mawilou Posté(e) 28 avril 2015 Posté(e) 28 avril 2015 Merci beaucoup à tous, pour ces mots bienveillants, quel réconfort, ce forum est vraiment magique ! J'espère pouvoir rendre un jour tout ça .... Plein d'oublis, ça s'est sûr, je n'ai plus ma tête à moi... je n'arrive plus à hiérarchiser, le moindre détail prend des proportions énormes, alors que j'oublie des choses "fondamentales". J'espère qu'en prenant du recul, tout va se remettre en place
HappyPomme Posté(e) 28 avril 2015 Posté(e) 28 avril 2015 Repose-toi Mawilou. Déconnecte de l'école. Tu en as besoin et ça te permettra de reprendre de bon pied quand tu seras prête
lapuce06 Posté(e) 28 avril 2015 Posté(e) 28 avril 2015 Merci beaucoup à tous, pour ces mots bienveillants, quel réconfort, ce forum est vraiment magique ! J'espère pouvoir rendre un jour tout ça .... Plein d'oublis, ça s'est sûr, je n'ai plus ma tête à moi... je n'arrive plus à hiérarchiser, le moindre détail prend des proportions énormes, alors que j'oublie des choses "fondamentales". J'espère qu'en prenant du recul, tout va se remettre en place Laisse toi le temps! Si tu es arrêtée, ce n'est pas pour rien!
rosethé Posté(e) 22 juin 2015 Posté(e) 22 juin 2015 J'arrive sur ce forum et je suis arrêtée pour le quatrième fois de l'année. Je ne supporte plus le bruit, j'ai l'impression d'être atteinte nerveusement. Pendant mon deuxième arrêt, j'ai commencé à voir un analyste, après avoir rencontré la psychologue du rectorat. Je suis en plein travail sur moi-même. Mais cette fin d'année scolaire est très dure et j'ai de nouveau craqué. Donc en arrêt jusqu'au 2 juillet. Année catastrophique, je venais d'arriver dans l'école et heureusement j'ai obtenu un nouveau poste au mouvement. Mais accepter de se reposer est difficile, même quand on n'en peut plus. Cupabiliser de ne pas aller bosser, avoir l'impression d'être inutile, ... tout y est passé! Donc, je sais maintenant que je n'ai plus d'autre choix que de me reposer, de lever le pied et de prendre la distance que je n'ai jamais réussi à avoir depuis 24 ans que j'enseigne. Et là, pas de souci : je suis en train d'apprendre!!!!
flo5 Posté(e) 7 décembre 2015 Posté(e) 7 décembre 2015 Bonjour, J'avais posté sur burn out danss graffity, mais je trouve ce post plus adapté car c'est vraiment un burn out professionnel, je fais donc un copier-coller de ce que j'ai écrit sur l'autre post : Ca fait des années que ça couve, mais chaque fois j'arrivais à m'en sortir, parfois avec un petit arrêt et ça repartait...mais là 1+2 semaines d'arrêt et toujours l'angoisse de la reprise + complètement HS : impossible de me concentrer sur quoi que ce soit (je passe des heures sur mon bureau a essayer de construire des séances pour mes élèves mais y'a rien qui sort, enfin si mais tout ce que j'arrive à faire, quelques heures après, j'y trouve nul, non réalisable, non adapté à mes loulous... et idem, moi c'est pas la liste des courses que je n'arrive pas à faire, c'est les repas : en fait c'est comme les preps : y'a tout ce qu'il faut dans le frigo, mais y'a rien qui convient : trop difficile, trop long, pas envie de tel ingrédient, les autres vont pas aimer et de toute façon je vais vomir... d'ailleurs perte de 6 kg depuis la rentrée et même avec l'arrêt ça continue, sommeil très difficile. J'ai craqué d'un coup mais j'y sentais venir quand même : j'ai passé le concours à 40 ans, pendant un temps de chômage, donc beaucoup de boulot pour la remise à niveau + du stress car si je ne réussissais pas le concours, je me serais retrouvée au chomâge mais plus indemnisée (et j'ai 3 enfants). Bref 2 ans à bosser intensément. Le problème c'est qu'après ça ne s'est pas arrêté (le boulot), ben oui, première prise de poste (heureusement à 75% et en maternelle) avec ma classe à moi (enfin à titre provisoire et la salle que personne ne voulait, sans fenêtre et avec que le vieux matos), donc beaucoup de boulot : prog à faire, prep, éval, chercher des activités, bricoler plein de trucs (bref, c'est la maternelle !). Avec quand même un bon coup de fatigue en décembre où j'ai réussi à emboutir la voiture d'une collègue en me garant...15 jours d'arrêt pour grade asthénie... 2ème année 75% ITEP 6-12 ans : j'avais les 8-9 ans, idem beaucoup de boulot car tout à adapter + plusieurs agressions d'élèves : 1 entorse cervicale (3 semaines d'arrêt pour accident du travail), là la dame de l'IA m'a engueulé et mon médecin et mon pharmacien m'ont fait la gueule car les remboursements sont arrivés avec plus d'un an de retard., J'ai aussi eu le sternum fêlé cette année-là. J'ai demandé un RDv avec le médecin de prévention, je l'attends toujours... et pourtant c'était sur recommandation de l'assistante sociale des personnels ! 