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Burn out


del150409

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Je suis en forme car j'ai un psy génial, une médication adaptée, une famille en or, des collègues adorables.

Je fais mon boulot, je m'investis juste ce qu'il faut.

J'avoue que quand je croise l'IEN , mon coeur bat vite, mes dents sont serrées, les bouffées d'angoisses remontent. Heureusement pour nous, nous n'avons pas notre chef sur le dos toute la journée.

Ce burn-out était du à un trop grand investissement (je travaillais environ 60h par semaine, toutes les vacances, petites et grandes. Pas de pause. Evidemment au bout d'un moment, le corps et l'esprit lâchent. Mais malgré les difficultés du travail j'aime encore être avec les gamins.

Rien à voir avec ce que tu vis / a vécu. C'est pour toi qu'on doit avoir de l'admiration : tenir aussi longtemps alors que tu as subi des trucs que j'ose à peine imaginer (la violence, les coups, les insultes) sans soutien, sans aide de l'institution qui nous doit pourtant protection.

Donc, ne culpabilise pas (je sais ...facile à dire) ne fais RIEN, si tu as envie de ne rien faire, fais ce que tu veux, ne pense qu'à TOI !

:):):):)

Quand je lis ça, c'est juste :blink::blink::blink: .

Attendez, 60 h hebdo et toutes les vacances pour le salaire qu'on a ??? Non, mais oh, ça ne va pas bien, faut arrêter là !!!

Comparez un peu votre paie avec les administratifs de notre catégorie (A), assis sur de belles chaises de bureau bien confortables et pas sur des planches en bois pourries comme nous, devant des ordinateurs qui marchent (pas comme les nôtres), et travaillant dans des locaux proprets et pas dans des vieux gymnases centenaires, puants et sans équipement.

Quand les IEN auront le pouvoir/volonté/moyens financiers (rayer la mention inutile) d'améliorer nos conditions de travail et celles des élèves français par la même occasion, alors ce sera peut être justifié d'avoir des bouffées d'angoisse et de la tachycardie à leur simple vue. Et comme ce n'est pas demain la veille...

Voilà, il fallait que ça sorte !

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Je suis en forme car j'ai un psy génial, une médication adaptée, une famille en or, des collègues adorables.

Je fais mon boulot, je m'investis juste ce qu'il faut.

J'avoue que quand je croise l'IEN , mon coeur bat vite, mes dents sont serrées, les bouffées d'angoisses remontent. Heureusement pour nous, nous n'avons pas notre chef sur le dos toute la journée.

Ce burn-out était du à un trop grand investissement (je travaillais environ 60h par semaine, toutes les vacances, petites et grandes. Pas de pause. Evidemment au bout d'un moment, le corps et l'esprit lâchent. Mais malgré les difficultés du travail j'aime encore être avec les gamins.

Rien à voir avec ce que tu vis / a vécu. C'est pour toi qu'on doit avoir de l'admiration : tenir aussi longtemps alors que tu as subi des trucs que j'ose à peine imaginer (la violence, les coups, les insultes) sans soutien, sans aide de l'institution qui nous doit pourtant protection.

Donc, ne culpabilise pas (je sais ...facile à dire) ne fais RIEN, si tu as envie de ne rien faire, fais ce que tu veux, ne pense qu'à TOI !

:):):):)

Quand je lis ça, c'est juste :blink::blink::blink: .

Attendez, 60 h hebdo et toutes les vacances pour le salaire qu'on a ??? Non, mais oh, ça ne va pas bien, faut arrêter là !!!

Comparez un peu votre paie avec les administratifs de notre catégorie (A), assis sur de belles chaises de bureau bien confortables et pas sur des planches en bois pourries comme nous, devant des ordinateurs qui marchent (pas comme les nôtres), et travaillant dans des locaux proprets et pas dans des vieux gymnases centenaires, puants et sans équipement.

