Invité mufab Posté(e) 7 décembre 2010 Posté(e) 7 décembre 2010 si l'on ne craint pas les heures supplémentaires, les responsabilités, la gestion des relations humaines et tout cela sous-payé Ce ne me semble pas l'apanage de la fonction directoriale. On en reparle si tu veux quand j'aurai encaissé les 214 chèques pour la coopé. Par contre samedi je risque de faire une permanence à l'école pour accueillir les parents qui préparent des trucs pour le marché de Noël. etc. Avec tout ça, ça va me repousser au 8 mai. Si mon dirlo me le demande, parce qu'il a aussi une vie, je représenterai l'école avec une collègue lors des chants des enfants pour la cérémonie. Et puis là y'a le téléphone qui sonne dans le bureau , c'est sans doute pour signaler une absence. Et comme je n'ai rien d'autre à faire, je vais peut-être répondre et l'écrire sur le tableau Velleda.
sammy63 Posté(e) 7 décembre 2010 Posté(e) 7 décembre 2010 On en reparle si tu veux quand j'aurai encaissé les 214 chèques pour la coopé. Par contre samedi je risque de faire une permanence à l'école pour accueillir les parents qui préparent des trucs pour le marché de Noël. etc. Avec tout ça, ça va me repousser au 8 mai. Si mon dirlo me le demande, parce qu'il a aussi une vie, je représenterai l'école avec une collègue lors des chants des enfants pour la cérémonie. Et puis là y'a le téléphone qui sonne dans le bureau , c'est sans doute pour signaler une absence. Et comme je n'ai rien d'autre à faire, je vais peut-être répondre et l'écrire sur le tableau Velleda. Ce qui démontre que tu te situes dans la deuxième catégorie d'adjoint que j'avais citée, ceux qui aident. Moi, mes adjoints m'aident, mais ce n'est jamais une obligation, juste une proposition. Je fais moi-même tout ce que tu décris et ne l'impose pas à mes collègues. Par contre, j'accepte leur aide quand il la propose (ce soir, c'est une collègue qui gérera la réunion avec les parents d'élèves élus pour la préparation du marché de Noël). Tout ceci, bien entendu, n'enlève rien à l'analyse faite plus haut, au regard de la législation.
Invité mufab Posté(e) 7 décembre 2010 Posté(e) 7 décembre 2010 En effet- ça se conçoit bien dans les petites écoles de 2-3 classes, c'est même le plus souvent ainsi que ça se passe. C'est pour ça que je continue de penser qu'il y a un monde entre la direction d'une petite école, et celle d'une grosse! OK. Mais là-dessus pas d'acc. Je suis dans une école 8 classes + intégration.
sammy63 Posté(e) 7 décembre 2010 Posté(e) 7 décembre 2010 Et avec 1/4 de décharge tu arrives à tout faire en 6 heures ?
calia Posté(e) 7 décembre 2010 Posté(e) 7 décembre 2010 On en reparle si tu veux quand j'aurai encaissé les 214 chèques pour la coopé. Par contre samedi je risque de faire une permanence à l'école pour accueillir les parents qui préparent des trucs pour le marché de Noël. etc. Avec tout ça, ça va me repousser au 8 mai. Si mon dirlo me le demande, parce qu'il a aussi une vie, je représenterai l'école avec une collègue lors des chants des enfants pour la cérémonie. Et puis là y'a le téléphone qui sonne dans le bureau , c'est sans doute pour signaler une absence. Et comme je n'ai rien d'autre à faire, je vais peut-être répondre et l'écrire sur le tableau Velleda. Ce qui démontre que tu te situes dans la deuxième catégorie d'adjoint que j'avais citée, ceux qui aident. Moi, mes adjoints m'aident, mais ce n'est jamais une obligation, juste une proposition. Je fais moi-même tout ce que tu décris et ne l'impose pas à mes collègues. Par contre, j'accepte leur aide quand il la propose (ce soir, c'est une collègue qui gérera la réunion avec les parents d'élèves élus pour la préparation du marché de Noël). Tout ceci, bien entendu, n'enlève rien à l'analyse faite plus haut, au regard de la législation. C'est bien le problème dans les dernières écoles où j'ai travaillé : les directeurs/directrices ne veulent pas d'aide, ils veulent tout gérer... parce qu'ils ne nous font pas confiance? parce que ça s'est toujours fait comme ça? parce qu'ils ont des consignes? Je n'en sais rien, mais en tout cas, je t'assure que c'est vraiment pénible de se sentir spectateur et d'avoir l'impression de ne pas voir vraiment de légitimité, notamment face aux parents.
