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probleme avec collegue


blacknader

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En effet- ça se conçoit bien dans les petites écoles de 2-3 classes, c'est même le plus souvent ainsi que ça se passe.

Ah la direction collégiale :rolleyes: je me souviens de ma première directrice qui avait essayé de nous vendre le concept; quand on a demandé comment elle comptait partager la prime on en n'a plus entendu parler !

Akwabon, est-ce vraiment préparer des gamins à la vie en société que de leur proposer dans l'école un modèle de relations professionnelles inexistant ? Tu peux me citer un taf, un boulot, un job quelconque, regroupant plusieurs personnes sans qu'il y ait des règles de vie, de relations dans le travail, et pis quelqu'un dont c'est le rôle de les faire appliquer ?

Si tu trouves, indique-moi. L'île d'Utopie, moi, je m'embarque de suite...

Un modèle de relations professionnelles inexistant ? Pourquoi inexistant ?

As-tu déjà entendu parler des Coopératives, des SCOP, des GAEC, des contrats d'association ?

En gros : es-tu déjà sorti de l'école ? :D

Parce que oui, ça existe, dans la vie on n'est pas forcément un salarié qui tremble du slip devant le patron. Mon conjoint bosse comme cela, il n'a pas de chef et ne veut être le chef de personne.

Cela étant, à l'école, je n'y crois pas : c'est joli sur le papier, mais dans la réalité les consciencieux vont se taper tout le boulot et se faire critiquer en prime. Moi, je reste à ma place d'adjointe tant que mon directeur reste à la sienne, et ça se passe très bien.

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J'suis depuis cette rentrée titulaire d'un poste de direction dans une nouvelle école (RPI 3 classes) Dans le village où je suis, il y a 2 classes uniquement. Donc je me retrouve avec un collègue qui est là depuis plus de 15ans. (Je précise que je succède à la direction d'un directeur qui était là depuis très longtemps). Depuis le début de l'année, mon collègue critique sans arrêt ce que je fais au niveau de la direction (pouquoi fais-tu une commission électorale, on n'a jamais fait ça, ça sert à rien / pourquoi demandes-tu aux parents s'ils sont d'accords pour que leur enfant fasse de l'aide perso... j'arrive toujours à me justifier d'après les textes) Mais Lundi, on s'est pris le bec pendant la récré, car il me reprochait de ne pas avoir invité l'EVS de l'école au conseil d'école. Je lui avais déjà expliqué pourquoi (les textes). Il est très ami avec cette EVS qui lui fait croire qu'elle est très malade et qu'il n'y a aucun traitement à sa maladie. L'EVS a été très vexé que je ne l'invite pas mais ne me l'a pas dit, c'est le collègue qui pren toujours sa défence. (J'ai la confirmation qu'elle ment mais mon collègue préfère la croire). Bref, l'ambiance est devenue très tendue à l'école puisque les propos que mon collègue m'a tenus m'ont vraiment blessée. (J'suis pas humaine, j'ai pas de coeur de pas inviter l'EVS, tu vas te faire des ennemis à respecter à la lettre les textes, quand tu arrives dans une école, il faut respecter le cadre et se fondre dans le moule de ce qui se faisait avant...).

Je ne vois pas comment faire évoluer la situation face à un collègue borné et surtout je ne vois pas comment pourvoir faire mon boulot correct de direction si j'ai la pression du collègue derrière moi à tout critiquer.

(Je précise que cela se passe très bien avec les élèves, les parents, les municipalités et les autres collègues).

Pourquoi ne pas lui proposer de lui laisser la fontion, s'il sait tellement mieux faire que toi ?... :glare:

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Et puis les décharges, ça se partage aussi.

Crois-tu réellement que notre ministère (de droite ou de gauche) fasse la division de la décharge en n'arrondissant pas à zéro pour éviter les virgules.

1/4 de décharge divisée entre 8 collègues: des 1/32 eme de décharge ? Non, pour le ministère se sera zéro décharge puisque le travail est divisé.

Et je te dis pas le nombre de postes récupérés sans frais puique ce serait tous les adjoints qui paieraient en se tapant du travail et des responsabilités supplémentaires sans garder obligatoirement une unité de direction dans l'école.

Crois-tu vraiment que si cette hypothèse du C.D.M.D. était valide, le syndicat qui la prone, ne saurait pas réellement expliquer comment elle pourrait s'appliquer ?

J'ai connu deux écoles qui fonctionnaient en direction collégiale ( 4 et 6 classes) . L'inspection attribue le temps de décharge en fonction du nombre de classe, pas en fonction de l'organisation interne de l'école. Donc dans les cas que j'ai connu, les journées de décharges étaient partagées entre les collègues selon les besoins de chacun (puisque chacun s'occupait d'un domaine précis). Dans une des écoles, personne n'était nommé directeur officiellement. Dans l'autre, l'IEN avait mis la pression et forcé quelqu'un a prendre le poste sur le papier.

J'ajoute mon grain de sel sur cette relation directeur-adjoint...

J'ai commencé ma carrière en passant dans des écoles qui fonctionnaient en équipe, où les directrices étaiet un membre de l'équipe, mais où en tant qu'enseignants responsables, tout le monde avait son mot à dire sur les décisions, et je n'ai jamais eu l'impression qu'elles devaient "coordonner l'équipe" ou "impulser des projets" ou ... Par exemple, on s'occupait chacun de contacter les personnes concernées quand on avait un problème (appeler l'enseignant référent pour un élève handicapé, appeler le CMP, le psy...). Si l'IEN appelait l'école, il nous parlait aussi bien à nous qu'à la directrice, etc...