Quand les IEN auront le pouvoir/volonté/moyens financiers (rayer la mention inutile) d'améliorer nos conditions de travail et celles des élèves français par la même occasion, alors ce sera peut être justifié d'avoir des bouffées d'angoisse et de la tachycardie à leur simple vue. Et comme ce n'est pas demain la veille...

Voilà, il fallait que ça sorte !

Nénuphar, + 1 000 000 000 !

Je pense comme toi pratiquement depuis mon début de carrière, et c'est ça entre autres, qui a tué le peu de flamme que j'avais encore pour ce métier..

Mais chut, faut pas le dire trop fort, certains(es) pourraient dire que c'est pas bien de penser ça pour le biendézélèves :ph34r:

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Bonjour

Je n'ai jamais été jusqu'au burn out mais je suis passée par une bonne grosse déprime et je voulais disparaitre. Mon conjoint , des médocs et une grosse prise de conscience (c'est juste un boulot) m'ont permiS de reprendre le dessus. Je sais que ce n'est pas simple et que l'on est jamais vraiment sortie d'affaire. Les vieux démons peuvent revenir. Je vous souhaite d'aller mieux. Prenez soin de vous.

:clover: :clover:

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Nous avons un problème majeur avec nos supérieurs.....nous ne les voyons que très rarement et quasi exclusivement dans des situations d'évaluation de notre travail. En plus il se trouve que le système dans lequel nous bossons est hyper hiérarchisé, avec tout un tas de codes de conduites pratiquées mais pas véritablement partagées, de protocoles, de règles plus ou moins explicites qui varient parfois d'un IEN à l'autre !!!!! Bref tout ça n'aide pas aux relations professionnelles et pour autant cordiales ( ce n'est pas interdit ) avec notre supérieur.

Pour moi un supérieur hiérarchique c'est quelqu'un qui sait des trucs que je ne sais pas et qui du coup peut m'aider à me dépatouiller de situations délicates, du fait de ses compétences il est à même de contrôler mon boulot. Je suis aussi sous sa responsabilité sur mon temps de job, ça implique des obligations de ma part mais aussi de la sienne. Chacun faisant son boulot ! Notre fonctionnement est infantilisant, c'est déplorable ! Dans des métiers bien moins valorisés les relations au sein de la hiérarchie son bien plus simples : tu fais ton boulot ça marche, sinon ....ben tu prends une soufflante !

J'ai été inspectée en octobre dernier et j'ai eu le sentiment de "partager" un moment avec mon IEN, nous avons discuté du fonctionnement de la classe, elle cherchait à connaître les pratiques du quotidien, elle m'a fait des remarques didactiques justifiées et étayées : nous avons eu un entretien entre professionnels. Pourtant je ne suis pas certaine que j'apprécierais la femme qui se cache derrière l'IEN : pour moi c'est une pro, peut-être une conne dans la vie, mais je n'en ai rien à faire dans le boulot. Pour l'exemple, elle devait venir inspecter une collègue avant les vacances de décembre, elle a reporté l'inspection parce qu'une collègue avait subit des violences le matin et qu'elle devait se rendre sur place. C'est certainement un peu orienté mais à ce moment là je me suis dit que si je subissais un jour des violence, ben elle serait là pour m'aider ! Nous avons été mal éduqué dans l'éducation nationale, on est formaté à la crainte de la hiérarchie !

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Quand je lis ça, c'est juste :blink::blink::blink: .

Attendez, 60 h hebdo et toutes les vacances pour le salaire qu'on a ??? Non, mais oh, ça ne va pas bien, faut arrêter là !!!

Comparez un peu votre paie avec les administratifs de notre catégorie (A), assis sur de belles chaises de bureau bien confortables et pas sur des planches en bois pourries comme nous, devant des ordinateurs qui marchent (pas comme les nôtres), et travaillant dans des locaux proprets et pas dans des vieux gymnases centenaires, puants et sans équipement.

Quand les IEN auront le pouvoir/volonté/moyens financiers (rayer la mention inutile) d'améliorer nos conditions de travail et celles des élèves français par la même occasion, alors ce sera peut être justifié d'avoir des bouffées d'angoisse et de la tachycardie à leur simple vue. Et comme ce n'est pas demain la veille...