sammy63 Posté(e) 7 décembre 2010 Posté(e) 7 décembre 2010 Tu as raison Calia. Une école, une équipe c'est un lieu avec des participants, pas des spectateurs (aucun match n'a jamais été gagné par les spectateurs). Mais on ne peut pas obliger ceux qui ne le souhaitent pas à participer aux taches du directeur. Comme tu as pu le lire, pour ma part, cela me semble préférable d'avoir l'aide de mes adjoints. Et je l'accepte. Si jamais je la refusai, ce serait avec des explications précises indiquant mes raisons. Par exemple, si je dois rapporter certains points conflictuels avec la mairie, j'ai eu une formation spécifique permettant d'arriver à résoudre les problèmes et à avoir ce dont l'école a besoin sans entrer dans un conflit qui ne ménerait à rien.
calia Posté(e) 7 décembre 2010 Posté(e) 7 décembre 2010 Tous le monde a son mot à dire sur les décisions en effet, mais quand il faut finalement prendre une décision qui relève de la responsabilité personnelle du directeur, c'est bien évidemment lui qui la prend. (La sécurité par exemple, les autorisations de sorties scolaires....). Coordonner l'équipe, impulser des projets, être l'interlocuteur des "extérieurs", cela fait juste partie des missions des directeurs telles que définies par le décret de 89. Mais, bon, il faut aussi avoir eu la formation législative correspondante pour connaitre cela. Donc, les collègues qui sont d'accord avec cette analyse ne doivent pas non plus connaître la législation scolaire. Une fois de plus, on dirait que tu prends les adjoints pour des irresponsables... Bien sûr, on ne connaît pas forcément tous les textes sur le bout des doigts, mais on connaît quand même les principaux, ceux qui régissent la vie quotidienne de l'école. Il y a 15 classes dans mon école actuelle. Au niveau des projets, nous travaillons donc plus par cycles, sinon ça deviendrait impossible à gérer. Comme notre super-directeur veut être celui qui impulse (impose?) les projets, que c'est lui qui détient les infos (partenariat mairie, utilisation des crédits, projets de circo...), et qu'il n'est pas tout le temps dans nos locaux, ça n'avance pas, on pédale dans la semoule. On commence à se concerter sur un truc, puis on apprend la semaine d'après qu'il ya un gros projet en partenariat avec la mairie et que des intervention sont déjà prévues dans nos classe, sur un sujet complètement différent. J'essaie d'impulser, du coup, moi aussi, mais à chaque fois, j'ai un peu droit aux gros yeux du genre : mais de quoi elle se mêle? Alors maintenant, j'impulse seulement dans ma classe . De toute façon je ne suis là que pour un an, mais quand même, ça me mine... Nous travaillons dans un quartier sensible, avec des élèves en difficulté, avec une grande misère sociale et je trouve dommage ce manque de cohésion, dû à une trop grande centralisation des infos. (je précise que je pense évidemment que le directeur doit être au courant de ce qui se passe dans l'école, mais que les adjoints peuvent aussi faire du boulot efficace sans lui, en le tenant au courant.)
