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PES au bord de la démission


Sushikat

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Je ne peux pas du tout t'aider Bretzel mais tu peux faire quelques recherches sur le forum et tu devrais trouver d'autres posts pouvant t'aider (en cherchant démission, démissionner par exemple).

Bon courage :clover: et mine de rien BRAVO pour ta décision.

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Bon courage pour tout Bretzel, même si je suis vraiment tentée de te dire de ne pas démissionner tout de suite.

Comme tu le sais c'est irrévocable.

15 ans d'ancienneté pour ma part, 2 enfants en bas âge et comme tu le dis, on ne peut pas "se mettre en roue libre" ..... Ce sont les vacances ici en zone C et pourtant je ne suis pas bien du tout. J'ai une tonne de boulot comme n'importe quel PE: les corrections, les progressions ..... Bref, c'est pas ça des vacances!

Et je ne parviens pas à m'y mettre: normal, j'ai mes 2 petits bouts à gérer, comment faire autrement.

Bosser le soir quand ils sont au lit? Je n'y arrive plus, je suis crevée. (j'ai 42 ans, c'est le début de la décrépitude ???? lol)

Que de collègues en malaise dans ce métier qui nous bouffe tout notre temps.

Je suis perplexe moi aussi :(

Démissionner? Je n'ai aucune autre qualification!

Tenter des concours? Faudra que je tente, même si je n'ai pas du tout de temps pour réviser en plus des prep que je n'ai plus du tout le temps et l'énergie de faire ...... Drôle de vie

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Moi aussi, je commence à me tâter pour passer un autre concours en interne.

Je ne supporte pas l'absence de perspective d'évolution et le manque de reconnaissance social lié à ce métier.

Sans compter les visites de CPC pour nous e......

J'ai l'impression que c'est marche ou crève. On te fait toujours culpabiliser et tout est toujours de ta faute.

Je ne suis pas une gamine et je n'ai pas envie d'être infantilisée tout au long de ma carrière.

Moi aussi, j'ai envie d'un boulot qu'on lâche à 18H pour s'y remettre le lendemain 8H.

Ras-le-bol de me faire traiter de privilégiée et d'avoir toujours le boulot dans la tête.

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Moi aussi, je commence à me tâter pour passer un autre concours en interne.

Je ne supporte pas l'absence de perspective d'évolution et le manque de reconnaissance social lié à ce métier.

Sans compter les visites de CPC pour nous e......

J'ai l'impression que c'est marche ou crève. On te fait toujours culpabiliser et tout est toujours de ta faute.

Je ne suis pas une gamine et je n'ai pas envie d'être infantilisée tout au long de ma carrière.

Moi aussi, j'ai envie d'un boulot qu'on lâche à 18H pour s'y remettre le lendemain 8H.

Ras-le-bol de me faire traiter de privilégiée et d'avoir toujours le boulot dans la tête.

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Merci pour ta réponse, Amélie, ainsi que pour tes conseils, Just Summer (je suis retombée sur des posts que j'avais déjà consultés)

On a le même âge, donc. Et moi aussi j'ai une petite fille avec qui je me suis éclatée cette semaine à faire de la cuisine, de la pâte à modeler, compter les oeufs et autres bêtises. C'est ça que je veux faire: m'occuper correctement de ma propre fille, plutôt que mal de 30 enfants qui sont de toute manière perdus, et pas par ma faute uniquement puisque l'IA a volontairement fermé une classe dans mon école pour cause d'incompatibilité d'humeur avec le maire de la ville. La vie n'est pas faite pour travailler, le travail c'est fait pour vivre (et là non plus le compte n'y est pas, j'ai déjà travaillé un an pour rien, ou plutôt pour un solde négatif puisque les frais engendrés étaient supérieurs aux gains...).

