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Attentat à Charlie hebdo , en parler en classe...


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Merci pour ces précisions.

J'aurai tendance à penser que ce serait faire preuve de civisme que d'accepter cette utilisation... maintenant, je pense aussi que les éditeurs ont le droit d'avoir leur propre logique quant à ce type de demande.

Si l'utilisation m'est refusée, je supprimerai la vidéo et cela ne m'empêchera pas de trouver que MILAN fait du bon boulot !

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Oui bien sûr ... seul(e) maître à bord dans sa classe sanctuarisée ... et le dernier à la quitter en cas de naufrage !!!

Non, je ne pense pas que c''est comme ça que les choses évolueront !!

c@t

alain l.

Et peut-être à lire :

[...]

"Si les crimes commis par ces assassins sont odieux, ce qui est terrible, c’est qu’ils parlent français, avec l’accent des jeunes de banlieue. Ces deux assassins sont comme nos élèves. Le traumatisme, pour nous, c’est aussi d’entendre cette voix, cet accent, ces mots. Voilà ce qui nous a fait nous sentir responsables.

Nous, c’est-à-dire les fonctionnaires d’un Etat défaillant, nous, les professeurs d’une école qui a laissé ces deux-là et tant d’autres sur le bord du chemin des valeurs républicaines, nous, citoyens français qui passons notre temps à nous plaindre de la hausse des impôts, nous contribuables qui profitons des niches fiscales quand nous le pouvons, nous qui avons laissé l’individu l’emporter sur le collectif, nous qui ne faisons pas de politique ou raillons ceux qui en font, etc. : nous sommes responsables de cette situation.

[...]

Pour lire l'article complet ici :http://www.lemonde.fr/idees/article/2015/01/13/comment-avons-nous-pu-laisser-nos-eleves-devenir-des-assassins_4555061_3232.html et surtout les commentaires ...

Ben voyons !

L'Ecole avec un grand E les a peut-être, mais pas moi.

Et leurs parents, quel a été leur rôle dans cette histoire ?

Tous coupables sauf eux ? Simpliste non ?

On tourne en boucle depuis plus de 20 ans, donc on sait qu'en continuant ainsi, on ne trouvera pas la solution.

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Oui bien sûr ... seul(e) maître à bord dans sa classe sanctuarisée ... et le dernier à la quitter en cas de naufrage !!!

Non, je ne pense pas que c''est comme ça que les choses évolueront !!

c@t

alain l.

Et peut-être à lire :

[...]

"Si les crimes commis par ces assassins sont odieux, ce qui est terrible, c’est qu’ils parlent français, avec l’accent des jeunes de banlieue. Ces deux assassins sont comme nos élèves. Le traumatisme, pour nous, c’est aussi d’entendre cette voix, cet accent, ces mots. Voilà ce qui nous a fait nous sentir responsables.

Nous, c’est-à-dire les fonctionnaires d’un Etat défaillant, nous, les professeurs d’une école qui a laissé ces deux-là et tant d’autres sur le bord du chemin des valeurs républicaines, nous, citoyens français qui passons notre temps à nous plaindre de la hausse des impôts, nous contribuables qui profitons des niches fiscales quand nous le pouvons, nous qui avons laissé l’individu l’emporter sur le collectif, nous qui ne faisons pas de politique ou raillons ceux qui en font, etc. : nous sommes responsables de cette situation.

[...]

Pour lire l'article complet ici :http://www.lemonde.fr/idees/article/2015/01/13/comment-avons-nous-pu-laisser-nos-eleves-devenir-des-assassins_4555061_3232.html et surtout les commentaires ...

Ben voyons !

L'Ecole avec un grand E les a peut-être, mais pas moi.

Et leurs parents, quel a été leur rôle dans cette histoire ?

Tous coupables sauf eux ? Simpliste non ?

On tourne en boucle depuis plus de 20 ans, donc on sait qu'en continuant ainsi, on ne trouvera pas la solution.

