiment plus verte ailleurs ou si finalement, enseigner et être avec les enfants va me manquer...

Ce n'est pas simple, je ne peux pas tout me permettre: je suis maman, je ne peux pas déménager loin pour un poste mais je veux aussi et surtout avoir le temps de m'occuper de ma famille.

Merci de m'avoir lue!

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Salut,

je pense aussi à me ré-orienter...

Ce n'est que ma 5e année, mais ça fait déjà plusieurs années que je me dis que non, décidément ce n'est pas pour moi.

J'aime ce métier, j'aime aussi me creser la tête pour trouver des choses sympas à proposer aux enfants. Mais on y passe trop de temps, je suis vidée quand je rentre à la maison, je passe la journée à faire la police, j'en oublie que je travaille avec des enfants qui ont 5 ANS donc très jeunes et qu'on leur en demande énormément, je rentre chez moi le soir et je ne supporte pas de devoir continuer avec ma fille ce que je fais toute la journée (pas encore ce problème avec mon fils, il est trop petit encore ;) ). Je finis par ne plus supporter les enfants, et ça je trouve ça monstrueux !

Et puis même si ça se passe bien dans l'ensemble avec mes élèves, même s'ils apprennent des choses, j'ai l'impression de ne pas être une bonne instit, de ne pas m'investir suffisemment (alors que je trouve que j'en fais déjà pas mal) pour vraiment trouver des situations les plus intéressantes possibles, adapter ma pédagogie / l'emploi du temps de la classe / les activités... pour que es élèves soient au mieux !

En fait, je ne supporte plus la gestion de classe au quotidien, j'ai l'impression d'être une vieille socrière qui passe son temps à se facher...

Même l'année dernière où j'avais une classe sympa, 16 élèves de CP-CE1 vraiment cool, j'avais déjà cette impression !

Les avantages, mercredis, vacances, salaire (car je trouve qu'on n'est pas si mal payés que ça... c'est sûr qu'on "mériterait" plus, mais il y a effectivement dans le privé des gens qui passent leur vie au SMIC, malgré des années d'études !), m'ont fait douter de mon envie de reconversion, mais maintenant ça ne suffit plus.

Hier, j'ai visité 2 blogs d'ex PE en cours de reconversion :

http://www.la-quadra...dex-636008.html (aller dans la partie "reconversion")

http://delazepauxetoiles.blogspot.fr/ (aller dans la partie "chronologie").

On y constate que les démarches ne sont pas toujours simples...

Si je peux aider certains/certaines à concrétiser leur envie de changement, n'hésitez pas !

C'est vrai que ce n'est pas évident, déjà parce qu'on a beau avoir un bac +5 on ne vaut rien aux yeux de beaucoup, sauf à être critiqué sur notre désir d'une meilleure vie, "Quoi ? Tu veux quitter le plus beau métier du monde ???", ensuite parce qu'on culpabilise de cesser ce travail pour lequel on avait tant d'espoirs et on a tant donné, et enfin parce que l'éducation nationale s'amuse à nous infantiliser et à nous mettre des bâtons dans les roues, soucieuse de son image dépassée...

C'est tout à fait ça ! Les gens qui me disent "c'est quand même dommage après tout ça de ne pas continuer", et ceux qui me disent "j'aurais adioré être instit, t'as trop de la chance !", et ma soeur (dont l'avis compte beaucoup, qui n'est pas instit mais a bossé comme AVS en clis autiste) qui me dit u'elle adorerait ête instit mais qu'elle ne se voit pas faire les études pour, c'est bête mais tout ça me met la pression, je me dis que je dois vraiment être nulle/bête pour ne pas apprécier la chance que j'ai... :(

Si vous saviez comme ça me fait du bien de lire vos messages !!

J'ai (enfin) trouvé ce que je voulais faire, je pense que je vais passer un BTS (malgré mon copain qui me dit que c'est dommage de recommencer des études niveau BAC alors que j'ai une licence). Cette année, ça ne va pas être possible, je suis à 75% mais j'ai du mal déjà à tout gérer, je ne me vois pas bosser en plus.

J'espère pouvoir me mettre à 50% l'année prochaine, et faire le BTS en parallèle. ça dépendra de mon conjoint, car il faut quand même avoir des revenus suffisant pour vivre à 4 en remboursant le prêt pour la maison, donc j'espère que d'ici là il aura trouvé un boulot (il est en recherche d'emploi).