Voilà, il fallait que ça sorte !

Ben justement j'ai arrêté! :) Ou plutôt j'ai beaucoup diminué mon rythme de travail (prise de conscience??).

En ce qui concerne mes émotions quand je vois l'inspecteur cela est du à ce qui s'est passé au moment de ma reprise après mon burn out. (J'ai effacé cette partie de mon témoignage dans mes messages précédents.) Ce n'est pas mon comportement habituel, je ne crains pas la hiérarchie. Mais cet IEN en particulier a été :mad::angry::thumbdown::wacko: et c'est malgré moi que je ressens cela en le voyant.

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minifred, je ne te visais pas quand j'ai écrit cela à propos des émotions face à un IEN, je considérais l'attitude d'un grand nombre de nos collègues dans sa globalité.

Je comprends bien ton mal-être et certains IEN (je devrais écrire beaucoup) sont en-dessous de tout humainement. La gestion moderne des personnels (à savoir un salarié heureux est un salarié qui fonctionne bien) leur est complètement inconnue. La faute sans doute à leur formation durant laquelle leur est inculqué un mode de fonctionnement "serfs - vassal".

En tout cas, ta prise de conscience est une très bonne chose. Se bousiller la santé pour si peu de reconnaissance (financière en tout premier lieu), le jeu n'en vaut pas la chandelle.

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Pas de soucis, nenuphar. De plus je me rends bien compte que mon IEN a du être "formaté" lors de sa formation d'inspecteur car auparavant je l'ai connu comme enseignant, puis comme CPC et il était très sympa.

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  • 3 semaines plus tard...

Je suis d'accord avec toi natoo...si seulement il était venu en octobre, comme toi (soupir), je serais tranquille...ou pas, mais au moins fixée...Là, je l'attends, dans la crainte, l'angoisse, le soucis de ne pas du tout avoir progressée.

 

Pourquoi ais-je tant de mal à m'organiser ? Mes émotions, mes angoisses me paralysent.

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Fais toi confiance pseudo, tu es un (ou une ) professionnel, tu as forcément fais évoluer ta pratique, des erreurs on en fait et c'est bien ça qui nous fait avancer. Et puis d'ici quelques temps, tu te diras tout ça pour ça finalement est-ce que ça valait coup de se mettre dans un état pareil.