sammy63 Posté(e) 7 décembre 2010 Posté(e) 7 décembre 2010 Une fois de plus, on dirait que tu prends les adjoints pour des irresponsables... En aucun cas Calia, je pense que tu as sauté mon post précédent confirmant au contraire tes propos. Par contre, dans le post que tu cites, je replaçais dans le contexte de la loi, les missions du directeur. Ainsi que tu le décris, le directeur de ton école n'utilise pas correctement la compétence de communication au sein de l'école. Si tu lis le fil de ce sujet en entier, tu verras que justement, si je suis pour un statut des directeurs, c'est entre autre pour que le directeur soit formé à ces compétences, et soit évalué à ce sujet. Pour l'instant, le directeur n'étant rien statutairement, il peut faire un peu tout et n'importe quoi. (selon les personnalités, les conditions d'exercice...) On peut ainsi avoir un directeur avec qui tout se passe très bien et un autre très mal. Un vrai statut, une formation complète (loi, compétences, savoir-faire, gestion...), des missions et responsabilités clairement définies, les moyens afférents voilà qui permettrait: 1-au directeur d'avoir les moyens de faire plus correctement son métier (ni au détriment de sa famille, ni de ses élèves). 2-d'éviter les excès négatifs (petit chef ? incompétent ? J'm'en foutiste ?) dans les postes de directeur.
sammy63 Posté(e) 7 décembre 2010 Posté(e) 7 décembre 2010 Nous travaillons dans un quartier sensible, avec des élèves en difficulté, avec une grande misère sociale et je trouve dommage ce manque de cohésion, dû à une trop grande centralisation des infos. (je précise que je pense évidemment que le directeur doit être au courant de ce qui se passe dans l'école, mais que les adjoints peuvent aussi faire du boulot efficace sans lui, en le tenant au courant.) Et pour bien confirmer mon adhésion, je plussoie des deux mains à ces propos très précis !
sammy63 Posté(e) 7 décembre 2010 Posté(e) 7 décembre 2010 J'adore qu'on soit d'accord avec moi!!! Moi aussi, mais l'opposition saine et raisonnée est souvent nécessaire pour s'améliorer. C'est ainsi que je fonctionne dans la vie et dans mon école.
calia Posté(e) 7 décembre 2010 Posté(e) 7 décembre 2010 Ainsi que tu le décris, le directeur de ton école n'utilise pas correctement la compétence de communication au sein de l'école. Si tu lis le fil de ce sujet en entier, tu verras que justement, si je suis pour un statut des directeurs, c'est entre autre pour que le directeur soit formé à ces compétences, et soit évalué à ce sujet. Pour l'instant, le directeur n'étant rien statutairement, il peut faire un peu tout et n'importe quoi. (selon les personnalités, les conditions d'exercice...) On peut ainsi avoir un directeur avec qui tout se passe très bien et un autre très mal. Un vrai statut, une formation complète (loi, compétences, savoir-faire, gestion...), des missions et responsabilités clairement définies, les moyens afférents voilà qui permettrait: 1-au directeur d'avoir les moyens de faire plus correctement son métier (ni au détriment de sa famille, ni de ses élèves). 2-d'éviter les excès négatifs (petit chef ? incompétent ? J'm'en foutiste ?) dans les postes de directeur. Je suis d'accord avec toi, la direction nécessite une réelle formation. Mais ce qui me fais peur, c'est la tedance actuelle (très en vogue dans mon coin !) de créer des super-structures en fusionnant plusieurs écoles (comme je l'ai dit 15 classes dans mon école depuis la rentrée, puiqu'il y a eu fusion de la mater et de l'élem; fusion de de 2 écoles maternelles dans le quartier où je bossais l'année dernière, avec projet d'inclusion de la 3e école maternelle du quartier d'ici un an ou 2; fusion élém-mater il a 3 ans environ dans l'autre école où je bossais l'année dernière...). N'as-tu pas peur qu'avec le temps de décharge qui augmente (le but clairement évoqué par mon IEN est d'obtenir le plus possible de décharges complètes, d'où les fusions) et une formation managériale, les directeurs ne s'éloignent du reste de l'équipe? Qu'ils n'aient plus la même vision de l'école, mais en deviennent plutôt les gérants? J'y vois des risques : que certains se soucient plus de l'avenir et de l'image de l'école que des élèves, qu'ils obtiennent un droit de regard encore plus important sur la pédagogie des collègues (quand j'ai lu sur un autre sujet que de plus en plus souvent, les IEN passaient voir les directeurs pour avoir leurs impressions sur tel collègue après une inspection, ça m'a )... Bref, je ne sais pas trop exprimer mes craintes plus précisément, mais je les ressens. Pour moi, une école à taille humaine n'excède pas 7-8 classes.
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