laurence93 Posté(e) 17 décembre 2014 Posté(e) 17 décembre 2014 Oui, mais OuiOui a pris le temps de la réflexion. Elle seule sait en son âme et conscience ce qui est le mieux pour elle. Nous ne la connaissons que par écran interposé. Pour avoir été confrontée au choix difficile du dépôt de plainte, il faut être prêt à le faire, ou pas. C'est une question de libre arbitre. Certes, des pistes de réflexion, des avis, des conseils peuvent être proposés, mais seul Ouioui peut décider ce qui est le mieux pour elle. Donner une nouvelle chance à cette élève ou se protéger. Ne pas porter plainte, ça n'est pas "donner une nouvelle chance à cette élève". C'est peut-être même exactement le contraire.
Goëllette Posté(e) 17 décembre 2014 Posté(e) 17 décembre 2014 Oui, mais OuiOui a pris le temps de la réflexion. Elle seule sait en son âme et conscience ce qui est le mieux pour elle. Nous ne la connaissons que par écran interposé. Pour avoir été confrontée au choix difficile du dépôt de plainte, il faut être prêt à le faire, ou pas. C'est une question de libre arbitre. Certes, des pistes de réflexion, des avis, des conseils peuvent être proposés, mais seul Ouioui peut décider ce qui est le mieux pour elle. Donner une nouvelle chance à cette élève ou se protéger. Ne pas porter plainte, ça n'est pas "donner une nouvelle chance à cette élève". C'est peut-être même exactement le contraire. C'est également ce que je pense.
Torque Posté(e) 17 décembre 2014 Posté(e) 17 décembre 2014 Ne pas porter plainte, ça n'est pas "donner une nouvelle chance à cette élève". C'est peut-être même exactement le contraire. C'est également ce que je pense. Itou.
maikresse Caro Posté(e) 17 décembre 2014 Posté(e) 17 décembre 2014 pour la plainte contre élève, c'est possible. j'ai vécu déjà deux fois le cas (par des parents d'élèves à propos d'élèves harceleurs). Il ne faut en tout cas ne pas se laisser faire. J'ai trouvé ce texte assez intéressant sur le site de l'autonome : http://www.autonome-solidarite.fr/articles/droit-de-retrait
Franjoe Posté(e) 17 décembre 2014 Posté(e) 17 décembre 2014 Paul Getty a très bien résumé les choses. On n'est pas là pour se prendre des coups. Je suis consternée et triste pour toi. C'est inqualifiable ce que devient ce métier. Encaisser jour après jour, de plus en plus. Jusqu'à la violence physique. Comme dit plus haut, je n'étoufferais pas l'affaire et je porterais plainte pour coups et blessures. Je ne suivrais pas l'avis de l'IEN qui demande de s'écraser. Mon dieu, mais quel scandale ...... Je te souhaite tout le courage possible. Je crois que ça résume ma pensée. La réaction de ton IEN est inacceptable.
Paul Getty Posté(e) 17 décembre 2014 Posté(e) 17 décembre 2014 Je suis surprise par certaines réactions : j'ai demandé conseil, et je me fais juger par certains, par rapport aux décisions que j'ai prises et qui sont à l'encontre de ce que vous m'avez proposé. Désolée si je n'ai pas suivi vos avis et si je vous ai fait perdre votre temps. J'ai parlé du fait de porter plainte aux syndicats et le gars a eu l'air très surpris, il me disait qu'il n'avait jamais entendu le cas de porter plainte contre un enfant... Pour ce qui est de l'AVS je pense que nous n'avons pas clairement pris en compte ce qu'elle a subi, c'est clair.. ouioui, je pense que personne ne juge, et c'est toi qui a vécu les faits, subi le comportement de l'élève et de l'IEN et c'est à toi de décider de ce que tu vas faire, jusqu'où tu es prête à aller après ce qui s'est passé. Les conseilleurs sont rarement les payeurs, selon l'adage. Plusieurs collègues t'ont proposé des choses, ouvert des pistes, mais personne ne fera à ta place. Tu es en arrêt, prends le temps de réfléchir. A titre personnel, j'émets des doutes sur la plainte et les possibilités d'action de la machine judiciaire sur la situation de cette élève, déjà dans le circuit de l'ASE. Je pense qu'il s'agit vraiment d'un problème de conditions de travail pour toi (le fait qu'une élève qui peut avoir ce comportement soit dans une classe avec 28 ou 29 autres élèves + 2 adultes), et que c'est à l'IEN ou au DASEN de trouver une solution acceptable pour toi, puis pour l'élève. Le problème de violence de l'élève relève peut être du médical, mais que feront les gendarmes / policiers ???