En même temps, j'ai peur en effet d'avoir des illusions sur le privé, que finalement "en vrai" ça ne me plaise pas, regretter mon choix... c'est pour ça que je pense faire le BTS en continuant à travailler à côté, et une fois que je l'aurai je voudrais me mettre en dispo quelques temps, histoire de voir si ce nouveau métier me plait vraiment...

Alors, je me demande si l'herbe est vraiment plus verte ailleurs ou si finalement, enseigner et être avec les enfants va me manquer...

C'est encore une fois tout à fait ça...

Merci aussi de m'avoir lue, ça fait du bien d'en parler :)

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Je vois qu'on en est toutes (tous? Y'a t-il des hommes ici?? :D) au même point: on veut partir, changer, mais pour faire quoi? Entre ce qu'on a envie de faire mais qu'on ne peut pas faire pour toutes sortes de raisons (financières, familiales, diplômes, secteurs bouchés, ...), ou ce qu'on peut faire mais qui ne nous dit rien... La peur de se tromper, de se bercer d'illusions, tout ça nous retiens dans les rouages bien huilés de l'EN...

Pourtant moi j'en rêve de partir, et j'espère passer le cap, et au plus vite!!

Ah l'éternel "je suis PE, je ne sais rien faire d'autre..."

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Salut,

je pense aussi à me ré-orienter...

Ce n'est que ma 5e année, mais ça fait déjà plusieurs années que je me dis que non, décidément ce n'est pas pour moi.

J'aime ce métier, j'aime aussi me creser la tête pour trouver des choses sympas à proposer aux enfants. Mais on y passe trop de temps, je suis vidée quand je rentre à la maison, je passe la journée à faire la police, j'en oublie que je travaille avec des enfants qui ont 5 ANS donc très jeunes et qu'on leur en demande énormément, je rentre chez moi le soir et je ne supporte pas de devoir continuer avec ma fille ce que je fais toute la journée (pas encore ce problème avec mon fils, il est trop petit encore ;) ). Je finis par ne plus supporter les enfants, et ça je trouve ça monstrueux !

Et puis même si ça se passe bien dans l'ensemble avec mes élèves, même s'ils apprennent des choses, j'ai l'impression de ne pas être une bonne instit, de ne pas m'investir suffisemment (alors que je trouve que j'en fais déjà pas mal) pour vraiment trouver des situations les plus intéressantes possibles, adapter ma pédagogie / l'emploi du temps de la classe / les activités... pour que es élèves soient au mieux !

En fait, je ne supporte plus la gestion de classe au quotidien, j'ai l'impression d'être une vieille socrière qui passe son temps à se facher...

Même l'année dernière où j'avais une classe sympa, 16 élèves de CP-CE1 vraiment cool, j'avais déjà cette impression !

Les avantages, mercredis, vacances, salaire (car je trouve qu'on n'est pas si mal payés que ça... c'est sûr qu'on "mériterait" plus, mais il y a effectivement dans le privé des gens qui passent leur vie au SMIC, malgré des années d'études !), m'ont fait douter de mon envie de reconversion, mais maintenant ça ne suffit plus.

Hier, j'ai visité 2 blogs d'ex PE en cours de reconversion :

http://www.la-quadra...dex-636008.html (aller dans la partie "reconversion")

http://delazepauxetoiles.blogspot.fr/ (aller dans la partie "chronologie").

On y constate que les démarches ne sont pas toujours simples...

Si je peux aider certains/certaines à concrétiser leur envie de changement, n'hésitez pas !

C'est vrai que ce n'est pas évident, déjà parce qu'on a beau avoir un bac +5 on ne vaut rien aux yeux de beaucoup, sauf à être critiqué sur notre désir d'une meilleure vie, "Quoi ? Tu veux quitter le plus beau métier du monde ???", ensuite parce qu'on culpabilise de cesser ce travail pour lequel on avait tant d'espoirs et on a tant donné, et enfin parce que l'éducation nationale s'amuse à nous infantiliser et à nous mettre des bâtons dans les roues, soucieuse de son image dépassée...

C'est tout à fait ça ! Les gens qui me disent "c'est quand même dommage après tout ça de ne pas continuer", et ceux qui me disent "j'aurais adioré être instit, t'as trop de la chance !", et ma soeur (dont l'avis compte beaucoup, qui n'est pas instit mais a bossé comme AVS en clis autiste) qui me dit u'elle adorerait ête instit mais qu'elle ne se voit pas faire les études pour, c'est bête mais tout ça me met la pression, je me dis que je dois vraiment être nulle/bête pour ne pas apprécier la chance que j'ai... :(

Si vous saviez comme ça me fait du bien de lire vos messages !!

