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Je pense que faire un travail préparatoire avant l'entrée en CP est primordial pour une bonne réussite de l'apprentissage de la lecture. Mais si on apprend à lire à 6 ans, ce qui implique la compréhension fine d'un écrit (et pas seulement le décodage), c'est bien parce que le cerveau est "prêt" au niveau maturité.

Développer la conscience phonologique des élèves, et ce dès la PS/MS à travers les comptines, les rimes, le jeux de sons est tout à fait possible. Les GS qui sont de janvier et qui ont 6 ans sont bien souvent prêts.

Mais en CP, on institutionnalise. Et déjà, dès septembre, beaucoup ont compris la combinatoire, ce qui laisse toute l'année pour approfondir, affiner la compréhension.

Bref, apprendre à lire dès 3/4 ans est une hérésie. Par contre, favoriser un travail préparatoire à travers les jeux est pour ma part très important.

Posté(e)

Le grand rêve de la droite sarkosiste était de libéraliser l'école. Dans sa conception extrême, cette libéralisation aurait permis à n'importe qui d'ouvrir une école, comme tout le monde à le droit d'ouvrir un magasin de farces et attrapes. Et des Cloé Belaparte, on en aurait eu à la pelle, avec leur stratégie de communication-à-la-con : on prend une photo d'Einstein, on le barbouille un peu, on trouve un slogan genre ; "ma méthode à moi permettra à votre enfant d'apprendre à lire dès 3 ans", on casse du sucre sur le dos de l'Education Nationale où le niveau serait bas, où l'on ne saurait pas développer le potentiel de chaque enfant, et on obtient une belle escroquerie.

Tout le monde peut ouvrir une école, à condition d'avoir le bac, ou de nommer un directeur pédagogique qui a le bac. La loi est faite comme ça depuis des lustres, et Sarkozy n'y a absolument rien changé.

Bien sûr, cette école ne reçoit aucun financement public, mais c'est le cas pour toute création d'école hors-contrat. Que les enseignants aient tous le bac, ou tous un doctorat en sciences de l'éducation, elle ne bénéficiera d'aucun financement.

Prêter à Sarkzy la volonté de mettre en place un chèque éducation, ça n'a pas de sens, puisqu'il était au pouvoir et qu'il ne l'a pas fait. S'il était pour, il n'avait qu'à le faire. Or il ne l'a pas fait. Ca aurait été une mesure de liberté, à la place il a supprimé la formation des enseignants comme tous les régimes autoritaires avant lui.

Et sur le fond, il n'y a rien à craindre de "l'école escroquerie". C'est même l'intérêt du truc. Il faut laisser les gens faire leur propre expérience, et participer à la gestion d'une école parentale associative est sûrement le meilleur moyen. Après on peut commencer à travailler avec eux. Par contre il faut bien cadrer le chèque éducation : pas de charter-school, pas de charterschoolisation du management de l'enseignement public (qui ne doit pas être directement concerné par la mesure), réservé à des associations à but non-lucratif gérées par des parents d'élèves.

Vouloir apprendre à un enfant de 3 ans à lire est une stupidité. Il faut une certaine maturité pour entrer dans la lecture, comprendre les relations entre les lettres et les sons, savoir les combiner, etc. Certains enfants, une petite minorité, sont prêts avant d'autres, soit. Mais pour la grande majorité, cet apprentissage de la lecture va s'apparenter à de la torture...Lire veut dire être concentré, et c'est pas toujours le fort des PS, MS ou même GS.

Oui, et tu n'es pas le seul à pouvoir te rendre compte de cette stupidité. Il ne faut pas en douter parce qu'une personne un peu allumée exprime ses certitudes.

Ce qui est plus inquiétant, c'est son CV. Car c'est quelqu'un qui un jour finira par étaler ses débibités sur un plateau télé, comme ceux qui les remplissent déjà chaque jour. La différence, c'est son âge. Pour le reste, c'est le même cursus. Retenez son nom, vous verrez...

Posté(e)

Et des Cloé Belaparte, on en aurait eu à la pelle,

"A l'appel" ou "A la pelle", (clin d'oeil à un argument de Cloé pour illustrer l'intérêt d'avoir recours à l'écrit mais je sais plus si c'est sur ce post ou un autre)

Posté(e)

Cette personne est intervenue pour se "faire" un petit coup de pub pour ses cours.

Posté(e)

Si vous lisez dans le bon ordre, vous verrez que je ne parlais pas des cours avant que la conversation dégénère/ne dégénère. Avec ou sans ne explétif, au choix

Posté(e)

Le grand rêve de la droite sarkosiste était de libéraliser l'école. Dans sa conception extrême, cette libéralisation aurait permis à n'importe qui d'ouvrir une école, comme tout le monde à le droit d'ouvrir un magasin de farces et attrapes. Et des Cloé Belaparte, on en aurait eu à la pelle, avec leur stratégie de communication-à-la-con : on prend une photo d'Einstein, on le barbouille un peu, on trouve un slogan genre ; "ma méthode à moi permettra à votre enfant d'apprendre à lire dès 3 ans", on casse du sucre sur le dos de l'Education Nationale où le niveau serait bas, où l'on ne saurait pas développer le potentiel de chaque enfant, et on obtient une belle escroquerie.

Tout le monde peut ouvrir une école, à condition d'avoir le bac, ou de nommer un directeur pédagogique qui a le bac. La loi est faite comme ça depuis des lustres, et Sarkozy n'y a absolument rien changé.

Bien sûr, cette école ne reçoit aucun financement public, mais c'est le cas pour toute création d'école hors-contrat. Que les enseignants aient tous le bac, ou tous un doctorat en sciences de l'éducation, elle ne bénéficiera d'aucun financement.