3eme année 75% ITEP (avec les plus petits, car personne ne les voulaient et le précédent collègue qui les avait eu n'était pas loin de la dépression. Là aussi tout à construire, mais bon le rythme est lent et on peut préparer 1 séance qui va finalement durer 3 semaines ! Mais encore cheveux arrachés, morsures, griffures, et aussi insultes permanentes. 4ème année 75% ITEP toujours les petits mais avec du décloisonnement en français, maths, donc encore pleins de séances à construire. Ah, oui, j'ai fait 3 ans d'ITEP car c'était le seul moyen d'être pas loin de chez moi (j'ai des crises d'angoisses en voiture et je n'y vois rien la nuit). 5ème année : crevée de l'ITEP, anémiée, bref, je me finance un 50% et je change de département (je suis limitrophe et là-bas ils ont 5 points de bonus au mouvement si 3 ans d'ITEP, donc j'étais sûre d'être pas loin de chez moi). Je suis en CM2 en complément de la directrice dans une école qui est passée l'année suivante en REP, 1 gamin qui a une notification ITEP mais qui ne veux plus y aller, un autre qui a un temps en ITEP, 1 qui sera finalement placé (il avait cramé une voiture pendant les vacances), mais qui en attendant soit sautait sur les bureaux, soit rampait en dessous + je devais faire la littérature, mais sans aucune série de bouquins, d'ailleurs il n'y avait rien dans cette classe, la directrice était arrivée l'année d'avant et était submergée par la direction, donc n'investissait absolument pas la classe, quand je lui avait demandé les preps de l'année d'avant, elle n'avait rien pu me transmettre, même l'emploi du temps , elle n'en avait pas !!! 6ème année : toujours à 50% et à titre provisoire, en CE2 en complément de direction. Retour dans mon département d'origine pour faire la formation CAPASH et pouvoir avoir un poste pas loin de chez moi. J'ai été acceptée pour la formation, mais l'IEN ASH a été mis à pied, donc la formation n'a commencé qu'en janvier et moi je ne l'ai su par hasard que fin mars (ben, oui, personne ne m'a prévenue - faut dire qu'à force de changer d'école, ils n'ont pas dû me trouver !) et le poste que je devais avoir m'est passé sous le nez. Mais bon là c'était bien : très bonne ambiance dans l'école, 2 CE2 et on bossait ensemble pour les preps (qui étaient d'ailleurs déjà quasiment toutes prêtes vu que la collègue avait des années de CE2 derrière elle). En plus j'avais pu me reposer pendant les grandes vacances car je n'ai eu mon poste que 3 jours avant la rentrée ! J'avais trouvé quelqu'un pour covoiturer (enfin il conduisait, je l'indemnisais).Bref, j'ai pu recharger un peu les batteries cette année-là, mais toujours en anémie et toujours l'immense stress au mouvement en mars-avril-mai. 7ème année : Le médecin du travail ne m'a toujours pas reçue, mais au vu de mon dossier, il demande une affectation proche de mon domicile, mais toujours à titre provisoire. Bon, je me retrouve à nouveau en maternelle PS/MS à 50% avec une PES qui me complète (affectée fin août). Gros stress juste avant la rentrée car impossible de voir la classe : la peinture est refaite pendant les vacances et 2 jours avant la reprise la classe est toujours vide et tout est entassé dans les 2 salles de sieste avec de la poussière de partout. Bref ça me déclenche un eczéma géant (qui gratte surtout la nuit) et qui dure 1 mois (j'ai fait une allergie à la bétadine. Donc j'attaque l'année assez fatiguée et très mauvaise ambiance dans cette école + mon ATSEM qui est charmante mais qui est beaucoup absente pour problème familaiux (non remplacée, et les autres collègues avec pourtant des élèves + agés ne me passent pas leur ATSEM). Bref, année moyenne. 8ème année (maintenant) : Je change à nouveau de département, toujours pour avoir un poste pas trop loin de chez moi et là je me retrouve en ITEP ados !!! après la maternelle ça fait un choc. Le problème c'est que je n'y connais rien en apprentissage pour les ados, je me noie, je tente de surnager, je passe des heures à chercher des infos sur quoi faire pour le CFG (le truc qu'ils passent en fin de 3eme segpa), comment les évaluer? quoi leur proposer ? qu'est-ce que je fais avec celui qui veut passer un CAP ? j'ai des groupes très disparates tout au long des journées (certains ne sont qu'avec moi, d'autres sont inclus en SEGPA, ou en collège ordinaire, d'autres sont sur une classe externalisée au collège, d'autre ne font que des stages)…et je suis la seule instit sur le site, complètement larguée. Pendant les vacances de la Toussaint, je voulais préparer des plans