Oui sauf que pas de père et mère malade donc ils ont été confiés jeunes aux services sociaux.

Je ne dis pas que les parents n'ont pas de rôle, que les services sociaux n'ont pas un rôle là dedans mais il me semble quand même que l'école et les enseignants ont une part (petite mais une part quand même) d'échec dans la transmission des valeurs républicaines.

Le problème de ton raisonnement c'est qu'on arrive à "je suis que la maîtresse, les parents n'ont qu'à se débrouiller avec leur gosse et assumer " et très vite à un système de "marche ou crève".

Je trouve que la mode vise à dé-reponsabiliser les parents. Et il faut le dénoncer, mais je pense avoir un rôle dans l'éducation des enfants quand même et pas que dans l'instruction.

Notamment pour faire entendre un discours différent de certains parents concernant la tolérance, le respect etc..

On ne nous en donne pas toujours les moyens mais il n'est pas inadmissible de se dire que l'école républicaine a quand même raté un truc dans cette histoire.

Mais bon c'est pas un post sur ce débat normalement.

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Je parlais en général. Pour eux, bien évidemment que ce sont les services sociaux qui sont coupables.

Quant à ma posture d'enseignante, je t'assure que je fais la classe à mes élèves comme je la ferais à mes propres enfants.

Avec du cadre, du contenu, de l'écoute et de la bienveillance.

Ok pour le constat de la déresponsabilisation des familles qui a une énorme part dans la situation actuelle des jeunes adultes et ados.

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Merci pour ces précisions.

J'aurai tendance à penser que ce serait faire preuve de civisme que d'accepter cette utilisation... maintenant, je pense aussi que les éditeurs ont le droit d'avoir leur propre logique quant à ce type de demande.

Si l'utilisation m'est refusée, je supprimerai la vidéo et cela ne m'empêchera pas de trouver que MILAN fait du bon boulot !

Je viens de m'apercevoir que mes précisions manquaient en fait de précision ... Ma demande date du mois de Février et ne concernait pas l'article et la vidéo sur la liberté d'expression ... et je suis d'accord avec toi qu'au moins pour cette vidéo les édition Milan devraient en autoriser la publication ... à vérifier ... tiens nous au courant ...

c@t

alain

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Quant à ma posture d'enseignante, je t'assure que je fais la classe à mes élèves comme je la ferais à mes propres enfants.

Avec du cadre, du contenu, de l'écoute et de la bienveillance.

Alors pour ma part Goëlette, sauf le respect que je te dois , je considère que cette comparaison est déplacée ...

D'abord pour tous et toutes les enseignant(e)s qui n'ont pas d'enfants et qui assurent leur métier aussi bien que celles et ceux qui en ont...

Ensuite parce que je pense qu'il est beaucoup plus sain de chercher des points de repère professionnels au-delà de la relation que nous avons avec nos propres enfants et qui est trop fortement affective pour l'analyser sereinement ...

Voilà ... juste une précision ... je suis fils d'instit et j'ai suivi toute ma scolarité primaire avec mon père en classe unique...

c@t

alain

N.B: mais c'est vrai que tout ça nous éloigne du sujet du post ... alors pour y revenir , cette vidéo que vous connaissez sans doute déjà et qui est assurément "exploitable" en classe:

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C'est bien pour cela que j'ai utilisé le conditionnel.

Quant à l'affect, moi, je parlais de niveau d'exigence, de qualité du contenu et de l'écoute.

Si tu préfères "comme j'aimerais que mes collègues la fasse à mes propres enfants".

En ne nivelant pas par le bas.

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Cette vidéo que vous connaissez sans doute déjà et qui est assurément "exploitable" en classe:

Je n'y crois pas !! La bande des 4 a encore frappé : je tiens officiellement Charb, Cabu, Wolinski et Tignous responsables des méfaits suivants :

1) Cramage de repas : c'est officiel, 3'45 c'est suffisant pour rater un diner qui s'annonçait pourtant très bon (c'est officiel aussi, je crois que je viens de découvrir que je ne sais pas cuisiner).