Prêter à Sarkzy la volonté de mettre en place un chèque éducation, ça n'a pas de sens, puisqu'il était au pouvoir et qu'il ne l'a pas fait. S'il était pour, il n'avait qu'à le faire. Or il ne l'a pas fait. Ca aurait été une mesure de liberté, à la place il a supprimé la formation des enseignants comme tous les régimes autoritaires avant lui.

J'ai bien dit que Sarko rêvait de le faire, et effectivement, il ne l'a pas fait. Par contre, comme tu l'as dit, il a supprimé la formation des enseignants, mais aussi bien allégé la carte scolaire afin de faciliter le choix des parents. Et souvenez-vous, il voulait publier les résultats de chaque école, afin de les mettre en concurrence. Là, tout le monde a gueulé, et finalement il a reculé. Je suis sûr aussi que l'idée du chèque-éducation était dans les cartons et qu'il attendait un deuxième quinquennat pour finaliser la libéralisation de l'école, histoire de ménager l'opinion publique qui avait déjà été choquée par les mesures précédentes. Et si Sarko était resté 10 ans au pouvoir, c'est certain qu'on y aurait eu droit, et ce chèque-éducation, au nom de la liberté de choix, aurait pu servir à financer la résidence secondaire de Cloé Belaparte.

Un livre intéressant qui en dit long :

http://www.main-basse-sur-ecole-publique.com/

Posté(e)

Oui...et supprimer la formation des enseignants fallait le faire. Guizot entre autres a du se retourner dans sa tombe. Le seul antécédent avait été Vichy (non pas de point machin, merci). Je me souviens des débats ici, et de mes bras qui faisaient de la gym haut/bas en lisant les collègues qui en masse disaient que de toutes façons c'était pas grave, qu'on n'apprenait rien à l'IUFM alors autant les supprimer. Je me souviens du pseudo parallèle avec le compagnonnage (à vomir quand on sait ce que sont les Compagnons du devoir et ce à quoi ont eu droit les jeunes lâchés dans les classes avec une période dans la classe d'un collègue pas forcément IMF ou PEMF.) On avait aligné la "formation" des PE sur celle des PLC en croyant qu'un petit coup d'une semaine ou deux trois jours à l'IUFM et un collègue pour les épauler ça suffirait....Ce qui entre nous était à mon sens une injure aux collègues formateurs dont c'est le métier. Désolée, je veux bien avoir des stagiaires en observations mais la dissection de ma séance ils la font avec quelqu'un de compétent merci.... Oui, une vraie injure. Enfin comme disait le fameux Guizot précédemment cité, "les injures suivent la loi de la pesanteur, elles n'ont de poids que si elles tombent de haut" (Nan, nan, j'ai rien dit moi.... vous interprétez comme vous voulez).

Ma fille a eu en enseignante à l'époque à partir de la Toussaint une jeune masteurrr 2 percluse de certitudes qui a commencé à nous balancer son CV (première de sa promo, quand même!!! *Sur douze...). et surtout à dénigrer l'enseignant qui avait eu en charge la classe pour la première période (je lui ai rappelé en douce un des items du référentiel des compétences qu'elle était tenue de développer...Ethique...Enfin vous voyez...) Formidable. Beaucoup d’aplomb, ils ont fait du CEMEA/FRANCA pendant un an, à la rigueur de temps à autres elle piquait des séances chez coccinelles ou lutin bazar mais sans en avoir digéré la substantifique moelle....Les collègues n'ont pas fini de récupérer la classe. Elle avait de belles théories, magnifaïkes ma chéwieeee et se voulait enseignante chercheuse....Elle ira très loin j'en suis persuadée. A côté de ça j'ai pris dans mes bras des collègues dévastés parce que sans formation ils n'y arrivaient pas et étaient persuadés d'être des nullos. (Bon des fois ça a du bon, y'a des mecs mignons dans les jeunes PE, lol).

Je vous parle pas des erreurs relatives à des manques sur le plan des connaissances. L'orthographe...(on se faisait disputer publiquement devant l'école si on corrigeait les erreurs dans les cahiers alors qu'au bout d'un moment ça démangeait quand même...) J'ai pris mon mal e patience et rongé mon frein pour ne jamais critiquer la maitresse devant ma fille, je vous assure que ça a été très difficile. Bon un coup elle m'a repris publiquement et j'ai "craqué" avec humour mais craqué quand même (se faire dénigrer devant sa gosse ça va bien 5 minutes)...

On s'éloigne mais pas tant que cela:

"Chi più sa, meno crede." (Plus on sait moins on affirme)

Posté(e)

Si vous lisez dans le bon ordre, vous verrez que je ne parlais pas des cours avant que la conversation dégénère/ne dégénère. Avec ou sans ne explétif, au choix

ET pourquoi ne pas répondre aux questions posées ... ici et dans l'autre post ?

Posté(e)

Si vous lisez dans le bon ordre, vous verrez que je ne parlais pas des cours avant que la conversation dégénère/ne dégénère. Avec ou sans ne explétif, au choix

ET pourquoi ne pas répondre aux questions posées ... ici et dans l'autre post ?

quel autre post ?

Posté(e)

@Lyne47 il n'est donc jamais arrivé qu'un enfant ne sachant pas lire ait en plus le problème que vous décrivez? !

Posté(e)

@mra Bien sûr il y a plusieurs étapes dans le fait de "savoir lire". Je pense simplement qu'un enfant de 5 ans qui a appris avec une bonne méthode et chez qui on a stimulé la curiosité et les capacités naturelles peut lire aussi bien qu'un enfant de 7 ans dans la moyenne du niveau de l'éducation nationale.

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