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pré rentrée


Plume29

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Dans les grandes villes, ils sont dessaisis du dossier par les DASEN. Ailleurs, ils ont fréquemment refilé le problème aux directeurs et directrices, quand ils ne montrent pas du doigt les collègues qui refusent de faire du zèle pour satisfaire ces messieurs dames.

On pleurera quand on aura 5 minutes.

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Dans les grandes villes, ils sont dessaisis du dossier par les DASEN. Ailleurs, ils ont fréquemment refilé le problème aux directeurs et directrices, quand ils ne montrent pas du doigt les collègues qui refusent de faire du zèle pour satisfaire ces messieurs dames.

On pleurera quand on aura 5 minutes.

On est bien d'accord.

Notre hyène m'a demandé d'accepter le compromis que nous pro/impose la communauté des communes (deux journées à 6 heures...).... J'ai dit non. Les enseignants et les parents de l'école pensent aux enfants avant tout, pas aux TAPs...... Pas de vagues, surtout pas de vagues.....

Les IEN, après avoir fait une standing ovation à Peillon l'année dernière, courbent l'échine devant les "ajustements".... et s'indignent par le biais du SIEN ???

Ca ne me fait certainement pas pleurer, j'ai juste des envies de terrorisme. Oui, les IEN sont aussi lamentables que leurs seigneurs et maîtres.

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En revanche, je compte bien sur elle pour nous pondre un article au sujet de ces 15% d'élèves non lecteurs que nous envoyons au collège, je ne doute pas une minute qu'elle saura trouver le bon argumentaire pour fustiger les nullissimes profs instits que nous sommes.

15 % d'élèves non lecteurs à l'entrée en 6ème??? Pour aider ces gamins au collège, autrefois il existait les SEGPA. Je dis bien autrefois car le SE-UNSA et le SGEN sont en train de jouer un vilain jeu dans les groupes de travail qui se déroulent en ce moment au ministère sur les SEGPA (le SNUIPP attend de voir avant de se prononcer). Ils prônent le tout inclusion en classe ordinaire : bien sûr l'idée est belle mais la réalité est toute autre. Elle a surtout le mérite de coûter beaucoup moins cher. Du coup, dès 2016 ou 2017, on devrait voir disparaître les sections 6èmes en SEGPA. On les laissera au fond des classes ordinaires. La politique de l'autruche continue...

Quand à cette histoire de changement prérentrée, elle a pour seul mérite de montrer que le SNES est autrement plus efficace que les syndicats 1er degré.

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En revanche, je compte bien sur elle pour nous pondre un article au sujet de ces 15% d'élèves non lecteurs que nous envoyons au collège, je ne doute pas une minute qu'elle saura trouver le bon argumentaire pour fustiger les nullissimes profs instits que nous sommes.

15 % d'élèves non lecteurs à l'entrée en 6ème??? Pour aider ces gamins au collège, autrefois il existait les SEGPA. Je dis bien autrefois car le SE-UNSA et le SGEN sont en train de jouer un vilain jeu dans les groupes de travail qui se déroulent en ce moment au ministère sur les SEGPA (le SNUIPP attend de voir avant de se prononcer). Ils prônent le tout inclusion en classe ordinaire : bien sûr l'idée est belle mais la réalité est toute autre. Elle a surtout le mérite de coûter beaucoup moins cher. Du coup, dès 2016 ou 2017, on devrait voir disparaître les sections 6èmes en SEGPA. On les laissera au fond des classes ordinaires. La politique de l'autruche continue...

Quand à cette histoire de changement prérentrée, elle a pour seul mérite de montrer que le SNES est autrement plus efficace que les syndicats 1er degré.

La création du cycle 3 "cm1-cm2-6è" sonne le glas des 6è SEGPA, nous sommes bien d'accord (à moi, ça me fera moins de boulot, mais bon.... humour....). Cette histoire d'inclusion est, à la base, une bonne idée, si elle était suivie de moyens (c'est la même chose pour les mouflets d'ITEP que nous incluons progressivement, par exemple, dans une école que toi et moi, cher Sarri, nous connaissons bien....). Mais comme d'habitude, "on" décide et on n'assortit pas la décision des moyens qui devraient aller avec. Du coup, effectivement, ces gamins qui ne peuvent pas suivre une scolarité de type collège..... suivront une scolarité de type collège au moins une année, à un âge compliqué, donc échec supplémentaire et réjouissance assurée pour les collègues du collège.... Génial ! Et tout ça pour quoi ? Ben pour faire des économies, pardi, sur le dos des gamins qui ont le plus besoin d'un service public d'éducation de qualité....