Mon mari me soutient dans ma décision, mes enfants aussi (mais quel exemple, je leur donne!), ma mère, ancienne instit devra se faire une raison (je ne lui dis rien pour l'instant). Je n'ai pas à avoir honte de mon parcours. J'ai passé le concours l'année où il y avait le moins de postes proposés dans une académie sélective, j'étais bien classée alors que zéro formation, zéro stage. Et généreusement 4 semaines de stage post-concours (une mascarade). La classe dont j'ai héritée cette année est (aux-dires aussi bien de mes collègues que des membres du RASED (qui ont une vue d'ensemble de leur secteur)) une classe très-très difficile avec cumul de diverses difficultés (niveau faible, comportement inadapté, handicap, ne comprenant pas le français, effectif élevé etc). Je ne peux pas me permettre de me mettre à la bignouze ou aux anxiolitiques pour "tenir", j'ai une famille qui ne s'en portera que mieux quand je serai plus disponible pour elle, au lieu de rabrouer tout le monde à chaque péccadille. Et les perspectives au mouvement sont tellement déprimantes. Sans parler de cette réforme qui véhicule en filigrane ce message méprisant ("on va vous mettre au boulot, bande de f...."). Mon mari qui est ingénieur (et qui ramène pourtant des choses à la maison) m'a fait remarquer que je travaillais plus que lui pour un revenu plus que deux fois moindre et qu'il fallait peut-être songer à en tirer certaines conclusions...

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Huyga, je viens de lire ta réponse. Et oui les CPC ne nous lâchent pas, ces lèche-culs. Pas une visite sans me rappeler que: "l'année prochaine tu seras inspectée". J'ai l'habitude de tourner 7 fois ma langue dans ma bouche donc je me retiens de ricaner. Mais moi j'attendais d'eux des aides concrètes, pas des "menaces", je mets des guillemets car le pouvoir de l'inspecteur est si dérisoire. N'oublions pas que même s'ils ont l'oreille de l'IEN, les CPC ne sont que de simples collègues, raison pour laquelle ils m'ont imposé le tutoiement. J'en ai d'ailleurs renvoyé un dans ses quartiers (très poliment et en pesant chaque mot mais il l'a manifestement pris comme un camouflet, quelle fine mouche) , mais un autre (le sosie du premier, même langage EN formaté) est revenu à la charge. Pour t'enfoncer, te reprocher tout et n'importe quoi, de ne pas savoir te remettre en question, te faire douter de tout et quasiment s'en vanter (puisqu'elle m'a confié à mes collègues avec un mot d'humour genre "je vous laisse recoller les morceaux"). Dans le privé ça s'appelle du harcèlement moral. Pour faire fondre les effectifs chez France T. ou ailleurs, on donne des objectifs irréalisables aux salariés de manière à ce qu'ils se sentent sans arrêt en échec. Je ne sais pas si vous voyez le rapport avec l'EN?

Alors cette machine à broyer, je ne crois pas lui devoir ne serait-ce qu'un jour de plus. Encore une fois, la seule élève que je regretterai a par ailleurs une enseignante expérimentée donc aucun scrupule de ce côté-là. Des regrets, oui, de m'être obstiné si longtemps, de ne pas avoir dit stop plus tôt, de m'être laissée quasiment insulter par les CPC qui nous prennent vraiment pour des demeurés et exigent de nous moultes paperasses dans le but unique de nous fliquer (encore une fois en filigrane cette idée que nous sommes des f....).

Merci de m'avoir lue.

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Ca fait du bien Bretzel car ma famille aussi me parle de harcèlement des CPC mais dans mes écoles c'est plutôt un concours de lèche entre collègues avec le CPC!

Ma future inspection, je m'en moque totalement car,vu les perspectives d'évolution, ca ne fera pas une grande différence. De toute façon, les IEN bloquent un maximum l'entrée à la hors-classe.

Ce qui est certain, c'est que je ne leur ferai pas le plaisir de démissionner sur un coup de tête!

J'attends ma mut et, si je quitte, l'EN ce sera dans le cadre d'un projet de reconversion professionnelle mûrement réfléchi. J'ai fais 5 ans d'études qui ne servent à rien à part être prof donc j'ai bien l'intention de mettre toutes les chances de mon côté pour une éventuelle reconversion.

Enfin, d'après le témoignage de collègues T3,T4, il y a de fortes chances que je sois moins e............. dans mon nouveau département car le degré d'exigence ne serait pas le même. Et ils m'ont assuré, qu'à partir de la T3, on te f.... davantage la paix.

Ah que je regrette le temps où les conseillers péda étaient des conseillers et ne se prenaient pas pour des mini- IEN !

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Mon mari qui est ingénieur (et qui ramène pourtant des choses à la maison) m'a fait remarquer que je travaillais plus que lui pour un revenu plus que deux fois moindre et qu'il fallait peut-être songer à en tirer certaines conclusions...

Avec la masse de boulot qui nous est demandée hors temps de service, c'est clair que la paye n'est pas à la hauteur.