2) Louchage à vie sur enseignante : 3'45 à suivre des pointes de marqueurs ça ne pardonne pas. Et pourquoi donc je fixais ces marqueurs ?? Je crois bien que j'ai les mêmes à la maison.

D'où ma question : est-ce suffisant pour se lancer dans une nouvelle carrière ??

Au passage, j'accuse aussi Tryo.

Si je n'avais pas été entrainée par le musique, peut-être que j'aurais daigné lever mes 2 fesses de mon siège pour aller surveiller en cuisine !!

Tous ces coupables...

Bon, je blague hein. Pas taper... mais elle est bien cette vidéo.

Je retourne la voir (de toute manière c'est vraiment cuit (trop cuit) pour le diner...

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Je parlais en général. Pour eux, bien évidemment que ce sont les services sociaux qui sont coupables.

Quant à ma posture d'enseignante, je t'assure que je fais la classe à mes élèves comme je la ferais à mes propres enfants.

Avec du cadre, du contenu, de l'écoute et de la bienveillance.

Ok pour le constat de la déresponsabilisation des familles qui a une énorme part dans la situation actuelle des jeunes adultes et ados.

Moi aussi !

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Un petit pavé dans la mare parce que, dans ma classe, j'y ai été confrontée à ce débat. J'ai demandé à mes élèves de me laisser le temps pour trouver les mots appropriés. J'ai réfléchi, retourné le truc dans tous les sens:

- leur parler de la liberté de la presse?

- leur parler du terrorisme?

- leur dire quoi au juste?

Volontairement, je n'ai regardé aucun doc mis sur le net. Je me suis isolée des médias et je me suis dit: "quelle leçon je voudrai que la future génération, si plurielle et diverse, retienne?". Et la réponse est venue toute seule: la non violence.

Je ne suis pas certaine d'avoir la clé magique pour aborder cette tragédie. Mais j'ai fait le pari avec ma classe d'expliquer globalement ce qui c'était passé à mes élèves pour qu'ils comprennent et de dériver sur la non violence, voire même en fait de mettre l'accent là-dessus( 35min sur la non violence, parler de Gandhi, de Martin Luther King, de la révolution des roses etc...). Mes élèves semblent avoir compris ce qu'il s'est passé mais surtout ils sont ressortis de la classe avec une chose en tête: il y a différentes façons de se battre pour les idées qui nous animent car, dans tous les cas, la violence n'est jamais la solution.

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Un petit pavé dans la mare parce que, dans ma classe, j'y ai été confrontée à ce débat. J'ai demandé à mes élèves de me laisser le temps pour trouver les mots appropriés. J'ai réfléchi, retourné le truc dans tous les sens:

- leur parler de la liberté de la presse?

- leur parler du terrorisme?

- leur dire quoi au juste?

Volontairement, je n'ai regardé aucun doc mis sur le net. Je me suis isolée des médias et je me suis dit: "quelle leçon je voudrai que la future génération, si plurielle et diverse, retienne?". Et la réponse est venue toute seule: la non violence.

Je ne suis pas certaine d'avoir la clé magique pour aborder cette tragédie. Mais j'ai fait le pari avec ma classe d'expliquer globalement ce qui c'était passé à mes élèves pour qu'ils comprennent et de dériver sur la non violence, voire même en fait de mettre l'accent là-dessus( 35min sur la non violence, parler de Gandhi, de Martin Luther King, de la révolution des roses etc...). Mes élèves semblent avoir compris ce qu'il s'est passé mais surtout ils sont ressortis de la classe avec une chose en tête: il y a différentes façons de se battre pour les idées qui nous animent car, dans tous les cas, la violence n'est jamais la solution.

J'aime ta démarche !!!

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