Encore bravo au PS, et à tous ses suppôts (suppos ???) En attendant, on n'aura toujours pas trouvé de solution pour ces enfants illettrés qui arrivent dans le secondaire, alors forcément, on ira chercher les responsables de cet échec dans le primaire, la politique du bouc-émissaire, ça marche toujours aussi bien !

Mais je m'égare, pour en revenir au sujet du fil, je songe sérieusement à envoyer à ma hiérarchie, le détail de mes journées de pré-rentrée, en général au nombre d'une dizaine. Et je ferai de même avec tous ces mercredis passés à l'école.

Je vous laisse, j'ai un m@gistère à finir.

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Ah pis supprimer les segpa, en plus de faire des économies sur le dos des gosses, ça permettra d'imposer au secondaire de faire différemment. A un moment ce n'est plus la gestion de l'hétérogénéité, ça devient juste impossible. Ce qui permettra dans la foulée de réclamer la bi ou la trivalence. Y a pas à dire, ils ont des idées. C'était déjà dans le programme de l'OCDE en 1996, ne pas diminuer la quantité d'enseignement, les parents s'en rendraient compte, mais diminuer la qualité, lentement, personne ou presque ne le verra... et ça se dit progressiste et de gauche...

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Pour de nombreux profs de collège la gestion de l'hétérogénéité, c'est encore dans le domaine des fantasmes pour certains ou des pires cauchemards pour d'autres... La pédagogie du bulldozer est toujours d'actualité : j'avance pour faire mon programme et ceux qui ne sont plus devant mon bulldozer restent au bord du chemin.

En ce qui concerne l'intégration à tout va, on a l'exemple des ULIS. Sur le papier c'est très beau. Dans mon collège, l'ULIS joue son rôle en 6ème et 5ème. Les élèves suivent quelques cours en classe ordinaire. Progressivement, ils abandonnent et en 3ème la majorité des élèves ne vont plus qu'en EPS, musique ou Arts Plastiques. Le PE qui y bosse est super motivé, il se démène comme un fou pour convaincre les profs d'accueillir les enfants. Ceux-ci jouent le jeu. Malheureusement, il arrive un moment où les élèves ne tirent plus aucun profit des cours qu'ils suivent.

En ce qui concerne la bivalence ou la trivalence, je suis convaincu qu'en collège ce serait une très bonne chose. Les PLP d'enseignement général sont bivalents et au niveau péda, cela ne les empêche pas d'avoir toujours une longueur d'avance sur leurs collègues de collège. Mais le SNES veille et il ne se laissera pas manipuler... lui...

Vu le nombre de candidats dans les concours d'enseignants, la qualité de l'enseignement pourrait tout naturellement dégringoler... mais ça aussi c'est un autre débat.

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Reste à organiser un grand élan, comme à la création du collège unique:

up grader des instit polyvalents à 27-30h 25h devant élèves en PEGC à 2 matières à 21h 18h devant élèves.

Ah mince, en 1aire aussi, on a du mal à recruter :secret: .

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L'inclusion, on connaît déjà en primaire avec le succès qu'on sait. Sur le papier, c'est très bien. Dommage, les élèves ne sont pas "sur le papier" mais "dans des classes".

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L'inclusion, on connaît déjà en primaire avec le succès qu'on sait. Sur le papier, c'est très bien. Dommage, les élèves ne sont pas "sur le papier" mais "dans des classes".

Je te sens ironique Nola, sur ce coup-là.... J'ai vu des inclusions très profitables depuis le temps que je traîne ma couenne ici bas. Cela dit, c'est une histoire de rencontres, d'échanges entre les écoles lambdas et les instituts. Un des drames, c'est la méfiance viscérale de certains professionnels de santé vis-à-vis de l'Ecole, peut-être ont-ils vécu un traumatisme étant petit (le pédopsy de l'ITEP avec qui on bosse avait une mère instit......)

Quant à la bivalence des profs de collège, oh la la, je plussoie ! Y a qu'à regarder ce qui se fait chez nos voisins, ils ouvrent grands leurs yeux lorsqu'ils apprennent que, en France, des quidams sont profs de musique, ou d'art, ou d'EPS, sans enseigner autre chose (je n'ai rien contre ces matières, au contraire, je dois être un peu jalouse, oui, c'est ça....). Il y a un monde entre un prof de musique de collège et un prof de français de lycée : 18 heures d'enseignement, mais pas vraiment la même quantité de boulot !!!!!

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Bien sûr que les inclusions peuvent être profitables... ou pas selon les endroits, l'équipe, les personnels de santé, les AVS , l'IEN etc... Mas je ne désespère pas de voir un système efficace et équitable se mettre en place un jour dans l'EN. Avant ma retraite, ça risque d'être un peu court, mais d'ici que je devienne complètement gâteux, c'est jouable. Positive thinking.

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