Les "vacances" où on n'a pas le loisir de se sortir vraiment des prep et des prévisions en tout genre, eh bien je ne trouve pas qu'elle justifient le niveau "un peu" bas des payes de fonctionnaires pourtant de catégorie A ....

Bretzel, tu parles des objectifs irréalisables qui nous font culpabiliser à fond ..... C'est vraiment invivable.

Perso, je m'en sors mal depuis que je suis maman (hors temps de service, jamais personne ne me les garde, famille éloignée géographiquement).

Je ne sais pas comment font les autres mamans ..... J'en finis par penser que c'est un job de célibataire sans enfants.

Mais bon, je ne dois pas être aussi énergique que je le voudrais, d'où re-culpabilté .... Cercle vicieux.

D'accord avec vous: ne pas leur servir notre démission sur un plateau, et jouer toutes les possibilités pour tenter de se reconvertir.

Ce sera dur et sélectif mais il faut garder cet espoir pour tenir ...

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Malheureusement, Huyga, ce n'est pas un coup de tête. Déjà, candidate au concours, j'avais des doutes. Je me disais cependant qu'ils exagéraient, ceux qui laissaient entendre qu'il faut être mazo. J'étais sans doute un peu présomptueuse mais on ne peut se présenter à un concours en partant perdant. Je pensais qu'il y avait tout de même de bons moments avec les enfants qui devaient contre-balancer. Après tout on passe 6 heures par jour avec les élèves et seulement 1 heure de temps à autre avec un CPC. Alors pourquoi son opinion est-elle si dévastatrice, alors même qu'il ne s'agit que d'un tissu d'âneries, lieux communs et langage formaté, déconnecté de la réalité? Il m'est arrivé lors de mes nuits passées à travailler de traîner sur le blog de Brighelli. Je n'aime pas le ton de ce monsieur qui sait cependant jongler avec les différents niveaux de langue. Donc je pensais qu'il noircissait le tableau, que s'il disait la vérité, les enseignants auraient déjà fait la révolution. Mais non, si révolte il y a, elle est inaudible.

Et je ne mesurais surtout pas à quel point l'absence de toute formation serait handicapante. (Mais ceux qui sont passés par l'IUFM ne semblent pas en tirer grand profit non plus, je ne peux pas en juger). Et toutes ces exigences plus délirantes les unes que les autres pour une reconnaissance sociale nulle dérisoire... Vraiment faut être tenté par le martyre.

Je ne veux de cette école ni pour moi ni pour mes enfants.

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"Je ne veux de cette école ni pour moi ni pour mes enfants."

Justement, je me disais juste avant de lire ton mail, que je ne voulais pas pour mes bouts de choux d'une école qui fonctionne sur le mal-être de ses agents et la mise en oeuvre de techniques de management à l'intérieur des classes.

Cette année, sous couvert de différenciation, on me demande de mettre les élèves en compétition avec un système de couleurs qui est celui employé chez de grosses entreprises comme F ..................T................................, D.............. , et toutes les grandes surfaces.

Je ne veux pas, pour mes enfants, de cette compétition exacerbée. Je veux que l'école soit pour eu, un lieu de découvertes, d'épanouissement, de construction de soi.

On est en train de se rendre compte des effets destructeurs du management pour les sociétés. Et c'est pourtant ce modèle qu'on m'incite à appliquer à la gestion de classe (sans l'avouer ouvertement bien entendu!)

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Je ne vois pas en quoi les couleurs diffèrent des notes chiffrées... Et ta liberté pédagogique?

Pour mes aînés, l'école n'a pas été ce lieu d'épanouissement. Aujourd'hui ils ont les mots pour dire ce que je supputais alors. Ils sont les premiers à m'encourager à scolariser la petite dernière à la maison...

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Si mon homme avait un revenu suffisant, alors je donnerais ma démission dès demain.

Tu veux démissionner proprement? Alors rédige ta lettre adressée au DASEN de ton académie, s/c de ton IEN de circonscription. Si j'étais à ta place, je demanderais également un entretien à mon IEN, pour lui remettre ma lettre de démission, entre autres...

Ensuite, ce n'est pas parce que tu as envoyé ta lettre que ta démission sera forcément acceptée aussi vite que tu le voudrais, la fameuse "nécessité de service" étant la principale raison invoquée.

Mais si ta décision est prise et que tu veux quitter le navire, je t'encourage à envoyer cette lettre le plus rapidement possible , et aussi de contacter un syndicat pour avoir de plus amples renseignements sur le sujet. :)

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