de travail individualisés au vu des résultats des évals diag pour ceux qui ne sont qu'avec moi, mais c'est le trou noir, y'a rien qui sort, je ne vois pas comment organiser les choses, c'est la panique, je me sens nulle, incompétente, pas prête, mal préparée. Bref, le lundi de la rentrée des vacances arrive, et ça merde, je me fais taper par un ado. Et le jeudi re belote, il y en a 2 (sur 2 créneaux horaires différents) qui font chier, et un qui m'insulte et me tape, des gamins s'interposent heureusement mais là je craque et tout s'effondre, je me retrouve en pleurs. Le vendredi, je me suis levée, préparée, et au moment de partir, impossible… je suis arrêtée depuis. Et malgré 3 semaines d'arrêt ça ne va toujours pas et je suis persuadée que ce ne sont pas les coups la cause. Je suis hyper stressée chaque fois que je m'imagine reprendre le boulot. J'ai peur de recraquer, je ne me sens pas prête. Et même en arrêt je ne peux pas m'empêcher de travailler, même sans aucune efficacité, même crevée, même si je sais que c'est improductif, nuisible, j'ai tellement peur de ne pas être prête pour la reprise que j'essaye quand même de travailler, de préparer des trucs. En fait, je me dis que ça ne va jamais s'arrêter ce boulot qui me bouffe la vie, je ne supporte plus de toujours penser en permanence au boulot, de culpabiliser quand je travaille trop, et de culpabiliser si je ne travaille pas assez. Actuellement : Déjà bientôt 5 semaines d'arrêt (1, puis 2, puis encore 2), et ça ne va toujours pas. Les 3 premières semaines, je n'arrivai pas à décrocher du boulot ; je voulais préparer pour mon retour, le problème c'est que plus je me forcais à préparer, plus je stressais et en plus j'avais la tête vide et je n'arrivai à rien. Là ça fait 10 jours que je n'ai quasiment rien fait pour le boulot, que j'ai essayé de me sortir un peu pour me changer les idées et me rebooster. Mais rien n'y fait, je dois reprendre vendredi et je bloque encore complètement, rien que d'y penser j'ai l'impression d'être dans un grand 8, j'ai le ventre qui se soulève, des palpitations, et la tête encore plus vide. En plus je sais que le retour sera hyper difficile (ITEP ados). Mardi, je dois voir une psychiatre, ça me fait un peu peur et je me demande bien ce qu'elle pourra faire pour moi. Si il y en qui sont passer par la case psy, je veux bien connaître leur retour, savoir si ça les a aidé et comment se passe la consultation (en MP).
Just_Summer Posté(e) 7 décembre 2015 Posté(e) 7 décembre 2015 Il est sûrement mieux placé mais tu auras, je pense, moins d'interlocuteurs ici que sur Graff' Plein plein de courage en tout cas je t'avais lue sur l'autre sujet. Je ne suis jamais allée consulter donc je ne peux pas t'aider concernant ton dernier point. Si tu as besoin d'un arrêt plus long, il faudra le prendre. Si c'est pour retourner à l'itep et craquer (en pire!) au bout d'une semaine ça ne sert "à rien". D'autant plus que si tu as un arrêt long ils peuvent s'organiser pour mettre un remplaçant et tu auras l'esprit plus léger. Tu pourras te dire : "si je ne me sens pas la force de reprendre, je sais au moins que quelqu'un est sur mon poste."
minifred Posté(e) 7 décembre 2015 Posté(e) 7 décembre 2015 Flo5, j'hallucine de voir la difficulté de ton parcours!!! Il est clair que ne tu peux reprendre, tu as besoin de temps pour te reconstruire. L'an dernier j'ai fait un burn out suivi d'une dépression. J'ai été arrêtée toute l'année. J'ai repris cette année, reboostée, en confiance, sereine. Je suis suivie par un psy, qui m'aide à y voir plus clair dans le brouillon de mes émotions. Bien sûr il y avait (et il y a toujours) les médicaments. Avec l'aide du psy, des médoc et de ma famille qui m'a énormément soutenue, j'ai pu passer une année de repos. Il ne faut avoir ni peur ni honte de l'aide médicale. On fait un métier très difficile, très chronophage, très usant. Notre institution n'est pas du tout bienveillante envers nous. Par contre l'avantage d'être dans la fonction publique c'est de pouvoir bénéficier d'un congé longue maladie sans perte de salaire. Et nous le méritons bien. Alors pas d'hésitation. Quand j'étais en arrêt, j'étais comme toi : plus d'énergie, même pas pour me lever, aller manger, me doucher ou quoi que ce soit. J'ai donc passé la plupart de mon temps dans mon lit ou sur mon canapé, hébétée, à ne RIEN faire. Même pas lire. C'est complètement l’opposé de mon caractère habituel. Tout ça pour dire que quand on peut pas, on peut pas!!!!!! Repose-toi, Flo, ne pense à rien, va voir un professionnel et basta. L'EN sera toujours là quand tu seras guérie. Bisous de courage.