J'ai (enfin) trouvé ce que je voulais faire, je pense que je vais passer un BTS (malgré mon copain qui me dit que c'est dommage de recommencer des études niveau BAC alors que j'ai une licence). Cette année, ça ne va pas être possible, je suis à 75% mais j'ai du mal déjà à tout gérer, je ne me vois pas bosser en plus.

J'espère pouvoir me mettre à 50% l'année prochaine, et faire le BTS en parallèle. ça dépendra de mon conjoint, car il faut quand même avoir des revenus suffisant pour vivre à 4 en remboursant le prêt pour la maison, donc j'espère que d'ici là il aura trouvé un boulot (il est en recherche d'emploi).

En même temps, j'ai peur en effet d'avoir des illusions sur le privé, que finalement "en vrai" ça ne me plaise pas, regretter mon choix... c'est pour ça que je pense faire le BTS en continuant à travailler à côté, et une fois que je l'aurai je voudrais me mettre en dispo quelques temps, histoire de voir si ce nouveau métier me plait vraiment...

Alors, je me demande si l'herbe est vraiment plus verte ailleurs ou si finalement, enseigner et être avec les enfants va me manquer...

C'est encore une fois tout à fait ça...

Merci aussi de m'avoir lue, ça fait du bien d'en parler :)

Ton copain a raison : pourquoi ne pas viser un master pro ? Tu as acquis des compétences et des connaissances en étant enseignante et avec ta licence. Essaye. Sinon pour ce qui est de l'entourage, honnêtement les gens qui ne font pas ce boulot ne voient que la partie immergée de l'iceberg (les vacances et les 6 h de classe par jour, les enfants trop mimis, etc). Mais ils ne voient pas : le boulot de préparation qui est sans fin, les réunions, la fatigues physique de gérer une classe pendant 6h par jour, le bruit, les parents, les enfants difficiles et les problèmes liés à l'accueil d'enfants handicapés, etc... Toi seule sait si tu as envi de continuer ou non ce boulot et tu as le droit d'avoir envi de faire autre chose...

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Pensez vous qu'en attendant de se reconvertir, par exemple le temps de repasser un diplome, un concours, reprendre des études, ou tout simplement le temps de décrocher un job, on peut gagner sa vie en faisant du soutien scolaire à domicile? Je me disais que ça pourrait être une solution en attendant, pour d'un côté enfin sortir du système EN, et de l'autre ne pas se retrouver sans argent!

Quelqu'un a t-il déjà expérimenté?

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personnellement c'est ce que je fais car je suis en dispo et je suis répétitrice cned aussi, en tout je gagne autant que quad j'étais PES ;)

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personnellement c'est ce que je fais car je suis en dispo et je suis répétitrice cned aussi, en tout je gagne autant que quad j'étais PES ;)

Ah vraiment?? Tu travailles de manière déclarée? Comment as-tu obtenu ton poste de répétitrice et combien as-tu d'élèves pour le soutien scolaire?

Comment te sens tu par rapport à quand tu étais PE? Tu fais beaucoup d'heures?

Excuse moi pour toutes ces questions mais ça m'intéresse!!

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pour le cned il faut s'inscrire auprès d'eux, soit on te propose des élèves ou si tu en connais tu peux mettre leurs noms. Moi je connaissais déjà les élèves, tu as le droit à max 3h par élève par semaine et maximum 3 enfants en tout donc environ 9 heures pas semaine payé 20 heures de l'heure. Après je fais des heures en plus déclarées aussi payées par les familles. en tout je fais 24 heures... la mairie aussi m'avait proposé de faire l'étude surveillée pour 20 euros de l'heure également.

c'est différent de PE mais je suis bien contente de ce compromis car je travaille à 30mn max à pied de chez moi alors que mon poste de PE est à 150 km et encore j'étais brigade alors ...

si tu as d'autres questions n'hésite pas ... j'ai longtemps hésité car c'est pas évident et plus précaire comme statut mais mon mi temps refusé travailler aussi loin de chez moi au final je gagnais même pas 1000 euros par mois là c'est plus confortable

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Merci de ta réponse! Effectivement, dans ton cas, il n'y avait pas à hésiter! Mais effectivement, difficile de passer le pas! Passer d'un travail hyper protégé à un emploi précaire...

Tes heures déclarées, ce sont des heures de soutien classique? Comment fais-tu pour les déclarer? Tu as créer une petite entreprise ou quelque chose pour pouvoir te déclarer?

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