nola Posté(e) 17 décembre 2014 Posté(e) 17 décembre 2014 Je suis surprise par certaines réactions : j'ai demandé conseil, et je me fais juger par certains, par rapport aux décisions que j'ai prises et qui sont à l'encontre de ce que vous m'avez proposé. Désolée si je n'ai pas suivi vos avis et si je vous ai fait perdre votre temps. J'ai parlé du fait de porter plainte aux syndicats et le gars a eu l'air très surpris, il me disait qu'il n'avait jamais entendu le cas de porter plainte contre un enfant... Pour ce qui est de l'AVS je pense que nous n'avons pas clairement pris en compte ce qu'elle a subi, c'est clair.. ouioui, je pense que personne ne juge, et c'est toi qui a vécu les faits, subi le comportement de l'élève et de l'IEN et c'est à toi de décider de ce que tu vas faire, jusqu'où tu es prête à aller après ce qui s'est passé. Les conseilleurs sont rarement les payeurs, selon l'adage. Plusieurs collègues t'ont proposé des choses, ouvert des pistes, mais personne ne fera à ta place. Tu es en arrêt, prends le temps de réfléchir. A titre personnel, j'émets des doutes sur la plainte et les possibilités d'action de la machine judiciaire sur la situation de cette élève, déjà dans le circuit de l'ASE. Je pense qu'il s'agit vraiment d'un problème de conditions de travail pour toi (le fait qu'une élève qui peut avoir ce comportement soit dans une classe avec 28 ou 29 autres élèves + 2 adultes), et que c'est à l'IEN ou au DASEN de trouver une solution acceptable pour toi, puis pour l'élève. Le problème de violence de l'élève relève peut être du médical, mais que feront les gendarmes / policiers ??? Rien ou si peu, nous sommes d'accord. Par contre, sortir le problème du cadre EN oblige la hiérarchie à prendre des mesures. Le fonctionnement "pas-de-vagues" et "culpabilisons-les-personnels" ne peut se perpétuer que si nous restons dans l'institution. Quand la justice s'en mêle, il est plus difficile pour les IEN de prétendre que tout va bien. Oui, c'est un problème de conditions de travail et la judiciarisation ne devrait pas être la seule réponse pour se protéger. Malheureusement, les équipes n'ont trop souvent que peu d'autres options dans des situations de crise comme celle-ci. 1
Amelie375 Posté(e) 17 décembre 2014 Posté(e) 17 décembre 2014 Je suis surprise par certaines réactions : j'ai demandé conseil, et je me fais juger par certains, par rapport aux décisions que j'ai prises et qui sont à l'encontre de ce que vous m'avez proposé. Désolée si je n'ai pas suivi vos avis et si je vous ai fait perdre votre temps. J'ai parlé du fait de porter plainte aux syndicats et le gars a eu l'air très surpris, il me disait qu'il n'avait jamais entendu le cas de porter plainte contre un enfant... Pour ce qui est de l'AVS je pense que nous n'avons pas clairement pris en compte ce qu'elle a subi, c'est clair.. ouioui, je pense que personne ne juge, et c'est toi qui a vécu les faits, subi le comportement de l'élève et de l'IEN et c'est à toi de décider de ce que tu vas faire, jusqu'où tu es prête à aller après ce qui s'est passé. Les conseilleurs sont rarement les payeurs, selon l'adage. Plusieurs collègues t'ont proposé des choses, ouvert des pistes, mais personne ne fera à ta place. Tu es en arrêt, prends le temps de réfléchir. A titre personnel, j'émets des doutes sur la plainte et les possibilités d'action de la machine judiciaire sur la situation de cette élève, déjà dans le circuit de l'ASE. Je pense qu'il s'agit vraiment d'un problème de conditions de travail pour toi (le fait qu'une élève qui peut avoir ce comportement soit dans une classe avec 28 ou 29 autres élèves + 2 adultes), et que c'est à l'IEN ou au DASEN de trouver une solution acceptable pour toi, puis pour l'élève. Le problème de violence de l'élève relève peut être du médical, mais que feront les gendarmes / policiers ??? Oui, les conseilleurs ne sont pas les payeurs en effet.
Goëllette Posté(e) 17 décembre 2014 Posté(e) 17 décembre 2014 Par contre, sortir le problème du cadre EN oblige la hiérarchie à prendre des mesures. Le fonctionnement "pas-de-vagues" et "culpabilisons-les-personnels" ne peut se perpétuer que si nous restons dans l'institution. Quand la justice s'en mêle, il est plus difficile pour les IEN de prétendre que tout va bien. Exactement
ouioui Posté(e) 17 décembre 2014 Auteur Posté(e) 17 décembre 2014 C'est la question que j'allais vous poser : A quoi cela va servir concrètement si je porte plainte ? Quelle conséquence pour l'élève et pour moi ? merci :-)
Goëllette Posté(e) 17 décembre 2014 Posté(e) 17 décembre 2014 Ton agression sera vraiment reconnue et tu guériras plus vite. Pour la môme, comme déjà dit plusieurs fois plus haut, c'est primordial aussi car ce sera le début de sa prise de conscience des conséquences de ses actes. Et rassure-toi, elle ne risque pas grand chose ; juste qu'on prenne mieux en compte ses difficultés et qu'on la fasse suivre convenablement (éducateurs et médecins).
ouioui Posté(e) 17 décembre 2014 Auteur Posté(e) 17 décembre 2014 Merci, Ton agression sera vraiment reconnue et tu guériras plus vite. Pour la môme, comme déjà dit plusieurs fois plus haut, c'est primordial aussi car ce sera le début de sa prise de conscience des conséquences de ses actes. Et rassure-toi, elle ne risque pas grand chose ; juste qu'on prenne mieux en compte ses difficultés et qu'on la fasse suivre convenablement (éducateurs et médecins). Merci ! Ce qui me gêne c'est que la gamine connait déjà la police mais en tant que victime, de plus elle est déjà suivie largement par médecin, éduc, CMP etc...
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