lamed Posté(e) 7 décembre 2015 Posté(e) 7 décembre 2015 Flo5, j'hallucine de voir la difficulté de ton parcours!!! Il est clair que ne tu peux reprendre, tu as besoin de temps pour te reconstruire. L'an dernier j'ai fait un burn out suivi d'une dépression. J'ai été arrêtée toute l'année. J'ai repris cette année, reboostée, en confiance, sereine. Je suis suivie par un psy, qui m'aide à y voir plus clair dans le brouillon de mes émotions. Bien sûr il y avait (et il y a toujours) les médicaments. Avec l'aide du psy, des médoc et de ma famille qui m'a énormément soutenue, j'ai pu passer une année de repos. Il ne faut avoir ni peur ni honte de l'aide médicale. On fait un métier très difficile, très chronophage, très usant. Notre institution n'est pas du tout bienveillante envers nous. Par contre l'avantage d'être dans la fonction publique c'est de pouvoir bénéficier d'un congé longue maladie sans perte de salaire. Et nous le méritons bien. Alors pas d'hésitation. Quand j'étais en arrêt, j'étais comme toi : plus d'énergie, même pas pour me lever, aller manger, me doucher ou quoi que ce soit. J'ai donc passé la plupart de mon temps dans mon lit ou sur mon canapé, hébétée, à ne RIEN faire. Même pas lire. C'est complètement l’opposé de mon caractère habituel. Tout ça pour dire que quand on peut pas, on peut pas!!!!!! Repose-toi, Flo, ne pense à rien, va voir un professionnel et basta. L'EN sera toujours là quand tu seras guérie. Bisous de courage. Bah dans mon académie ça ne marche plus ça! Je me bats contre un troisième cancer et je suis en arrêt depuis début septembre .Je viens de recevoir mon arrêté de demi traitement alors que je suis en attente d'obtention de Congé Longue Maladie . Heureusement pour moi , j'ai ma soeur qui va me prêter de l'argent car je ne tiendrai pas longtemps avec la moitié de mon salaire ! J'ai été reçu en urgence par un psychiatre grâce à ma cancérologue : rendez vous dès le lendemain de l'appel ET HEUREUSEMENT......... flo : j'attends ton MP pour t'expliquer plus mon expérience avec un psychiatre .N'hésite pas !Je peux même te donner mon numéro de téléphone : ça me fera plaisir de papoter avec toi ! En plus je pense que tu dois faire passer cet arrêt en AT : as-tu un témoin de l'agression?
minifred Posté(e) 7 décembre 2015 Posté(e) 7 décembre 2015 lamed, ce n'est pas une question d'académie, c'est que l'administration est trèèèèès lente. Moi aussi je suis passée à mi-traitement , le temps que tout se mette en place. Après j'ai eu un rappel de salaire. Tu as le droit à un an de congé longue maladie à plein traitement après c'est mi-traitement. Ou alors tu passes en congé longue durée et là c'est 3 ans en tout à plein traitement. Bien sûr c'est le médecin (traitant ou spécialiste) qui propose, puis tu passes devant l'expert et la commission statue. Pendant ce CLM, bien que j'ai été au repos, je me suis battue contre les délais administratifs et l'inertie de la hiérarchie, comme si ça ne suffisait pas d'être malade... :wub:pour ton combat lamed!
lamed Posté(e) 7 décembre 2015 Posté(e) 7 décembre 2015 lamed, ce n'est pas une question d'académie, c'est que l'administration est trèèèèès lente. Moi aussi je suis passée à mi-traitement , le temps que tout se mette en place. Après j'ai eu un rappel de salaire. Tu as le droit à un an de congé longue maladie à plein traitement après c'est mi-traitement. Ou alors tu passes en congé longue durée et là c'est 3 ans en tout à plein traitement. Bien sûr c'est le médecin (traitant ou spécialiste) qui propose, puis tu passes devant l'expert et la commission statue. Pendant ce CLM, bien que j'ai été au repos, je me suis battue contre les délais administratifs et l'inertie de la hiérarchie, comme si ça ne suffisait pas d'être malade... :wub:pour ton combat lamed! Ah oui ! comme moi alors !Et c'est long, long .....................pff Merci !
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