Je suis depuis deux ans dans un nouveau département, et les 3 écoles où j'ai travaillé ici fonctionnent complètement différemment : les directeurs/directrices s'occupent de tout, dès qu'on a une demande ou une dificulté, il faut leur en parler pour qu'eux s'en occupent, je trouve ça hyper infantilisant. Du coup, on ne connaît aucun des interlocuteurs de l'école (mairie, secrétariat IEN, MDPH...), on ne sait pas où se trouvent les documents puisqu'ils sont enfermés dans le bureau, qui est vraiment SON bureau et dans lequel on sent bien qu'il n'aime pas trop qu'on vienne mettre notre nez (s'il doit s'absenter longuement, je n'imagine même pas le bordel!). Les collègues d'ici ont du coup l'habitude d'être des assistées et ça ne les gêne pas. Mais moi ça me fait bondir quand j'entend ma collègue de GS se plaindre pendant des mois de tel élève qui est vraiment en retard, qui a un comportement étrange, mais qui ne fait rien de rien, car elle ne sait même pas qu'on peut contacter la médecine scolaire pour faire avancer la visite de GS si vraiment on est inquiet, qu'on peut demander l'aide du rased même en maternelle, qu'on peut organiser une équipe éducative pour exposer la situation aux parents et leur proposer des choses...

Et le directeur, qui entend ça entre deux portes, ne sait pas trop si c'est juste une plainte un jour de fatigue ("mais qu'est-ce que c'est que cette classe, ils sont tous nuls!!!":bleh: ) ou s'il y a vraiment matière à se faire du soucis.

J'ai ainsi l'exemple d'une petite fille avec un comportement complètement inadapté, qui n'entrait pas dans les apprentissages, qui a empêché sa classe de fonctionner pendant 3 ans (mais bon, ça ne fait qu'une année à supporter pour chaque instit), mais pour laquelle rien n'a été fait : pas de dossier MDPH, pas de RASED, pas de demande de maintien... La directrice n'a pas pris la décision de le faire et les collègues ne savaient pas ce qu'il fallait faire...

Tout ce roman pour dire que j'ai beaucoup de mal avec ce fonctionnement où tous les enseignants se reposent sur le directeur et où le directeur devient automatiquement le chef puisque c'est lui qui décide, lui qui sait...

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Dans une des écoles, personne n'était nommé directeur officiellement.

Voilà qui semble pour le moins étonnant. Ceci est totalement impossible non seulement en fonction de la législation française, mais aussi sur le plan du fonctionnement de l'Education Nationale. Je peux t'assurer, que tu ne devais pas le savoir, mais qu'officiellement, il y avait un des collègues qui avait été nommé directeur. C'est lui qui aurait été embété en cas de problème et c'est certainement lui qui a touché la mirobolante prime de directeur.

J'ai commencé ma carrière en passant dans des écoles qui fonctionnaient en équipe, où les directrices étaiet un membre de l'équipe, mais où en tant qu'enseignants responsables, tout le monde avait son mot à dire sur les décisions, et je n'ai jamais eu l'impression qu'elles devaient "coordonner l'équipe" ou "impulser des projets" ou ...

Tous le monde a son mot à dire sur les décisions en effet, mais quand il faut finalement prendre une décision qui relève de la responsabilité personnelle du directeur, c'est bien évidemment lui qui la prend. (La sécurité par exemple, les autorisations de sorties scolaires....).

Coordonner l'équipe, impulser des projets, être l'interlocuteur des "extérieurs", cela fait juste partie des missions des directeurs telles que définies par le décret de 89. Mais, bon, il faut aussi avoir eu la formation législative correspondante pour connaitre cela. Donc, les collègues qui sont d'accord avec cette analyse ne doivent pas non plus connaître la législation scolaire. Je vous propose donc un petit extrait pour les points cités:

Circulaire du 14 janvier 1930.

Décret n° 89.122 du 24 février 1989.

Circulaire n° 81.379 du 07 octobre 1981.

Circulaire n° 91.220 du 30 juillet 1991.

Décret n° 76.1301 du 28 décembre 1976 Article n° 17.

Le directeur veille au bon fonctionnement de l'école et au respect de la réglementation qui lui est applicable.

....

-Il assure la coordination nécessaire entre les maîtres et anime l'équipe pédagogique.

....

-Il aide au bon déroulement des enseignements en encourageant toutes initiatives au sein de l'équipe pédagogique.

....

-Il représente l'institution scolaire auprès de la commune et des autres collectivités territoriales.

-Il est l'interlocuteur des autorités locales.

Tout ce roman pour dire que j'ai beaucoup de mal avec ce fonctionnement où tous les enseignants se reposent sur le directeur et où le directeur devient automatiquement le chef puisque c'est lui qui décide, lui qui sait...

Ton analyse bien que fausse sur le plan législative est intéressante.

Je suis même d'accord avec ta conclusion, bien que je ne la tournerai pas dans ce sens.

Le directeur n'est pas le "chef", mais le responsable de l'école. En tant que responsable, il est obligatoirement au courant des affaires de l'école, sait quelles sont les règles applicables à telle situation, décide dans le cadre de ces règles et de cette responsabilité.

Ensuite, chaque enseignant peut décider soit de se reposer sur le directeur (ce que je peux comprendre car avec un directeur qui fait correctement son travail, il facilite celui de ses adjoints), soit de l'aider, soit de se mettre à potasser la législation et de devenir soi-même directeur, si l'on ne craint pas les heures supplémentaires, les responsabilités, la gestion des relations humaines et tout cela sous-payé.

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