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Inspection lundi dans une classe de m****, les élèves se lèvent, s'agressent, parle mal...en CE2! Après être restée deux heures, l'inspectrice m'avoue que ce doit être fatiguant d'avoir une telle classe... Et me lâche à demi-mot qu'il serait compréhensible si elle voyait un arrêt maladie de ma part... Car dans des conditions pareilles, elle serait étonnée que je tienne!!! Je ne fais pas de burn-out, je suis psychologiquement bien, car tous les jours je me dis qu'heureusement je ne suis pas leur mère et ça me remonte beaucoup le moral!!! Par contre oui, j'en veux à leurs parents, car après tout ils restent des enfants...qui ont été très mal élevés... Sinon des conseils judicieux sur ma préparation des cours qu'elle a vu... Je me suis malheureusement dit qu'elle doit être sacrément briffée de la part de la hiérarchie pour- après avoir constaté les conditions de travail qui sont les miennes- ne pas me proposer de solutions adéquates ( maître G? le poste a été supprimé, maître supplémentaire? même si le collège de secteur est en ZEP, on nous a refusé l'entrée dans le dispositif sous prétexte que l'école d'à côté y est déjà!!!, RASED ils sont déjà en renfort dans la classe qui compte 12 cas répertoriés... PPRE, psy etc. ont déjà été alertés...). Quand à mes collègues, je suis nouvelle d'où cette classe "cocktail Molotov"!!! Cadeau de bienvenue!!! Mais je relative depuis qu'ayant demandé ma mutation interdépartementale, j'ai été contrainte de prendre une mise à dispo... La hiérarchie me récompensait là, ai-je pensé des tonnes d'heures sup, projet, sueur que j'avais investi pour elle? Très bien notée, jamais absente, à fond dans le système des fiches de séquences/séances etc. J'ai compris depuis que nous ne sommes que des numéros, qu'on nous met sous pression pour rendre un travail qui ne sera jamais satisfaisant car le but à atteindre est tout simplement utopiste et idéaliste... Nous ne pouvons interagir sur l'éducation des enfants seulement sur l'instruction des élèves... voilà le problème, lorsque les parents les élèvent mal, nous ne pouvons redresser la barre, c'est ce qu'ils voudraient nous faire croire, on se bat contre des moulins à vent! Nous ne sommes ni psy, ni infirmières, ni éducateurs spé... Arrêtez de culpabiliser, on n'envoie pas un maçon faire un mur sans truelle, mais on envoie un PE en classe sans ( trop) de formation, sans moyen, sans soutien hiérarchique, sans soutien de parents aussi parfois... Nous sommes en première ligne et tout le monde nous tire dessus à boulets rouges  ( "feignants déjà bien payés pour ce qu'ils font, toujours en vacances, passent leur temps à boire du thé à la récré au lieu de surveiller les gosses... j'en passe et des meilleurs!!!). Arrêtez de vous fustiger!!! C'est déjà pas mal que vous veniez tous les jours vous occuper d'enfants que leurs parents pour certains ne supportent même pas ( un papa a refusé une année de reprendre son fils en maternelle car je devais partir le mien étant malade, il m'a dit qu'il exigeait qu'une collègue le prenne dans sa classe car il n'allait pas "se taper ce sale gosse toute une après-midi"... Voilà tout est dit! L'inspecteur n'est pas content? Dites lui que vous non plus! Je crois qu'on n'ose jamais le dire, on devrait faire des pétitions dans les écoles, remonter le moindre problèmes et les faire crouler sous des tonnes de papiers, car on prend trop souvent en compte leur mécontentement, mais ils sont sourds au nôtre, forcément on n'ose pas se plaindre car on nous dit qu'on travail sur de l'humain, qu'il faut du temps, on nous culpabilise car il s'agit de l'avenir d'enfant dont on parle... Nous oublions que ce sont leur parents qui construisent leur vie, que nous ne sommes ni responsables du niveau culturel des parents, ni de leur niveau social, ni de leur incapacités parentales... Si nous faisons notre travail correctement et que l'enfant ne progresse pas, c'est aussi parce que son milieu interfère pour beaucoup dans son apprentissage, arrêtons de nous faire prendre des vessies pour des lanternes!!! On ne peut pas mettre de l'intelligence là où il n'y en a pas! VOUS N'ETES NI RESPONSABLES, NI COUPABLES...

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:applause:  :applause:  :applause:  :applause:  :applause: BRAVO je n'aurai pas dit mieux Yabamawi. On n'est ni coupable ni responsable mais on nous le fait croire et c'est dur d'en prendre conscience

 

Je suis en arrêt depuis 15 jours et ça y est le déclic est fait dans ma tête, j'ai beaucoup lu cette semaine et assister à des conférences en live sur le lacher prise, ce fut très instructif. Mon retour lundi ne sera pas facile, il va falloir que j'ignore ma collègue et ses phrases négatives, ignorer les parents agressifs à mon égard qui m'accusent de ne rien faire pour leurs enfants. Je précise que j'e suis arrivée dans une école à 2 classes cette année, j'ai des CM1-CM2 qui se detestent et passent leur temps à s'insulter.

 

Bref Prenez soin de vous; c'est votre vie et vous n'en avez qu'une ! Vivez là pour vous et pas pour être victime des autres.  :wub:

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quand on se pose la question " qu 'est ce que je fous là ?"

quand on a envie de faire demi-tour sur la route

quand on pleure entre les midis en pensant a son homme et à sa fille

quand on supporte plus certains eleves des 9h 

 

entre autre

 

c'est le burn out ????

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